Physique

Me décrire est toujours une étape délicate. Non pas que je me trouve laide, non, mais mon avis est bien trop subjectif, ce qui est logique direz-vous, pour être pris en compte. Cela dit, puisque l'on me le demande. Je vais le faire. De haut en bas, si ça ne vous dérange pas d'ailleurs.
Enfin. Commençons par les généralités.

Tout d'abord, je suis grande, enfin oui et non. Disons que j'ai une taille moyenne. 165 cm, sans talons. Que je porte souvent d'ailleurs mais nous verrons cela plus tard. Niveau poids, je suis sûrement aussi dans la moyenne. 50 kilos. Quoique j'augmente souvent vers 55 en fin d'année : Thanksgiving fait rétrécir mes vêtements. Enfin. Ca n'est jamais excessif. D'ailleurs, j'ai beau être dans la moyenne... Cela ne se voit pas. Disons que je suis bien en chaire, notamment mes cuisses. Et ce, même si je n'ai presque pas de poitrine. Un tout petit bonnet B. Pas énorme quand on voit le reste de mon corps. Mais je m'en contente.
A part cela, j'ai une peau assez blanche, du moins pour une mexicaine. Elle brunit rapidement au soleil, mais il est évident que je tiens cette peau du côté américain de ma famille.

Au moins, mes cheveux sont ceux du côté maternel : bruns, longs et lisses. En théorie, car j'ai une sacré tendance depuis quelques temps à me faire des tie and dye blonds. Tout comme mes yeux, spécialement tiré du côté de ma mère : deux grandes billes vertes-brunes claires. Au moins, me direz-vous, mes yeux et mes cheveux rattrapent la blancheur de ma peau ! Un petit nez et une bouche assez pulpeuse plus loin, et vous avez une description de mon visage. Ho. Non. Pardon. J'oubliais sa forme bien sûr. Rond. J'ai un visage particulièrement rond, me donnant trop souvent un air enfantin, air que j'ai quelque peu contrebalancé en enlevant purement et simplement ma frange.

Comme j'ai pu vous l'indiquer auparavant, je n'ai que peu de poitrine mais ma taille est assez peu marqué, cela ne se voit donc pas forcément beaucoup. En fait... Je suis un cube, outre mon visage rond. Et mes cuisses rondes. Bon. Pas tant un cube que cela. Mais mon buste l'est. En parlant de mes cuisses, du coup, vous vous apercevrez que j'ai des cuisses assez musclées, dû à mon step quotidien. D'ailleurs, mes fesses sont assez rebondies, ce qui doit aussi aller avec le sport. Voilà bien une chose de mon corps que j'adore vraiment (sans dire que je n'aime pas le reste bien entendu). Une dernière chose, si vous voulez savoir. Je chausse du 37.5. Pas forcément pratique pour chercher des chaussures, il faut l'avouer.

Maintenant que mon corps a été décrit sous toutes ses coutures, ou presque, je ne rentrerait pas dans certains détails évidemment, passons à ce qu'il y a par dessus.
Vestimentairement parlant, je ne suis pas une personne très extravagante. Pas du tout même, ce qui explique sûrement le pourquoi je n'ai pas de piercings. J'ai néanmoins un tatouage "caché" quelque part, mais peu de gens le voient, voire personne d'ailleurs. Après tout, mes vêtements sont là pour le masquer. De fait, je ne porte que des choses simples et classiques : tailleurs pour mon travail, jean ou jupe patineuse le reste du temps. Une chose cependant, est éternelle chez moi : les chaussures. Je dois avoir plus de trente paires différentes chez moi, et 95% sont des chaussures à talons. Escarpins, bottines, richelieu... Je suis une experte en chaussures !
Niveau maquillage, je suis encore une fois une personne assez discrète : un peu de mascara, d'eye liner, de la poudre et un rouge à lèvre mat me suffisent pour la journée. Exception faite de quelques sorties au nightclub où je me permet d'être un peu plus "séduisante".

Caractère

Mon caractère n'est pas le plus difficile à supporter. Joyeuse, drôle (enfin j'essaie, généralement, je suis drôle parce que je suis maladroite) j'essaie d'être le petit bout en train de la bande, toujours prête à rendre service (mais pas bonne poire pour autant, ne vous y trompez pas), toujours prête à tenter de rendre le sourire, à soutenir coute que coute... Je ne laisse jamais Bébé de côté moi, croyez moi !

Mais si je ferais tout pour mes proches (et d'ailleurs, plus les gens me sont proches, plus je suis prête à tout pour eux, mais c'est presque logique), je ne me fais pas marcher sur les pieds malgré tout. J'ai tout de même un bon petit caractère. Sûre de moi, je n'apprécie pas vraiment que l'on me prenne de haut. Et je n'hésite pas à remettre à sa place ceux qui tentent de me manquer de respect. Ca ne fonctionne pas toujours, je ne fais visiblement pas assez peur pour menacer, mais au moins, je dis les choses. C'est aussi peut être parce que je donnerais tout pour mes proches que j'essaie de me blinder. Après quelques déboires amoureux, je suis devenu aujourd'hui un peu méfiante de ceux qui veulent m'approcher. Pas inaccessible, loin de là, mais méfiante, ou peut être un peu effrayée de m'attacher pour être déçue.
Enfin. Je suis têtue, alors il va falloir se lever tôt pour me faire changer d'avis !

En parlant de têtu, d'ailleurs, sachez, messieurs dames, que je ne lâche vraiment pas facilement le morceau, comme on dit. Et certainement pas lorsqu'il s'agit de mon emploi ! Je suis convaincue du bien fondé de mon poste, et je le défend coûte que coûte, comme je défend la puce, d'ailleurs. C'est, de mon point de vue, une question de sécurité. Bien sûr, j'accepte tous les points de vue, mais je sais ce que je dis et je dois avouer que je n'apprécie que trop peu que l'on me prenne pour une idiote, ou pire ! Une ignorante car je suis très loin d'être ignorante. Je me refuse d'ailleurs de l'être ou de le devenir car c'est grâce à la connaissance de mon métier et de la puce (même si je ne comprend strictement rien à son fonctionnement, soyons d'accord) que je peux être juste envers mes croyances et pensées.

Je terminerais ce petit portrait en disant que la justice est justement essentielle pour moi. Je souhaiterais que tout le monde soit plus juste et égalitaire. Et je me bat pour cela.

Oh... Un dernier point. J'ai une peur étrange. Celle des vaches. Sombre histoire d'enfance dans laquelle une vache m'avait prise pour affection et m'a, d'après mes parents, léché allègrement le visage, me faisant paniquer. Depuis, je n'arrive plus à en approcher à moins d'un kilomètre.

Ce que Mandy cache:

Compétences, Connaissances & Spécialités éventuelles

Je suis bonne sportive, et bonne danseuse. Je sais aussi jouer du piano et du violon.
A part cela... Ah si ! Je suis bonne en communication, logique, et visiblement bonne dans le fait de rendre les gens heureux, ou tout du moins essayer.

Sinon, je ne suis pas quelqu'un d'exceptionnel. Enfin pas à mon sens. Je suis réaliste : je ne suis ni excellente dans un domaine, ni fabuleuse dans un autre. Je suis juste moyenne.

Oh. Je suis juste une personne particulièrement intéressée et douée dans le bénévolat j'en fais d'ailleurs régulièrement. Dès qu'il s'agit d'aider autrui, j'y met toujours tout mon coeur !

Intérêts & Loisirs

Je ne suis pas une personne difficile. Mes goûts éclectiques me permettent de m'intégrer partout et quand je veux, ou presque !

D'abord, sachez que je suis une fan inconditionnelle de Macchiato caramel (avec un soupçon de vanille, de la crème fouettée et un shot de sirop de caramel en plus). Une bombe à retardement calorique ! Tout ce qu'il faut, en fin de compte, pour se sentir bien.
Ensuite, j'aime la musique, et particulièrement le jazz et le rock n roll, voire même le charleston. Ce n'est pas vraiment actuel, mais cela me va. Je ne dis pas que je n'aime pas les musiques actuelles, d'ailleurs ! Mais seulement dans des conditions spécifiques, en nightclub par exemple, parce que j'adore danser. D'ailleurs, j'adore bouger tout court. C'est pour cela que j'ai de quoi faire du step chez moi.
Du step oui, mais aussi un bon tapis de yoga car je suis une adepte de cette discipline, j'en fais tous les matins sans exception !

Pour continuer sur la lancée, je dois aussi dire que j'aime la lecture, je ne compte pas moins de cinq bibliothèques chez moi. Beaucoup de roman - souvent à l'eau de rose, mais j'assume - et de livres sur la psychologie positive et la communication.

Avis sur le monde extérieur

Je ne suis pas racistes. Les créatures ne me dérangent pas. Du tout, même. Seulement, j'estime qu'elles doivent être conscientes du danger qu'elles peuvent devenir. Bien sûr ne le dis-je pas cela de la sorte, mais chaque créature devrait être consciente de ce qu'elle est, même si elle n'a pas voulu d'être. Je les soutiens, d'ailleurs, tout à fait, dans leur combat.


Si j'ai bien du mal à me décrire, j'ai encore plus de mal à raconter mon histoire. Je vais donc vous l'écrire comme si j'étais ma propre biographe. Cela vaudra mieux.

Il lui fallut dix ans pour écrire...

Bon. Non. Je plaisante.
Je suis donc née le 24 Juin 2004 à El Paso, au Texas, une ville bordant le Rio Grande à la frontière Mexicaine. Ma mère Estelinda Ariela Galarza Carrión était de nationalité mexicaine, arrivée aux Etats Unis du fait de son emploi de chargée de projets techniques en aéronotique. Mon père, Milton Jonathan Whitted, était quant à lui technicien informatique dans la même entreprise d'aéronotique. Une rencontre, un mariage et quatre ans plus tard. Je suis arrivée. Je suis la seconde de la famille. Ma soeur, Azalja Estefania Adriana Delia, était née un an et demi avant moi.
Nous avons très rapidement déménagé à la Nouvelle-Orléans, l'entreprise de mes parents déménageant et ma mère refusant de demander sa nationalité, ils ne pouvaient se permettre de perdre cet emploi, qu'ils appréciaient d'ailleurs. Je suis donc arrivée en Louisiane à l'âge de trois ans. Autant dire, donc, que j'ai toujours vécu ici. Nous habitions dans le quartier St Claude, au dessus de Bywater, ce qui permettait un accès direct au quartier des affaires, pratique pour mes parents.
Ma soeur et moi avons donc commencé l'école à William Frantz Elementary School, dans notre quartier. Une école chargée de l'hsitoire de la déségrégation aux Etats-Unis. Une école qui m'a donné envie de communiquer sur l'histoire et sur ce qui nous entourait ainsi que sur la sécurité des personnes m'entourant. Je crois que les cours sur l'histoire des Etats Unis et la violence de certains mots m'ont rapidement choqué .C'est sûrement de là que vient d'ailleurs ma vocation pour la sécurité et la communication.
Je n'étais pas une élève parfaite, j'avais des notes moyennes malgré le travail fourni. Mais j'étais heureuse, et cela suffisait bien largement à mes parents et donc à moi. Je continuai mes études à la Bishop Perry Middle School, dans le Faubourg Marigny. C'est à cette époque que mes parents ont pris la décision de divorcer. Dans une très bonne entente, heureusement, mais ma mère est alors repartie à Mexico, nous laissant avec mon père pour que nous puissions terminer nos études. A partir de là, j'ai apssé une grande partie de mes vacances entre le Mexique et les Etats Unis. Une chance que nous n'habitions pas à Seattle. Nous n'avions au moins pas cinquante heures d'avion ! Je crois d'ailleurs que c'est lorsque mes parents ont divorcé que les fins d'année sont devenues la bête noire de mon poids : el Día de los muertos, el Día de la Revolución, Thanksgiving, Noël... Tant de fêtes en deux mois de temps. Une horreur, je vous jure ! Je ne pouvais plus voir les gâteaux en peinture ! Et pourtant je continuais à les avaler !
Enfin ! Bref. Par chance pour nous, tout c'est bien passé pour nous. Mes parents s'entendant toujours bien, ils ont été bien assez intelligents pour nous épargner les disputes, le froid, le manque de considération et tout ce qui accompagne bien trop souvent les divorces.
J'ai donc continué mes études à la Nouvelle-Orléans, à la Warren Easton High School, où j'ai commencé le sport (de cheerleader). C'est là bas que j'ai commencé à avoir des notes bien plus convenables, en rapport avec mon travail. A croire que je préférais mes professeurs ou les matières. Je ne sais même pas. Et je m'en moque à vrai dire. Ma mère me manquait souvent, mais j'étais d'autant plus heureuse. Quand le choix est venu de faire mes études supérieurs au Mexique ou de les continuer à la Nouvelle-Orléans, je n'ai donc pas forcément hésiter...
... Et j'ai continué à la Tulane University, dans le quartier d'Audubon où j'ai pris un parcours communication. La communication, l'envie de faire cela, m'est donc venue, comme je l'ai dit, dès les premières classes. Je pensais, j'étais certaine, qu'il fallait informer les gens de ce qu'il nous entourait, ainsi ai-je commencer par un parcours de journaliste. Je souhaitai couvrir les sujets pour informer la population. On me fit néanmoins rapidement comprendre que les débouchés en journalisme était trop peu nombreux pour que j'espère faire carrière dans cette branche. Je me suis donc réorientée vers un parcours communication.
C'est en 2028 que j'ai eu mon diplôme. J'ai alors commencé à travailler dans l'entreprise de mon père, devenu chef technique de sa société. Pour tout dire... C'était un bon poste. Bien payé, au centre de la Nouvelle-Orléans, dans une entreprise renommée. Mais travailler avec mon père... C'est un homme adorable, mais vraiment pas au travail. Toujours est-il que lorsque l'on m'a proposé un poste dans l'Ordre, dans ma ville de naissance, j'ai cru voir cela comme une réelle chance pour ma carrière et une chance de m'éloigner de l'entreprise de mon père. Bien sûr, ça n'était pas ma seule motivation. Depuis que je connais l'existence des créatures, depuis que j'ai intégrer leurs capacités, je milite pour le contrôle de ces dernières. Par des manifestations, par internet, et désormais en faisant partie à part entière du gouvernement.

J'ai ainsi travaillé depuis pour le gouvernement, en tant que Chargée de la Communication externe. J'ai pris la décision de ne pas quitter la Nouvelle-Orléans, ma ville, mon berceau, pour la sauvegarder des créatures qui pourraient la mettre à feu et à sang.

Chemin faisant, l'on est venu à me proposer un poste à Los Angeles. Un poste de Responsable des Relations Publiques. Une augmentation, donc. Ce qui m'a poussé à partir plus vite ? Mmh. Hé bien... Disons que d'autres personnes ont été mutées avec moi, me convaincant que je ne laissais rien derrière moi, hormis mon père, évidemment, qui n'a pas été heureux de me voir partir. Mais voyons le bon côté des choses ! Je suis désormais beaucoup plus près de Mexico !