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 Une proie surprenante. PV. Marie-Lou Janeckova

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Une proie surprenante.
Rassasiée. Mais en manque de divertissement. Il fallait qu’elle trouve quelque chose. Il fallait qu’elle trouve quelqu’un. Elle en avait envie. Elle en avait besoin. Peu importait ce qu’il allait se passer, mais Ruz Tan ne pouvait pas rester sans distraction. Peu importait la nature de cette distraction. Que ce soit elle la victime ou qu’elle se trouve une proie. Quoi qu’il arrivait, elle serait gagnante. Mais il fallait qu’elle trouve quelque chose à faire. Il le fallait absolument. Et surtout, avant que la nuit ne soit trop avancée. Le soleil venait de se coucher il y avait peu, et dès que celui avait laissé sa place à la lune, recouvrant le ciel de son manteau de minuit, la Démone était sortie immédiatement. Elle n’avait pas de temps à perdre.

Ses pas la menèrent vers un quartier… calme. Peut-être même bien trop calme en fait. Oui. C’était cela. Beaucoup trop calme. Où était-elle en fait ? Elle observait ceux qui passaient devant elle. Ils avaient tous un sac à dos, certains portaient des livres dans leurs bras. Oh ! Serait-elle arrivée dans le quartier étudiant ? Comment celui-ci s’appelait-il déjà… West… West Hood ? Non ! Westwood ! Voilà. Est-ce que cela avait une importance ? Aucune. Sauf peut-être… Oui, uniquement celui de pouvoir croiser de jeunes humains. C’était cela l’unique trait qui valait la peine d’être relevé. Pourquoi ? Car plus ils étaient jeunes, plus ils étaient naïfs, et donc malléables. Il y avait de quoi s’amuser ! D’ailleurs, en voyant tous ces jeunes enfants, elle eut une idée. Pourquoi ne pas aller faire son marché directement dans une école ? A cette heure-ci ? Il y en avait encore ? Pourquoi pas après tout. Il existait bien ce qu’on appelait les cours du soir. Alors autant tenter sa chance. Qui sait. Peut-être trouverait-elle son jouet pour cette nuit ? C’était à tenter. Au pire, il y avait toujours les autres établissements. Enfin… Si tant est qu’ils étaient encore ouverts.

Et quelle chance d’ailleurs ! Les écoles dispensaient ces fameux cours du soir ! Ruz Tan arriva devant une école, et certains élèves en sortaient. Ou bien étaient-ils juste devant à discuter avec leurs petits camarades ? L’un ou l’autre, c’était juste la raison de leur présence. Elle n’avait pas besoin de plus. Juste qu’ils soient présents. Elle se mêla à la foule, tirant sa cigarette pour s’en griller une. La sensation de nicotine dans les poumons. Une bouffée de vie et de mort. Son charme naturel de Démone ferait le reste. Pour quoi ? Pour attirer une proie bien évidemment ! Et quel humain pourrait résister à cela ? Beaucoup trop en fait. Mais plus ils étaient jeunes, moins ils étaient résistants. Mais pas trop jeunes non plus. Ou alors ils étaient davantage stupides. Quoi qu’il en soit, ils étaient une véritable aubaine pour une Démone en manque d’amusement. Qui pourrait-elle donc choisir… ? Une fille ? Un garçon ? Un seul enfant ? Plusieurs ? Il n’y avait personne qui attirait son attention plus qu’un autre. Allons allons. Qu’il ou elle se manifeste ! Que l’élu de cette nuit, cet humain choisi par une Vampiresse, qu’il se montre ! Qu’il se dévoile ! Qu’il s’offre à son destin !
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Dernière édition par Ruz Tan Damani le Mar 21 Déc - 10:43, édité 1 fois

She's coming.... She's chasing you....

C'était le genre de journée qui était longue pour toi petite biche. Heureusement que les cours de chant te paraissaient plus être une distraction qu'un véritable labeur, sinon tu n'aurais jamais pu tenir cette cadence infernale. Entre tes cours au lycée, ta musique, tes engagements associatifs, et tes loisirs.... Tu avais souvent l'impression qu'il te manquait des heures dans une journée. Tu t'organisais pourtant afin de toujours t'y retrouver. Ainsi, tu avais déjà préparé le repas de ce soir pour toi et ton papa Nathan. Tu n'aurais plus qu'à faire chauffer le tout. Et pendant la cuisson tu devrais alors choisir.... Coudre des peluches ou trouver de nouvelles recettes de cuisine à essayer ? Tu te réjouissais à l'idée de pouvoir faire l'un ou l'autre, avant de te mettre à tes devoirs, après le repas. Mais pour l'heure, il te faut déjà rentrer chez toi. Tu remets de l'ordre dans ta petite robe à notes de musique, et resserre les lanières de tes petites chaussures bleues. Tu attrapes ton petit cartable rose, et fixe ton béret à ruban sur ta tête. Une dernière vérification pour être sûre de ne rien oublier et te voilà sur le chemin de la sortie. Tu salues chaleureusement tes amis dans une embrassade, et ignore les moqueries des plus idiots concernant ton look. Tu aimes tes tenues, et tu sens bien dedans, alors les regards t'importent peu à ce sujet.... Même si tes goûts vestimentaires n'aident pas toujours ta cause. Toi qui est déjà si petite, si menue et même frêle.... Avec ton attirails de poupée, personne ne te donne tes seize ans. Douze ans, tout au plus....

Mais c'était là quelque chose avec lequel tu faisais avec. Tu fends comme tu peux la foule des élèves, jouant les anguilles pour te frayer un chemin. Tu es certainement la plus petite des adolescents présents, aussi tu n'as pas trop le choix si tu veux avancer. Mais on ne peut pas dire que ce monde t'épargne, ni se montre clément envers toi. Malgré toutes tes précautions, les plus bourrus te bousculent, sans même se retourner pour la plupart. Tu ne fais pas le poids et tu te retrouves ballotée à droite à gauche, au gré des plus grands. Mais tu n'abandonnes pas. Ce n'est qu'une foule à traverser avant de rejoindre le chemin de la maison, et tu as malheureusement l'habitude depuis le temps. Mais hélas, cela ne te prévient pas des adolescents les plus brutaux qui surgissent parfois de nul part. Tu es presque sortie de ces sables mouvants humains, lorsqu'un ado qui fait littéralement deux fois ta taille t'éjecte tout droit sur le bitume du trottoir, devant les jambes d'une inconnue, non sans se priver d'un commentaire désagréable à ton encontre.

Dégages de là petite merde ! La maternelle c'est de l'autre côté !


Tu les entends ricaner, et tu te relèves le cœur gros, et la tête baissée. Que ce soit aujourd'hui ou hier, tu n'as jamais su encaisser les comportements violents contre toi. Tu serres ton petit sac contre ton torse pour te donner un peu de courage et de réconfort. Bientôt tu serais chez toi, bientôt tout serait fini. Tu allais les oublier et tu allais de nouveau trouver la quiétude et l'insouciance de ton petit monde. Celui que tu peuplais de douceurs et d'innocence, celui où les gens étaient heureux et gentils, et où on ne se battait que pour dessiner des sourire sur le cœur et les visages des gens. Tu espérais ainsi voir le sourire de ton papa Nathan quand il goûterait ton plat ce soir, et devinais ton propre sourire lorsqu'il allait poser sa grosse main sur ta tête pour te caresser. Oui, bientôt tu retrouverais ton refuge, ton petit bosquet de quiétude et d'allégresse. Mais avant cela, il te fallait quitter la froideur et la dureté de ce monde, et ce sans provoquer ni attirer les foudres de qui que ce soit d'autres. Aussi tu bredouilles toute penaude et mal assurée.

P-pardonnez-moi.... Je ne voulais pas vous bousculer....

Encore aurait-il fallu que tu la touches pour cela petite biche, mais dans ta confusion tu n'y avais pas fait attention. Au début tu avais relevé la tête pour t'adresser à la dame devant toi, mais.... Quand tu as vu son visage tu as pris peur, tu ne savais pas trop pourquoi. Elle était grande certes, mais pour toi le monde entier était peuplé de géants.... Ou peut-être était-ce parce que tu était déjà dans une situation inconfortable. Mais tu ne comptes pas rester là pour y réfléchir. Tu commences déjà à reprendre ta route, craignant que cette femme te gronde à son tour.

♥
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Une proie surprenante.
Oh. Voilà que le destin parlait. Parfait. Une proie. Sa proie. Pour aujourd’hui. Une petite fille cette fois ? Cela changeait. Et apparemment, elle était déjà une victime. Amusant. Une petite chose fragile. Toute fragile. Ce serait un jeu d’enfant. Peut-être même trop facile. Non ? Qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? C’était bien comme ça. Une victime. Une proie. Elle n’avait besoin de rien d’autre. Elle n’avait envie de rien d’autre. C’était le destin qui avait décidé ainsi. Elle allait s’amuser avec cette petite chose. Son comportement… Elle avait l’habitude ? Persécutée à l’école ? Trop facile. Si facile que c’en était insultant. Quoi lui faire dans ces cas-là ? Torture physique ? Non. Elle ne survivrait pas. Elle n’avait pas le gabarit pour. Impossible.

P-pardonnez-moi.... Je ne voulais pas vous bousculer....

Bousculer ? Mais ! Elle ne l’avait même pas touchée ! Un rictus se dessina sur ses lèvres rouges sang. Sa couleur préférée. Normal. Pour une Démone, le sang est la meilleure des couleurs. Tout comme il orne sa longue chevelure. Oh ? Cette odeur ? Hm… L’odeur de la peur. Si délicieuse. Mais trop rapide. Beaucoup trop. Elle ne lui avait encore rien fait. Cette petite lueur dans ses yeux émeraude. Elle ne présageait rien de bon. La folie avait déjà prit le pas sur son esprit. Depuis plusieurs heures déjà. Elle avait envie de jouer. Elle avait envie de s’amuser. Et maintenant qu’elle avait trouvé sa proie, rien ne pourrait l’arrêter. Quel dommage pour cette petite chose.

Tu ne m’a pas bousculée…

Sa voix était légèrement rauque. Pourquoi ? L’abus de cigarettes. Et un timbre volontairement bas. Mélange de délice prévisionnel. Mélange de plaisir déjà arrivé. Et une pointe de sadisme. Les idées se bousculaient dans sa tête. Mais aucune ne trouvait encore son chemin. Aucune ne se mettait en avant par rapport aux autres. Le choix n’était pas fait. Pas encore.

Oh ? Mais ! Elle fuyait ! Déjà ? Non ! Pas question ! Le jeu n’avait même pas encore commencé ! Mais comment faire ? Il ne faut pas la toucher. Pas encore. Elle ne fera que fuir davantage. Il fallait… Oui… Bonne idée… La mettre en confiance. La faire parler. Lui faire croire qu’elle était en sécurité. Oh. Et pourquoi pas… Lui faire dévoiler des informations ? Que pourrait donner comme informations une petite victime ? Facile. Des choses personnelles. Des points d’attaque sur elle-même. Des failles. Tout ce qu’il faudrait à un bourreau pour torturer. Mais psychologiquement. C’était plus lent. Mais tout aussi délicieux. Tout aussi amusant. Tout aussi divertissant. Elle la rejoint alors. Pas besoin de faire beaucoup de pas. Ruz Tan était bien plus grande. Ses jambes étaient plus longues. Pas difficile de la rattraper, cette petite chose.

Où tu vas comme ça ? Je te fais peur ? C’était qui ces gars ? Ils te font du mal ? Ils te harcèlent ? Pourquoi ?

Jouer l’empathie. C’était bizarre. Mais ça fonctionnait parfois. Et puis… c’était un bon moyen d’avoir des informations. C’était une petite fille. Toute jeune. Toute fragile. Il ne faut pas la brusquer. Elle va se briser sinon. Et c’est trop tôt. Beaucoup trop tôt.
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Dernière édition par Ruz Tan Damani le Mar 21 Déc - 10:44, édité 1 fois

Get out of here !!!

Décidément de n'était pas ton jour petite biche ! Pour une fois que tu avais essayé de fuir le danger, voilà qu'il te poursuivait ! Tu ne t'étais pas attendu à cela, surtout que d'après la dame, tu ne l'avais pas bousculée. Alors pourquoi te demandait-elle d'attendre ? Pourquoi ne t'avait-elle pas laissé partir ? Entendant sa voix entre le rauque et l'éraillée, tu te figes sur place, comme une biquette apeurée. Tu rentres ta tête dans tes épaules, alors persuadée que tu allais passer un sale quart d'heure et te faire gronder pour.... En fait tu ne voyais aucune raison pour l'être mais tu avais quand même très peur ! Tu serres encore plus ton sac contre toi et tu caches déjà la moitié de ton visage derrière. Tu n'oses pas regarder la dame en face, il en était même hors de question ! Tu retiens ton souffle, te demandant à quelle sauce tu allais être mangée. Si tu savais, pauvre biche, si tu savais.... Mais pour l'heure, ce n'est qu'une avalanche de questions qui te tombe dessus.

L'inconnu t'a prise au dépourvu, et on peut lire ton hébètement sur ton minois perplexe. Trop de mots, trop de phrase, elle enchaine son interrogatoire comme une mitraillette ! Et elle te fait peur.... Tu ne sais pas comment réagir. Tu ne sais pas quoi répondre. Et tu ne sais pas pourquoi cette dame te pose toutes ces questions. Au bout d'un certain moment, tu tentes de répondre, espérant qu'après cela elle te laisse partir. Il fallait commencer par le début.... Tu glapis d'une petite voix tout juste audible.

Je.... Je voulais juste rentrer chez moi....

Mais c'était peut-être la question suivante qui fut la plus délicate. Oui, elle te faisait vraiment très peur cette dame, avec son apparence si étrange. Mais tu ne pouvais résolument pas le lui dire ! Du moins pas comme ça.... Car tu ne pouvais pas mentir non plus, tu n'aimais pas ça. Tu commences donc.... A bafouiller....

J.... Je.... Non.... Enfin.... Un peu... Pardon ! Je ne voulais pas être désagréable....

Tu te caches de plus en plus derrière ton sac, fixant avec un intérêt soudain tes chaussures. Tu tente de te ressaisir pour passer à la question suivante. Peut-être qu'elle ferait oublier la précédente ?

C'est..... Ce sont des garçons de mon école.... Ils.... ..... .... Je crois qu'ils ne m'aiment pas beaucoup.... Je..... Je ne sais pas trop pourquoi..... Je..... Je pense que.... C'est parce que je.... Je ne suis pas comme eux.... Et que je suis petite.... C'est juste que.... S'ils ne me voient pas ils me laissent tranquille.... Souvent....

Tu ne savais pas très bien toi-même si tu pouvais dire qu'ils te faisaient du mal. N'importe qui d'autre aurait dit oui, mais toi.... Ils te poussaient souvent, se moquaient de toi à la première occasion, et te méprisaient ouvertement. Mais ils ne s'étaient encore jamais réunis pour te frapper alors.... Certains n'avaient pas cette chance. Tu attendais la réponse de la dame à présent, espérant franchement qu'elle te laisse partir. Tu étais mal à l'aise au possible.

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Une proie surprenante.
Délicate petite chose. Pauvre petite chose. Déjà effrayée ? Il ne faut pas. Pas encore. C'était bien trop rapide sinon. Et ce n'était pas amusant. Mais alors pas du tout. Enfin. Si. Un peu tout de même. Mais si l'effroi prenait place trop vite, ce n'était pas drôle. Ce n'était pas divertissant. Il fallait ralentir le rythme. Comment ? Quel masque prendre pour elle ? Pour la mettre en confiance... Qu'elle dévoile ses petits secrets, ses petites failles. N'importe quoi qui permettrait à la Vampiresse d'appuyer pour la meurtrir. Mais patience. Patience.

Je... Je voulais juste rentrer chez moi...
Oh... Je te fais peur, n'est ce pas... ? Pardonne moi, ce n'était pas mon intention...

Elle avait adouci sa voix. Volontairement. Par empathie ? Bien sûr que non. Juste par volonté de manipulation. Si sa proie la fuyait... Le jeu s'arrêterait alors. Et elle n'en avait pas envie, mais alors pas du tout. Trop tôt. Beaucoup trop tôt. La nuit venait à peine de commencer.

J.... Je.... Non.... Enfin.... Un peu... Pardon ! Je ne voulais pas être désagréable....
Non, ne t'en fais pas... Je comprends, je fais peur à beaucoup de gens. Je ne le fais pas exprès, je suis brute de décoffrage, c'est mon caractère alors... Je suis désolée si je t'effraie...

Mensonges ? Plutôt oui. Enfin. Pas réellement. Mais peu importe. C'est une seconde nature, non ? Mais elle ne faisait pas exprès de lui faire peur à cet instant. À elle seule. Ce n'était pas le but. Pas encore. Mais les autres ? Eh bien cela dépendait. Dépendait du jeu du moment. Dépendait de son humeur. Dépendait de ce qu'elle voulait. Mais oui, elle était brute de décoffrage. C'était bel et bien son caractère. Abrupte. Directe. Elle ne mâchait pas ses mots. Elle savait ce qu'elle voulait. Elle contrôlait sa verve. Enfin. La plupart du temps.

C'est..... Ce sont des garçons de mon école.... Ils.... ..... .... Je crois qu'ils ne m'aiment pas beaucoup.... Je..... Je ne sais pas trop pourquoi..... Je..... Je pense que.... C'est parce que je.... Je ne suis pas comme eux.... Et que je suis petite.... C'est juste que.... S'ils ne me voient pas ils me laissent tranquille.... Souvent....
Ils te persécutent alors ? Tu en as parlé à tes professeurs ? Tu devrais le dire à tes parents, si ça fait plusieurs fois déjà. Je suis sûre que tes parents t'aiment très fort, n'est-ce pas ? Ils te protégeraient à coup sûr. Je me trompe ? Surtout si tu es fille unique...

Plusieurs question d'affilée lui avait fait peur. Alors... Pas trop de questions. Lui laisser des ouvertures. Il le fallait. C'était plus simple. Elle donnerait des informations d'elle-même. Elle n'aurait pas l'impression de... de quoi d'abord ? Ruz Tan ne savait pas. Elle ne pouvait que sentir qu'elle était effrayée. Terrifiée. Mais n'était-ce que de sa faute ? Ou ce qu'il restait de ces petites brutes ? Les Humains ne devaient pas persécuter. Ce n'était pas leur rôle. Oh ça non. Le leur était de rester au stade de proies. Ils n'étaient rien de plus. Si faibles. Si pathétiques. Ils n'étaient rien à part des jouets pour les grands de ce monde. Ils devaient servir. Et servir surtout les Vampires.

Toujours aussi terrifiée d'ailleurs. Petite chose fragile. Ne me claque pas entre les doigts. Pas aussi tôt. Pas tout de suite. Qu'elle attende un peu tout de même. Il fallait la mettre à l'aise... Savourer lentement sa chasse. Sa traque était terminée. Elle avait son jouet pour cette nuit. Mais elle ne l'avait pas encore entre ses griffes. Patience. Patience. Comment font les Humains déjà ? Ah. Pitoyable. Devoir trouver des astuces chez cette race inférieure. Quel prix écœurant elle devait payer pour devoir s'amuser plus tard... Un de leur espèce mourra pour cet affront. Peut-être pas ce soir. Peut-être pas demain. Mais cette semaine à coup sûr.

Oh, je suis désolée. Je suis si malpolie... Je m'appelle Ruz Tan. Enchantée.

Un grand sourire sur ses lèvres maquillées de rouge. Un doux sourire. Complètement faux. Mais très travaillé. Oh il n'était pas parfait. Mais seuls les plus observateurs le remarqueraient. Ce n'était qu'une enfant. Elle ne le verrait pas. N'est-ce pas ? Au pire, la Démone trouvera une excuse.
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Dernière édition par Ruz Tan Damani le Mar 21 Déc - 10:45, édité 2 fois

The beginning of the pain....

Pour te faire peur, elle te faisait très franchement peur ! Tu ne savais pas pourquoi, mais tu n'arrivais pas à te rassurer. Peut-être que pour une fois, ton instinct de survie se réveille, et que lui sent le danger ? Malheureusement, il ne t'alarme pas encore assez pour que tu prennes tes jambes à ton cou. Mais l'inconnue se faisait comme plus douce.... Plus prévenante. Tu apprends que tu n'es pas la seule à avoir peur de cette dame, ce qui te réconforte un peu. Et ton interlocutrice semble navrée de l'inconfort qu'elle t'inspire. Tu déglutis et prend silencieusement une profonde inspiration, essayant de te donner un peu de courage. Cette dame faisait des efforts, et à ton sens, tu te devais toi aussi de faire ta part du chemin. Mais le peu d'assurance que tu aurais pu avoir s'écroule quand elle vient te questionner sur ta situation à l'école. Pire ! La voilà qui parle de tes parents et de ta situation familiale ! Tu te retrouve à la fois désemparée et prise au dépourvue, au point que tu bafouilles maladroitement.

Non.... Je.... Si ! Enfin.... Peut-être.... Je....

Non, tes parents ne t'aimaient pas petite biche.... Et même si avec les années tu avais appris à l'accepter, cela te faisait toujours mal quand on te le rappelait. Alors tu tentes de garder la face autant que ton secret. Tes parents ne t'aimaient pas. Ils ne te haïssaient pas non plus. Ils.... T'ignoraient. Tu existais, ils devaient faire avec, et toi tu ne devais surtout ne pas les déranger ou attendre quoique ce soit d'eux. Ils n'avaient ni le temps, ni l'envie. Alors tes soucis à l'école.... C'était définitivement le cadet de leurs soucis. Tu n'étais pas fille unique non plus.... Mais ton jumeau avait disparu depuis quelques années déjà. Et ce fut là le plus douloureux. T'avoir rappelé à quel point Marek te manquait, et le doute sur ce qu'il était advenu de lui. Mais tu devais aussi garder ce secret là.... Tu ravales tes peines et musèle les sanglots qui auraient bien voulu sortir. Tu ne pouvais pas.... Tu devais te taire.... Le silence était ta croix. Ne voulant pas continuer sur ces sujets sensibles, tu décides de donner un autre os à ronger à cette dame bien trop curieuse.

Je.... Les professeurs disent que c'est en partie ma faute.... Que je dois "grandir" et apprendre à me défendre toute seule.... Alors je ne les dérange plus avec mes problèmes....

Tout comme tu ne voulais surtout pas que ton Papa Nathan apprenne tout cela. Tu lui avais déjà causé tant d'ennuis, toi qui rêvais de lui offrir la petite fille modèle que tout père rêverait d'avoir. Tu ne voulais pas qu'il s'inquiète, tu ne voulais pas lui causer du souci, lui qui faisait déjà tout pour toi. Alors tu te taisais. Tu serrais les dents, et fermais les yeux, en priant pour des jours plus heureux. Tu pensais et rêvais à ton monde de douceurs et de paix. Mais voilà que l'inconnue décida de se présenter. Ruz Tan. C'était un drôle de prénom, tu n'étais pas habituée à ces consonances étrangères. Tu déglutis de nouveau et tu tente d'esquisser petit sourire

Merci.... Je.... Je m'appelle Marie-Lou ?

A ce stade des opérations tu n'étais même plus certaine de ce que tu devais répondre. Tu te demandais pourquoi cette dame continuais de te poser toutes ces questions, ne comprenant pas pourquoi on s'intéressait à toi. Tu enroule nerveusement une mèche de tes longs cheveux entre tes doigts, attendant le moment où elle te laisserait partir..... Ou alors elle te dirait ce qu'elle te voulait.



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Une proie surprenante.
Corde sensible touchée. Et même plus que cela. Au début, quelque chose avait changé dans son regard. Une lueur d’assurance. Une lueur de calme. Elle avait réussi à la manipuler. A lui faire croire que ce qu’elle disait était totalement pensé. Mais bien vite, le changement. Elle avait varié du tout au tout. Passant d’une petite biche qui se relevait, à une petite biche qui était terrorisée jusqu’au plus profond de son cœur.

Non.... Je.... Si ! Enfin.... Peut-être.... Je....

Tant d’hésitation. Trop d’hésitation. Elle avait touché un point sensible. Mais lequel ? Les parents, pour sûr. La famille, pour sûr. Une famille pas très unie hm ? C’est ce que ça semblait être. Des parents absents peut-être ? Ou pas très aimants ? Quelque chose clochait en tout cas. Une famille dysfonctionnelle. Elle connaissait. Peut-être trop bien même. Elle l’avait subi elle-même. Une mère qui n’avaient eu un enfant que pour assurer leur lignée. Montrer au monde que les Damani étaient présents. Qu’ils avaient leur place. Qu’ils allaient faire partie des maîtres. Des demi-dieux continuels. Il fallait assurer la descendance. La pureté de la race. De la famille. Mais qu’importe. Aujourd’hui. A ce moment précis. Ce n’était pas la famille de Ruz Tan dont la Démone parlait.

Je.... Les professeurs disent que c'est en partie ma faute.... Que je dois "grandir" et apprendre à me défendre toute seule.... Alors je ne les dérange plus avec mes problèmes....
Pourquoi ce serait de ta faute ? De ce que j’ai entendu, ils semblent juste s’amuser à te faire du mal.

Les victimes n’étaient pas… fautives. Elles ne faisaient que se trouver là. Elles ne faisaient qu’être alléchantes pour les bourreaux. Les proies appellent les prédateurs. C’est bien connu. Mais entre humains ? Tss. Ils ne savaient pas s’y prendre. Ils méritaient… Non. Ils ne méritaient rien en fait. S’ils voulaient jouer, qu’ils le fassent. Ca ne la regardait pas. Elle s’en fichait. Sauf pour ce soir.

Merci.... Je.... Je m'appelle Marie-Lou ?
C’est joli comme prénom. Il te va bien.

Encore une fois, il fallait faire preuve de manipulation. Ca prenait du temps. C’était fastidieux. Mais le résultat était toujours satisfaisant. Elle devait se calmer. Calmer sa folie. Calmer son désir de sang. Si Ruz Tan le laissait transparaître, même cette petite biche qui semblait des plus naïves comprendrait. Elle comprendrait qu’elle est face à une prédatrice qui ne veut que la dévorer. Et jouer avec… avec quoi ? Avec ce qu’il resterait d’elle. Tout simplement. Que ce soit vivant ou mort.

Alors elle souriait. Encore. Toujours ce faux sourire. Ce sourire travaillé. Celui qui faisait croire qu’elle était douce. La douceur. Tss. Quelle connerie. C’était sans saveur. Un ennui mortel. La Démone préférerait mourir que de s’ennuyer. C’était une horrible torture pour l’esprit. Celle qui pouvait l’atteindre elle. Du moins, c’était la seule chose qui l’avait faite se sentir mal jusqu’à ce jour. Alors pour l’éviter, il fallait jouer. Encore et encore. Encore et toujours. Ne jamais cesser de se trouver des passe-temps. Il fallait vivre. Ou du moins faire semblant.

J’ai vraiment l’impression de te terroriser… Je m’en sens coupable tu sais. Laisse-moi t’offrir une boisson pour me faire pardonner, tu veux bien ? Il y a un Starbucks pas loin je crois, tu choisis ta boisson préférée et je te l’offre, d’accord ?

Pédophile. Voilà. Elle devait avoir l’air d’en être une. Logique aux yeux de cette petite. Une inconnue qui vous aborde, vous parle, vous propose de vous offrir quelque chose à ingurgiter dans le corps. Mais si elle le disait, cette petite chose n’en serait que plus méfiante. Alors il fallait le garder sous silence.

Tu sais, je ne suis pas d’accord avec tes professeurs. C’est à eux de te protéger, ce sont les adultes, alors c’est leur travail de faire en sorte que tu sois dans un environnement où tu es en sécurité. Tu n’es pas d’accord ? L’école devrait être un plaisir, et non une contrainte où tu aurais peur de croiser ces garnements à chaque fois que tu vas dans les couloirs.
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Dernière édition par Ruz Tan Damani le Mar 21 Déc - 10:47, édité 1 fois

A possible loophole ?

Tu observes Madame Ruz Tan l'air complétement désemparée. Tu ne savais pas du tout quoi répondre à la question qu'elle te posait. Tu songeais même qu'elle aurait du demander directement à tes professeurs. Tu étais loin d'être dans leur tête, toi qui ne comprenait déjà pas la cruauté de ce monde.... Tu essaies d'articuler une réponse, prenant ton courage à quatre mains.

Je.... Je ne sais pas.... Je ne sais pas non plus pourquoi ils s'amusent à ça....

Ce qui était vrai d'ailleurs. Toi qui étais de nature à aider ton prochain de manière spontanée et désintéressée, tu ne comprenais absolument pas pourquoi certaines personnes faisaient du mal gratuitement à des personnes inconnues. Cela te dépassait complètement. Pourquoi se faire des ennemis quand on pouvait se faire des amis ? Pourquoi compliquer la vie des autres, quand la vie en elle-même était parfois si dure ? Pauvre petite biche née dans un monde de loups.... Ton bon cœur sera ta perte.... Mais voilà que Madame Ruz Tan te complimente sur ton prénom, t'arrachant un petit sourire gêné alors que tu détournes le regard, te cachant de nouveau derrière ton sac.

M-merci....

Mais Madame Ruz Tan voit bien que tu n'arrives pas à te détendre. Visiblement elle en est très désolée, et toi aussi tu es gênée qu'elle voit ainsi ta peur. Elle te propose donc d'aller boire un café avec elle, au petit Starbuck du coin. Ce fut le début d'une réflexion construite pour toi. Initialement tu voulais dire non, car tu n'étais définitivement pas à l'aise et tu voulais rentrer chez toi ! Mais tu te dis ensuite que Madame Ruz Tan était vraiment très gentille de vouloir t'aider à te détendre de la sorte, et à te payer une boisson chaude, et qu'il ne serait pas très poli de refuser avec tous les efforts qu'elle faisait. Alors tu allais pour dire oui, même si tu n'en avais pas très envie. Mais au dernier moment tu t'arrêtas. Les propos de Papa Nathan te revinrent en tête....

Je.... Désolée, je n'ai pas le droit de boire ou manger avec des inconnus.... Il me faut une autorisation avant....

Miracle ! Enfin quelqu'un avait réussi à t'inculquer un peu de bon sens, et surtout, tu l'avais enfin retenu ! Bon, il t'avait fallu deux kidnapping pour ça, mais c'était fini par rentrer ! Même si tu avais du mal à concevoir qu'une femme pouvait être dangereuse. Les femmes étaient celles qui pouvaient devenir des mamans. Pourquoi des éventuelles mamans feraient du mal à des enfants ? Elles devaient en prendre soin et les protéger au contraire.... Mais le monde n'avait pas ta douce naïveté petite biche. Et le grand méchant loup de ce soir ne semblait pas prêt de te lâcher si facilement. Voilà un nouveau laïus sur les professeurs de ton école et leur irresponsabilité flagrante. Tu restes comme deux ronds de flan, ne sachant pas quoi rétorquer.

Euh.... Je ne sais pas.... Peut-être.... Mais.... Ils n'ont pas l'air d'avoir envie.... Alors.... .... Je ne veux forcer personne.... Je ne veux pas ennuyer les gens....

Malheureusement ta prévenance et ta gentillesse n'étaient pas toujours récompensées. et tu avais été bien trop souvent abusée....

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Une proie surprenante.
Je.... Je ne sais pas.... Je ne sais pas non plus pourquoi ils s'amusent à ça....

Elle ne savait pas ? Vraiment ? Pas du tout ? Pas le moindre indice ? Etrange. Vraiment très étrange. Mais elle ne semblait pas être le genre de personne à vouloir savoir. Enfin… Plutôt à creuser. Trop peur de récolter davantage d’ennuis sans doute.

Je.... Désolée, je n'ai pas le droit de boire ou manger avec des inconnus.... Il me faut une autorisation avant....

Pas le droit, hm… Etait-elle protégée cette petite ? Après tout, elle venait de dire qu’elle ne savait pas pour ses parents. Et les professeurs… Pas aidants non plus. Alors qui ? Quelqu’un de sa famille ? Quelqu’un d’extérieure peut-être ? Pas quelqu’un de cette école par contre, pour sûr. Quelqu’un devait veiller sur elle. Ou alors c’était simplement les propos de ses parents. S’ils en avaient quelque chose à faire d’elle. Peut-être la crainte de la voir être enlevée ? Quel parent aimerait voir son enfant disparaître après tout ? Personne. La douleur que ça impliquait. C’était terrible. C’était insurmontable. Pas dans les premiers jours. Pas dans les premiers mois. Et les premières années ? Tout aussi terribles. Du coup. Pauvre enfant non ? Déjà trop victime de ce qui lui arrivait. Hm. Ce n'était pas une bonne victime. Faire souffrir quelqu'un qui souffre déjà. Non. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. C'était mieux de s'attaquer à des bourreaux plutôt. Et si... Oui... Peut-être qu'elle pourrait faire ça. Peut-être bien... C'était une idée... A méditer. A réfléchir. A creuser.

Désolée, j’ai eu un moment d’absence. Mais tu sais… Je ne comptais pas t’imposer ma présence, juste t’offrir la boisson avant que tu ne rentres chez toi.

Mais revenons à nos moutons.

Euh.... Je ne sais pas.... Peut-être.... Mais.... Ils n'ont pas l'air d'avoir envie.... Alors.... .... Je ne veux forcer personne.... Je ne veux pas ennuyer les gens....
Ennuyer ? Parce que tu veux qu’on te laisse tranquille ? C’est une école, les professeurs sont sensés s’occuper de vous. De votre sécurité.

Comment était-ce possible ? Son esprit s’était calmé. Enfin. Petit à petit il se calmait. Etrange ? Pas tant que ça. Si la folie prenait le pas facilement sur elle, à force d’entendre une enfant dire qu’elle était maltraitée… Cela finirait sans doute par réveiller la mère qu’elle avait failli être. Elle n’avait pas envie de protéger cette enfant, oh ça non. Mais l'autre oui. Sûrement. Quant à celle présente en cet instant… Elle n’avait plus envie d’en faire sa victime. Ah… Quand la folie s’en mêlait… Elle perdait tous ses repères. Perte de contrôle. Perte d’elle-même. Il fallait vraiment qu’elle trouve un moyen de rester toujours maîtresse de ses actes et pensées. Ce refuge n’était pas le meilleur. Elle le savait. Elle l’avait toujours su. Cela lui arrivait de dériver. Mais… Même si elle ne regrettait jamais… ce n’était pas la meilleure solution. Mais au moins. Elle était protégée. Quand ça devait sortir. Quand elle devait exulter toute cette violence. Au moins, son esprit ne le voyait pas. Et pourtant il se détendait.

Si tu as un protecteur ou une protectrice, tu devrais lui en parler.

Faire souffrir quelqu’un qui souffre déjà… Non. Ce n’est pas drôle. Faire souffrir un adolescent est amusant. Pendant une heure ou deux peut-être. Mais… une victime déjà persécutée ? Trop facile. Trop simple. Elle se briserait en quelques instants. Ce n’était pas amusant.

Dis-moi… qui sont ces élèves qui t’embêtent… ? Tu pourrais me les montrer ?

Oui. Beaucoup plus drôle. Beaucoup plus amusant. Faire souffrir des bourreaux. Ca, c’était un programme intéressant !
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Toss a coin to your luck !

C-C'est très gentil, merci pour l'intention, elle me touche ! Mais je ne voudrais pas avoir plus d'ennuis....

Au moins elle semblait comprendre ta position et elle n'allait pas insister lourdement pour te faire boire quoique ce soit. A vrai dire, vu ton état de stress actuel, tu avais plutôt l'estomac noué. En revanche ton explication pour l'école ne semble pas du tout la satisfaire. Et ce que dit Madame Rus Tan est pourtant vrai, les professeurs étaient censés veiller à votre sécurité. Mais entre la réalité et les ce que l'on pense que les choses sont, il y avait souvent un monde.... Tu baisse la tête et le regard, un peu penaude, avant de lui bredouiller.

Les professeurs disent qu'ils ne sont pas payer pour faire la police.... Ils n'ont pas l'air très à l'aise avec l'idée de s'occuper de cela.

Clairement, petite biche, ça leur cassait les pieds. C'était une charge de travail considérable et supplémentaire, en plus d'être particulièrement ingrate. Bon nombre de parents faisaient de véritables scandales pour la moindre heure de colle, alors du harcèlement scolaire.... Au final, les coupables se jouaient victimes, et les victimes restaient méprisées et oubliées. Il était d'ailleurs plus confortable qu'elle se taise, au lieu de soulever un dysfonctionnement parmi les plus lourds et empoisonnants de l'éducation. Un problème universel, dont on parlait parfois, que, étrangement, tout le monde regrettait beaucoup. Mais qui au final n'avançait pas ou peu. Tu n'étais hélas pas la première petite biche.... Et malheureusement, tu ne serais pas la dernière. Madame Ruz Tan te parle alors de protecteur et de protectrice ce qui t'étonne. D'habitude les gens te parlent de tes parents, personne ne pense à d'autres situations qu'à la plus commune. Mais tu te focalises sur ce qu'elle vient de te dire. En parler à ton Papa Nathan.... ? Tu n'osais pas.... Tu ne le pouvais pas.... Tu ne voulais pas lui apporter de problème ou l'inquiéter pour toi. Et surtout, tu avais peur que s'il se manifeste comme parent mécontent, on vienne à fouiller sur votre situation. Et cela, c'était impensable.

Mais de nouveau Madame Ruz Tan te questionne, sur l'identité de tes assaillants. Tu ne sais pas trop pourquoi elle te demande ça et tu imagines qu'elle veut surement les gronder et leur demander d'arrêter. Tu as très peur que sa démarche finisse par te retomber dessus.... Mais en même temps Madame Ruz Tan aussi te faisait peur alors.... Tu tournes ton regard vers un groupe d'adolescents constitué majoritairement de garçons et d'une ou deux filles. Les garçons sont grands, très grands comparés à toi. La plupart sont aussi grand que Madame Ruz Tan, et certains son même plus grands. Une dégaine qui se voulait bad boy, mais avec des vêtements de marques et beaucoup trop d'effets personnels hors de prix pour camoufler l'origine gosse de riches. Ils riaient, criaient, parlaient bruyamment, certains s'amusaient à éclater des canettes vides contre le sol en pouffant.

C.... Généralement ce sont eux.... Mais.... N'y allez pas Madame, ils sont dangereux.... Ils attaquent les adultes surtout en groupe. Certains se sont déjà retrouvé à se faire battre par les garçons pendant que les filles filmaient....

Madame Ruz Tan était une adulte, et elle savait certainement ce qu'elle faisait, mais.... Tu préférais éviter qu'elle ne soit blessée ou autre à cause de toi. Tu resserras tes mains sur ton petit sac, et tu ajoutas.

Je vais rentrer avant que cela ne fasse plus d'histoire. Désolée si je vous ai inquiété. Faites attention à vous Madame....


Tu n'en pouvais plus de cette journée. Et convaincue que tu avais dissuadé l'inconnue d'aller s'attirer des ennuis en essayant de recadrer des "petits cons", tu avais repris le chemin jusqu'à chez toi. Tu avais franchement hâte de te retrouver dans ton petit refuge !

♥
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Une proie surprenante.
C-C'est très gentil, merci pour l'intention, elle me touche ! Mais je ne voudrais pas avoir plus d'ennuis....

Ce petit chaton refuse. Tout bonnement. Tout simplement. Pas la peine d'insister. Ca ne ferait que la braquer davantage. Ca ne servait à rien. Sauf à lui faire peur. Mais elle était suffisamment terrorisée comme ça. Pas besoin d'en rajouter. Elle n'était pas une victime intéressante. Elle était déjà brisée. Pas besoin de la briser davantage.

Les professeurs disent qu'ils ne sont pas payer pour faire la police.... Ils n'ont pas l'air très à l'aise avec l'idée de s'occuper de cela.
Et ça veut consacrer sa vie aux gosses… Pathétiques.


Même elle, elle aurait fait une meilleure mère. Elle en est certaine. Mais ce n’est pas dur vu le comportement du corps enseignant. Vraiment pas dur. Même sans faire d’effort, elle y parviendrait facilement. Très facilement. Trop facilement ? Qu’importe. Le passé est le passé. Et il faut s’occuper de l’avenir. En commençant par cette nuit.

Voilà que la petite pointait ses bourreaux. Un petit groupe. De grands ? Plus grands que Marie-Lou en tout cas. Ils cherchaient donc des victimes plus faibles. Pouah ! En aucun cas des prédateurs. Mais des pseudos-prédateurs. Et leur attitude… Si vaniteuse. Ils exhibaient leurs possessions. Ils voulaient se montrer au-dessus des autres. Ils se croyaient au-dessus des autres. De bonnes proies. Des victimes parfaites. Oh oui… Le genre qu’elle aimait briser. Ils se pensaient les plus forts. Mais ils allaient finir par supplier de mettre fin à la torture. Ruz Tan s’en délectait à l’avance.

C.... Généralement ce sont eux.... Mais.... N'y allez pas Madame, ils sont dangereux.... Ils attaquent les adultes surtout en groupe. Certains se sont déjà retrouvé à se faire battre par les garçons pendant que les filles filmaient....
Oh vraiment… ? Intéressant…


Elle s’en léchait déjà les lèvres. C’était encore meilleur. Elle jubilait déjà au fond d’elle. Ruz Tan perdait une victime. Mais elle en retrouvait plusieurs. Elle allait tellement s’amuser. C’était parti pour 24 heures de pur plaisir avec ce genre de victimes. Peut-être même plus ? Oh allez. Soyons fous. Tout le week-end !

Je vais rentrer avant que cela ne fasse plus d'histoire. Désolée si je vous ai inquiété. Faites attention à vous Madame....
Oui. Rentre chez toi, chaton. Et ne t’en fais pas. Je suis sûre que les choses vont grandement s’améliorer pour toi…


Elle lui fait un clin d’œil. Et elle la laisse partir. Une fois suffisamment loin… C’était l’heure de jouer ! Ruz Tan alla voir le petit groupe et… que la fête commence ! Jouer. S’amuser. Manipuler. Faire croire qu’elle était une possible victime. Pour au final que tout se retourne contre eux. Pas besoin d’user de charmes. C’était trop facile. C’était uniquement lorsqu’elle allait perdre. Ou qu’elle n’avait pas envie de perdre du temps. Mais ce soir… Elle avait tout son temps… Et ils allaient s’en souvenir. Tout le week-end passa. De bourreaux, ils étaient passés à victimes. Dans cette salle sombre. Dans CES salles sombres. Elle les avait fait souffrir. Elle les avait poussés à bout. Jusqu’à supplier. Jusqu’à implorer. Jusqu’à pleurer. Des vidéos en direct. De leurs tortures. De ce qu’ils avaient subi sous les doigts de la Démone. Humiliés publiquement. Les séquelles allaient surtout être psychologiques. Quelques-unes étaient physiques. Mais bien rares. Il ne fallait pas laisser de marques. Sauf une. Une seule. La même pour chacun. Quelque chose qui ne guérira jamais. Quelque chose qui leur rappellera ce week-end. Ce moment où ils avaient trouvé plus fort qu’eux. Ce moment où ils avaient croisé la route d’une Démone sadique. Le reste cicatrisera. Enfin. Pour ce qui est du corps. Par rapport à l’esprit… non. Il sera marqué à tout jamais.

D’ailleurs… C’est ce qui arriva dès leur retour à l’école. Enfin. Retour temporaire. Ils cherchèrent tous ensemble Marie-Lou. Et une fois trouvée… Ils se mirent à la supplier de les pardonner. A la supplier de ne pas renvoyer la rousse complètement cinglée. Ils lui promirent que plus jamais ils ne la persécuteront. Qu’ils avaient bien compris la leçon. Mais que par pitié, qu’elle ne redemande pas à la rousse de les retrouver. La terreur se lisait sur leur visage. Dans leurs yeux. Et à la fin de la journée. Ils quittèrent l’école. Définitivement. Ils ne revinrent plus jamais dans le quartier. Ils avaient bien trop peur. Peur de subir le courroux de la Démone aux cheveux rouge. Peur que croiser le chemin de Marie-Lou lui fasse penser qu’ils lui voulaient à nouveau du mal. Désormais, ils n’étaient plus bourreaux. Mais victimes. Terrorisés. Effrayés. Traumatisés.



FIN
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Une proie surprenante. PV. Marie-Lou Janeckova
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