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 Un dernier verre (PV Roger) [Terminé]

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Enfin une bonne nouvelle ! Une très bonne ! L'un des gamins dont je m'occupais venait de se trouver un boulot dans une grande boite ! Une belle façon pour lui de quitter la rue une fois pour toute ! Pour l'occasion, je l'avais invité avec quelques amis au restaurant avant de finir au bar. Le groupe de quatre, sans me comptait, semblait des plus joyeux ce qui m'arrachait un sourire bien rare. Il faut dire qu'en général, ils me donnaient plus de soucis et d'angoisses que de joie. Néanmoins, ce soir, j'étais bien fière d'eux.

C'était parti pour un billard ! Mais à cinq, compliqué, je laissais donc ma place pour aller m'installer au bar. Pas de passage au tribunal aujourd'hui, j'avais donc abandonné le couplet costard cravate pour un jeans, un débardeur blanc et une veste entrouverte. Mes cheveux étaient relevé en demi queue et une fois assis, je sortais mon paquet de cigarette pour m'en fumer une. Allez, sc soir.... Ce ne serait qu'un verre. Un seul.

La cigarette allumée et la première fumée recraché, il lève le regard vers le barman, reconnaissant facilement Roger. Ah... Je me demandais ce qu'il pouvait bien penser de moi quand certains de mes passages commençaient ici pour finir, je ne sais comment, dans d'autre draps. Ou ce que je pouvais bien lui raconter bourrer. Et si j'avais même fait l'erreur de lui dévoiler ce que j'étais ?... Non, peut-être pas. Après tout, il restait malgré tout toujours aimable, c'est que je ne devait pas être si chiant non ? A moins que ce ne soit juste le boulot...

Je me frotte la nuque, un peu gêné en m’apercevant que la dernière fois que j'étais venue, c'était justement un se ses soirs ou il me manque une grosse partie de souvenir... J'espère ne pas lui avoir laisser de mauvaise impression. Surtout que comme d'habitude, j'oublie après ce genre de soir le bar en question quelques temps pour être sur de ne pas recroisé la personne avec qui j'ai passé la nuit. Je sais, c'est lâche mais je ne suis tellement pas prêt pour une relation, qu'elle quel soit...


"Bonsoir Roger.... ça fait longtemps..."


Un mois... ou plus.. Comme à chaque fois. En y pensant, peut-être qu'il ne se souvient même plus de moi ? C'est qu'il doit avoir un tas de client de toute façon...
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Dernière édition par Gabriel Mc'Light le Dim 17 Jan - 10:29, édité 1 fois
C'est une soirée relativement calme pour toi. Quelques clients qui passent, puis repartent. Et d'autres qui prennent le relais. Vous n'êtes que deux à faire le service ; et encore, vous avez du temps pour ranger et discuter avec la clientèle. Ce qui te laisse, aussi, du temps pour t'assurer que ton petit protégé va bien. Comme à son habitude, Eleazar est dans un coin du bar, occupé à dessiner dans son carnet. D'un côté, tu trouves dommage qu'il peine à s'ouvrir au monde. De l'autre, tu sais que c'est sa norme à lui et que ça lui convient.

Un nouveau groupe arrive et tu laisses ta collègue prendre les commandes. Une oreille distraite, à l'ouie particulièrement fine et indiscrète, te permet de confirmer l'absence de tensions ; ce qui te rassure. L'un d'eux ne tarde pas à venir droit sur toi et tu le reconnais immédiatement. Bien que tu portes une chemise blanche légère, le col libre et les manches retroussées ... Il fait déjà très chaud. Tu as eu, à plusieurs reprises, l'occasion de papoter avec le monsieur. Enfin ... Lui donner des occasions de vider son sac, surtout.

Le plus drôle ? C'est que Gabriel te rappelle ton meilleur ami. Au moins sur le plan moral, à vouloir le meilleur pour autrui et d'engager pour les aider. Sur le plan physique ... Ouais, heureusement que tu te sais te tenir et que tu es en poste !

- Bonsoir Gabriel !

Tu ne tiques pas vraiment, en voyant les signaux assez évidents de sa gêne. Tout ce que tu remarques, c'est qu'il ne porte pas son costard habituel - ça va, tu perds pas au change - et qu'il a l'air un peu moins tendu.

- Comme d'habitude ?

Non, tu ne parles pas de la cuite qu'il va se mettre - quoique - ; juste de la première consommation !

- Je vois que tu as emmené du monde. Une occasion particulière ?

Oui, tu pourrais user et abuser de tes sens pour avoir la réponse à ta question. Mais ce n'est pas nécessaire, ni civilisé et encore moins courtois. Et puis ... Ce serait gâcher une belle occasion de discuter avec l'homme. Comment ça, t'es casé ? Et alors, ça n'empêche pas de se renseigner. Surtout s'il est - disponible et - à croquer !
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Dernière édition par Roger Smith le Sam 16 Jan - 12:55, édité 1 fois
Roger n'a pas l'air de m'en vouloir, ni de me juger. Son sourire me rassure et je me sens moins gêné et moins tendu. Qu'il se souvienne de ma consommation me flatte avant de me dire que c'est surement seulement parce que c'est un bon barman. Un très bon barman.

" Oui, s'il te plait. Peut tu me faire aussi quatre blondes pour les jeunes ? C'est moi qui paye se soir."

Pour moi, c'est l'habituel verre de whisky, sans glace. Pourquoi ? C'était l'odeur présent sur mon beau père quand il s'attaquait à ma mère. Étrangement j'ai l'impression d'en boire pour ne pas oublier et paradoxalement, quand je m'en souvient, j'ai encore envie d'en boire mais pour oublier cette fois.

Quand il me parle des jeunes, je me détends encore plus, attirant le cendrier vers moi pour ne pas mettre de cendre partout. Je ne veux pas qu'il se retrouve à tout nettoyer de ma faute.


"Tu vois le blondinet ? Il s'est trouvé un travail dans une bonne entreprise, avec un bon salaire et un appartement de fonction. Il va enfin pouvoir quitter la rue, la misère et la pauvreté. Il a beaucoup travaillé sur lui pour ça, il le mérite bien. On est venu pour fêter ça."


Même si sur le coup ça me donne un gros coup dans le porte monnaie.... Mais à la limite, ça, ce n'est pas grave. Je ne mangerais que des pâtes pendant quelques jours. Je leur dois bien ça tout comme mon éducatrice, quand j'étais enfant, m'avait aidé aussi. J'enlève ma veste, vu qu'il fait loin d’être frais ici et la pose sur mes genoux avec un sourire de fierté.


"C'est quand je les vois réussir que je me dis que je ne suis pas si inutile, ou du moins, rien qu'un peu. Et toi ? Tout ce passe bien ? Prends toi quelque chose aussi. Je te l'offre."

Je ne sais pas vraiment si je peux le tutoyé... Mais comme il l'a fait, je peux non ? Au pire, il me le dira, non, si ça le dérange ? Peut être pas. Certains sont courtois que pour le travail. Je repose le regard sur les jeunes qui rient et s'amusent autours du billard, râlant gentiment quand ils ratent une boule.
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- C'est parti !

D'un geste aussi machinal que répété avec les décennies, tu prépares quatre bières et les dépose sur un plateau rond. Tu n'as même pas besoin de chercher ta collègue du regard, qu'elle est déjà là pour récupérer le support et emmener les consommations aux clients. De ton côté, ça te laisse le temps de préparer le verre de Gabriel, puis de mettre tout ça sur une nouvelle table. Et aussi de discuter un peu. Tu as un petit sourire, simplement content pour eux. Mais aussi ce regard, étrangement posé et nostalgique.

Tu sais exactement de quoi il parle, en connaissance de cause.

- Je vois. C'est une très bonne nouvelle, en effet. Voici pour toi !

A peine tu te décales pour le servir qu'il a déjà retiré une couche de vêtement. S'il faisait bon avant, ça ne va pas tarder à devenir torride ! Ca ne veut toujours pas dire que tu vas lui sauter dessus hein. Mais bon ... Ce serait gâcher que de ne pas profiter de la vue ! Tu bois le reste de ses paroles, à moitié distrait par la tension de ses muscles ... Saillants. Bordel Roger, il t'en faut si peu pour te déconcentrer à présent ?

Avec un petit temps de latence, tu captes enfin que l'Apollon t'offre une conso. Il est ... Sérieux ? Non, pas dans le sens où c'est une invitation. Tu as bien compris l'intention. Mais le type donne déjà beaucoup, tu ne vas quand même pas le laisser se déplumer par pure bonté ... Un nouveau de tes éternels sourires se dessine, cette fois accompagné d'un regard rempli de malice. Fallait pas qu'il parle de façon si désintéressée, plus tôt ; maintenant tu culpabilises à l'idée de ne pas être un aussi bon Samaritain !

- C'est dommage ... Je viens de mettre la tablée sur mon compte ! T'en fais déjà assez pour eux, laisse-moi participer un peu !

Particulièrement satisfait de ton tout de passe-passe, tu te sers un shot d'un cocktail maison. Pour la forme. S'il voulait te mettre à l'aise ... Ouais, il en faudrait beaucoup plus ! Tu ne sais pas trop quoi répondre, quand il se flagelle et réduit son impact sur la vie de ces gamins. D'un côté, tu trouves que c'est tout à son honneur, cette humilité. De l'autre, tu as envie de lui mettre une petite claque, un taquet à l'arrière du crâne, pour le faire revenir sur terre.

- Sans ton aide, la plus petite fut-elle ; il serait où, à ton avis ?

Tu lui laisses quelques secondes, le temps qu'il y réfléchisse. Puis tu continues, avant qu'il n'ait le temps de répondre à ta question rhétorique.

- C'est peut-être pas grand chose pour toi. Mais une main tendue, au bon moment ; c'est tout ce dont les gens ont besoin, parfois.

L'intonation, la gravité dans le son de ta voix sont soudain différents. Tu es plutôt bon à cacher ce genre de choses. Jusqu'à ce que tes propos soient si lourds de sens qu'ils t'affectent aussi. Avant que ça ne se voit trop - ou que vous soyez en train de noyer vos névroses respectives dans le whisky - tu demandes ; sur un ton amusé.

- Sinon, comment il va ton juge machin ? Il n'a pas trop les oreilles qui sifflent j'espère !

Ou comment rappeler à Gabriel que tu connais au moins une de ses rengaines, quand il noie son désespoir jusqu'à finir complètement torché. En aucun cas tu ne portes de jugement, mais il te fallait une échappatoire pour changer de sujet.

Sorry, not sorry !
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Je suis toujours impressionné de le voir servir les verres, les uns après les autres, avec autant de facilité comme si c'était naturel. Avec sa collègue, ils n'ont même pas besoin de se parler, se comprenant d'un simple regard. Cette complicité me laisse songeur et je me demande, parfois, si ils ne sont pas ensemble qu'au travail. Après tout, ils ferraient un très joli couple tout les deux.

Je le remercie pour le verre déposé, le lève jusqu'à mes lèvres mais m'arrête juste avant de boire en l'entendant. Comment ça il a déjà prit la tablé sur son compte?


"Tu n'es pas obligé de faire ça.... Mais merci."

Je souri et rougit un peu. Je suis bien content que d'autre, aussi, encourage ces jeunes qui en ont autant besoin. Si il paye les verres, je pourrais usé de coup l'argent gardé pour aidé un peu autrement. Pour aider à meubler son logement de fonction peut être ? Ou payer des trajets des autres pour aller à d'autre entretient qui leur permettrait, aussi, de suivre le chemin de leur ami. Ils ne le sentent peut-être pas tout le temps mais ils ne sont pas seuls.

Je bois une gorgée et détourne les yeux à sa question. Je ne sais pas vraiment ou serait chacun d'eux sans moi... Mais d'un autre côté, je ne suis pas le seul éducateur, ni le plus doué. J'ai une pensée pour celle qui m'avait, aussi, sorti de la rue. Celle qui m'avait donné envie de poursuivre cette voix et je caresse, machinalement en y pensant, mes tatouages qui datent de cette vielle époque. Qu'en penserait-elle ? En serait-elle fière ?

Son ton est plus sérieux et grave que d'habitude. Je repose mon verre, encore à moitié rempli et pose mon regard sur lui. Je me demande un instant quel genre de passé il a pu avoir aussi avant d'oublier rapidement, gêné par sa dernière phrase. Je ne me souvenait pas avoir parler des dossiers des jeunes que j'aide, comment peut-il savoir quel juge je vois alors ? Qu'est-ce que j'ai pu bien dire bourré ?! Oh purée, pas des choses trop mauvaise j'espère ! Je pose mon coude sur le bar, me cachant le visage dans ma main.


"Nom de dieu... Qu'est-ce que j'ai raconté encore... Dis moi que je n'ai pas été affreux ou mauvais..."


Je soupire avant de relever le regard sur lui.

"Roger, ne me laisse plus jamais boire à l'en oublier s'il te plait... Ce n'est vraiment pas un exemple. La prochaine fois que je te demande plus de deux verres..."


Je cherche un échappatoire du regard avant de tomber sur une femme, plus loin, qui papote avec un sourire coquin à son amant, sucette en bouche.

"... Met moi une sucette dans la bouche à la place."

Ou n'importe quel bonbon, cacahouète, chips ou même rondelle de saucisson... Bref, n'importe quoi qui soit sans alcool.
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- T'as rien dit de dommageable ou sérieux, t'inquiète.

Intérieurement, tu as tout de même un petit soupire de soulagement. C'est toi le barman, qui tiens le bureau des pleurs. Qu'il en reste ainsi. Si d'aventures tu as envie de te confier, ce sera autour d'un verre, certes. Mais ce sera toi le client; ou tu auras décidé de ce que tu vas révéler. Mais pas pris au dépourvu parce que monsieur te fait fondre et que tu en oublies où est ta place !

Pour ce que ça compte - de toute façon, c'toi qui paye - tu te ressers un shot et le descends cul sec. Il n'y a pas grand monde et il est déjà tard pour certains ; vous devriez être tranquilles. Tu souris à sa complainte. Il dit ça sous le coup de l'émotion, bien sûr que tu vas le laisser consommer comme il se doit, les prochaines fois ! Si tu devais respecter le souhait de décence et de sobriété de chaque client ... C'est toi qui finirait dehors, jeté comme un malpropre à grand coup de pied au cul !

- Wait, what ?

Faut qu'il arrête, avec ses propos à double sens. Parce que là, tout de suite, c'est pas avec une sucette que tu as envie de le faire taire. Bien sûr, il faut que ton imagination parte en vrille quelques secondes, suffisantes pour l'imaginer faire des choses de plus en plus honteuses à ce pauvre bonbon. Si ça continue, tu vas t'enfiler la ligne de shot, juste pour oublier ce qu'il vient de te suggérer. Très, très fort.

- Je ... Ferai mon possible.

Si tu pouvais rougir, tes joues en seraient déjà cramoisies. Remerciant secrètement ton sang - littéralement - froid de ne pas te jouer un sale tour sur ce coup-ci, tu tentes une nouvelle fois de relancer la discussion. Sans que ça parte complètement en suce... En vrille. Parler boulot, c'est clairement pas terrible. La météo est malheureusement toujours clémente dans le coin. Et tu ne connais pas encore assez ses collègues pour demander des nouvelles. Bon ben ...

- Tu m'as jamais dit, d'ailleurs. Tu ne te fais pas trop taper sur les doigts, en rentrant ; quand tu traînes un peu trop au bar ?

Alors, Roger, va falloir que tu te décides. Soit tu fais la discussion, soit tu le dragues comme il se doit. Mais tu ne peux pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul du crémier ! De tous les sujets de discussions, tu aurais au moins pu en trouver un qui ne sous-entend pas que tu t'inquiètes de sa vie de couple.

Imagine un instant qu'il soit célibataire, disponible ET potentiellement intéressé.
Dans quelle merdier t'es encore en train de te mettre ?
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Je vois par pourquoi il est surpris... On lui demande jamais de s'empêcher de trop boire ? Ah, ba, voilà, maintenant, il l'aurait vécu. Je souris a sa réponse et fini mon verre non sans garder un œil et une oreille sur la bande de jeune.

Je rit doucement à sa question. Cela fait tellement longtemps que je n'ai plus personne qui m'attends chez moi, pour m'enlacer ou me taper sur les doigts. La dernière, en fait, ce fut ma mère avant qu'elle me jette en découvrant mes ailes. Enfin, que mon beau-père me jette... Et qu'elle le laisse faire sans un mot.


"Si seulement j'avais quelqu'un qui m'attendait à la maison, avec ou sans bâton, j'y passerais surement moins de temps, dans les bars."


Je termine mon verre et le repose, le repoussant légèrement vers le Barman. Un verre j'avais dit hein ? Et j'avais déjà envie d'en prendre un autre. Mieux valait parler plutôt que boire. Je renchérissais donc sur la conversation.

"Quoi que, parfois, j’héberge l'un des garçons au besoin si l'un d'eux fini dehors ou trop bourré... Mais aucun de me râle dessus quand je rentre tard. Heureusement que j'ai deux chambres d'ailleurs...  C'est qu'ils sont un peu jeunes pour partager mon lit."

Bon, j'essaye de faire une taquinerie.. Une blague... Mais... Je suis pas doué pour ça en fait. Surtout que c'est vrai, je ne me voit pas du tout avoir une autre relation qu'amicale avec eux. Se ne serait pas terrible niveau professionnel et respectueux. Alors quoi ? Quel genre de relation me ferrait rêver ? Je l'ignore. Une famille, comme celle des publicités, avec une femme, un petit garçon et une petite fille me plairait bien, oui, mais... Quel genre de femme accepterait un homme qui, souvent, fini plutôt dans des draps sentant la virilité après avoir trop bu? Est-ce que je serais toujours ainsi une fois en couple ?

Cela ne sert à rien de se poser toute ces questions au fond car je ne suis pas fait pour ça. J'ai déjà du mal à épauler les jeunes que tente de sortir de la rue, alors, une compagne ou un compagnon, cela me parait impossible. Sans compter que je suis un ange. J'ai toujours le regard de ma mère en tête, son dégoût et sa peur à la vue de mes ailes. Je ne veux pas voir le même regard dans les yeux d'une personne que j'aime et à qui je n'aurais pas envie de mentir sur ce que je suis.
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- Avec ou ... Sans ... Bâton ?

Non, Roger. Stop ! Ne pas visualiser, ne pas visualiser, ne pas visualiser. Une pensée qui casse tout, allez ! Les mamans ? Non, quand même pas ! Un autre mec sexy dans les environs ? Y'a pas foule ce soir ... Une plante verte, dehors ! Voilà, c'est bien ça, les plantes vertes. Aucune chance qu'elles ne soient souillées par ... Allez, un shot de plus pour faire passer l'image. Si ça continue, tu vas vraiment finir bourré avant lui ! Alors qu'il finit son verre, le moulin à paroles repart de plus belle. Au début, ça va. Enfin ... Ca reste, univoque. Voilà. Et puis il faut qu'il en rajoute. Non. Non non non non non ! Qu'il se taise, bordel !

- Note à moi-même : te mettre ce que tu veux dans la bouche ... Tant que t'arrives pas à deux verres. Même un en fait.

Est-ce le quatrième shot qui vient d'y passer ? Il semble, oui. A peine as-tu dégluti, ne te rendant même pas compte du taux de déviance de tes propos, que tu lui adresses un conseil amical. Peut-être légal, à ce stade.

- Même si je crois comprendre où tu veux en venir ... Evite de dire ça dans un tribunal ... N'importe où, en fait ! Tu ignores à quel point ça pourrait être mal interprété ...

Parce que toi, tu sais ? Réalisant jusqu'où tu es allé dans ton délire, tu te mets à rire, surtout de toi-même. Comme tu peux être con, parfois ! Ayant déjà consommé plus que les clients pour lesquels tu as payé la tablée, tu te dis qu'il serait temps de revenir un peu à la réalité. Quelle image vas-tu donner, à force ? Comme si tu avais souhaité au bon moment, ton vœu s’exauce quand tu entends un petit cœur partir dans une drôle de chamade. Ton ouïe surnaturelle a depuis longtemps appris à reconnaître les signes d'une vision, chez Eleazar. Tu hésites à y aller, mais te décides bien vite quand tu l'entends respirer assez fort. Ventiler, à ce stade. Tu perds immédiatement ton sourire, prépares un verre d'eau et lâches à Gabriel un laconique :

- Excuse-moi, je reviens.

La démarche assurée mais le pas rapide, tu te rends à la table où est le jeune homme. A peine tu t'accroupis à sa hauteur, qu'il est déjà à te serrer dans ses bras. C'est définitivement une vision des mauvais jours. Vous restez comme ça une bonne minute, toi à passer ta main dans son dos ou sa nuque, pour le rassurer ; l'aider à garder un de ses sens dans la réalité. Ladite vision semble se terminer et il relâche son emprise. Ton ouïe est aux aguets pour confirmer son état et tu lui donnes le verre d'eau. Mais c'est de ta main dont il se saisit en premier, se concentrant soudainement dessus. C'est à ton tour de recevoir sons et images, quand il t'envoie une projection bien étrange. Tu reconnais immédiatement un de tes cinq clients et crois voir un second. C'est sûrement incomplet, définitivement pas précis. Ou pas encore écrit dans le marbre ? Ce n'est pas toi le spécialiste, après tout !

- Tu veux que je leur dise quoi ? Ils ne vont rien ..

Eleazar semble avoir bien compris que tu as compris ... Et plante son regard ambré dans le tien. Le taux de jugement crève le plafond et, vu l'effort que ça demande au petit pour soutenir le regard d'autrui ... T'as pas intérêt à le décevoir. Tu lâches un soupire, puis le rassure, promettant de faire de ton mieux. Laissant le jeune homme boire un peu d'eau, puis griffonner une partie de sa vision dans son carnet ;  tu reviens au bar et restes étrange. Un peu ailleurs.

- Gabriel ?

Petite pause, tentant de trouver les bon mots. A défaut d'y parvenir, tu tentes une autre approche ; observant ton sujet de discussion, qui passe un bon moment au billard.

- Tu l'as aidé à se sortir de la galère et trouver une bonne situation ; c'est une très bonne nouvelle. Juste ... Reste proche de lui, ne serait-ce que pour quelques mois, tu veux bien ? Ce genre de passé, ça va le poursuivre ... Et revenir pile au mauvais moment, sûrement accompagné des conséquences ...

Est-ce un avertissement ? Pas vraiment. Tu espères qu'il n'a pas pris ça comme une menace. Ton regard aussi compatissant que craintif devrait d'ailleurs lever toute ambiguïté, à ce sujet. En revanche, tu te doutes que ça risque de ramener quelques questions ... Dont tu te serais allègrement passés.

La prochaine fois, souhaite un peu moins fort ; tu veux bien ?
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Je crois que je ne l'ai jamais vu boire autant. Plus que moi. Ou j'ai jamais été assez sobre pour le voir ? En tout cas je suis pas sur de comprendre ça remarque. Est-ce que ça veut dire que mes taquinerie, ou tentative de plaisanterie, ne sont pas bonne ? Je lui lâche un désolé, sincère, avant de me frotter la nuque. Bon, je ne suis pas surpris au fond, l'humour et moi, ça a toujours fait deux.

"Je te rassures, je n'essaye pas ce genre de phrase là-bas. C'est en général assez tendus comme ça."

Je me sens un peu gêné, finissant ma cigarette que j'écrase dans le cendrier alors qu'il s'excuse un instant. Je hoche de la tête, poliment, avant d'observer du coin de l’œil. Ce petit n'a pas l'air bien... Je pourrais proposer mon aide, certes, mais je ne suis pas sur que se serait bien accepté et même, je n'étais pas sur de savoir le soigner. Je pose mon regard sur mes mains. Je sais le pouvoir qu'elles renferment, capable de soignée, en partie, mais je n'ai pas encore compris leurs limites, les prérequis pour fonctionner. Et je n'ai pas non plus l'occasion de m'entrainer sans risquer de faire connaitre ma race.

Heureusement le gamin à l'air d'aller mieux. En attendant, c'est sa collègue qui m'a resservit et je fait tourner l'alcool dans mon verre, silencieusement. Quand Roger revient, il ne semble pas tout à fait là mais je ne lui en fait pas la remarque, restant simplement là à siroté mon second verre. Quand il me nomme, je lève le regard vers lui, sans rien dire, écoutant son conseil. J'aurais pu peut-être le prendre comme une menace mais... Non... J'ai plutôt foi en lui. Instinctivement, ou logiquement, mon regard part vers le jeune garçon en détresse il y a peu. J'avale une gorgée sans un bruit avant de simplement hoché la tête.


"Je ne vais pas le lâcher dans le grand bain, ne t'en fais pas. Je garderais toujours un œil sur lui, même quand il aura la cinquantaine passé."

Je pourrais lui posé des questions et d'ailleurs mon regard est bien curieux mais je me retiens. Tout comme je n'aime pas qu'on sache que je suis un ange, il n'aime peut-être pas me dire exactement pourquoi ce conseil ? Surtout si ça concerne la "crise" du jeune garçon plus loin. Alors je lui fait plutôt un sourire rassurant avant de me lever.

"Je vais aller d'ailleurs leur montrer comment on joue au billard comme les grands... Tu me gardes ma place au chaud?"

Sous entendus que je prendrais volontiers un troisième verre avec lui. En bonne et dût forme bien sur et sans aucune mauvaise pensés hein ! Seulement... Je appréciais.
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- Je t'imagine bien, à le courser en déambulateur ...

Oui, tu en rajoutes un peu. Si le gamin a la vingtaine et Gabriel la trentaine - à moins qu'il ne fasse pas son âge ? Il ne serait pas le premier - dans trente ans ça fera soixante et ... Ca fait déjà mal au crâne. Donc autant arrondir à vingt ans de plus, que ça justifie le scooter de papy et on en parle plus ! Comment ça, t'as dix ans d'âge mental ? Parce que ça se voyait pas avant ?

Tu hoches la tête, en réponse à son ultime question. A peine est-il parti que ta collègue se présente. Un petit sourire aux lèvres et elle te demande, amusée :

- Bien tenté ! J'te donne un A pour l'effort. Mais un E en crédibilité.
- J'ai même pas essayé ... Si j'avais voulu ...
- On aurait pris les paris. Mais t'aurais triché. Tu triches toujours.

Un petit silence, puis elle demande ; faisant clairement référence à ton protégé.

- Comment va-t-il ?
- Il dessine, donc il va bien. Ca fait bizarre, à chaque fois ; mais on s'habitue.
- J'y comprends toujours rien, à votre truc ... Mais il a l'air fatigué quand même. Tu devrais le déposer chez toi.
- En plein milieu de mon shift ?
- Roger, y'a personne. Et tu habites à côté. S'il y a une urgence, je t'appelle.
- Tu sais que t'es un ange, toi ?
- On m'le dit souvent !

Tu attends encore quelques minutes et, ne voyant pas de nouveaux clients débarquer, tu acceptes la proposition de ta collègue. Tu lui rappelles de facturer leur table à ton nom, puis tu fais un crochet par le billard ; t'adressant rapidement à Gabriel.

- Ta place est toujours au chaud, mais je vais devoir y aller. Je ne t'oublie pas, je m'assurerai d'avoir des sucettes pour ton prochain passage !

Tu salues rapidement ses amis, puis pars chercher Eleazar qui pique effectivement du nez. Le jeune homme accepte de ranger ses affaires, puis mettre son sac en bandoulière. A peine êtes vous sortis qu'il attrape ta main et ralentit, comme pour appuyer son plaidoyer mental.

- T'es vraiment feignant, quand tu t'y mets ! Allez, viens.

Tu le prends dans tes bras et le soulève, comme un enfant dans l'étreinte de ses parents. Le temps que tu marches jusqu'à ton immeuble et que tu montes les premières marches ; le jeune homme dort déjà, le visage écrasé dans le creux de ton cou. Tu le déposes sur le lit, puis t'allonges à côté. Restant à le regarder dormir, tu réfléchis aux images qu'il t'a transmises, plus tôt. Tu as l'impression d'avoir manqué quelque chose, mais impossible de mettre le doigt sur quoi.

Ne t'inquiète pas, Roger. Tu le découvriras bien assez tôt !
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