30 ans - Enragé - Developeuse, Web / Hackeuse diverses
Je ne serais même pas dire comment c’est arrivé. J’étais assise tranquillement à une table de bar avec un Lycan. Ah oui faut que j’explique un peu. J’ai eu un enchainement de merdas interstellaire. Déjà j’ai tué une Sanguinaire pour la meute. Bon ça j’étais contente cela m’a permis de faire mes preuves et d’être accepté par la meute. Ensuite j’ai tué le vampire qui a perpétré le meurtre de ma petite sœur. Aucune gloire pour moi, je l’ai tué dans son sommeil dans la plus grande discrétion. J’ai ensuite tué accidentellement Patricio en voulant défendre mon petit frère. Si tuer des Vampires ne me fait ni chaud ni froid, il faut savoir que la mort de Patricio m’a mis un coup car c’était un Lycan. Mais grâce à ma nouvelle famille, tout est rentré dans l’ordre et ma mère crois que mon beau père est juste partis. J’ai ensuite tué celui qui a tenté de me voler mon œil le soir de la mort de ma sœur. Aucune gloire non plus, il était blessé et je l’ai pris par surprise. Enfin bref vous l’aurez compris, j’ai besoin de renaitre alors depuis quelques semaines je sors un peu plus. Je fais ma boxe avec Gaby, le Krav maga avec Tyler, je mange le midi avec Nolan pour parler fleurs et boulot et…Je commence à accepter des rencards avec des loups sur une appli assez Elitiste. Dessus il n’y a que des loups.
J’étais donc assise tranquillement à table avec un mec qui d’ailleurs n’était pas mon type. Trop maigrichon, pas sur de lui mais terriblement vantard et en plus il n’arrête pas de loucher sur ma cicatrice. Ça me met mal à l’aise.
Voila la base de mon après-midi, sauf que, d’un coup une chaussure à volé et a atterrie en plein dans mon verre qui a explosé sur moi. Je me lève en râlant et là je vois deux mec qui se batte. Pourquoi ? Aucun idée, apparemment quelqu’un à dit un truc à quelqu’un et quelqu’un là mal pris…enfin bref vous voyez le genre de baston pourris ? Le truc à la Astérix et Obélisque. Bref je tourne la tête et le maigrichon sensés matcher avec moi venait de se tirer en courant. Magnifique, décidément les Lycans de L.A sont soit beau et fermé ou moche et peureux. Je vais être servie. Je grogne et je prend la chaussure que je balance à travers la foule touchant une nana avec une corne sans faire exprès. Je doute que ce soit elle qui ai créé la bagarre. Quoi qu’une corne ? C’est une démone ? Bah ça aime le chaos ces truc là non ? Donc elle y est surement pour quelque chose.
Vue que je ne fais pas attention, voila qu’un mec qui fait deux tête de plus que moi et surement cinquante kilos de plus tombe en arrière sur moi. Je me retrouve alors sous lui a tenter de m’extraire vue que monsieur est assommé.
« Y a une bonne âme dans le coin pour m’aider ? La cornu ! Vas-y là ! Solidarité féminine ? »
Venir dans un bar et juste boire un soda, ce n’est vraiment pas amusant. Je commence même à me demander pourquoi je suis venue. Sortir seulement pour boire un verre ce n’est vraiment pas mon truc. Je m’ennuie. Sauf que si je ne le faisais pas, je serais restée dans ma chambre à ne rien faire. Du coup, même résultat, je me ferais chier à mourir. Dehors je peux au moins espérer voir des cons faire n’importe quoi et foutre le bordel. Et s’ils ne le font pas, je peux toujours user d’une petite malédiction pour les « aider ».
Bref c’est à cause de ce genre de raisonnement que j’en suis venue à me pointer dans un bar et à m’ennuyer comme un rat mort parce que je n’ai rien à faire à part boire. Comment font les gens pour supporter d’être aussi passifs ? Bref je pense que je vais juste boire ma limonades et ensuite je partirai.
C’était mon programme de cet après-midi jusqu’à ce que j’entende râler pas loin de moi. Mon regard se pose sur la scène qui se passe dans le bar. Deux crétins se battent. Ah ben enfin un peu d’animation ! Ils sont pathétiques mais au moins ça permet de casser un peu mon ennui. Puis une femme s’en mêle en envoyant une chaussure eeeeeet...je vais la tuer. Non seulement je me suis reçue la chaussure sur la tête mais en plus pourquoi elle l’a envoyée sur moi alors que ce sont les deux types qui foutent la merde. Moi je suis sage pour une fois !
- Apprends à viser, idiote !
Et moi je balance la chaussure ailleurs mais sans viser. Je m’en fiche où elle atterrit du moment qu’elle est loin de moi. Ah ben tiens, elle s’est prise l’un des gars dans la gueule. Bien fait. Et rien que parce qu’elle m’a appelée « la cornue » je ne l’aiderai pas. Attends, attends… Cornue ? Je tâte un peu mon front et sens qu’effectivement ma corne est là. Merde. Il faut vraiment que j’améliore ma maîtrise de dissimulation. Je me concentre donc un peu pour dissimuler ma corne – et accessoirement la cicatrice qui est déjà cachée par les mèches de cheveux – et observe l’abrutie coincée sous le type.
- Ta solidarité féminine tu peux te la foutre où j’pense, ça t’apprendra à me balancer une chaussure. En plus dommage pour toi mais j’suis très loin d’être une bonne âme. La mienne est pourrie jusqu’à la moelle.
Mon attention reste plantée sur elle alors que je bois quelques gorgées de ma limonade, un sourire aux lèvres. Je vais la laisser coincée. De toute façon elle s’attend à quoi de ma part ? Que je parvienne à dégager le mec à la force de mes bras ? Si elle-même n’y parvient pas alors moi je ne peux rien non plus. Certes les démons sont un peu plus forts que les humains mais qui me dit qu’elle, elle est humaine ? En tout cas, ce n’est ni une démone, ni un ange. Ca c’est sûr. Je l’aurais senti.
- De toute façon t’as vu mon gabarit ? T’as vraiment cru que j’arriverais à bouger l’autre tache ?
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Dernière édition par Saori Park le Mar 23 Aoû - 7:37, édité 1 fois
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Je vais crever étouffé par le gros cul d’un alcoolique qui n’arrive même pas à se relever. La cornue vient alors m’incendier et je commence à ricaner en lui répondant que quand je serais sorti du pumba j’allais lui faire avaler sa solidarité féminine, inexistante. Bon y en a marre et en plus, elle a raison, vue son gabarit elle n’allait pas pouvoir m’aider. Mes yeux virent au doré et je réussis enfin à expulser le dindon de sur moi. Je roule sur le côté en toussant pour retrouver mon souffle. J’allais hurler sur le… Merde elle est ou sa corne ? J’ai rêvé ? Bref, je n’ai pas le temps de hurler, car des sirènes de flic raisonnent. Je roule des yeux en annonçant à la nana avec moi.
« Combien tu parie qu’on va prendre aussi… ? »
Ça ne loupe pas. Les deux hommes se fond embarquer, quant à nous, c’est la même, sauf que je commence à m’expliquer doucement.
« On n’a rien fait nous deux, on buvait juste un verre »
Mais mes yeux dorés m’attirent vite les foudres d’un des flics qui ne semble pas aimer les Lycan. Une balayette et bim me voilà au sol. Ma mâchoire tape sur le sol, mais rien de cassé. Une fois les menottes dans le dos, je me retrouve en voiture avec l’ado et je soupire en lui parlant.
« J’ai gagné…Puffff la fallut que je tombe sur un raciste. » « La ferme derrière »
Je ricane et je commence à grimacer en me foutant de lui. Espérons que ça fasse rire ma copine d’infortune, car on va vite s’ennuie sinon. En quelques minutes, on se retrouve en cellule. Je m’assois sur un banc et je soupir vu que j’ai récupéré mes mains, je commence à craquer mes doigts en parlant seule.
« Je vais me faire étriper…Les seules personnes que je peux appeler ce sont mes frères et il vont hurler de me voir ici »
Mes frères… Ouais, on peut dire ça. La meute est une famille et donc forcément bah, on est tous un peu des frères et sœurs de cœur. Bref, je tourne la tête vers la cornue et je lui dit.
« Dis, comment tu fais pour planquer ton truc de licorne sur le front ? Je n’ai pas rêvé tout à l’heure, c’était bien une corne non ? »
Peut-être que l’appeler Licorne n’était pas une bonne idée, si elle venait à m’appeler la chienne, je ne le prendrais pas super bien. Alors avant qu’elle se fâche, je m’excuse.
« Désolée, c’était peut-être insultant de dire ça…Je n’ai pas l’habitude de côtoyer d’autre gens que des Lycans et des humains… Je m’appelle Viper et toi ? »
Stupide femme, stupide pouvoir mal maîtrisé, stupide crétin qui a fichu le bordel. Je camoufle ma corne rapidement avant de m’adresser à l’idiote qui n’a pas su viser avec la godasse. Elle ne pourra pas compter sur moi pour une quelconque solidarité de merde. Déjà parce que je ne suis pas du genre à aider n’importe qui, encore moins des inconnus, et ensuite parce qu’elle m’a jetée une chaussure et m’a appelée par un surnom que je déteste. Rien que pour ce dernier point, elle mérite que je la laisse dans sa merde. De toute façon elle s’attendait vraiment à ce que je déplace un mec qui doit faire dix fois mon poids ? En fait peu importe combien il pèse réellement, je n’y parviendrais pas. Je n’ai pas vraiment la carrure et surtout la musculature suffisante pour ça.
Ouais ouais, elle me fera gober ma solidarité inexistante, blablabla. Encore faut-il qu’elle se dégage du type et vu qu’elle a cru que je l’aiderais, ça veut dire qu’elle ne s’en sortira pas seule. Quoique… Ben au final elle peut le faire. Pourquoi elle me casse les pieds à vouloir de mon aide alors ? En plus à voir la couleur de ses yeux, elle doit être lycane. J’ai vu assez de mes frères se transformer pour mémoriser les changements physiques même minimes. Enfin ce qui m’interpelle le plus pour le moment, c’est le son des sirènes de police. Ca me fait un peu bizarre de les entendre alors que pour une fois je suis innocente.
- Dans ce cas ils devraient arrêter tous les clients présents. Moi j’ai absolument rien fait.
Contrairement à elle qui a jeté une godasse de merde. Tout ce que j’ai fait moi c’est boire ma limonade et regarder le spectacle pitoyable offert par les deux crétins masculins. Je ne sais pas pourquoi ils se battaient mais je suis sûre que c’était une histoire du style savoir qui a la plus grosse. C’est la raison la plus récurrente chez les hommes.
Les flics veulent nous embarquer mais comme je suis innocente pour une fois, et bien je me débats tout en refusant de les suivre. Je ne vois aucune raison valable de les accompagner. Sauf peut-être le fait que j’ai le chic pour finir au poste de police et donc forcément, j’ai un dossier chargé chez eux. Une fois menottés, on est tous embarqués dans les voitures et il a fallu que je sois avec la lycane…
- Ta gueule là-devant…
Il a voulu qu’on ferme nos gueules alors je l’emmerde en lui renvoyant son ordre. Quelques minutes de route suivent et nous voilà déjà en cellule à attendre d’être interrogées. C’est long et chiant. On n’a rien d’autre à foutre que de rester assises ou tourner en rond dans la cellule et parler. Je n’ai même pas pu cacher de quoi dessiner. Je ne m’attendais pas à me faire arrêter aujourd’hui. Si j’avais su, j’aurais utilisé la technique que Rose m’a enseignée.
- Au moins t’as quelqu’un à appeler… Moi j’ai des gens mais j’suis même pas certaine qu’ils accepteront.
L’un ne me connaît pas tant que ça et même s’il aide apparemment les membres de son clan, je ne suis pas sûre qu’il sera réellement ravi de m’aider à sortir de taule. Encore moins en sachant qu’il doit déjà le faire régulièrement avec Rose si j’ai bien compris. Quant aux autres...ben je préfère même pas leur demander. Ils ont payé tellement de cautions qu’ils voudront certainement me laisser croupir en cellule pour me donner une leçon. Ou alors ils ne viendraient pas tout de suite et me laisseraient poireauter durant des heures juste pour me faire chier. Je le sais, c’est déjà arrivé et au final c’est Eden qui est venu après son boulot.
- Traite-moi encore de licorne et j’te colle mon poing dans la gueule…
Je la fusille du regard, détestant ce surnom. Elle s’est certes excusée avant que je ne fasse ma remarque mais je ne supporte vraiment pas qu’on m’appelle « licorne » ou qu’on me compare à ce canasson mythique et inutile.
- T’as qu’à m’appeler Saori… Pourquoi tu m’as lancée une chaussure d’ailleurs ? J’t’avais rien fait moi.
Un policier arrive vers notre cellule et soupire.
- Avant qu’on ne vienne vous chercher pour un interrogatoire, est-ce que vous souhaitez appeler votre avocat ? Cette question vaut aussi pour toi Saori, tu vas sûrement en avoir besoin. - J’y suis pour rien et j’ai rien fait. J’buvais juste ma limonade… - Avec le dossier qu’o n a déjà sur toi, j’ai quelques doutes. - Mettez-vous vos doute où j’pense… - Un peu de politesse j’te prie…
Ma politesse aussi il peut se la foutre où je pense. Ma seule réponse a été un doigt d’honneur. Il soupire une nouvelle fois puis regarde Viper afin de savoir si elle souhaite faire appel à un avocat. Dès qu’il obtient sa réponse, il quitte la zone des cellules et rejoint ses collègues, nous laissant à nouveau seules toutes les deux.
- C’est qu’un con… Chaque fois que j’viens, chaque fois il me saoule.
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L’ambiance va être top, le flic qui nous emmène est un raciste, ma pote d’infortune ne semble pas être la joie de vivre et comble du bonheur, je vais devoir demander à un Enragé de venir me chercher. Je vais avoir le choix entre Tyler et son air aimable, Damian et son mutisme pourris ou Holy qui va sûrement me faire la morale. Bref une fois en cellule, je mentionne donc ce détail et ma collègue, quant à elle, m’informe qu’elle a des gens, mais qu’elle n’est pas sûr qu’ils viennent. Merde, c’est triste. Au moins mon clan viendra me chercher et paiera ma caution. Surtout qu’ils savent que j’ai les moyens de les rembourser.
Je commence ensuite les présentations et rapidement, elle me menace. Je ricane, car clairement vue son gabarit, si je me mets après son cul, je vais la démolir. Même si elle peut sûrement me calmer avec ses pouvoirs vu que j’ai bien compris que c’est une démone. J’apprends donc qu’elle s’appelle Saori. C’est original, mais je ne vais pas juger, je m’appelais Viper ce n’est pas mieux. Le policier débarque à nouveau et rapidement, je comprends qu’on va être dans la merde. Lorsqu’il repart, Saori m’explique qu’elle le connaît et que c’est un con. Je m’assois alors sur un des bancs de la cellule et je soupire.
« Un avocat pour une baston de bar ? Sérieux ? En plus, on n’a rien fait. »
Je laisse passer un peu de temps, Saori n'est pas la meuf la plus bavarde que je connaisse et quant à moi, j’avais autre chose à faire que de rester ici. Je vais alors vers les barreaux et je commence à crier.
« Hep ! Mec ! » « Quoi encore ? » «Je savais que tu n’étais pas loin, J’ai une pote avocate Volkov, tu connais ? Obligé, tu la connais. Bref, je connais mes droits et pour une baston de bar, on n’a pas besoin d’un avocat. Par contre j’ai droit à un coup de fil ! » « Tu vas me gonfler longtemps ? » « Jusqu’à ce que j’aie appelé quelqu’un »
Il m’amène alors un téléphone et il reste avec moi pendant que je compose le numéro de Holland. Jessica bosse et je n’ai pas envie de la déranger. Depuis la mort de mon beau-père, je sens bien qu’elle se sent mal avec nous. Mais Holland lui est sage et il pourra m’aider. « Holland ? C’est Viper… Tu pourrais passer au commissariat d’Hollywood ? …. Non, je te jure que ce n’est pas moi. Je buvais un verre avec un mec et je ne sais pas comment une bagarre a éclaté et ce policier raciste ne veut pas me laisser partir moi et une pote alors qu’on n’a rien fait. En plus y avait des camera dans le bar »
Preuve de ma bonne foi, je mentionne ce détail, car je vérifie toujours ça pour justement bien me comporter. Je rends ensuite le téléphone et je retourne voir Saori et je lui explique que je fais venir un pote.
« Je ne suis pas fan des gens comme toi… Mais bon t’es là à cause de mon lancé de pantoufle alors je vais t’aider »
Elle veut vraiment me provoquer alors qu’on est toutes les deux dans la même cellule ? Certes en force physique je ne ferais pas le poids face à une lycane si on se battait mais je peux quand même lui coller mon poing dans la gueule. Et je peux la maudire.
L’un des policiers – le plus con en plus – vient nous voir et nous parle d’interrogatoire et d’avocat. Ben voyons. Je ne sais pas s’il y en a qui viennent vraiment pour une petite bagarre dans un bar mais je m’en fiche. Je n’en ai de toute façon pas moi. J’ai toujours eu mes cautions payées avant d’avoir besoin de consulter.
- Ben ça doit être parce que justement c’est une baston dans un bar. J’imagine aussi que ça dépend des cas. Moi j’suis connue des services pour tout et n’importe quoi alors pas étonnant qu’il me propose un avocat pour une baston. Et peut-être que les deux autres gugusses ont sorti leur phrase clichée de « Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat »…
Il y en a plein qui font ça juste pour éviter de parler durant un interrogatoire. Mais généralement ce sont ceux qui ont quelque chose à se reprocher. Et aussi ceux qui ont un gros dossier chez les flics.
Viper appelle encore le connard et lui réclame un coup de fil. C’est vrai qu’on a toujours droit à l’appel lors d’une arrestation. Je n’ai toujours pas décidé qui j’allais appeler… Après son explication, je commence à légèrement hausser le ton en la fusillant du regard. D’abord elle fait genre on est potes alors que pas du tout, ensuite elle me balance au calme qu’elle n’aime pas les gens comme moi. Elle se fout de ma gueule, j’en suis sûre !
- Comment ça « des gens comme moi » ?! T’as un problème avec le fait que j’sois une démone ?
Susceptible et je l'assume. Comme si j’avais demandé à être ce que je suis. Enfin en terme de race. Si elle pense plutôt au fait que je sois une délinquante, ça j’avoue que je l’ai un peu choisi. Un peu beaucoup même. Je me calme un peu et m’assois sur le sol, m’adossant contre un mur en croisant les bras.
- J’ai pas besoin d’aide de toute façon…
C’est entièrement faux. Je ne sortirai pas de cette cellule sans l’aide de ma famille, de la Confrérie ou de n’importe qui d’autre. Je le sais bien mais la fierté l’emporte. En plus je la connais même pas cette… Hé mais en fait si elle a l’intention de faire payer quelqu’un pour sa caution, et qu’elle veut m’aider au passage, ça veut dire que l’autre con va payer aussi ma caution ? Et si c’est le cas, vu qu’ils ne me connaissent ni l’un, ni l’autre, ils ne pourront pas me réclamer de dette. Ils ne pourront même jamais me retrouver. Il faudrait que je tente de leur piquer un peu de pognon, tiens.
- Ton chéri il a beaucoup de fric ? Faut que j’en aie pour m’acheter de la bouffe et rentrer chez moi. J’ai quasi tout donné dans le bar pour ma boisson.
L a vie de loup est quelque chose de bien divertissant mine de rien, les chances de faire ce que l'on veut avec un certain mépris des conséquences mais le fait est que les plus jeunes d'entre nous ont tendance de se retrouver dans la mouise sans le désirer... Ou l'avoir cherché dans certains cas. J'étais en train de massacrer un pauvre steak dans mon logement au manoir lorsque mon téléphone privé vibre. J'ai un sourire en pensant que c'était peut-être ma nouvelle petite amie qui désirait que je vienne la voir mais ce sourire se ternit un peu en voyant un numéro qui est entré dans mes contacts pour m'éviter des surprises... L'un des postes de police locaux, celui de Central L.A pour être précis. Je réponds avec un simple "Bonjour" avant de me faire assaillir par quelqu'un qui désire déballer le plus d'informations possible. Viper, je reconnais sa voix alors que je retire mon repas du four pour le plus grand soulagement de l'humanité... J'ai appris à cuisiner sur les feux et manger de la viande presque crue, alors autant dire que je ne suis un cordon bleu en rien. Le poste de Hollywood... Je soupire.
qu'est-ce que tu as encore fait, petite?
J'ai presque envie de demander si je dois amener mon camion mais à ce point, c'est assez clair que je le dois puisque ma moto n'est pas très confortable pour deux personnes et je n'aime monter quelqu'un derrière moi. Manque de confiance? Non, simplement si je dois décider d'appuyer sur le gaz ou rencontrer des gens, j'aime avoir de la protection et ne pas être simplement une statistique. Cela dit, je ne peux réprimer un sourire en entendant le "c'est pas moi" typique des gamines... Elle me dévoile cependant assez d'informations pour que je perde le sourire et soupire tranquillement.
Pas de soucis, j'amène ma carte banquaire pour faire ta caution. Je vais aussi aviser notre avocate qu'on va sans doutes avoir affaire à elle si les choses partent en couille. Quel bar exactement, que j'aille demander qu'on prépare la vidéo?
J'ai conscience que la louve comprend que je n'apporte pas un seul billet de cinq dollars, s'il y a bien une louve que je me doute connait l'ampleur de mon compte banquaire, ce serait elle et quant à la surveillance, ouais, certains bars ont tendance de participer activement dans la fin de certains comportement racistes et j'espère bien que la gamine soit assez intelligente pour avoir profitée de cela. Elle me donne le nom et je grogne mon approbation avant de commencer à ramasser mes trucs, enfilant mes bottes.
J'Espère que tu as eue le bon sens de ne pas parler une fois que t'as été mise aux arrêts... Les flics l'ont mal d'être insulté sur la taille de leur bite ou de se faire dire leurs quatre vérités. Le bar peut attendre, je vais voir si je peux te tirer rapidement de là
Il me faudra une belle demie-heure avant d'arriver au poste. De là, une dizaine de minutes de plus alors que les flics semblent peu enclin de m'aider et je reconnais là une pratique courante datant de plus de quarante ans passés. Provocation en l'espoir de me faire perdre patience et partir ou m'agiter et avoir un signe d'hostilité. J'étais cependant loin de mon premier rodéo et je vais attendre sagement dans le lobby, passant quelques coups de fils. D'abord le téléphone de l'alpha pour l'aviser qu'il aurait à aviser le chef qu'une louve était mise aux arrêts et que j'étais en train de la sortir de là, puis un à l'avocate... Elle et moi n'avions pas la meilleure relation depuis la dernière mésaventure de Viper mais elle restait un atout. Cela dit, ce sera un peu moins d'une demie-heure d'attente, silencieux dans le lobby à regarder chaque personne passer, laissant mon énergie couler doucement et faisant sentir que je ne suis pas désinterressé de ce qui se produisait qu'on me laisse enfin payer la caution de la gamine... Une somme que je note dans mon esprit et l'aviserai qu'elle me doit avant qu'on m'escorte vers les cellules. Le flic qui ouvrait les portes avait les mains qui tremblaient... peut-être avais-je laissé trop de mon comportement "prédateur" suinter? Enfin, trop tard... Je n'entre cependant dans le bloc final où on pourrait aisément m'enfermer alors que l'homme va ouvrir la cellule où se trouve Viper et... une démone, à vue de nez.
L'engeance avait une odeur bien particulière, déplaisante pour ceux qui ont un odorat plus fin mais je ne suis guère du genre à désirer pousser la chose. Le nom de la gamine sera dit et je vais parler calmement d'où je suis, hors de vue.
Allez Viper, il est temps de rentrer. Tu auras à m'expliquer le tout, bien entendu... Je suis curieux de savoir comment tu tombes toujours au pire endroit au pire moment.
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J’avais réussi à avoir Holland au téléphone. Je lui avais clairement expliqué que je n’y étais pour rien et qu’en plus les flics étaient racistes sur le coup. Lorsqu’il me demande l’adresse du bar, je le lui donne, car avec les caméras, on pourra clairement nous innocenter. J’ai pris une pantoufle dans mon verre, je l’ai rebalancer et un mec c’est assis sur ma tronche quand il est tombé. Si je devais aller au tribunal bah dans ce cas-là, je les aurais clairement trucidés dans ce bar, autant y aller pour quelque chose. Mais là, non, je suis resté sache moi. Je le rassure aussi sur le fait que je n’ai pas critiqué le zizi des flics et que j’ai été sage en gardant ma grande bouche fermée pour ne pas dire de bêtise. Il ne le sait pas, mais Holland est un peu mon père de substitution. Depuis la mort de Patricio je le vois comme mon sauveur. Mais j’ai trop de fierté pour lui en parler.
Bref, après avoir raccroché, je retourne vers Saori et apparemment, madame est susceptible. Elle n’a pas trop aimé que je dise ne pas être fan des gens comme elle. Je roule des yeux et elle enchaîne en me disant qu’elle à pas besoin d’elle. Mytho de démone ! Il n’y a pas cinq minutes, elle m’a sortie qu’elle n’oserait pas appeler ses proches pour l’aider. Donc, forcément, elle à besoin d’aide. Lorsqu’elle parle d’Holland comme de mon mec et de son fric, je lui fais un doigt et je réponds.
« D’un, ce n’est pas mon mec, c’est…Une sorte de père pour moi, mais il ne le sait pas. Et de deux, je vais devoir négocier pour qu’il paie ta dette alors un conseil soit sympas et rêve pour qu’il te paie autre chose. On n’est pas tes potes non plus meuf »
Je l’écoute râler râler ou parler ou même ne rien dire et au bout de 30 minutes , voir un peu plus je n’ai pas trop la notion, les flics s’agitent. Je hume alors l’odeur d’Holland et je souris au flic qui m’ouvre. Je quitte la cellule alors que le flic empêche Saori de me suivre. Je me tourne vers la démone, puis je me dirige vers Holland qui reste loin des cellules et je me poste devant lui. « Je te rembourserais promis. Mais… La démone en cellule là. C’est de ma faute si elle est là. Tu crois que tu peux payer sa caution ? Je te jure sur la tête de Sparrow que je te rembourse au centuple »
Je me doute que le Lycan serait pas chaud, mais je sors la moue et les petits yeux et je monte les enchères.
« Et je viendrais bosser sur tes chantiers quand tu as besoin. Je m’occuperais de la domotique stu veux… Aller stu plait stu plait »
Je me sentais mal pour le coup car clairement on n’avait rien de mal au bar et même si je ne suis pas fan des autres races, j’ai quand même un minimum de cœur et je me sentirais mal de la laisser en cellule alors que moi je m’en sors sans soucis.
Bon Viper a pu avoir son contact au téléphone et si je comprends bien, il a accepté de venir l’aider. Il faudrait peut-être que je songe à appeler moi aussi. J’hésite juste entre appeler ma famille qui ne me croiraient sans doute pas, ou appeler la Confrérie sans savoir s’ils vont vraiment payer pour une nouvelle recrue qui n’a pas encore fait ses preuves. J’y réfléchirai plus tard. D’abord je dois remettre l’autre à sa place. Et aussi lui dire que je n’ai pas besoin d’aide pour sortir de là même si c’est faux.
À force d’y penser, je me dis que si l’autre con paie pour moi, ça serait à mon avantage. Ils ne savent pas où je vis donc ils ne pourraient rien me réclamer. Et si je peux au passage me faire payer d’autres trucs, ce serait que du bonus.
- Z’êtes pas mes potes mais si je n’étais pas ici à cause de toi, j’aurais eu moins de route à faire et donc mon billet de bus m’aurait coûtée beaucoup moins cher aussi.
Est-ce qu’elle regrette maintenant de m’avoir embarquée dans son histoire de merde ? J’espère bien que oui. Bref on patiente encore une trentaine de minutes jusqu’à ce que le pseudo papa vienne la récupérer. Lorsque la porte s’ouvre, je ne bouge pas de ma place. De toute façon si j’avais essayé de suivre, l’autre abruti m’en aurait empêchée alors autant ne pas lui faire ce plaisir. D’ailleurs je vais plutôt en profiter pour lui réclamer le téléphone.
- Hé crétin des îles ! Ramène le téléphone, j’en ai besoin pour mon appel autorisé !
Le flic revient en râlant parce qu’il me connaît et qu’il en a un peu marre de se faire insulter à chaque fois que je me fais traîner ici.
- Combien de fois faut-il te répéter que la politesse existe ? - Ta gueule et file-moi le téléphone. Vous m’enfermez alors que pour une fois j’suis innocente donc j’ai le droit de tous vous insulter autant que j’veux en retour. - Ah oui ? Et bien dans ce cas tu vas devoir apprendre la patience. Je ne vais pas t’autoriser le coup de fil tout de suite. - Sale enfoiré…
Et il repart fier de lui. Un jour je lui ferai regretter tout ce qu’il me fait subir. Il n’osera plus me faire quoi que ce soit, ni même s’approcher de moi. M’enfin en attendant, je dois encore glander dans la cellule. Ô joie… Je n’ai même pas de quoi dessiner pour m’occuper. Si j’avais su que je me ferais arrêter aujourd’hui, j’aurais fait en sorte d’avoir mon attirail de dessin sur moi.
E st-ce que je suis heureux d'être le gardien plus ou moins volontaire de notre trouble-fête de lycanne qu'est Viper? Pour dire vrai, la notion ne me déplait pas véritablement, la gamine n'a pas eue une vie facile et il faut avouer que malgré tout, j'apprécie le fait qu'elle ne manque de trouver des méthodes originales de passer le temps. Ce fait un sacré moment que je n'avais mis les pieds dans le poste de police et encore moins un où il y a une réelle mauvaise foi plus qu'évidente. Jouer les fier à bras est facile, mais force est d'admettre que je me questionne sur ce qui adviendra de ceci... Je n'ai vu de journalistes ou paparazzi me pister, pas depuis quelques jours mais une photo peut aller loin malgré tout. Un soupir alors que la caution est payée, le montant noté dans mon esprit alors que la louve peut sortir, presque escortée par une démone qui se fait rembarrer de suite.
Je regarde alors Viper qui me fait les yeux doux.. Putain que je ne suis fan de cela alors que celle-ci me dit que c'est sa faute. Elle dit qu'elle va me rembourser et je fronce un peu les sourcils.
Il est rare que tu admets avoir des fautes, Viper, mais là... Tu vas devoir m'expliquer le comment du pourquoi.
Je regarde vers la démone encore en cellule qui commence à invectiver la police et je pince l'arrête de mon nez alors que je sens un pan de douleur, un début de migraine.
Eh bien, je peux comprendre pourquoi vous êtes amies... Les deux à vous mettre les pieds dans les plats, c'est ça?
Oui, je me moque un peu d'elle alors que je soupire. Est-ce que je veux payer une seconde caution ce soir? Je regarde l'autre louve et.. Je sais que de dire non n'est une option. Est-ce que je veux vraiment faire avec les conséquences d'avoir la hacker de mauvais poil contre moi? Peu. Et je vois d'emblée la gueule qu'elle fera si elle doit se faire refuser. Je lève les yeux au ciel en un geste bien humain de supplier le seigneur pour un peu de force mais je ne crois en un Dieu, en un enfer, en quoi que ce soit de cela et c'est bien plus simple ainsi.
Donc payer une double caution, pour toi et ta... pote? Victime? Je ne sais. Ce me va, pas besoin du centuple mais ce sera des heures avec moi sur le chantier. Pas de tricherie et le fait est que tu paieras aussi pour elle. Tu veux encore assumer cela?
Je sais que la demoiselle est apte de son ordinateur. Elle pourrait sans doutes pirater une banque et me filer plus d'argent qu'elle saurait quoi en faire mais le fait est que ce n'est pas ainsi qu'elle pourra assumer les conséquences de ses actions. Trop facile... Mais va-t-elle protester ou accepter? Car je peux payer, oui... Ce n'est en fait même pas une goutte d'eau dans mes économies mais je ne suis friand de payer pour libérer une inconnue. Le fait est que c'est un brin curieux quant à savoir la relation entre les deux... Mais si Viper est prête à jurer sur Sparrow, alors il y avait bien une relation... ou une sacré culpabilité.
30 ans - Enragé - Developeuse, Web / Hackeuse diverses
Saori ne sait clairement pas y faire avec les gens. Pas étonnant qu’ici, ils ne l’aiment pas. Par chance moi, j’ai pu avoir Holland au téléphone. Ce n’est pas le pire. Damian je doute qu’il soit venu, Tyler m’aurait fait une morale plus grosse que mon disque dur de pc et Ismaël… Ismaël, j’aurais eu honte de faire déplacer mon alpha pour cela. Je regarde le Lycan qui accepte mon deal. Je ne le rembourse pas, mais je bosse sur ses chantiers. Ça va être chiant mais ça va m’occuper alors j’accepte. J’en profite pour lui expliquer vite fait.
« Deux mecs se sont battu. J’étais… En rencard. Ne te moque pas hein. Le mec une vrai flipette s’est sauvé et j’ai reçu une chaussure dans mon verre. Je l’ai balancé sauf que j’ai visé cette fille. Et là tout est partis en couille. Un mec est tombé sur moi, il pesait le triple de moi et Saori a été embarqué aussi. Je te jure, c’est la vérité. »
Et il est rare que j’admette avoir des fautes, car en général, je n’en ai pas, surtout que je suis très solitaire. Mais là, oui, c’était de ma faute. Rapidement, un des flics se dirige vers Holland et bizarrement, le raciste de service change de ton et s’adresse avec politesse au Lycan. Surement parce que Holly est plus vieux et semble plus sage. Mec, tu ne connais pas notre Holly, c’est le roi pour démembrer un corps.
« Bon, vous payez pour qui ? »
Je fais la moue à Holland et j’attends qu’il paie pour Saori et moi. Je me dirige vers la démone et je lui dit avec un petit rictus.
« Notre aventure s’arrête là ma biche. En espérant ne jamais te revoir. J’ai payé ma dette. Tu es libre aussi. »
Je retourne ensuite avec Holly et je sors avec lui du commissariat. Une fois sur le parking, après avoir récupéré mes affaires, je remercie le Lycan de bon cœur et j’ajoute.
« Merci d’être venu me chercher. Je dirais à Gaby que t’es gentil quand tu veux. »
Et ouais, il croit quoi ? Gaby est ma meilleure amie, il ne m’a pas fallu longtemps pour renifler leurs odeurs respectives. Je me tourne quand Saori sort aussi du commissariat. Je n’aime pas les démons, mais je dois avouer qu’elle, elle ferait un bon Lycan. Avec son petit caractère de merde.
Allez Viper peut se barrer. Moi je n’essaie même pas de bouger parce que je sais que c’est inutile. Tout ce que je fais, c’est réclamer le téléphone au policier pour appeler quelqu’un. Evidemment c’est le connard de service qui me répond donc mon coup de fil, je l’ai dans le cul jusqu’à ce qu’il décide du contraire.
- On n’est pas amies ! Elle m’a juste balancée une godasse dans la gueule, c’est à cause d’elle que j’suis ici !
Être amie avec une parfaite inconnue qui me fout dans la merde ? Et puis quoi encore ?! Et lui il n’a pas l’air d’avoir compris ce que j’ai dit parce qu’il m’imagine encore comme pote avec l’autre…
- J’suis ni sa pote, ni sa victime ! Maintenant soit vous payez ma caution, soit vous vous barrez et vous arrêtez d’occuper les flics sinon j’pourrai jamais passer mon coup de fil !
Mais ne lui explique pas la situation, ça ne sert à rien ! Il n’a déjà pas compris quand je lui ai dit qu’on n’était pas amies, alors il ne va pas comprendre le reste ! C’est un attardé, c’est tout.
Le flic a l’air d’en avoir marre d’attendre lui aussi. Il veut savoir s’ils paient ou non pour moi aussi. J’aimerais bien le savoir aussi parce que si ce n’est pas le cas, je veux pouvoir téléphoner à la Confrérie. Finalement ils paient pour moi et m’évitent ainsi de devoir appeler les démons. Je sors alors de cellule et salue vaguement Viper de la main en m’éloignant d’elle.
- Ouais ouais à la revoyure… Ou plutôt à jamais.
Je sors du commissariat rapidement, pas vraiment envieuse de squatter les lieux plus longtemps.