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 La patience est une vertue? [Jessica]

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Ryan Austin






Deux mois ! Deux putains de mois et je suis au bout de ma vie. Non pas que rattraper mes conneries et passer du temps avec Jessica me dérange, bien au contraire, je retrouve enfin le sourire à force de passer du temps avec ma louve. Seulement j’ai eu la bêtise de dire pas de sexe ni de son côté, ni du mien et encore moins entre nous. Je voulais lui prouver que je l’aimais pour ce qu’elle est et non pour ses cuisses, seulement…SEULEMENT ! j’avais oublier que cette bourrique de lycanne est très joueuse. Entre le fait qu’elle sorte de la douche nue, qu’elle se colle à moi les nuits où on dort ensemble alors qu’elle est nu et ses allusion salace pour me faire craquer…Je vous juge que j’en ai des cloque aux mains à force de devoir me soulager en solo.

Bref, je finis le boulot tôt aujourd’hui et je n’ai pas eu de mission pour les traqueurs, alors j’ai eu une idée qui m’est venue naturellement. En quittant l’hôpital, je suis passé à la pâtisserie à côté du boulot de Jessica. Je lui ai pris son gâteau favori, un pour moi et ensuite je me suis incrusté sur son lieux de travail. Sans aucun soucis je me faufile dans son bureau car elle est surement partis boire un café, au toilette ou dans le bureau d’un collègue. Je m’assieds sur son siège et j’attends en regardant mon téléphone. Quand la porte s’ouvre, j’entends la voix de ma louve, mais elle n’est pas seule et voila que l’odeur que je sens me fait pousser un grognement.

Bordel non pas lui…c’est lui qui a provoqué notre dispute l’autre fois et ruiner notre couple. Mais d’un côté je dois moi-même me remettre en question. Jessica a été clair l’autre fois, je dois accepter ce collègue et surtout la laisser s’expliquer. Je prends les gâteaux et sans qu’elle ne me voie, je me cache derrière un long rideau en attendant que son collègue parte. Techniquement elle va sentir mon odeur et avec un peu de chance elle va vite le dégager pour profiter de ce moment avec moi. J’écoute je tends l’oreille et je ferme les yeux quand il parle en repensant aux paroles de Jessica. Il n’y a rien entre elle et lui et il aime me provoquer. Maintenant que Jess est célibataire il a surement tenté des choses depuis le temps mais s’ils ne sont pas ensemble c’est que ça n’a pas fonctionner.
Lorsqu’il partira enfin je sortirais de ma cachette en souriant.

« Salut, désolé je voulais te surprendre »

Je pose la boite en carton de la boulangerie sur le bureau et j’ajoute.

« T’as du café ? Je me suis dit que grignoter un truc te tenterais. Je sors du boulot là, je n’avais pas envie de rentrer chez moi »




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Pardonner un connard
Vous voulez savoir qui est en train de regretter d’avoir demandé un délai de trois mois et d’avior accepté la condition de Ryan ? C’est moi ! Un mois sans sexe alors que je côtoie souvent l’objet de mes désirs, ça va. Je gère. Deux mois, ça commence à devenir limite. Surtout à la fin. Et quand on entame tout juste le troisième mois, qu’on pense aux quatre putain de semaines qu’il faut encore tenir… Non. Juste non. Je ne tiens plus. J’ai tenu des années sans relations intimes en défonçant parfois des meubles, des arbres et en m’isolant au moins une fois par mois, c’est vrai. Sauf que je ne voyais plus Ryan aussi souvent que maintenant, je ne l’embrassais plus, je ne sentais presque plus son odeur – sauf quand il était présent évidemment – et je ne dormais plus avec lui ! Rien ne m’empêchait de tenir alors que maintenant c’est tout le contraire. Tout me pousse vers ce beau gosse de merde.

Néanmoins cette torture que je vis me donne un petit avantage. Je peux me venger sur le lycan et le torturer. Ca n’apaise pas mes désirs du tout mais au moins je m’amuse et pense à autre chose pendant ces moments-là. Et puis on pourrait presque compter comme un petit test en plus. Il doit me montrer qu’il m’aime par tous les moyens qu’il a à disposition mais je n’ai jamais dit que je serais sage durant cette période. Indirectement je lui donne des occasions supplémentaires pour me convaincre. Je ne compte même plus le nombre de conneries que je me suis amusée à faire pour le narguer. Me balader nue devant lui, les allusions salaces, dormir nue contre lui même si pour ma défense, ça je ne le contrôle pas et parfois j’ai dû retourner sous la douche froide pour calmer mes envies.

Heureusement pour nous deux, nos boulots respectifs nous permettent d’avoir un peu de repos psychologique. C’est encore le cas aujourd’hui. Je suis sur une affaire et je dois préparer un dossier solide pour éviter la prison à mon client. Une chance pour lui, les preuves contre lui sont faibles et même irrecevables pour certaines. De plus le casier vide joue aussi en sa faveur. Bref je collabore avec un collègue pour rassembler toutes nos notes sur l’affaire et revient vers mon bueau en discutant avec lui. Il faut qu’on puisse s’organiser correctement.

- Avec le peu de preuves concrètes qu’il y a contre lui, on devrait facilement pouvoir convaincre le juge de...

Cette odeur. Et ce grognement presque inaudible. Je les reconnais tous les deux.

- De ? Il y a un souci, Jess ?
- Non, rien. J’avais cru voir quelque chose mais j’ai dû rêver. Bref normalement on pourra éviter les emmerdes au client. Il faudra juste que tu retournes le voir pour être sûr qu’il n’a rien oublié de nous dire.
- D’accord. Et Jess… Tu es sûre de ne toujours pas vouloirs dîner avec moi ?

Je soupire. Il insiste encore ce con. Je lui ai déjà dit et redit que notre relation ne serait que professionnelle et rien de plus. Quelque part j’admire quand même sa ténacité.

- J’te l’ai déjà dit et redit, on n’en reste qu’au professionnel tous les deux. Il n’y aura jamais rien de plus.
- Mais Jess, ça fait déjà quatre ans que t’as largué l’autre et contrairement à ce crétin, moi je peux te rendre heureuse et te donner ce que tu souhaites. Une famille.

Mon regard change d’un seul coup alors que je fixe mon collègue. Le ton de ma voix ne monte pas mais il se fait tout de même bien plus menaçant.

- Fais attention à ce que tu dis de Ryan quand t’es en ma présence.
- Mais regarde les choses en face. Il t’a toujours rendue folle, n’a jamais su prendre soin de toi et en plus il t’a laissée partir sans rien faire pour te retenir.
- Ne dis plus un seul mot et sors immédiatement de ce bureau si tu ne veux pas que je demande au boss de te transférer dans un autre cabinet.

Il obéit. Bien. Au moins il a compris mon avertissement. Je souffle un peu en fermant la porte et observe le lycan qui sort de sa cachette.

- Ben c’est réussi, je ne m’attendais pas à te voir avant ce soir.

Je m’approche de Ryan et lorsqu’il a posé sa boîte, je l’enlace tendrement pour lui voler un baiser en le poussant contre un mur. Enième torture à venir pour lui. Je le plains honnêtement. J’approche mes lèvres de son oreille et susurre une simple petite phrase remplie de sous-entendu cochon.

- La prochaine fois que tu viens ici, notre conversation se passera sur le bureau.

Et juste pour le titiller, je lui fais une léchouille sur le cou avant d’aller vers la machine à café en riant. Il va avoir du mal à garder les idées chastes pour le reste de la journée, le pauvre. Je prépare la boisson puis l’apporte à mon infirmier préféré avant de fouiller dans la boîte en carton. La curiosité me perdra. En plus il y a une odeur de gâteau qui me titille les narines depuis tout à l’heure et je sais lequel c’est. Bingo ! Du gâteau aux pommes avec de la cannelle. Je prends rapidement une part et croque dedans sans attendre, sourire aux lèvres. La colère que je ressentais envers Steve a totalement disparu en un instant avec la pâtisserie rapportée par mon lycan. L’humain n’a vraiment aucune chance, il ne connaît pas mes goûts aussi bien que Ryan.

- Encore meilleur qu’un porno. Je t’ai déjà dit que je t’aime Ryan ? Ben dans le doute, je t’aime.

Je grignote encore ma pâtisserie en fondant de bonheur. Il m’en faut peu pour atteindre ce niveau aujourd’hui.

- Tu veux aller chez moi tout à l’heure ? Je termine normalement dans deux heures mais si tu veux attendre chez moi, faut pas te gêner.

Il a le double de mes clés normalement parce que je sais que de temps en temps il aime bien squatter ma nouvelle baraque pour m’attendre ou juste se reposer un moment avant de repartir au boulot. Et moi je peux aussi squatter chez lui. Au pire des cas je lui passerai les miennes.
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Ryan Austin






J’étais tendu, mon côté animal me tirailler au fond de moi, mais j’avais fait une promesse, cela de bien me tenir et d’avoir confiance en Jess. Après tout entre elle et moi celui qui n’a jamais réussis à se stabiliser en couple c’est moi alors si un de nous deux ne dois pas faire confiance à l’autre c’est bien elle vis-à-vis de moi. Je reste donc planquer derrière le rideau dans un mot et je prends sur moi. Mon dieux je meurs d’envie de lui mettre mon poing dans la gueule à ce connard.
Lorsqu’il parle de famille je manque de faire tomber mes gâteaux. Nous n’avons jamais parlé de fonder une famille Jessica et moi. Non pas que je ne veuille pas d’enfant au contraire, mais entre mon boulot qui me prend du temps, les heures que je fais a côté pour le gouvernement et son boulot à elle, je me suis toujours dit que cela ne nous conviendrais pas et puisqu’elle n’en parlais pas non plus. Putain je suis qu’un connard, à tout les coups elle n’en parle pas car elle ne veut pas m’imposer les choses. C’est du Jessica tout craché.

Il ne semble pas lâcher l’affaire, mais il a énervé la louve et ça, ça me fait jubilé. J’ai envie de sortir et de lâcher un énorme « Cheh » dans les dents de ce connard. Néanmoins ses paroles me marquent. Je ne prends pas soin d’elle. Bah en fait c’était vrai avant, mais après quatre années de séparation j’ai compris la leçon et la preuve je suis ici avec sa pâtisserie préféré au lieux de dormir chez moi.

Lorsque l’abruti par enfin, je sors de ma cachette une peu penaud, car Jessica en colère, c’est une tornade et je n'ai pas envie de prendre pour l’autre abruti.
Elle est, en effet, surprise de me voir et je n'ai pas envie qu’elle pense que je l’espionne alors je lui explique mon projet.
Je pose à peine la boite sur le bureau que je me retrouve coincé entre elle et un mur, ses lèvres prennent possession des miennes et elle me parle de parler sur le bureau ce qui me fait sourire. Je crève d’envie de la prendre ici et de la faire crier, surtout si son collègue peu l’entendre. Mais j’ai fait une promesse… Pas tant que je suis en période de test. Je refuse de la récupérer par le cul.
Je la laisse ensuite préparer le café et je prends place sur une chaise devant le bureau.
Je récupère mon café qu’elle me rapporte et je la laisse prendre son gâteau pomme cannelle alors que je prends la boule de meringue au chocolat. Je souris en la voyant prendre son pied avec mon cadeau.

Elle m’informe alors qu’elle m’aime, je le sais, mais après quatre ans de dispute ça fait du bien de l’entendre. Je croque dans ma pâtisserie et une fois la bouche vidée, je réponds.

« Je sais. »

J’aurais pu lui dire que moi aussi, je l’aimais, mais pas ici, pas comme ça. Elle me propose ensuite d’attendre chez elle. Je fais oui de la tête et je réponds.

« Je vais passer faire des courses, je prépare le repas de ce soir et je dois aller chercher Austin à la maison aussi. »

Le pépère à 4 ans maintenant, c’est plus le petit chiot de l’époque, c’est devenu une boule de muscle. Je termine donc mon goûter et ensuite, je me lève en annonçant.

« On se rejoint chez toi alors. »


Je me penche et je pose mes lèvres sur son front pour ensuite quitter les lieux.


-------------------------------
Il est dix-neuf heures, je suis arrivé après Jessica, mais je l’avais prévenue que j’avais du retard. Austin entre tel une flèche dans la maison de Jessica et va lui faire la fête. J’avais pris ma douche chez moi donc forcément, je suis arrivé en retard.

« Aller libère la cuisine. »

Elle peut se prendre un bain, lire , mâter une série ou me tenir compagnie si elle le veut, mais comme souvent je me mets à l’aise. Pas de chaussure, pas de chaussette et pas de t-shirt pour cuisiner. J’allume l’enceinte et via mon téléphone, je lance ma playlist. En remuant du bassin, je sors ce qu’il faut pour cuisiner.

« Pomme sarladaise et rumsteak en croûte de sel »

Même Austin est dans la cuisine à prier le Seigneur pour que sa tombe.
Alors que j’épluche les pommes de terre, je demande à Jessica en baissant le son de la musique.

« Je sais que je n’aurais pas dû écouter, mais c’est dur cacher derrière un rideau…Tu ne m’as jamais dit que tu voulais des enfants Jess… »


KoalaVolant
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La patience est une vertu
Ryan est présent dans la pièce, je le sens. Je connais bien trop son odeur pour savoir quand il est passé vite fait ou qu’il est tout bonnement encore là. J’essaie d’expédier rapidement Luc mais j’oublie à chaque fois à quel point il est tenace quand il a une idée en tête. Je ne peux qu’admirer ce fait mais là, il ne m’arrange pas. En plus il a le malheur de balancer une info que je garde toujours volontairement secrète. Et il critique Ryan, chose que je n’apprécie pas du tout alors forcément, je me mets rapidement à montrer les crocs si on peut dire. Et cette fois il comprend enfin le message. Ca ne durera pas mais il sait au moins que pour aujourd’hui, il vaut mieux pour lui qu’il me montre patte blanche s’il veut rester en un seul morceau et ne pas être expédié dans un autre cabinet.

Après avoir fermé la porte derrière lui, je peux enfin me concentrer sur mon lycan. J’ai même une occasion en or pour le narguer et lui faire comprendre que la prochaine fois qu’il se pointe ici, notre discussion sera sportive. Mais en attendant, je lui prépare un café avant de grignoter mon gâteau préféré. Ce type est le meilleur. Il est le seul à connaître ma pâtisserie préférée et à savoir comment m’apaiser. Il sait aussi m’énerver mais quel couple ne se dispute jamais ? Aucun.

Après lui avoir fait une mini déclaration corrompue par le gâteau, je lui propose de passer chez moi s’il le souhaite. De toute façon j’ai bientôt fini. Il ne me reste que deux heures de travail et encore, je peux les raccourcir car ce n’est que deux rendez-vous avec des clients et le reste c’est de la paperasse que je peux faire chez moi dans le pire des cas.

- Ca marche !

De toute façon Austin a déjà quelques affaires chez moi. J’en avais acheté pour les jours où Ryan se pointerait avec lui ou quand il devait faire un truc et ne pouvait pas rentrer chez lui pour s’occuper d’Austin.

Je laisse donc Ryan s’en aller après notre petit quatre heure puis je recommence à travailler. Mes deux rendez-vous se passent plutôt bien même si l’un d’eux demande plus de réflexion que l’autre à cause de la situation du client. Je fais ensuite un maximum de paperasse au bureau avant d’embarquer le reste dans mon sac. Je terminerai chez moi ou demain. Je rentre chez moi et Ryan n’est pas présent. Il aura du retard d’après ce que j’ai compris dans son message. J’en profite donc pour poser mes affaires et me doucher. J’en avais bien besoin. Ca me permet en plus de retirer l’odeur de mon collègue.

Lorsque Ryan arrive, je suis d’abord accueillie par Austin. Toujours aussi énergique ce chien mais c’est bien, ça prouve qu’il est en bonne santé. Je caresse le chien en souriant et en lui parlant pour le saluer puis ricane.

- La cuisine est déjà libre !

Il se met rapidement à l’aise et le voilà parti aux fourneaux. Y a pas à dire, c’est beau un homme qui cuisine. Si je le pouvais, ce serait lui mon plat principal là. Bordel il faut vraiment que je trouve de quoi occuper mon esprit, il est sans cesse envahi par des pensées obscènes en ce moment. Je regrette un peu le temps où j’arrivais à passer une journée sans imaginer le corps de Ryan ou une scène olé olé entre nous. J’y étais parvenue pendant les quatre années de séparation. Sauf durant les chaleurs mais ça, c’est autre chose. Et depuis deux mois, je ne pense qu’à ça. Je m’approche du lycan et l’enlace par derrière en souriant.

- Tu ne veux pas qu’on écourte la période d’essai à deux mois ? Je sais qu’on a entamé le dernier mois là mais je ne tiens plus.

Et c’est vrai. Là, tout de suite, je n’ai qu’une envie. Ecourter ce dernier mois de torture. J’en ai marre. Je regrette amèrement d’avoir demandé un délai aussi long. Je perds toutefois mon sourire lorsque Ryan me parle de ce que mon crétin de collègue a divulgué malgré lui.

- Disons que l’idée m’a traversée l’esprit quelques fois mais je l’ai vite abandonnée.

Entre la première rupture qui a duré cinq longues années, la deuxième qui dure depuis quatre ans et une réconciliation qui n’est même pas terminée… C’est difficile de se projeter quand on a déjé subi tout ça et que le couple n’est pas stable.

- Luc l’a deviné uniquement parce qu’il m’a stupidement vue lorgner sur des articles pour enfants mais ce n’est clairement pas un truc que je crie sur tous les toits.

Le fait de ne plus avoir de famille contribue sans doute à mes envie d’en fonder une.

- De toute façon il est prêt à dire tout et n’importe quoi pour tenter de sortir avec moi. Une fois il m’a même dit que si je sortais avec lui, il m’épouserait et qu’il ferait en sorte que je ne sois jamais dans le besoin, etc etc.

Je ne dis pas tout ça pour titiller la jalousie de Ryan et le tester. Non. Là je souhaite seulement être honnête avec lui et lui expliquer un peu comment est Luc. Il est prêt à beaucoup de chose pour obtenir ce qu’il veut, même à promettre monts et merveilles. La manipulation fait partie du job d’avocat mais lui, il l’utilise même en dehors. C’est aussi pour ça que je préfère garder une certaine distance avec mon collègue.
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Ryan Austin






J’aurais pu répondre à sa question sur la période d’essai, mais j’étais déjà à deux doigts de décréter que la période devait se finir, on doit être fort et on a encore des choses à régler si on veut être sûr de repartir sur de bonnes bases. La preuve, je saute sur l’occasion pour poser une question. Fonder une famille.
Je me concentre sur l’épluchage de mes pommes de terre alors qu’elle m’explique. Elle y a pensé et j’ai l’impression que c’est souvent. L’autre abrutie l’a vue regarder des truc pour bébé et il a sauté sur l’occasion. Comme quoi, c’est un con, car je n’étais pas au courant et j’ai moi aussi envie de fonder une famille. Seulement je ne veux pas que Jessica se coltine tout pendant que je suis de garde à l’hôpital. Mais horaires ne sont pas assez stable.

Mes doigts se crispent quand elle me dit qu’il a promis de l’épouser. Connard…Mais je dois rester calme. Je ne dois pas laisser ma jalousie entravé ce qu’on tente de reconstruire. Je continue donc d’éplucher et de couper les pommes de terre que je jette dans une casserole beurré et je réponds.

« Je veux fonder une famille. Et encore plus avec toi. Seulement, je ne suis pas le genre de mec à laisser sa femme tout se taper à la maison. Je me vois mal faire des nuits à l’hôpital et te laisser gérer un bébé alors que tu bosses de jours. Tu as besoin de repos. Mais je ne suis absolument pas contre l’idée de faire un louveteau. Quant à t’épouser… »


Je pince ma lèvre. Elle a le droit de savoir. Je jette les derniers bout de pomme de terre et le temps que ça cuise, je me tourne et je la fixe de mon regard tendre.

« Tu te souviens de la dispute ? Ma crise de jalousie ? J’étais fatigué, j’avais fait une garde de plus de 24 h et…J’avais prévu de »

Je me frotte la nuque et je me lance.

« De te demander en mariage. D’ailleurs, j’ai encore la bague dans ma voiture. Dans la boite à gants. Je n’ai jamais eu le courage de la retirer. »

Ce n’est pas comme ça que je voulais le lui apprendre. Mais y a quatre ans, j’avais prévu de me fiancer avec Jess et ce con avait tout gâché. Je tends la main devant moi pour prendre son bras et je l’attire contre moi en caressant sa joue. Doucement, je lui confie.

« Ce n’est pas romantique… Et je vais acheter une autre bague, mais… Comme tu l’as dit, cette réconciliation a assez duré. Épouse-moi Jess. Je sais que j’ai déconné deux fois et pourtant, on est encore là à se courir après. C’est que clairement, on est fait l’un pour l’autre non ? »



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La patience est une vertu
J’ai du mal à savoir si Ryan esquive ma question en croyant que je le teste ou s’il préfère l’ignorer en refusant réellement de raccourcir la période d’essai. Les deux sont possibles avec lui. En plus il change de sujet pour parler d’un truc que j’ai longtemps gardé secret. En fait si l’autre abruti ne l’avait pas évoqué dans mon bureau en présence du lycan – même s’il ne savait pas que Ryan était présent – je l’aurais encore gardé sous silence pendant longtemps. Je n’ai pas vraiment envie de mentir à mon lycan mais une omission n’est pas réellement un mensonge en soit. Cependant il a voulu savoir ce qu’il se passe dans ma tête alors je le lui ai dit. Luc a deviné mes désirs uniquement parce que j’ai baissé ma garde et que je me suis laissée aller devant des articles pour enfants. Si ça n’était pas arrivé, mon collègue n’aurait rien vu. Je suis sûre qu’il n’aurait même pas abordé le sujet du mariage. Quoique… J’ai quelques doutes quand même sur ce point.

- Ryan tu…

Qu’est-ce qu’il me raconte là ? J’espère qu’il ne me dit pas ça par simple jalousie et qu’il le pense vraiment. Oulà, oulà, oulà, il ne va quand même pas m’annoncer qu’il avait prévu qu’on se marie ?! Et ben si. Il était censé le faire le soir de notre dispute, il y a quatre ans. Pour le coup, ça me cloue le bec. Je sais en plus qu’il est sincère. Ce n’est pas quelque chose qu’il dira facilement à la première venue et encore moins avec un regard pareil. Il réitère sa demande en plus ! Je ne m’y attendais absolument pas. J’ai même l’impression que mon coeur a loupé plusieurs battements.

Après un coup pareil, je ne peux vraiment plus laisser la période d’essai s’écouler comme elle était prévue. Il m’a totalement prise au dépourvu au point que j’en oublie presque comment articuler. Quelques larmes perlent sur mes joues alors que je cherche encore à retrouver l’usage de la voix. Je ne suis pas triste. Juste...émue. Mes bras passent autour de la taille de Ryan alors qu’un sourire se dessine sur mon visage.

- Ce n’est peut-être pas romantique mais ça reste quand même l’une des plus belles choses que tu m’auras dit. Et si t’as gardé l’autre, tu n’as pas besoin de racheter une bague. Par contre je n’accepte qu’à une condition.

Le romantisme n’existe vraiment pas entre nous. Même quand il faut répondre à une question qui concerne l’avenir du couple et qui est mignonne de base, il faut toujours qu’on se nargue.

- Je t’épouse seulement si tu vas chercher le petit cadeau qui t’attend dans le tiroir de ma table de nuit dans la chambre. Normalement je devais te le donner plus tard mais puisqu’on est incapable de tenir plus longtemps, autant te le donner maintenant.

À la base je devais le lui donner à la fin des trois mois si l’essai était concluant. Et dans le pire des cas, je le lui aurais donné à son anniversaire. Mais puisque l’essai s’écourte à deux mois et que c’est concluant, je peux bien le donner tout de suite. En plus ça me donne une bonne occasion de me remettre de mes émotions après sa demande en mariage. J’oublie toutefois un détail important. J’ai mis le cadeau dans le même tiroir où se trouvent quelques...jouets. Bon il n’y en a que deux, un vibro et un gode, mais j’ai totalement zappé qu’ils sont à côté du cadeau.

- Et si tu me refais souffrir, je te coupe les couilles et je les transforme en smoothie, t’es prévenu !

Je l’embrasse amoureusement avant de le relâcher pour le laisser filer dans la chambre s’il veut son cadeau – et donc mon « oui » au mariage – maintenant ou s’il veut encore cuisiner. Dans tous les cas, moi je retourne au salon pour papouiller un peu Austin.

- Austin, tu crois que ton maître va être content du cadeau ? S’il ne l’est pas, tu lui mords les fesses.


Ce que le paquet contient:
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