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 Une belle chute [Dimitri-Julian]

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.....




Je me suis remis de mes blessures, mais je ne compte pas en rester là, cette maudite Nikki va me le payer quand je lui mettrais la main dessus.
Malgré le fait qu’Amenadiel et Adelaïde étaient contre que je reprenne le boulot, je les ai un peu envoyé promener. J’ai besoin de travailler, je refuse de perdre mes capacités à opérer à cause de tout ce bordel. Si Nikki a eu le dessus sur moi, c’est uniquement parce que j’ai un nouveau point faible. Heather… Ce bébé est mon point de faiblesse absolu. Adélaïde sait se défendre, je m’inquiète moins pour elle. Mais la petite, c’est autre chose.

Me voici donc dans mon bureau après une nuit a supervisé les urgences. Mon téléphone sonne et je suis surpris d’avoir mon supérieur au bout du fil.

« Dimitri Vladimov a été agressé. Son service de sécurité refuse de le sortir de chez lui et disons qu’il nous paie une jolie somme pour que tu y ailles avec ton équipe. »

Je n’ai pas trop le choix, il me fait bien comprendre que je dois accepter. J’ai une sainte horreur des riches qui paie pour leurs conforts. Mais bon qui suis-je pour refuser et critiquer ? Je me lève et je bip deux infirmières, un anesthésiste et un médecin général. Je préviens Adélaïde de ce qui se passe afin qu’elle gère Heather après ses soins et je pars avec mon équipe alors que le soleil n’est pas encore levé. Il est trois heures du matin quand on arrive.
Le service de sécurité nous escorte alors dans les appartements de Dimitri. Je connais cet homme. Je sais qu’il est le pire ennemie d’Elizabeth, mais je sais aussi que c’est son entreprise qui nous a fourni les armes pour nuire au trafic.

Pas de temps à perdre, mon équipe s’installe et je fou le service de sécurité dehors en prétextant le besoin d’hygiène.
Rapidement, la chambre devient un bloc opératoire. Je ne suis pas du genre à perdre du temps. Surtout que là, je monopolise une équipe pour une seule personne et je n’aime pas ça. L’anesthésiste l’endort et je commence.

Au bout de deux heures, nous terminons enfin, je laisse mon équipe nettoyer alors que Dimitri va être en phase de réveil. Je quitte la chambre et je demande à un de ses hommes où je peux me laver les mains à l’eau. Le gel hydro ça va cinq minutes.
Mais alors que je discute avec l’homme de main, quelque chose ne va pas. Il y avait des gens quand nous sommes arrivés. Là, il n’y a plus personne.
Je tourne la tête d’un coup quand un humain débarque en hurlant de l’aider. Je fronce les sourcils en espérant ne pas avoir raison sur ce que je pense.

Un autre homme de main débarque et l’emmène alors que l’humain hurle.

« Pitié aidez-moi ! »
« Ferme la »

Je regarde alors l’homme de main qui contrairement à Dimitri ne sais pas trop qui je suis. Je décide alors d’user de l’hypnose sur lui.

« Qui est-il ? »
« Un des esclaves de Dimitri »


Je retourne alors dans la chambre de Dimitri et j’envoie un sms à Julian.

Citation :
« J’ai besoin de toi chez Dimitri Vladimov. Dis que tu es mon assistant pour les soins post opératoires. Ce type à des esclaves chez lui »

Je congédie ensuite mon équipe et je m’assois près du lit et j'attends que le blond se réveil. Lui et moi allons devoir discuter.




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Un nouvel ami
Abrutis d’anti armement. Voilà bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Alors que je sortais de mon bureau pour rentrer chez moi, de la manière la plus simple possible, entendons-nous. Rien ne présageait qu’un fou avait décidé d’attenter à mes jours. Bref. Alors que je sortais du parking de mon entreprise, une voiture lancée à pleine vitesse sur l’avenue me rentra dedans. Ni plus. Ni moins. Ma voiture se renversa en tonneaux, emporté par l’élan de l’autre véhicule dont le conducteur avait été tué sur le coup tant le choc avait été violent.
Ma survie ? Je la dus à la ceinture de sécurité mais aussi et surtout à ma race. Mon conducteur, humain, lui n’eut pas cette chance. Il décéda sur le coup. Au moins n’eut-il pas le temps de souffrir. Ce ne fut pas mon cas. J’avais connu bien des douleurs dans ma vie. J’avais vu bien des blessures, la plupart, d’ailleurs, que j’infligeais moi-même. Et je savais, je sentais, que mes blessures n’étaient pas de simples égratignures. J’en eus la preuve lorsque mon service de sécurité arriva sur les lieux quelques secondes après l’impact. Les os de ma jambe droite sortaient de leur emplacement et je n’étais même pas certain qu’ils soient complets. Était-ce l’adrénaline qui m’empêchait de ressentir la douleur ou le choc ? Je ne le savais pas. Mais cela ne dura pas. Le temps de me rapatrier chez moi, la douleur était arrivée et je peinais à garder mon calme. Au moins mon équipe fut elle particulièrement efficace.
Et en moins de trois heures après l’accident, l’équipe médicale arriva sur les lieux. La douleur n’aidant pas, je délirais, ne sachant pas ce qui était réel et ce qui ne l’était pas. Et je fus endormi.

Combien de temps cela dura ? Bonne question. Mais lorsque je me réveillai, me sentant pour ainsi dire flotter, l’équipe médicale était partie et seul restait… Un très léger sourire étira le coin droit de mes lèvres alors que mes yeux se posaient sur le médecin que je connaissais plus ou moins.

- Docteur Gerald Nielsen… Dis-je quelque peu difficilement, le réveil n’étant pas encore à son comble et ma voix particulièrement rauque. Si j’avais imaginé que vous seriez envoyé, je n’aurais pas craint mes soins…

Il était vrai que la réputation de ce chirurgien n’était plus à refaire. Néanmoins, je n’appréciais pour autant pas le savoir chez moi. La raison était d’une simplicité déconcertante : il était anti esclave et… J’avais des esclaves. Ce qui pouvait paraître paradoxal pour un homme qui lui avait fourni les armes pour se battre contre les marchands d’esclaves, certes, mais qui était pourtant véridique quoique je n’en fasse pas étalage ni même commerce. J’aimais que mes esclaves soient dressés et éduqués à ma façon. Ainsi la plupart étaient-ils en ma compagnie depuis quelques années maintenant. De quoi brouiller toutes les pistes.

- Est-ce que je peux au moins vous demander la manière dont vous m’avez charcuté ? Plaisantai-je en tentant, en vain, de me redresser dans mon lit. Vous m’excuserez, je pense, de mon manque de politesse dans votre accueil… Mais n’hésitez pas à demander une poche de sang du réfrigérateur… Mes hommes seront ravis de vous servir…

Combien de temps allait-il rester là ? De tous les médecins, il avait fallu qu’on m’envoie le chasseur d’esclave. Qu’avais-je donc fait au bon Dieu pour mériter un tel traitement cette nuit ?

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Dimitri & GeraldPour Elizabeth et Lloyd
Une belle chute
Il mettrait feu à la pluie pour sauver un être cher. Le chevalier était chez lui, au calme à corriger des copies d’un examen lorsqu’il recevait le message texte de Gerald. Laissant une minute passez, alors qu’une douce musique au piano régnait en arrière-plan… Il finit par poser son crayon sur son bureau et prendre l’appareil entre ses mains. Deux choses se passèrent alors simultanément… Premièrement, il se relevait aussitôt sur ses jambes. Deuxièmement, il fronçait les sourcils au nom affiché dans le message texte. Dimitri Vladimov était un nom qui lui était des plus familiers. Julian connaissait bien ce vampire, trop bien à son goût pour dire vrai. Une série d’émotion se succédait en son être… L’inquiétude, la colère, le désir de vengeance… Gerald était seul avec cet homme abject et si le chirurgien était puissant, le brun espérait qu’il ne lui arriverait rien d’ici son arrivée. Ensuite, la colère… Il avait enfin la chance de poser la main sur lui, en toute légalité. Ho, avec les années et son ancienneté, Julian avait la puissance pour maîtriser cette pourriture… Mais il n’avait pas agi dans l’ombre, jouant au justicier sous la juridiction sage du soleil. Il s’était montré patient, attendant plutôt le jour où Dimitri commettrait une erreur pour faire cesser son existence éphémère. Et voilà que ce jour était arrivé.

Autant le dire… À peine 20 minutes n’avaient séparé la réception du message texte et son arrivée au domaine du vampire. Vingt minutes, dans lesquelles Julian conduisait son véhicule à la vitesse grand V. Déjà habillé d’un jean et d’une chemise noirs des plus impeccables. Croisant les doigts et priant pour que Gerald soit sauf et en sécurité. Le fait qu’il ait nommé qu’il devait se faire passer pour un aide-chirurgien était toutefois une information rassurante… Peut-être était-il présent dans un cadre professionnel après tout? Et dire que Gerald ne connaissait que l’implication de Dimitri avec des esclaves… S’il savait tout ce que cet homme avait accompli… S’il savait l’utilisation de l’immortalité qu’employait Dimitri… Le vampire serait probablement déjà derrière les barreaux. Méritait-il un sort aussi clément? Non, aucunement. Julian pensait à ce moment que la mort n’était que la seule option pour une ordure de cette catégorie, mais il savait bien que justice devait être rendu… Et il se plierait au système judiciaire employé aux États-Unis. Il était après tout, un homme de loi et respectable.

-Je suis l’assistant de Dr Nielsen pour les soins post opératoires.

Aussi facile de pénétrer sur les lieux pourtant sécurisés de Dimitri? Oui, c’était aussi facile… Il fut rapidement escorté par un employé jusqu’à une chambre et lorsqu’il ouvrait cette dernière et la refermait derrière lui, son visage se durcit presque aussitôt. Avec tout le mal qu’il avait fait à Lloyd, toute la souffrance et les tourments qu’il avait infligés à Elizabeth… Il peinait à ne pas se jeter sur le vampire pour l’égorger d’un simple coup de scalpel. Après tout, cela serait facile… Vu son état de faiblesse actuel… Approchant doucement du lit, le brun se ressaisissait et un très faible sourire décorait ses lèvres. Pas d’arrogance, mais malicieux… Non, un sourire dissimulant plutôt une certaine colère. Voyant la surprise de Dimitri, il prenait alors la parole, jetant un regard en coin à Gerald,

-Monsieur Vladimov, je suis heureux de constater que vous avez su survivre à votre opération et j’espère que vous serrez rapidement remis sur pied.

Il prenait une courte pause, avant de rajouter alors avec une certaine confiance,

-Oui, heureux que vous puissiez vous faire juger pour vos méfaits, à la lumière des lois aux États-Unis. L’esclavage est un crime des plus odieux et vous devez pourtant le savoir.

Tendant un lettre à Gerald, il rajoutait alors avec un clin d’œil,

-Voici Dr Nielsen, le rapport que vous m’avez demandé d’apporter pour les soins du patient.

Dans la lettre se trouvait une feuille de papier, pliée sur elle-même. Le vampire pouvait alors y lire :
Contenu de la Lettre:

Le brun laissait Gerald consulter le document et terminait alors en secouant sa tête, tout en fixant Dimitri d’un air moralisateur,

-Je crois que nous avons affaire à un profil narcissique avec une fixation maladive.

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Ce pauvre Vladimov aurait pu avoir une vie paisible. L’opération, c’est bien passé, j’aurais pu partir tranquillement. Mais il a fallu qu’il ait des esclaves. Pas de chance pour lui. J’envoie donc un message à Julian. Je sais ce qu’il s’est passé il y a quelques mois. J’ai appris que Julian avait été tabassé par Lloyd Mackelled sous la demande de Vladimov. Je ne m’en suis pas mêlé, car Julian me l’a demandé. Mais là, je sens que mon ami Héritier va pouvoir assouvir sa vengeance, quant à moi, je vais pouvoir aider des esclaves dans la continuité de mon démantèlement.
Dimitri se réveille. Je ne peux pas trop juger s’il est heureux ou non de me voir, mais quand il me parle de l’opération, je souris en lui répondant.

« Ho, vous connaissez ma réputation. Une main de fer dans un gant de velours. Vous allez vite retrouver votre jambe surtout avec votre guérison. J’ai fait attention à ne pas toucher vos nerfs."

Je le remercie pour son invitation à boire et je lui réponds.

« Vous avez besoin de repos, vous jouerez les hôtes modèles une autre fois. »

À peine vingt minutes s’écoulent et voilà que la personne que j’attendais débarque. Dimitri ne risque pas d’aller loin vue son état. Rester au lit est la meilleure des solutions.
Je passe derrière Julian et je demande à l’homme de Dimitri.

« Ramenez-nous de quoi boire s’il vous plaît. Monsieur Vladimov va avoir besoin de sang pour guérir. Vous déposerez tout devant la porte »

Ce que je viens de dire était sous hypnose. La prochaine fois, le vampire pensera à employer des hommes plus âgés pour ne pas être hypnotisé. Je ferme et je verrouille derrière Julian. Je vois son visage et je sens la haine en lui. Chose rare, cet homme, c’est la force tranquille en général.
Je laisse l’Héritier se diriger vers le lit, je le garde à l’œil. Le but n’est pas de tuer Vladimir, mais qu’il paie pour ce qu’il a fait et je doute que les médias crachent sur un scoop pareil. Le grand Dimitri Vladimov détient des esclaves.
Je m’approche et je récupère alors une lettre que Julian me tend. Je ne laisse rien pareil, je me contente de lire.
Alors donc voici pourquoi Elizabeth, Lloyd et Julian déteste cet homme ? Je comprends mieux. Ce type est discret malgré son passé. Je range la lettre dans mon sac et je croise les bras en fixant Vladimir.

« Une fixation sur Elizabeth Norage. Je vous comprends Vladimir. Elizabeth est une grande dame. Certes, son amitié à mon égard devient compliquée, mais je reste loyale envers mes amis. Julian, je peux te le confier et être sûr que quand je reviens, il sera en un seul morceau ? »

J’attends sa réponse, puis je quitte la chambre. J’envoie alors un sms à la police afin de les informer que des esclaves sont caché chez Vladimir Vladimov. Mais je ne m’arrête pas là. J’envoie un communiqué à toutes les chaînes d’information, tous les journaux et à tous les journalistes avec en gros titre.

Citation :
« Des esclaves chez Dimitri Vladimov »

Je transmets l’adresse et dans moins de quinze minutes, le devant du bâtiment sera envahi. J’envoie aussi un sms à Elizabeth.

Citation :
« Regarde les informations ce soir… Invite ton ami Lloyd. Mon affection pour toi existe toujours malgré notre rivalité. Tu vas pouvoir respirer et vivre en paix. »

Je retourne ensuite au pré de Julian. Je croise les bras et j’explique aux deux hommes.

« Dans moins de quinze minutes, la police va perquisitionner ici et les journalistes vont arriver. Votre empire va s’effondrer Dimitri. »

Si un des hommes du mégalomane tente un truc, il comprendra vite qui je suis. Hors de question que les esclaves soient mise en danger. Je garde mes sens en alerte pour agir s’il le faut.




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La Chute
Si je n’appréciais pas être coincé quelque part, je devais admettre qu’être coincé contre mon gré, par obligation et avec quelqu’un que je ne voulais pas voir chez moi était une chose des plus difficile à accepter. Bien sûr avais-je envie de voir ce chirurgien déguerpir avec ses idées « progressistes » de ma demeure mais je ne pouvais foncièrement l’y forcer. Ainsi avais-je décidé de jouer la carte amicale, une carte qui m’obligeait à me comporter de manière agréable avec lui, courtoise voire, donc, amicale, évidemment.

- Votre attention pour mes nerfs me va droit au cœur, me permis-je même de plaisanter.

Mais alors que mon visage démontrait toute la sympathie, alors que je lui indiquais être désolé de ne pouvoir être un hôte modèle à son égard, mon for intérieur, lui, le maudissait au point même qu’il en serait mort si j’avais été un démon.
Pourtant, si j’avais mis un point d’honneur à ce que rien ne puisse se voir sur mon visage concernant mes réelles pensées, une chose mit à mal cette décision, fermant mon visage sur une haine que je ne pouvais décemment cacher tant la surprise était forte. Julian Faeland. Que faisait-il là ? Pourquoi était-il ici ? Il travaillait, de mémoire, à l’université. Pourquoi, donc, se retrouver auprès de… Mon regard se posa sur le Docteur Nielsen. Le sale fils de catin. Était-il au courant de quelque chose ? Je ne pouvais malheureusement pas le deviner. Mais les mots de Julian me rendirent d’autant plus difficile la tâche de paraître serein et amical.

Une tâche que j’oubliais donc bien rapidement. Mes esclaves. Comment savait-il ? Devais-je jouer la carte de l’innocence ? Non. Pas face à cet énergumène. Ainsi me redressai-je, grondant de douleur mais fusillant Julian du regard.

- Alors c’est ainsi ? Dis-je de manière particulièrement hautaine pour la position que j’avais actuellement. Depuis le temps, Julian… Tu me déçois. Je t’aurais cru plus attaché à tes amis. Un sourire narquois, moqueur même, se dessina sur mes lèvres. Attendre une question d’esclavagisme pour essayer de me faire tomber alors que j’ai battu, utilisé, torturé et même pire tes amis les plus proches…

Ce fut alors à Nielsen d’ouvrir les lèvres et pour dire quoi ? Ha ! Quelle blague ! Une fixation. Ils ne comprenaient rien. Ni l’un. Ni l’autre. Il ne s’agissait pas là d’une fixation sur une soi-disant grande dame. Non. Bien loin de là. Je n’étais pas homme à la fixation gratuite. Et encore moins pour les « beaux yeux » d’une putain.

- Fixation, narcissisme… Qu’avez-vous donc encore comme qualificatif ? Un ricanement s’échappa de ma gorge. Il ne s’agit aucunement d’une fixation. Seulement… Disons d’une compensation. D’une justice. Je ne fais que vouloir ce qui m’appartient. Norage, Blackthorn. C’est deux hommes ne sont que des jouets pathétiques. La Rosenbach est à moi depuis nos fiançailles et sa transformation. Quant à votre amitié, Nielsen… Si vous imaginez encore être ami avec elle, je souhaite voir votre regard lorsqu’elle se décidera à tous vos anéantir comme elle a cherché à m’anéantir. Cette putain n’est digne d’aucune confiance.

J’exagérais, je le savais. Du moins… Plus ou moins. Elizabeth avait voulu me tuer, il n’était pas difficile de le savoir. Pour autant, jamais ou presque, elle n’avait tenté la moindre petite chose à mon encontre. Pourquoi ? Facile. Elle avait peur. D’ailleurs… Avant que ne parte le médecin, je ricanai de nouveau.

- Réfléchissez, Nielsen. Je suis le némésis de votre « amie ». Mais que se passera-t-il lorsqu’elle aura cette impression de ne plus avoir d’adversaire à sa taille ?

Allait-elle donc se sentir enfin libre et donc tuer d’autant plus ? Allait-elle devenir plus folle furieuse qu’elle ne l’était déjà ? Allait-elle devenir encore plus extrême dans ses pensées à se sentir toute puissante ? La question était toute trouvée et si je craignais soudainement que l’on puisse anéantir ma collection d’esclaves et même pire, je tentais, calmement et même d’une manière particulièrement arrogante, de retourner cela à mon avantage : je pouvais canaliser l’une de ceux qui pouvaient mettre Los Angeles à feu et surtout à sang.

Mais rien n’y fit.
Ainsi était-ce donc ça. Allait-ce donc se finir de la sorte ? Moi ne pouvant sortir de ce lit, Nielsen, anti esclavagiste, ayant découvert que son fournisseur d’arme possédait lui-même des esclaves ? Non. Impossible. Pas avant un dernier coup d’éclat. Evidemment. Mais avant cela… Je me retrouvai désormais seul avec Julian et un sourire amusé s’inscrivit sur mon visage.

- Depuis combien de temps attends-tu ce moment, Faeland ? Cinquante ? Cent ans ? Non… Plus… Plus de cent ans et tu es toujours aussi pathétique. Attendre qu’un autre veuille me mettre à terre pour te servir à ton tour. C’est bien le lot des incapables. Incapable de protéger Elizabeth. Incapable de protéger Lloyd et bientôt incapable de protéger… Diable, comment s’appelle-t-elle, soufflai-je, particulièrement amusé de la menace… Van… Van… Je l’ai sur le bout de la langue…

La vérité était que je ne me souvenais réellement plus du nom de la femme. L’on m’avait informé que Faeland travaillait et voyait régulièrement une jeune femme, mais je devais bien avouer que cela ne m’avait pas plus intéressé que ça. Enfin. Ce n’était pas grave. Il suffirait de redemander à mes hommes…

Lorsque Nielsen revint, mes yeux se plissèrent alors et mon sourire se perdit dans une grimace de colère. Que pensaient-ils ? Que je n’avais pas d’autre tours dans mon sac ? Allons… C’était mal me connaître. D’ailleurs un sourire et un regard envers Julian purent leur mettre la puce à l’oreille.

- Tu ne l’as pas prévenu, Julian ? M’amusai-je alors. Encore une déception. Feignis-je.

A cet instant, mon bras se leva pour aller cogner sur un bouton présent sur le mur, juste à côté de la tête de lit. Et… Rien ne se passa. Pourtant, un air serein et toujours aussi amusé s’était affiché sur mon visage. Un air qui resta fixe alors que deux de mes hommes de sécurité entraient comme des furies pour attaquer Gerald et Julian. Allaient-ils réussir ? Je ne le pensais pas. Et je me moquais foncièrement de leur vie. Non. Ce qui m’intéressa plus furent les hurlements et les tirs de balles que, soudain, l’on entendit dans la cave. Les deux hommes n’étaient qu’une diversion. Du moins était-ce mon plan alors que les deux gardes se battaient réellement pour leur vie et la mienne, comme convenu initialement pendant que mon Majordome, mon seul homme de confiance, était allé s’occuper du reste des affaires suite à l’appui sur ce bouton d’urgence. L’un de tout ceux qui étaient dans la demeure.

- Oh ! Non ! M’exclamai-je faussement. Mon Dieu ! Tant de morts ! Au feu !

Au feu ? Oui. Au feu. De notre étage nous pouvions sentir les premières émanations de fumée. L’on avait mis le feu à la cave. Comme convenu. Quitte à tomber. Autant mourir dans les flammes en emportant toutes les preuves avec moi, après tout. Voilà le plan d’urgence.

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Dimitri & GeraldPour Elizabeth et Lloyd
Une belle chute
Dimitri allait-il être en un seul morceau au retour de Gerald? Qui pouvait réellement le savoir… Alors qu’il fixait ce vampire qu’il détestait tant, dans un lit, étendu et vulnérable… Le chevalier ressentait des élans d’homicide… Allait-il passer à l’action pour autant? Dieu seul le savait. Souriant, il se contentait alors de hocher la tête en direction du chef des Héritiers, se pliant à la volonté de ce dernier. Car après tout, seule la justice pourrait réellement punir Dimitri à sa juste valeur. La mort semblait en effet un sort beaucoup trop doux pour ce vampire et si le brun était d’ordinaire pacifique… Et bien le Russe arrivait à lui redonner l’envie de reprendre les armes! Arme qu’il avait en sa possession, alors qu’un appareil enregistrait tous les bruits depuis son entrée dans le domaine du vampire. Eh oui, Monsieur Vladimir était sur écoute depuis que les pas du chevalier avaient franchi le seuil de la porte de son manoir. Voilà pourquoi à la provocation de Dimitri, l’héritier se contentait d’incliner la tête sur le côté en avouant,

-Faire tomber un homme d’influence pour des crimes commis dans l’ombre n’est pas une mince affaire. J’aurais aimé pouvoir agir plus tôt, mais je dois avouer que vous avez bien joué vos cartes, jusqu’à ce jour…

Gerald intervenait, a la hauteur de sa réputation et voilà que les deux vampires et ennemis étaient désormais seuls. Julian restait calme, en contrôle… Puisqu’après tout, malgré toute l’arrogance dont Dimitri faisait preuve à ce moment, le vieux vampire savait très bien qui menait actuellement la danse. Il était pris au piège, coincé comme un rat dans le fond d’une cage poisseuse… Et ce simple fait arrivait à préserver Julian de toute envie de violence pour le moment. Il se contentait de lui adresser alors un sourire qui se voulait amusé et désolé à la fois, alors qu’il répondait à son venin et aux menaces à l’égard de ses proches,

-Préserver votre énergie, Dimitri… Vous en aurez besoin face à la justice. Je ne peux m’empêcher d’être désolée pour vous… Vous qui n’êtes que fourberie et poison… Oui, je m’interroge souvent sur les raisons de vos motivations. Pourquoi blesser les autres? Pourquoi menacer? Peut-être avez-vous seulement besoin d’être aimé en retour? Vos insultes m’auraient affectée il y a cent ans, mais il faut apprendre à grandir de nos erreurs et faire preuve de sagesse en retour.

Les menaces ne l’énervaient pas… Mais il cachait bien son jeu quant à son inquiétude, alors que Dimitri tentait de nommer le nom de Dushka. Alors, il était surveillé depuis un temps… Toutefois, le professeur connaissait bien son ennemi, un fin manipulateur! Alors, il ne se laissait pas berner pour le moment, ne cherchant pas le mal tout de suite et ne laissant pas les mots influencer ses émotions. Il se contentait alors de secouer sa tête face à l’expression de son ennemi en rajoutant alors,

-Toute tentative de me manipuler ou de jouer avec mes émotions est futile, Dimitri…

Il restait droit, confiant et alors que Gerald revenait dans la pièce, le vampire était encore en un seul morceau. Il était heureux d’entendre les manœuvres entreprises par Gerald. Bientôt, Dimitri Vladimov ne serait qu’un mauvais rêve dans la vie d’Elizabeth et de Lloyd. Bientôt, ils pourraient tous respirer paisiblement dans les rues de Londres sans crainte. Mais voilà que la folie gagnait l’homme et qu’il frappait d’une main un bouton sur le mur. Fronçant les sourcils, Julian savait d’expérience que l’air serein du vampire n’annonçait rien de bon. Après tout, il restait un adversaire redoutable! Deux hommes entraient à la volée dans la pièce, alors que Dimitri se plaignait faussement d’un feu allumé. Le bruit de nombreuses détonations devenait audible et le brun serrait alors la mâchoire. Le fils de catin… Esquivant le coup de poing d’un premier homme, Julian utilisait son hypnose en fixant le second garde et ordonnait alors,

-Ne bouge pas.

Il bloquait un second coup de poing du premier garde et soufflait à l’égard de Gerald,

-Je m’occupe d’eux! Fonce sauver le plus de victimes possible! Je m’occupe de sortir Dimitri d’ici.

Il attendait que le chef des Héritiers s’exécute pour tourner brièvement son regard vers Dimitri, lui jetant un regard mauvais… Avant de se concentrer de nouveau sur son premier combat. Simple, rapide, efficace… Il esquivait trois coups, avant de donner un coup de poing des plus puissants dans le ventre de son adversaire, de quoi le rendre hors d’état de nuire. Approchant de celui qui était encore sous hypnose, il lui donnait un vif coup de paume à la tempe et retournait auprès du vampire encore étendu dans son lit. L’envie de le laisser cramer comme la pourriture qu’il était le chiffonnait… Mais non, l’héritier soulevait alors Vladimir sans grande délicatesse et le déposait sur son épaule, comme un vulgaire sac de patates et ce… Malgré l’opération récente de ce dernier. Julian était convaincu que son bagage survivrait, alors qu’il entamait une course surnaturelle vers la sortie du domaine, écartant de son chemin un nouveau garde d’un seul coup de pied au torse. Une fois à l’extérieur, le brun toussait quelques coups à cause de la fumée envahissante et observait alors la porte du domaine attentivement, murmurant doucement tout en gardant Dimitri sur son épaule,

-Aller Gerald… Sort de là…

Le bruit de sirène devenait audible, la police appelée par Gerald très probablement avec des journalistes qui rejoindraient le bal… Prenant son téléphone cellulaire, le vampire composait le numéro d’urgence et soufflait alors rapidement l’adresse, suivi de,

-Il y a un incendie, de plus en plus gros… Le plus grand nombre de pompiers disponible serait pour le mieux.

Alors que Dimitri remuait sur son épaule, le brun serait doucement son bras autour de la taille de ce dernier pour raffermir sa prise et soufflait,

-Tenez-vous tranquille… Vous êtes déjà chanceux que je ne vous laisse pas au sol, dans la boue, là où se trouve pourtant votre place…

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Une situation tendue, je ne connais pas plus que ça ce Dimitri, je n’ai eu à faire à lui que pour les armes du clan et si cet esclave n’avait pas ouvert la bouche, j’aurais continué de traiter avec cet esclavagiste. Mais ce qui me mettait la puce a l’oreille sur cette tension, c’est Julian. Déjà, parce qu’il est arrivé très vite et parce que je le connais assez pour sentir que ça ne va pas. Lui d’ordinaire si calme et apaisé dans toutes les situations, je sens qu’une simple étincelle peut le faire exploser.
Je m’adresse donc à Dimitri sur sa fixation et bien vite, il se justifie, ses mots sont durs, et même si Elizabeth est devenue mon ennemie, je n’autorise personne à manquer de respect à ma belle-sœur. Mais tout comme Julian, je me contiens, si je venais à le blesser, il retournerait les rouages de la justice contre moi. Il valait donc mieux que je reste celui qui lui a sauvé la vie avec mes talents médicaux.

Dimitri pouvait dire ce qu’il voulait, je ne répondais pas, me contentant de le laisser parler. Je connais assez Julian pour savoir qu’il a un plan et je ne serais pas étonné que ses mots soient enregistrés sur un appareil. Néanmoins, il n’avait pas tort, Elizabeth allait se sentir vivante et elle allait devenir intenable. Mais qui l’a rendu comme ça ? Dimitri y est sûrement pour beaucoup avec ce qu’il lui a fait vivre. Mon aventure avec elle a été brève et physique, mais j’ai vu qu’au fond cette femme n’est pas ce qu’elle montre au public.
Je m’absente de la chambre pour envoyer quelques messages, la police, les journaux et Elizabeth. Laissant Julian avec son ennemi de toujours.
Lorsque je reviens, j’explique ce que je viens de faire. Mais tout dégénère. Dimitri au pied du mur de ses accusations se doute que sa fin est proche. Il lève le bras en parlant et appuie sur un bouton. J’aurais dû le prévoir surtout que j’avais vu ce bouton en entrant. Je gronde violemment et je sers mes poings, l’envie de lui briser les deux jambes me taraude.
Deux hommes entrent alors que Dimitri nous montre ses mauvais talents de comédien. Je ne réagis pas, car Julian le fait à ma place. Je me concentre sur les bruits avec mes sens. L’odeur de feu, les cris, la chair qui brûle. Les vampires sont des monstres oui, mais les Sanguinaires ne sont pas les pires. Dimitri venait de démontrer à lui seul de quoi il était capable et je comprenais mieux pourquoi Elizabeth était devenue ce qu’elle était.
J’ai beau être le chef des Héritiers, je suis aussi capable d’obéir. Je fonce alors au sous-sol rejoindre les esclaves et ce feu sous la demande Julian. Je sais qu’il peut gérer tout ça.
Je cours jusqu’à la cave me débarrassant brièvement des obstacles qui me barre le chemin. Je réussis à hypnotiser un des gardes.

« Sors tous les esclaves pouvant être sauvé quitte à ce que tu en meurs. »

Certains vampires sont au sol aillant subit ma rage, d’autre hypnotisé. Trois en tout afin qu’ils m’aident. Nous nous engouffrons dans la cave enflammée, certains esclaves hurlent de douleur alors qu’ils brûlent, d’autre sont déjà mort et pas seulement à cause du feu. Julian peut voir les hommes de Dimitri sortir avec deux esclaves chacun. Je réussis à en aider à sortir de la cave pour qu’ils aillent se réfugier dehors. Mais j’en cherche un… Celui qui a donné l’alerte. Mort ou vif, je le retrouverais ne serais ce que pour l’enterrer.

Ma chemise commence à noircir, à brûler, ma peau se brûle aussi à certains endroits, mais je guérirais. Adelaïde et Amenadiel me hurleront dessus et je boirais un hydromel avec Julian pour fêter ça. Voilà les penser qui me retienne, qui m’empêche d’abandonner et qui me font sourire. Voir Heather, sourire en me voyant, voir Adelaïde et Amenadiel me râler dessus et voir Julian trinquer avec moi dans notre petit salon à l’hôtel.

Les visages des Héritiers me hantent alors que d’un coup tout se dissipe.

« Monsieur !! S’il vous plaît »


Je le trouve enfin, enchaîné au mur avec une chaîne à la cheville. D’un geste vif de craque la chaîne. Je le prends sur mon dos et quand les pompiers entrent dans la cave pour éteindre le feu, je les croise et j’annonce.

« Je m’occupe de lui, je sens encore des cœurs qui battent. »

Puis je sors de la cave et j’arrive dehors. Je donne le jeune homme à un pompier, quant à moi, je fonce prendre Julian dans mes bras. Mon visage est noir de suie, mes fringues brûler à trente pour cent, mais je ris pour évacuer le stress.

« Mon ami ! Nous avons mérité notre hydromel. Envoie un message à Severus qu’il nous prépare ça. Je vais devoir affronter le gourou de ma louve et de notre Ex Ange, j’espère que tu es prés. »

Je lance un regard sombre à Dimitri et alors qu’un policier vient me voir, j’annonce.

« Il a mis le feu à sa cave en sachant que des esclaves y étaient. Ménagez-le, il sort d’une lourde opération. »

Je me baisse sur Dimitri pour regarder sa jambe. Les sutures ont bougé, je vais devoir reprendre les soins, j’annonce alors.

« Je passerais à sa cellule pour un contrôle post op »





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La Chute
Il avait fallu si peu de chose… Un simple accident… Et à cause d’un simple humain, d’un insecte, pour que tout bascule. Un simple petit grain de sable dans mon rouage pourtant tellement huilé pour que, soudain, tout tourne à l’orage.
Pour dire toute la vérité, je ne m’attendais pas à cela. J’avais, bien évidemment, pris toutes les dispositions dans le cas où cela arriverait mais… Il était faux de dire que je ne m’imaginais pas intouchable. J’étais Dimitri Vladimov. PDG d’une immense entreprise florissante, bien aimé de la presse, menteur, manipulateur et respecté vampire de la société. J’avais su me créer un nom. Mon nom. J’avais su grandir et m’élever malgré une naissance dans les plus bas tréfonds de la terre russe. Moi, Dimitri Artiomovitch Vladimov, fils de deux salopards que j’avais tué de mes mains et dont les corps sans tête devaient encore être cloués dans les champs qu’ils m’avaient obligé à cultiver, survivant d’une vie qui n’avait été que violence et mépris jusqu’à sa transformation, j’avais su me construire et me faire une position autant qu’une richesse. Alors comment pouvais-je imaginer que je finisse de la sorte ? Pris au piège par deux « humanistes » qui dénaturaient jusqu’à la race que nous avions en commun ?

Ainsi était-ce la fin. Une fin que j’avais choisi. Qu’ils puissent brûler avec moi, cela n’était qu’un juste retour des choses. A vrai dire, je me moquais bien qu’ils meurent ou vivent. La grande majorité de mes esclaves devaient déjà être mort. Le feu emporterait les possibles survivants. Quant à eux… Qu’ils fassent ce que bon leur semblait. Je ne serais plus là pour voir leur imbécilité à l’œuvre à l’avenir. Après tout, s’il y avait bien une chose que je savais, c’était que Julian Faeland me haïssait. Ho… A juste titre, je devais l’admettre. Et la haine était bien sûr réciproque. Après tout lui et Mackelled avaient réussi là où d’autres avant eux avaient échoué lamentablement, à savoir la reprise des biens de leur amie en commun. Et me priver de ce qui m’appartenait… Voilà une chose qui, depuis plus d’un siècle, avait attisé ma haine et ma colère contre eux. Alors… Je ne doutais pas un seul instant qu’il puisse rêver de me voir brûler vif dans ma demeure. D’ailleurs, j’en étais si persuadé qu’alors que mes deux gardes du corps entraient en jeu, je m’installai dans mon lit, un sourire étrange et serein aux lèvres.

- N’oubliez pas d’envoyer mes sympathies à Elizabeth. Soufflai-je en fermant les yeux.

C’était la fin. Elle arriverait d’ici quelques minutes bien trop longue à mon goût. Elle serait douloureuse, certes. Mais sûrement bien moins douloureuse que ce qui m’avait amené jusque-là. Les raisons de mes motivations s’était demandé Faeland… Non. Je n’avais pas besoin d’être aimé. Je voulais posséder. Je voulais avoir ce que je n’avais jamais eu et ce à quoi aujourd’hui je pouvais prétendre. Je voulais ma vie. Une vie que j’avais mérité pour avoir enduré bien des choses qu’aucun de ces imbéciles n’aurait été capable d’endurer. Je voulais ce que je méritais.

Mais soudain, contre toute attente, je me sentis soulevé de mon lit dans un gémissement de douleur immonde, bien loin d’être digne de ma personne. Que faisait-il ? Non… NON ! Il était hors de question que je sorte de ce bâtiment. Si je devais tomber, la mort était alors la seule issue. Que faisait-il ?!

La fraîcheur de la nuit me l’indiqua alors que j’avais espéré que le feu nous rattrape. Nous étions dehors. Et j’étais incapable de me défendre. Trop faible, trop affaibli de toutes les manières, face à Julian qui me tenait fermement. Bien sûr essayai-je de me dégager de sa prise, mais rien n’y fit. Et ce n’est pas la menace de la boue qui me fit alors arrêter, mais bien la douleur qui me prenait et irradiait dans tout mon corps qui m’en empêcha.

- Votre Gerald risque de mourir et vous préférez me tenir là… Pathétique. Grognai-je pour toute attaque. Vous êtes pathétique. Comme Mackelled. Comme la Rosenbach. Vous n’êtes que des vampires inutiles… Je me mis alors soudainement à rire comme un diable.

Mes nerfs atteint, j’avais soudainement l’impression que la réalité n’en était plus, que je me trouvai dans un cauchemar. Oui. C’était cela. Un cauchemar. Sûrement dû à l’anesthésie. D’ailleurs, dès lors que je fus reposé au sol pour être rendu à la police, mon fou rire s’accentua davantage encore. Cela ne pouvait être que ça : je rêvais, il ne pouvait rien m’arriver. Et malgré la douleur qui, elle, me maintenant dans la réalité, mon esprit, lui, semblait déjà très loin.

- Vous le paierez tous… TOUS ! Me mis-je à hurler de rage alors que des journalistes nous entouraient. Vous crèverez tous de mes mains ! Nielsen ! Faeland ! Je vous tuerais ! Je vous arracherais la tête et je vous jure que vous deviendrais des putains de décoration dans mon salon ! Vous, vos femmes, vos enfants et toute votre famille ! Je les tuerais un à un jusqu’au dernier ! NE ME TOUCHEZ PAS ! Gueulai-je soudainement lorsque deux ambulanciers vinrent me mettre sur un brancard, bien vite aidé de deux policiers alors que je me débattais dans tous les sens. Allez-vous faire foutre ! Vous ne m’aurez pas ! Je suis Dimitri Vladimov ! Comment osez-vous me toucher ?! TU ME LE PAIERAS FAELAND !

Ce fut là mes derniers mots alors qu’un sédatif puissant me fut donné, me plongeant dans un sommeil profond. Un sommeil duquel j’aurais préféré ne jamais sortir…

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Dimitri & GeraldPour Elizabeth et Lloyd
Une belle chute
Les menaces, des menaces et encore des menaces. Dimitri ne savait-il que faire cela? Il menaçait Gerald, insultait Elizabeth, méprisait Lloyd…Maintenant qu’il était près de lui, au point de le toucher, Julian ne pouvait qu’avoir pitié de son ennemi. À travers ses discours haineux, il n’entendait qu’un profond besoin d’être reconnu et aimer. Toutefois, il conservait cette pensée pour lui, puisque l’empathie plus tôt n’avait eu aucun impact significatif sur le vampire. Et puis, le vampire ne voulait pas que le Russe considère cette sympathie comme une possible arme à utiliser. Voilà pourquoi il se contentait alors de rester en silence, laissant son ennemi pester seul en observant la porte du domaine… Pathétique? Non, Julian avait simplement grandement confiance. Car il s’agissait de Gerald, le chef des Héritiers! Il avait de très nombreuses fois fait ses preuves et il était digne de cette confiance offerte. Il s’en sortirait, Julian en était persuadé.

Deux hommes sous hypnose ressortaient avec chacun deux esclaves. Comment le vampire savait-il qu’ils étaient sous effet surnaturel? Parce qu’ils n’auraient pas agi en ce sens en écoutant les ordres de Dimitri. L’attente commençait à se faire longue et l’envie de clouer le bec à Dimitri à travers celle-ci plus grande. Ne pouvait-il pas s’arrêter deux minutes? Et voilà qu’il éclatait dans un rire dément. Redressant la tête, le brun observait brièvement les traits de Dimitri et fronçait les sourcils presque aussitôt. Ça y est, il venait de perdre la raison… Ils avaient parlé de trouble narcissique plus tôt, mais peut-être était-ce plus une psychose en fin de compte? Ou un épisode de manie? Son attention était rapidement attirée de nouveau vers la porte, alors que Gerald sortait rapidement en compagnie d’un autre jeune homme. Souriant de soulagement, Julian déposait Dimitri au sol, aux mains de la police, puis rejoignait alors rapidement l’homme qu’il considérait comme un excellent ami. Le serrant dans ses bras fortement, virilement, il posait une main sur l’épaule de ce dernier en la serrant doucement alors qu’il répondait à son invitation,

-Mon ami, je me suis presque inquiété. Je suis heureux de te voir sain et sauf! Je contacte Severus de ce pas, notre hydromel scellera les fruits fructueux de cette intervention.

Et il était sincère dans cette joie qu’il exprimait. Parce qu’il avait aimé cette mission en compagnie de Gerald, parce qu’il enterrait enfin la hache de guerre avec Dimitri, parce que Elizabeth et Lloyd seraient désormais en sécurité tard dans la nuit. Un chapitre dans son esprit se fermait, une page d’un livre qu’il n’avait jamais réellement réussit à tourner et malgré toute la haine qui était alors exprimée par Dimitri, Julian se contentait de relever la tête, en le fixant de haut. Alors que les ambulanciers embarquaient le vampire sur une civière dans sa démence, le chevalier se contentait de souffler à son attention,

-Soignez-vous bien, Dimitri Vladimov…

Pas d’insulte, pas de haine… Les portes de l’ambulance se refermaient et Julian sortait alors d’une poche à l’intérieur de son blouson un petit enregistreur. Approchant de Gerald, il tendait ce dernier vers lui en soufflant,

-Voici l’intégralité de notre intervention auprès de Dimitri dès le moment que j’ai traversé le seuil de la porte du manoir.

Appuyant sur un bouton, il cessait l’enregistrement et laissait l’appareil entre les mains de Gerald. Prenant son téléphone cellulaire, il envoyait alors un message à Severus pour lui demander de préparer deux hydromels et une nouvelle chemise pour le chef. Et, par mesure de sécurité? Ou inquiétude… Il écrivait un petit message à Dushka. Demandant de ses nouvelles et comment elle allait.

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Une belle chute [Dimitri-Julian]
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