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 La voie de la réconciliation [Evelyne]

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Dushka VanHelsinki


On dit souvent que la vie est pleine de surprises. À chaque fois, je rigolais quand je regardais un film avec une histoire d’amour. La nana qui revient dans son village où elle a grandi et retrouve son petit ami de l’époque, ils flirt et ils sortent ensemble et eurent beaucoup d’enfants. Je me suis toujours dit qu’une vie ne peut pas être aussi carrée et rose. Et pourtant. Depuis novembre ma vie à radicalement changer. Tellement que j’ai pu faire un gros travail sur moi avec ma psy et je me suis rendu compte d’une chose. J’ai perdu ma meilleure amie bêtement et pire, je l’ai fait souffrir en faisant la jalouse. J’ai toujours cru que j’avais des sentiments pour Evelyne , mais depuis qu’un vampire m’a abordé au travail, je commence à comprendre. J’ai un coup de cœur pour lui, et je ne ressens pas la même chose que pour Evelyne.
J’ai donc discuté avec ma Psy et voilà ce qui en ai sortie. J’ai une profonde affection et admiration pour cette femme. Lorsque j’ai su qu’elle était amoureuse d’une femme, j’ai eu peur qu’elle m’abandonne, tout comme j’avais peur que Lana m’abandonne. Alors plutôt que souffrir en la voyant s’éloigner, j’ai préféré l’abandonné moi au risque de la blesser peut-être.

Ce matin, j’ai donc envoyé à Évelyne un sms…

Citation :
« Coucou Eve… Je crois que je suis prête à discuter. Et j’en ai envie aussi. Tu accepterais que je vienne te voir pour discuter…Comme au bon vieux temps ? »

J’ai reçu sa réponse dans la journée. Elle était d’accord et en plus, elle me demandait de ramener mon maillot de bain. J’en déduis que là où elle habite il y a une piscine. Je prépare donc mon sac à dos avec dedans un maillot de bain et une serviette. J’enfile une robe blanche légère, car il fait chaud en ce moment le soir ce qui contraste avec mes tenues sombres d’avant. À croire que la partie sombre de ma vie vient de disparaître.

Je me prends un taxi et direction Bellagio road à Bel air.

J’observe la lune sans un mot durant la route. Je suis nerveuse, est ce qu’Évelyne m’en veut ? Après tout, j’ai été horrible avec elle, je n’ai fait que l’incriminer sur la situation alors que moi aussi, j’étais fautive. Évelyne et moi avions une relation assez spéciale. Une amitié sans tabous, des jeux intimes sans ambiguïté. Elle m’avait enseigné une autre forme d’intimité sans sexualité, des jeux sexuel qui m’allais puisque sexuellement, je préfère les hommes. Mais la façon qu’elle avait de s’occuper de moi...
Je ferme les yeux en repensant à une séance avec des bougies. Sans m’en rendre compte, mes doigts se baladaient sur mon bras alors que je repensais à la sensation de la cire sur ma peau, de la cire qu’Evelyne à l’époque avait fait couler sans risque sur ma peau de satin.

Je sors de mes pensées quand la voix rauque du chauffeur m’annonce que nous sommes arrivés. Je le paie et je prends mon sac pour sortir de la voiture.
Une fois sortie, la voiture part et je reste quelques secondes devant cette maison cubique moderne.
J’inspire un grand coup et je me dirige vers la porte pour sonner. Puis j’entre discrètement et timidement en appelant d’une voix douce.

« Eve ? C’est moi Dushka… »

Je referme la porte derrière moi et j’observe les lieux. C’est joli… Ordonné, propre, rangé… Évelyne quoi. Cette maison lui ressemble tellement. Et bizarrement, je m’y sens à l’aise. Je pose mon sac à dos sur le côté et j’avance dans ce qui semble être le salon. Lorsque je sens la présence d’Eve, je me tourne en sa direction en souriant gênée. Et comme souvent, quand je gère mal mes émotions, les larmes coulent et je couine comme avec Lana.

« Je suis désolée !!! Je sais que je t’ai fait du mal. »


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Evelyne & DushkaLong time no see!
La voie de la réconciliation
Deux semaines s’étaient écoulées depuis la mort de Rosemary. Deux semaines de cauchemars de trouble dans son sommeil, de colère, de tristesse… Mais deux semaines tout de même, qui avaient amené une certaine maîtrise de ses émotions. C’est dans ce moment d’ailleurs que la Russe réalisait comment sa vie avait changé… Lors de la mort d’Anna, elle avait été seule pour affronter son deuil et la rage envahissante. Alors que dans les deux dernières semaines, elles avaient eu droit à du réconfort en provenance de plusieurs personnes… Merediel, Mercedes, Rose, Elizabeth, Gerald et bien d’autres personnes avaient été significatifs dans le redressement de son calme. Si bien qu’elle n’avait pratiquement pas été seule une fois et donc, aucunement livrée à elle-même. Cela avait un côté agréable, rassurant et encadrant… Si bien qu’elle n’avait pas encore prévu de vengeance, qu’elle se contentait de vivre ses journées dans le repos et qu’elle avait construit un jardin sur son terrain, y plantant des fleurs lui rappelant son ancienne flamme.

Le message texte de Dushka avait eu le don de lui faire hausser les sourcils, mais c’est avec une certaine joie et nervosité qu’elle lui avait répondue de façon positive en lui envoyant sa nouvelle adresse. Un voile de culpabilité l’habitait. La blonde savait pertinemment qu’elle avait blessé son amie, qu’elle n’avait été en mesure de trouver les mots pour l’apaiser au bon moment… Savait que Dushka qui ne voulait qu’être aimé s’était sentie rejeté et cela était complètement de sa faute. Même si elle n’avait pas désiré l’abandonner, il est vrai qu’elle avait passé moins de temps en sa compagnie. Vrai qu’elle n’avait pas put la visiter aussi souvent qu’à l’ordinaire. Vrai qu’elle n’avait pas été la personne la plus rassurante. À pouvoir revenir dans le temps, elle aurait géré autrement leur amitié, mais cela était impossible et même si ce l’était… La Russe n’était pas la personne la plus adéquate socialement, ni là plus habile… Donc qu’aurait-elle pu faire autrement et comment? Son message était pour elle une façon d’accepter une main tendue, un espoir que les choses se règlent… Et c’est ainsi qu’elle attendait la visite de la vampiresse, sans avoir dormi… Elle préférait être éveillée, car en gardant les yeux ouverts, elle conservait un contrôle sur ses pensées… Lorsqu’elle dormait, son sommeil s’en trouvait perturbé et sans l’admettre ouvertement, les retrouvailles avec Dushka rajoutaient un brin de nervosité qui injectait un peu d’adrénaline en son être. On sonnait à la porte et en se redressant de son lit dans sa chambre, la Russe soufflait fortement,

-Tu peux entrer! J’arrive!

Rejoignant rapidement Dushka dans le salon, elle avançait vers celle-ci en gardant les mains dans ses poches de short. Portant des shorts de sport et une camisole bleue, avec son maillot sous le tout. Alors que la vampiresse se tournait vers elle, Evelyne lui adressait un sourire fatigué, nerveux, maladroit… Puis ne savait pas comment aborder la conversation… Réfléchissant, Dushka brisait le silence et ses larmes faisaient froncer les sourcils à la blonde. Si quelqu’un avait été ignoble, c’était bien elle et non l’inverse! C’est donc d’un ton doux qu’elle secouait sa tête de gauche à droite en soufflant,

-C’est moi qui dois m’excuser… Je t’ai délaissé et au moment de te rassurer… Je n’ai pas été en mesure de le faire… Je venais te visiter moins souvent que normalement et j’aurais du mieux géré mon temps libre…

Elle acceptait ses torts et avec un sourire attristé, sortait les mains de ses poches de pantalon pour tendre les bras en rajoutant, signe qu’elle l’invitait pour un câlin si celle-ci le désirait uniquement,

-Je suis heureuse de te revoir… Tu m’as manqué Dushka.
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Dushka VanHelsinki


Je peux avoir une voix ultra aigue quand je perds le contrôle en termes d’émotion. Mais on va dire que c’est mon côté enfant qui ressort. Au manoir, j’ai vite appris à faire taire mon enfant intérieur et à devenir mature et ténébreuse alors forcément quand Mini Dushka veut sortir, j’ai du mal à la contrôler.
Je me calme doucement, je n’étais pas au courant de ce qui arrivait à Evelyne, tout simplement parce que je n’avais pas pris de nouvelle de Lana depuis deux semaines, j’avais plein de trucs à faire et je sais qu’elle aussi alors je ne l’ai pas déranger.
Mes couinements cessent quand Evelyne prend la parole de sa voix douce. Je renifle et je me frotte les yeux en l’écoutant me parler.
Je la vois alors m’ouvrir ses bras. Je ne réfléchis pas et je fonce dans ses bras pour m’y blottir. Je colle mon visage mouillé contre son haut et je renifle bruyamment. Quelques minutes passent, puis je me détache d’elle et je frotte à nouveau mes yeux. Je l’observe quelques secondes et… Je me rends compte qu’un truc ne va pas. Qu’elle soit habillé pour ne pas sortir de chez elle, je peux le comprendre, je suis la première à enfiler un legging et un t-shirt quand je veux chiller à la maison. Mais ses yeux…Elle a les traits tirés, elle semble épuisée. Je marmonne un peu absente.

« Tu m’as manqué aussi. »

Mais je continue de l’observer et d’un coup, je croise mes bras en râlant.

« Elle t’a quitté ? Elle a osé te briser le cœur ! »

Oui, c’est tout ce qui me vient en tête en fait. Je ne vois pas pourquoi elle aurait autant les traits tirés sinon. Et s’il était arrivé un truc aux Sanguinaires, je l’aurais sue, par Lana ou par la télévision alors je ne vois rien d’autre que ça.
Mais je me rends compte que je ne suis pas sympa, je râle sur Evelyne alors que la pauvre, elle tente sûrement de m’expliquer les choses. Je me rapproche d’elle et je lui prends la main pour l’emmener vers le canapé afin qu’elle puisse s’asseoir avec moi et m’expliquer ce qu’il y a eu, car je n’ai pas tout comprit.

« Vas-y je t’écoute Eve »


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La voie de la réconciliation
Qui avait manqué le plus à qui? La Russe ne saurait le dire… Dushka était émotive et quelque part, cela consolait la blonde dans les sentiments qu’elle avait ressentis en l’absence de cette dernière. Elle s’était demandé quelques fois si celle-ci regrettait leurs distances, si elle lui manquait parfois. Était-il question d’amour? Oui, clairement! Mais sa psychologue pendant trois ans lui avait appris à décortiquer les types d’amour et celui pour Dushka n’était pas de nature romantique, ni sensuelle… Plutôt comme si elle était une sœur et une amie à la fois. Une personne avec qui elle pouvait être elle-même, se détendre, être en confiance… Un membre de sa famille au final! Et sans le démontrer par des larmes, la blonde avait souffert de cette distance et c’est dans cette étreinte des plus vigoureuses qu’elle démontrait sa joie de la retrouver. Après ce câlin des plus réconfortants, elle lui souriait doucement, avant de hausser les sourcils face aux traits de cette dernière,

-Quoi? J’ai quelque chose sur le visage?

Et les mots sortaient de sa bouche, lui faisant se mordre la lèvre inférieure. Si seulement ce n’était que cela…  La directe franchise de Dushka avait toujours été appréciée de l’assassine, elle ne s’offusquait donc pas et se contentait alors de secouer sa tête en soufflant,

-Non en fait… Elle ne m’a pas quittée… Elle a été… Non, elle… Oui j’ai le cœur brisé, mais ce n’est pas cela…

Soupirant longuement, ce n’est qu’une fois assise sur le canapé, que la blonde posait son regard dans celui de la vampiresse sans se départir de sa main. Inspirant longuement, comme si elle cherchait ses mots… Elle prenait le temps de réfléchir… Comment annoncer ce type de nouvelle? Bien que Dushka ne soit pas affecté de celle-ci, le dire à voix haute serait comme sortir d’un déni qu’elle s’était imposée et faire face de nouveau au deuil. Après une minute de silence, la blonde se lançait alors, avouant le tout dans la plus grande des franchises,

-Elle a été assassinée par une meute de loups, les Enragés… Je ne sais pas par qui, mais c’était en vengeance à l’une de mes actions il y a quelques semaines… C’est de bonne guerre… Même si cela me fait mal de l’admettre… Ils l’ont brûlés vives au soleil, l’une des pires morts si tu veux mon avis…

Elle ne donnait pas plus de détail, secouait alors sa tête et de redressait du canapé en souriant tristement,

-Mais tu n’es pas ici pour entendre mes histoires d’amour brisé… Nous sommes ici pour nous retrouver, discuter et nous amuser… Je te fais faire le tour de la demeure? C’est un cadeau d’une amie à moi, je commence même à avoir de la difficulté à en sortir tellement j’y suis confortable. Tu pourras me raconter en même temps les changements dans ta vie? J’ai l’impression qu’une éternité s’est écoulée depuis notre dernier échange.

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Je caressais doucement le dos de la main de mon amie alors que nous étions assis dans le canapé. Je la sens tendue. Eve prend une minute pour réfléchir, un silence s’installe sur nous et enfin, il me parle de ce qui se passe.
Mon visage se ferme. Brulée vive. La pire mort en effet, sentir le soleil nous mordre, notre peau brûler, s’arracher. Cette mort est horrible, car on ne meurt pas tout de suite, non, on souffre avant. Je ne me suis jamais mêlée des clans et malgré tout, j’ai eu tellement de soucis. Ma famille m’a tellement fait prendre un mauvais chemin que je me suis retrouvé au tribunal deux fois. Heureusement, maintenant, je suis libre. Enfin, j’ai un contrôle juridique, je dois des heures à la Sororité, mais j’ai pu profiter de mon jour de repos pour aller voir mon amie qui apparemment avait besoin de soutien même si elle ne le demanderait jamais.

Evelyne change alors radicalement de sujet et me parle de sa maison. Elle veut me faire visiter. Je me lève en lâchant sa main pour la laisser passer devant et je la suis en répondant à sa question.

« Bah depuis le procès… disons que ma vie à bien changer. Je continue de travailler à l’Université, je donne du temps à la Sororité aussi dans le cadre de ma sanction. J’ai eu l’appui de Nielsen, et même si je lui en veux pour ce qu’il a fait à Zdenka… Bah, je lui dois beaucoup. Je vais voir pour éventuellement rejoindre la Sororité et… »

Je rougis un peu et je garde le silence quelques secondes. Puis je me décide à me lancer.

« Je crois…Que je craque pour un homme »

Je me racle la gorge, on peut voir que je ne me sens pas à l’aise d’en parler. En vrai personne le sais, le peut qui savent que je craque pour quelqu’un ne connaissent pas son nom et je sais que Evelyne connaît les Héritiers, elle en a fait partie. Alors est ce que je dois donner son identité ? Si elle me le demande, je lui dirai qui c’est. Sinon je me tairais et je la féliciterais pour la maison que je visite tout en parlant.

Je change aussi de sujet et je demande.

« Tu vas faire quoi ? Te connaissant, tu vas te venger de sa mort non ? Y a quelques années, j’aurais vengé Zdenka… Ne dis rien à Lana, mais je crois que je ne me sens plus comme une Van Helsinki. Seule Lana a été une sœur pour moi. Zdenka me manque, mais elle… Elle nous avait abandonné et mama. Je sais que je lui faisais honte en changeant de vie. »

Je me stop devant la chambre d’Evelyne et je souris amuser.

« Jolie chambre. Ça change de celle que j’ai à mon appartement. Minuscule et sombre »



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La voie de la réconciliation
Tellement de changement s’était produit dans la vie de la jeune vampire… Jeune, parce que comparé à elle, une centaine d’années les séparait. Elle l’écoutait en silence, attentive d’entendre ses péripéties et ne pouvait s’empêcher de lui sourire doucement. Dushka avait fait bien du chemin depuis le domicile familial. Leurs soirées à boire du thé dans le manoir en présence de ses sœurs et sa mère semblaient un lointain souvenir. La fillette avait vécu des évènements difficiles, en avait grandi et était désormais une femme. Une femme qui apprenait à marcher vers la vie et l’indépendance. Evelyne ne pouvait s’empêcher de lui souhaiter le meilleur pour le reste à venir, sachant pertinemment que la vie n’était pas un cadeau. Pessimiste? Peut-être un peu… Peut-être que la mort de Rosemary avait assombri son jugement sur les raisons de leurs existences. Elle la guidait à travers les pièces dans la manœuvre, avant de soudainement redresser sa tête par-dessus son épaule en soufflant, telle une véritable gamine,

-Houuuu… Un homme? Qui est l’heureux élu?

Elle lui adressait une lueur amusée, taquine. Pas une once de jalousie, alors qu’elle n’était qu’heureuse pour son amie! En retournant sa tête, amusée du rougeoiement sur les joues de son amie, elle échappait avec un petit rire,

-Va s’y! Dis-moi qui c’est!

Et la réponse ne tardait pas à venir, Julian. S’immobilisant, elle haussait les sourcils, tournait son visage pour observer Dushka et se contentait alors d’échapper un petit rire. Surprise? Oui elle l’était! Mais elle avait entendu parler du décès de sa femme par une source… C’est donc sans une once de malice que la Russe lui soufflait,

-Julian est un homme bon et juste. Et lui, il craque pour toi en retour? Il se comporte comment?

Reprenant la visite, elle la laissait mijoter sur cette question, approchant de la chambre à coucher au changement de sujet. Elle n’essayait pas de ramener celui-ci, laissant Dushka répondre à cette question lorsqu’elle se sentirait confortable uniquement. Elle s’immobilisait devant le cadre de porte et se tournait alors vers sa comparse d’un air pensif et amusé à la fois,

-Ne t’inquiète pas, ton secret est sauf avec moi. Je peux comprendre ton ressenti à l’égard de ta famille et je ne pense pas qu’il soit injustifié. Cette famille a toujours baigné dans l’illégalité et tu reprends le droit chemin. Il est normal que tu ne t’y sentes plus complètement à ta place. Et quant à ce que je vais faire… J’y ai réfléchi pendant 1 mois… Ma grand-mère vampirique m’a enfermée plusieurs semaines pour éviter que je n’agisse sous l’impulsivité et elle avait bien raison de le faire… Je n’ai pas de nom spécifique, pas d’information sur le coupable. Je sais que la meute des Enragés est les coupables, mais ils doivent s’attendre à un retour présentement… Je vais donc… Tout simplement ne rien faire pendant quelque temps… La vengeance est un plat qui se mange froid, après tout! J’attendrais le bon moment pour frapper avec le plus d’impact.

Souriant en parlant de mort, elle tournait son regard vers la chambre et y entrait en rajoutant, avec une légère lueur de tristesse,

-Je vais devoir venir visiter ton appartement éventuellement! Je suis certaine que tu exagères, que ta chambre doit être ravissante.

Qu’il était triste de posséder une aussi grande chambre pour ne jamais la partager avec un être aimé… Mais il n’était pas le temps de penser à Rosemary… Se tournant vers une armoire en bois sombre, elle ouvrait celle-ci et lançait alors vers Dushka une bougie fluo, avant de rajouter,

-Regarde l’un de mes nouveaux achats! Avec la bonne lumière, cela brille dans le noir! C’est sincèrement super et le taux de paraffine est très élevé, donc très peu douloureux.

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J’avais viré au rouge très rapidement quand Evelyne me fit comprendre qu’elle connaissait Julian. Elle me demande alors si lui aussi craque pour moi. Je n’ai pas répondu. Enfin si, en haussant les épaules et en fuyant du regard. Julian n’en savait rien en fait. Depuis le procès, je n’avais pas pu le revoir. Je le croisais rapidement au travail, mais ses cours prenaient du temps et quand il était libre, moi, j’étais bloqué à la sororité. Enfin bref tout ça pour dire que je craquais sur lui, mais que je n’aurais jamais le cran de l’en informer et Evelyne me connaît assez pour comprendre ça.
Je change alors de sujet et je parle de sa vengeance, de Zdenka et de ma famille. Evelyne comme souvent trouve les mots pour me remonter le moral.

Finalement, nous entrons dans la chambre et je complimente l’endroit. Je précise que ma chambre est moi est bien petite, ce qui contraste avec la chambre que j’avais au manoir. Je repense alors à nos jeux de l’époque. Evelyne m’avait fait découvrir à l’époque un monde que je ne connaissais pas. Un monde où le plaisir se mêle à la douleur, un monde où il n’y a pas besoin de sexe pour prendre du plaisir.
Je reprends mes esprits quand Evelyne ouvre une lourde armoire. Je tourne la tête et je rattrape une bougie qu’elle m’envoie. Un sourire amusé illumine mon visage. Elle lit dans mes pensées ? Je repensais justement à ce fameux soir, quand je sentais l’odeur des allumettes qu’elle utilisait pour allumer les nombreuses bougies qu’elle faisait couler sur ma peau. J’ai d’ailleurs encore cette photo qu’elle avait prise de mes hanches colorées par la cire qui coulait sur ma cuisse pâle.
J’entends alors les paroles de la Sanguinaire et doucement, je relève la tête vers celle-ci en souriant tendrement.

« Est-ce ta façon de me proposer de jouer à nouveau avec le feu ? »

Je lui lance alors le bâton fluo de cire pour qu’elle le rattrape et je m’assois sur le lit sans la quitter du regard. J’attends sa réponse. Puis une fois que je l’ai, je souris doucement et je reprends un rôle que je n’ai pas porté depuis longtemps. Depuis qu’Eve avait décidé de se mettre en couple, car il est clair que sa défiante Vampire n’aurait jamais accepté que je reste l’amie jouet d’Evelyne. Maintenant qu’elle est seule, rien ne l’empêche de s’amuser comme avant. Quant à moi, je connais assez Julian pour savoir qu’il n’est pas du genre à jouer avec des bougies et autres joyeusetés cachées dans l’armoire de la Sanguinaire. Je me lève du lit et je marche vers l’armoire. J’avais remarqué un endroit avec des couleurs dans une petite panière. Je tends la main et je m’en saisis. C’est ainsi que je pars poser sur la table de nuit le stock de bougies de la vampire. Et comme à l’époque du manoir, je fais doucement glisser ma robe au sol, me retrouvant juste vêtu de mon bustier noir et d’une culotte en coton noir aussi. Je noue mes cheveux en une queue-de-cheval très haute afin qu’Evelyne ai l’intégralité de mon dos à sa disposition.

Je tourne ensuite la tête pour croiser son regard. Mon regard à changer, un regard joueur, docile et friand de jeu. C’était en quelque sorte mon consentement pour que nous puissions nous réconcilier avec une passion en commun. Les bougies et leurs cires qui sont à la fois douloureuses mais parfois douces.


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La voie de la réconciliation
Son amie s’approchait de plus en plus de Julian, mais ils n’étaient pas réellement un couple? En lui lançant cette bougie, avait-elle demandé maladroitement si la vampiresse accepterait de faire une dernière danse? En souvenir du bon vieux temps et pour oublier sont chagrin l’instant de quelques instants? C’était une possibilité, bien que très maladroit. Mais les maladresses émotives étaient la signature d’Evelyne, alors qu’elle n’avait toujours pas percé les mystères de ce monde sur le plan des émotions… Même s’il fallait noter une belle amélioration depuis ses 4 années de thérapie intensive. Alors qu’elle rattrapait cette bougie, la Sanguinaire la fixait en haussant les épaules, alors qu’elle avouait doucement,

-Je ne sais pas… Peut-être? J’ai envie de me remémorer de bons souvenirs, comme autrefois… À moins que tu ne veuilles pas prendre de risque, avec Julian dans le décor.

Mais voilà que le sourire de la vampiresse lui confirmait qu’elle était partante pour jouer et d’un plein consentement. Elle venait chercher les bougies dans l’armoire, pile sur laquelle Evelyne déposait celle qu’elle avait en main et plongeait la main pour récupérer également un briquet. Étendant une couverture rouge et des plus douces sur le lit, la Sanguinaire lissait celle-ci pour protéger ses draps de la cire et jetait un regard en coin amusé vers sa comparse. En sous-vêtement, les cheveux attachés, ce regard joueur… Elle avait aimé Rosemary, mais elle n’avait jamais pu nier les charmes de Dushka. Chaque femme étant unique à ses yeux, ce petit jeu de domination, cette lueur de défi et cet abandon complet en son être avaient toujours été pour elle un facteur des plus excitants.

Approchant de la vampiresse, Evelyne posait une main sur le sommet de son dos, sur la colonne vertébrale, puis laissait la pointe de ses doigts caresser l’épiderme en frôlant cette ossature de contrôle. Sa peau était toujours aussi douce que dans son souvenir, toujours aussi inspirante de dessin pouvant être tracé à la cire. Plusieurs œuvres naissant déjà dans son esprit, surtout avec cette nouvelle cire brillant dans le noir… Se mordant la lèvre inférieure, son désir allait plus loin que la sexualité… Il était de l’ordre de la sensualité et de la créativité. Les frissons sur la peau la faisaient sourire, avant d’elle ne pose sa main pleine sur une omoplate et pousse délicatement la vampiresse vers le lit. Approchant de la table de chevet contenant les bougies, elle ordonnait d’un ton ferme et doux à la fois,

-Allonge-toi sur le ventre. Bras sous ta tête. Installe-toi confortablement.

Approchant d’une bougie rouge, elle allumait celle-ci d’une douce flamme, avant d’observer l’extrémité brulée. Que c’était magnifique, elle adorait jouer avec le feu, mais encore plus sur une partenaire de jeu… Retournant auprès de la vampiresse, elle lui demandait d’un ton bienveillant,

-Tu te rappelles de tes codes? Celui pour ralentir et cesser le jeu?

Lorsqu’elle obtenait sa confirmation, un petit sourire en coin s’installait sur ses lèvres. Que le jeu commence… Et c’est avec une certaine concentration que la blonde relevait la bougie au-dessus du dos de son amie et inclinait doucement cette dernière… La flamme faisant fondre la cire, la rendant liquide, alors qu’une goutte tombait sur le dos offert, avant de se solidifier dans une réconfortante tiédeur. Evelyne observait les réactions de son comparse, son corps, ses mouvements. Relevant la bougie pour atténuer la chaleur au besoin, l’approchant de la peau pour accentuer la brûlure… Douce brûlure qui ne faisait que chauffer, sans faire rougir la peau. Les gouttes de cire s’accumulant les unes contre les autres, pendant que la Russe traçait son dessin, son inspiration du moment… Des ailes rouges, courte, petites et alors qu’elle soufflait pour éteindre la première couleur, la vampiresse demandait,

-As-tu soif, besoin de boire? Nous n’en sommes qu’au début… Pendant que je vais me chercher une coupe de sang, je t’interdis de bouger. Si tu craques mon œuvre, tu seras puni.

Et elle prenait bien son temps… Plusieurs minutes pour dire vrai! Elle prenait même le temps d’observer son téléphone question de laisser languir la vampiresse dans l’appréhension, avant de revenir à ses côtés avec deux couples pleines. Aidant Dushka à boire sans contracter son dos, le bras droit allumait alors sa seconde bougie, orange. Traçant une deuxième ranger d’aile, elle remplissait ces dernières, profitant des légers soupires de son amie, de son plaisir, de sa douleur… Un doux mélange, alors que la cire était à dire vrai une activité reposante et apaisante pour l’âme. C’est dans la confiance absolue que les ailes orange étaient remplies et que la dernière bougie était allumée, jaune. Cette étape était plus longue, complexe… Quelques débordements étaient effectués, offrant de douces coulisses le long des flancs. L’œuvre n’était pas parfaite, mais était des plus magnifiques. Si bien, que c’est en la laissant imparfaite que Evelyne prenait finalement place sur le lit, assise, en soufflant sur la bougie jaune.

-Tu peux te lever et observer le résultat dans le miroir… Ta renaissance, ton vécu, ce qui fait ce que tu es… C’est ce qui m’a inspirée. Tu peux être fière de la femme que tu deviens Dushka.

Parce que dans la domination et soumission, le rôle du dominant est avant tout de supporter sa soumise. Avant tout de la protéger et de la faire grandir.

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J’avais viré au rouge très rapidement quand Evelyne me fit comprendre qu’elle connaissait Julian. Elle me demande alors si lui aussi craque pour moi. Je n’ai pas répondu. Enfin si, en haussant les épaules et en fuyant du regard. Julian n’en savait rien en fait. Depuis le procès, je n’avais pas pu le revoir. Je le croisais rapidement au travail, mais ses cours prenaient du temps et quand il était libre, moi, j’étais bloqué à la sororité. Enfin bref tout ça pour dire que je craquais sur lui, mais que je n’aurais jamais le cran de l’en informer et Evelyne me connaît assez pour comprendre ça.
Je change alors de sujet et je parle de sa vengeance, de Zdenka et de ma famille. Evelyne comme souvent trouve les mots pour me remonter le moral.

Finalement, nous entrons dans la chambre et je complimente l’endroit. Je précise que ma chambre est moi est bien petite, ce qui contraste avec la chambre que j’avais au manoir. Je repense alors à nos jeux de l’époque. Evelyne m’avait fait découvrir à l’époque un monde que je ne connaissais pas. Un monde où le plaisir se mêle à la douleur, un monde où il n’y a pas besoin de sexe pour prendre du plaisir.
Je reprends mes esprits quand Evelyne ouvre une lourde armoire. Je tourne la tête et je rattrape une bougie qu’elle m’envoie. Un sourire amusé illumine mon visage. Elle lit dans mes pensées ? Je repensais justement à ce fameux soir, quand je sentais l’odeur des allumettes qu’elle utilisait pour allumer les nombreuses bougies qu’elle faisait couler sur ma peau. J’ai d’ailleurs encore cette photo qu’elle avait prise de mes hanches colorées par la cire qui coulait sur ma cuisse pâle.
J’entends alors les paroles de la Sanguinaire et doucement, je relève la tête vers celle-ci en souriant tendrement.

« Est-ce ta façon de me proposer de jouer à nouveau avec le feu ? »

Je lui lance alors le bâton fluo de cire pour qu’elle le rattrape et je m’assois sur le lit sans la quitter du regard. J’attends sa réponse. Puis une fois que je l’ai, je souris doucement et je reprends un rôle que je n’ai pas porté depuis longtemps. Depuis qu’Eve avait décidé de se mettre en couple, car il est clair que sa défiante Vampire n’aurait jamais accepté que je reste l’amie jouet d’Evelyne. Maintenant qu’elle est seule, rien ne l’empêche de s’amuser comme avant. Quant à moi, je connais assez Julian pour savoir qu’il n’est pas du genre à jouer avec des bougies et autres joyeusetés cachées dans l’armoire de la Sanguinaire. Je me lève du lit et je marche vers l’armoire. J’avais remarqué un endroit avec des couleurs dans une petite panière. Je tends la main et je m’en saisis. C’est ainsi que je pars poser sur la table de nuit le stock de bougies de la vampire. Et comme à l’époque du manoir, je fais doucement glisser ma robe au sol, me retrouvant juste vêtu de mon bustier noir et d’une culotte en coton noir aussi. Je noue mes cheveux en une queue-de-cheval très haute afin qu’Evelyne ai l’intégralité de mon dos à sa disposition.

Je tourne ensuite la tête pour croiser son regard. Mon regard à changer, un regard joueur, docile et friand de jeu. C’était en quelque sorte mon consentement pour que nous puissions nous réconcilier avec une passion en commun. Les bougies et leurs cires qui sont à la fois douloureuses mais parfois douces.
Evelyne est fidèle à elle-même, elle n’a jamais été douée en termes d’émotions, elle gère souvent maladroitement, fort heureusement tout comme moi. C’est sûrement pour ça qu’on s’entendait si bien. Mais nous sommes sur une réconciliation alors j’ai bon espoir qu’elle et moi puissions retrouver notre complicité d’antan. Elle reste toutefois soucieuse de mon confort. Elle m’explique, c’est le cas, mais qu’elle comprendrais si vis-à-vis de Julian, je préfère éviter.
Je souris alors tendrement et je lui explique d’une voix calme alors que je croise une jambe sur ma cuisse.

« Premièrement, Julian et moi il n’y a rien. Je craque pour lui, mais il ne le sait pas et je ne pense pas qu’une fille avec le passé que j’ai l’intéresse. Aussi gentil soit-il avec moi. Et deuxièmement. Même si un jour, je venais à faire ma vie avec quelqu’un. Nos petits jeux n’ont jamais été sexuels. Enfin en général. Alors je ne vois pas cela comme une tromperie. C’est toi qui m’a appris ça. »

Evelyne et moi avions certes déjà eux des aventures ambiguës, mais lorsque nous jouons, il n’y a jamais eu de sexe et ça Evelyne me l’avait expliquer. Alors rejouer avec le feu était un plaisir avec moi surtout quand on sait comment la vampire manie la cire. Une fois mon consentement donné, je me dirige vers l’armoire pour récupérer les bougies. Je dépose le tout et tandis qu’Evelyne protège ses draps, je laisse couler mes vêtements au sol et je noue mes cheveux pour éviter tout incident pouvant nuire à cette ambiance feutré. Une fois prête, je croise le regard de la Sanguinaire et rapidement je reprend mon rôle, un regard docile, tendre et plein d’admiration.

Je me tiens droite, sans un mot et je laisse Evelyne promener ses doigts du haut de mon dos, ma colonne alors qu’un violent Frison me parcourt.
Je sens une pression sur mon omoplate. C’était le signal pour que je m’allonge. Je l’entends me dire dans quelle position elle veut me voir. Je m’allonge alors sur le ventre, bras sous ma tête, le dos totalement nu alors que je n’ai conservé que ma culotte.
J’entends le briquet, je sens l’odeur de la cire qui chauffe et quand Evelyne me demande de rappeler les codes, je réponds d’une voix douce et docile.

« Rouge pour stop…Jaune pour doucement »

Je connaissais , c’est elle qui me l’avait appris. De par ses jeux, Evelyne a réussi à me faire canaliser mes émotions. Me faire accepter que certaines douleurs même minimes peuvent m’aider à enfouir mon impulsivité.
J’inspire un grand coup quand je sens la première goutte. Tiède, je la sens durcir sur ma peau, je la sens tirer sur mon épiderme avec douceur.
Je sens la chaleur de la flamme qui passe non loin de moi. Une douceur chaleur qui m’avait tend à manquer. Je reste donc parfaitement immobile laissant la Sanguinaire illustrer mon dos de sa cire.

Je refuse poliment de boire et je souris quand elle m’ordonne de ne surtout pas bouger. Je ferme les yeux et je laisse mon esprit s’évader. Une sorte de méditation pour ne surtout pas abîmer l’œuvre de ma compagne de jeux.

Lorsque le vampire revient, c’est l’odeur du sang dans le verre qu’elle me présente qui me sort de ma méditation. Finalement, j’accepte et je la laisse me donner à boire pour ne surtout pas abîmer son dessin.
La séance reprend, je sentais la différence de chaleur entre les cires, mon corps frémissait à chaque contact et je me surprends même à laisser un gémissement s’échapper. C’était comme un massage pour moi, sauf qu’au lieu d’avoir les doigts d’Evelyne, c’est de la cire.
Une fois son œuvre terminée, elle me demande d’aller regarder. Je me lève et je regarde dans un miroir en entendant ses paroles. Une renaissance…Evelyne fait partie de ceux qui croient en moi. Beaucoup me voient comme un monstre. Pourtant, la Sororité me traite bien durant mes travaux de condamnation, Julian n’a pas changé vis-à-vis de moi et Evelyne me voit toujours comme un ange à notre façon. Je me tourne et je souris à Evelyne en répondant.

« Je renais, car j’ai autour de moi des gens qui croient en moi… Et malgré notre dispute, ma jalousie et mon caprice…J’espère t’avoir auprès de moi aussi. »

Je m’approche alors de la Vampire et doucement je l’enlace écrasant mon corps à demie nue contre la sien tout en murmurant.

« Je vous compte sur les doigts de la main… »


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Evelyne & DushkaLong time no see!
La voie de la réconciliation
L’assassine était un peu nerveuse dans l’attente d’une réaction de Dushka. Dessiner des ailes de Pheonix à la cire était une tâche ardue et même si elle était plus contente du résultat… Son esprit critique ne pouvait s’empêcher de remarquer quelques petites imperfections. Rien de majeur qui déformait l’œuvre! Mais des petits détails perceptibles sous un œil attentif. Ce fut un certain soulagement qui envahissait son œuvre lorsque la plus jeune vampire démontrait une certaine satisfaction. Une artiste? Non Evelyne était loin d’en être une… Elle exprimait toutefois son art par la cire et le jardinage, se débrouillant plutôt bien sur le plan des fleurs. Et dire que cette passion était démarrée du simple désir de vouloir obtenir des aconite tue loup…

Dushka expliquait les raisons de son changement. La croyance des gens en elle… Cela faisait froncer les sourcils mentalement à la Sanguinaire. Car si elle pouvait envisager cette option derrière cette progression personnelle, elle croyait qu’il y avait bien plus derrière. On ne change pas une vie de violence du jour au lendemain pour la simple raison que des personnes croient en nous. Non, le changement devait être personnellement désiré au préalable. On ne peut aider une personne qui refuse de s’aider elle-même et donc… Il y avait aussi une forte détermination et force d’esprit derrière ce changement. Mais la blonde connaissait son amie, sa négligence de son estime personnelle et de ses forces. Avec un petit sourire en coin, l’assassine ne pouvait alors s’empêcher de penser,

-*Ho non Dushka… Tu ne nous dois rien, tu es responsable de ce changement et tu peux en être fière*

Serait-elle capable de changer un jour? Parfois Evelyne se questionnait, pensait à une possible retraite. Après tout, elle avait des talents en jardinage… Pourquoi ne pas ouvrir son commerce de fleur? Loin du sang, loin de la violence et du milieu criminel? Sinon un retour aux études pourrait être amusant. Sa famille avait décidé de sa vie pour elle, l’avait enrôlé dans l’armée et expédiée à Londres comme espionne… Elle avait été transformée et avait dû survivre seule dans les rues hostiles d’Angleterre… Elle avait ensuite rejoint Dracula, qui l’avait formé à son tour… En voulait-elle à ceux-ci? Non, car ils avaient fait d’elle ce qu’elle était aujourd’hui! Mais à travers ce parcours de vie, elle n’avait jamais réellement choisi ses formations ou ce qu’elle désirait faire. Ce n’était pas faute que Dracula le lui a demandé! Mais à cette époque, la Russe n’avait pas encore découvert d’autres intérêts hormis la guerre… Maintenant que ses passions étaient plus variées, que sa personnalité s’était développée, elle songeait à des plans utopiques… Mais elle ne pouvait pas se retirer tout de suite, ses proches avaient besoin de sa protection et les vampires, de rester au pouvoir. Alors qu’elle enlaçait Dushka en retour, ses mots étaient sincères lorsqu’elle soufflait d’un ton des plus doux,

-Et je serais toujours là pour toi, Dushka. Nous avons nos torts, tous les deux… Mais ce que je retiens dans cette histoire, c’est que notre désir de rester amie est plus grand que nos différents et cela me suffit.

Elle la serrait un peu plus fortement, avant de souffler avec un sourire,

-Je vais te retirer la cire, te faire un petit massage et nous irons nous détendre ensuite avec une coupe de sang. N’oublions pas l’after-care.

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La voie de la réconciliation [Evelyne]
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