Physique

Si, quand il était gamin, on pouvait considérer Constantine comme un gringalet, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Une armoire à glace sur pattes (et c’est le cas de le dire pour ce lycan de naissance). L’adolescence fait parfois des miracles, conjuguée à une vie rythmée par la guerre et la survie en milieu hostile. Il est loin d’être un poids plume mais il sait allier puissance et rapidité en combat, ce qui en a surpris plus d’un et l’a sorti de nombreuses mauvaises situations. Il a la peau très claire, comme ses yeux verts qui tirent parfois sur le gris selon la météo. Il est rare de le voir sourire, sauf lorsqu’il est avec sa fille… et quand il vous aime bien. En fait, il a toujours l’air de tirer la gueule… Il donne l’impression d’être un peu malade parfois, surtout quand il est fatigué (et c’est souvent). Il n’aime pas avoir de la barbe, il se rase donc toujours de près. Sinon, Janna dit que « ça pique ». Ses cheveux blonds sont toujours coiffés vers l’arrière parce que Mary trouvait ça « classe ».

Rapide description de Janna : c’est une petite blonde aux yeux verts, comme son père, un peu plus petite que les filles de son âge. En vérité, elle ressemble surtout à Constantine, ayant tiré des traits de caractère de Mary.

Caractère

Constantine est quelqu’un de réservé, taciturne, peu expressif. Difficile de savoir ce qu’il pense de vous quand il vous regarde. Par contre, quand il parle, il est honnête, au risque de blesser. Il n’aime pas l’hypocrisie et se fiche de ce que peuvent imaginer les autres à son sujet. Pourtant, au fond (tout au fond), quand on apprend à le connaître, on peut trouver chez lui un côté sensible, charitable (s’il juge que vous méritez son aide), généreux (quand il veut vraiment aider, il a tendance à se donner à fond sans rien demander en retour). C’est aussi quelqu’un d’audacieux (voire parfois inconscient) et déterminé. Évidemment, avec sa fille, on peut apercevoir son côté protecteur, attentionné, aimant. Mais elle en est la seule bénéficiaire.

Voilà ce que l’on peut constater de lui… en surface.

En profondeur, il est important de noter qu’il est extrêmement difficile de le supporter en raison de ses troubles bipolaires survenus à l’adolescence. Un jour, tout ira bien, voire trop bien ; un autre, ce sera la dépression totale. Mary était la seule qui parvenait à canaliser les émotions de Constantine. Depuis sa disparition, il lui arrive de péter les plombs, ce qui entraîne des transformations violentes en dehors des pleines lunes. Mais la présence de Janna parvient à l’apaiser un peu. Son métier et ses loisirs également. Au moins, en travaillant avec les morts, il ne fait de mal à personne.

Rapide description de Janna : c’est une enfant joyeuse, timide, intelligente, curieuse et très éveillée. Comme son père, elle s’intéresse à tout et apprend vite. Comme sa mère, elle est douce et très attachée à la vie de famille. Depuis sa mort, elle pleure souvent la nuit et fait des cauchemars. La journée, elle retrouve le sourire et sa joie de vivre. Elle est naturellement généreuse et aime aider, mais aussi cuisiner, lire, écrire, apprendre à parler allemand, les animaux, dessiner, chanter (elle tient ça de sa mère).

Compétences, Connaissances & Spécialités éventuelles

Langues : allemand, français et anglais
Survie en milieu naturel, bricolage
Connaissance et pratique des techniques d’embaumement depuis les années 1940
Combats de rue
Soins sur les vivants
Musique : batterie

Intérêts & Loisirs

Sa fille, Janna
Son métier
La batterie, les combats et se maintenir en forme en faisant du sport (pour se dépenser)
La bouffe (il aime manger et est très gourmand)
Les balades en forêt

Avis sur le monde extérieur

A une certaine époque, Constantine était du genre soudé avec les autres lycans. Né de l’union d’une lycan et d’un humain, il faisait partie d’une meute très protectrice envers les jeunes, désireuse de leur offrir le meilleur avenir, les aider au mieux à traverser les décennies sans encombre. Plus tard, après la mort de ses deux parents et la manifestation plus sérieuse de ses troubles bipolaires l’opposant à ses congénères, il s’émancipe et prend plus ample connaissance des autres races dont il n’a pas d’avis en particulier. Pour lui, et il sait que c’est égoïste, ce qui compte, c’est que les conflits soient loin et ne l’empêchent pas de vivre sa petite vie tranquille.


Constantine naît le 31 décembre 1917, à Berlin. Son prénom aurait dû s’écrire Konstantin, mais sa mère souhaite le franciser, par amour pour son pays natal. Bref, c’est une époque compliquée pour l’Allemagne qui doit, suite à l’armistice en 1918 et au traité de Versailles en 1919, réparer le mal fait durant la Première Guerre mondiale. Jeune et désinvolte, Constantine ne s’en soucie pas vraiment, ne se sentant pas trop concerné… Ce qui le préoccupe, c’est son statut de lycan. La première transformation se manifeste quand il atteint l’âge de quinze ans. Sa mère est fière, très fière. Son père a peur, très peur. Pourtant, il est conscient que sa femme est une lycan, il vit lui aussi parmi la meute. Mais au fond de lui, il espérait que son fils resterait un humain. Pourquoi ? Parce qu’en fait, Nikolaus Meyer s’est fait berner par sa femme. Femme qui a caché sa nature à leur rencontre, et pendant longtemps, jusqu’à ce qu’il lui fasse un enfant. Parce qu’elle était effrayée à l’idée qu’il la rejette. Et il ne l’a pas fait, par amour mais surtout par peur des représailles de la part de la meute (au sein de laquelle il vit depuis la naissance de Constantine). La transformation de son fils est la goutte de trop.

Il tiendra un an. Peu après le seizième anniversaire de Constantine, au début de l’année 1934, il l’emmène à la pêche. Ce n’est pas la première fois, ils ont l’habitude de ce genre de moment père-fils. Mais ce jour-là ne sera pas comme les autres. Ce jour-là, Nikolaus prétextera que Constantine peut s’avancer dans l’eau jusqu’aux genoux pour faciliter la pêche, s’il arrive à ne plus bouger pour ne pas créer d’ondes à la surface. Ce jour-là, Nikolaus attendra que son fils soit vulnérable, concentré sur le bout de sa ligne, pour se jeter sur lui et tenter l’irréparable. Aujourd’hui, après toutes ces années, Constantine se rappelle encore du visage de son paternel au-dessus de lui, de ses mains autour de son cou, de la force qu’il a mis dans ses bras pour lui maintenir la tête sous l’eau. C’est la raison pour laquelle il a aujourd’hui une peur bleue des étendues d’eau (attisée par le fait qu’il n’a jamais appris à nager). Nikolaus ne pense pas qu’après un an seulement, son fils est capable de se transformer en dehors des pleines lunes. C’est là qu’il fait une erreur. Sur le point de mourir, l’instinct de Constantine se réveille. Et il se défend. Et les rôles s’inversent. Et c’est Nikolaus qui se retrouve sous l’eau. Au bout de quelques secondes, il ne bouge plus. Terrorisé, en colère et triste, Constantine ramène le corps de son père à sa mère. Il lui explique tout, elle comprend et pleure, elle aussi. La meute, par contre, voit en lui un traitre à son sang. Même si Nikolaus était un simple humain, il faisait partie de la « famille ».

Il n’est pas banni mais à partir de là, il subit nombre de persécutions morales et physiques de la part de ses semblables. Ses troubles bipolaires commencent à émerger, et il passe son temps à se battre. Anéantie par la mort de son mari et par ce que son fils doit supporter, Alice Meyer tombe gravement malade. Elle décède deux ans plus tard, en 1936. Ne bénéficiant plus de la maigre protection de sa mère face au reste de la meute, Constantine se voit forcé de partir.

En 1938, âgé de 20 ans, il débute son apprentissage en thanatopraxie, un métier qui, bizarrement, l’attire, comme si c’était sa destinée. A peine a-t-il son diplôme en poche l’année d’après que le pays est bouleversé par le début de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il est forcé de s’engager afin de lutter pour son pays. Endurci depuis la mort de son père, résistant et fort grâce à son statut de lycan, il participe à de nombreux massacres, sans vraiment comprendre s’il est du côté du bien ou du mal. Il est vite affublé d’un surnom, Der Wütende (L’Enragé), et est compté parmi les meilleurs soldats de cette période sombre.

A la fin de la guerre, en 1945, alors que le pays se reconstruit doucement, il commence à exercer le métier pour lequel il n’a pas encore eu le temps de se faire la main, à savoir Thanatopracteur. Il se débrouille très bien et rapidement, d’autant plus qu’il y a un grand besoin de gens du métier pour aider les nombreuses familles endeuillées à enterrer leurs morts dignement. Il devient plutôt connu, et croule au fil des ans sous le travail de nombreux demandeurs.

Même après quelques années, son surnom de soldat lui colle encore à la peau car, hanté par les violences et les massacres, il ne peut s’empêcher de continuer à se battre à travers les combats illégaux. Des combats de rue, la plupart du temps dans de vieilles caves ou les égouts de la ville, comme si cela pouvait lui permettre de se sentir vivant. Der Wütende devient alors Thanatos, l’homme (ou presque) qui est lié à la Mort.

Les décennies défilent, la vie de Constantine se résume à : boulot, combats, plaisirs charnels, alcool et transformations.

Nous sommes en 2000. Les lycans comme les vampires et les autres créatures sont connues du grand public. Les gouvernements ont instauré des mesures pour maintenir la paix entre tous. Constantine n’a pas vraiment d’avis sur la question de domination. Il n’aime pas ce genre de conflit et veut seulement qu’on le laisse tranquille. D’ailleurs, il veut aussi changer de vie, avoir une existence plus saine. Et pour cela, il décide de quitter l’Allemagne. Un peu radical comme décision mais il pense qu’en s’éloignant de son pays natal, il pourra recommencer une vie meilleure. Il part donc pour Los Angeles, et poursuit son métier car il y tient beaucoup. Par contre, il ne lui faudra que six mois à peine avant de replonger dans les combats illégaux. Il aime trop se battre, il en a besoin. Pour le reste, il est plus modéré, et c’est déjà ça.

En 2020, Constantine fait une rencontre qui va bouleverser son existence à jamais. Celle de Mary, une humaine tout à fait ordinaire.

Leur rencontre est plutôt triste. En effet, c’est en s’occupant du corps du défunt père de Mary que Constantine fait la connaissance de la demoiselle. Depuis toujours, il œuvre dans une salle de soin en centre funéraire mais souvent, il pratique les soins directement chez la famille du défunt. Mary l’accueille et le premier regard est marquant. Est-ce que c’est ça, le coup de foudre ? Un peu bizarre dans ce genre de situation. Bref, il fait son travail, comme d’habitude. En temps normal, il se fait payer et s’en va une fois les soins terminés. Mais cette fois, il a l’étrange envie d’approcher Mary, de réconforter cette jeune femme. Ou plutôt jeune fille. Alors qu’il entre dans sa 103e année (gardant toutefois l’apparence d’un homme de trente ans), elle frôle à peine les dix-huit ans. Malgré les circonstances, le courant passe bien entre eux. Ils se fréquentent pendant trois ans. Pour la première fois de sa vie, il se sent bien et vivant, autrement qu’on défonçant des tronches.

Contrairement à sa mère, il ne cache pas le fait qu’il est un lycan. Mary l’accepte, comme elle accepte ses tendances à changer d’humeur, parfois raisonnablement, parfois plus violemment. Leur relation est « modérée » par le fait qu’ils ne se voient pas beaucoup. Elle est très prise par ses études pour devenir infirmière, et lui par son travail. Une fois son diplôme obtenu et un poste d’infirmière trouvé dans un bon hôpital, ils s’installent ensemble. Plutôt aisé grâce à son travail, Constantine peut leur choisir un grand appartement en ville, non loin de l’hôpital.

L’année 2026 sera marquante pour le couple qui verra sa relation se renforcer. En effet, Constantine préfère garder les combats de rue secret, pour la sécurité de la demoiselle, et ne pas l’inquiéter. Une chose encore, il ne s’est jamais montré sous sa forme lupine devant elle, pour ne pas l’effrayer. Mais un jour de février, alors qu’elle sort tard de l’hôpital, elle l’aperçoit au détour d’une rue. Animée d’un pressentiment, elle le suit. Durant le trajet qui l’amène jusqu’au sous-sol d’une usine désaffectée, elle pense que Constantine la trompe, et prie pour que ce ne soit pas le cas, sans arriver à imaginer autre chose.

Qu’est-ce qui est mieux ? Voir son petit ami dans les bras d’une autre femme ? Ou en train d’arracher littéralement la tête d’un type aussi lourd que lui ? Alors que le célèbre Thanatos est encore une fois (parmi des centaines d’autres) acclamé par son public, il aperçoit une Mary tétanisée dans la foule. Constantine se fige, ses iris devenus dorés à cause de la rage reprennent leur couleur normale. Elle recule et s’en va. Il la rattrape dehors. Il s’excuse, répète que jamais il ne lui fera de mal, que les combats lui permettent justement de se défouler. Elle le repousse, tremblante. Mais de colère. Elle n’est pas effrayée. En vérité, elle lui en veut de lui avoir caché ses activités nocturnes. Et elle comprend qu’il ait besoin de se battre pour se libérer. Elle lui demande seulement de ne plus rien se cacher, et de se faire confiance.

Pour lui prouver son amour, Constantine lui demande sa main. Ils se marient l’année d’après, et la petite Janna naît l’année suivante, le 29 juin 2028.

Comme un remède, un onguent sur une plaie jusqu’alors impossible à refermer, Constantine s’adoucit, devient un père aimant, attentionné, n’ayant pour seul but que le bonheur de sa femme et de sa fille. Les combats illégaux se font plus rares, il compense en s’adonnant à une activité musicale, la batterie, et sa maîtrise de lui-même est maintenue par l’amour de sa petite famille.

Vient l’année 2029. Un affrontement est organisé entre Constantine et un lycan réputé dans le milieu du combat illégal. Comme Thanatos ne se montre plus aussi souvent, il devient très demandé. Alors il se rend au lieu de rendez-vous et se bat. Le duel fait rage mais il ne se terminera jamais. Au beau milieu du combat, une équipe de police débarque. Des lycans sont neutralisés, d’autres ripostent, le reste s’enfuit. Constantine est de ceux qui préfèrent disparaître. D’un parce qu’il ne veut pas de problèmes ; de deux parce qu’il est encore sous les effets de ses pulsions sanguinaires et il ne veut pas s’en prendre à la police. Mais un agent le poursuit. Redoublant de vigueur dans sa course, il tente les endroits difficiles d’accès afin de le semer. Et il y parvient. Du moins, c’est ce qu’il croit. La voix de l’homme retentit de nouveau à quelques mètres de la maison en ruines dans laquelle Constantine se cache. Ce dernier lui crie de ne pas s’approcher parce qu’il ne peut pas se maîtriser. C’est la première fois qu’il refuse de se transformer car il sait que, dans cet état, il risque de tuer quiconque essaye de le raisonner. Le fait de résister entraîne une douleur si insoutenable qu’il ne peut retenir ses hurlements.

L’homme finit par se montrer, il approche d’un pas, son pistolet pointé sur le lycan. Il a l’air d’avoir une cinquantaine d’années, est typé asiatique et ne semble pas bien méchant. Il demande même à Constantine s’il va bien, il l’encourage à s’apaiser en abaissant son arme. L’Enragé réplique qu’il ne peut pas rester là et qu’il doit s’en aller avant qu’il ne soit trop tard. L’homme lui explique que le lycan contre lequel il se battait est recherché par les autorités, que s’il l’aide à résoudre cette affaire, il fera en sorte de le laver de toute accusation. Constantine aimerait le croire, peut-être est-ce le cas durant quelques secondes. Mais la douleur est trop forte et il ne peut plus retenir sa transformation. Son côté bestial et sanguinaire prend le dessus, il ne peut rien faire. Il ne peut pas empêcher son corps de se mouvoir en direction de l’homme. Il ne peut pas s’empêcher de se jeter sur lui. Un coup de feu retentit, il prend une balle dans l’épaule gauche, sous la clavicule. En y réfléchissant, l’asiatique a bien fait de se défendre. S’il n’avait rien pu tenter, Constantine aurait pris son temps pour le tuer. Mais l’affront et la souffrance causés par cette contre-attaque lui donne simplement envie d’attraper l’homme par la gorge dans sa gueule aux dents acérées, et de lui tordre le cou.

Depuis ce soir-là, pour la plus grande déception de ceux qui l’admiraient, Thanatos ne se montre plus à aucun combat. Heureusement, Mary et Janna sont là pour le soutenir, chacune à leur manière, consciemment ou non. Faute de pouvoir se battre à mort, il contrebalance en s’entraînant beaucoup. Entre différents sports de combat légaux, la course à pied et la musculation, ajoutés à ses heures de travail, la batterie (il apprend à sa fille à en jouer aussi), et sa vie de famille, il est bien trop occupé pour songer à fouler de nouveau le sol des caves abandonnées.

Les années défilent encore, et nous sommes en 2035. Constantine vient de fêter son 117e anniversaire, Mary a 32 ans et Janna 6 ans. Une nouvelle année charnière pour le lycan. Une année marquée par la perte d’un des deux êtres les plus chers à ses yeux, celle de sa femme.

Le soir du 8 janvier, un appel sur son téléphone. C’est l’école de Janna qui déclare à Constantine que Mary n’est pas venue chercher leur fille. Là, un mauvais pressentiment. Il quitte immédiatement son travail, se rend à l’hôpital. Mary est introuvable. Il tente de l’appeler mais tombe sur la messagerie. Il se rend donc en direction de l’école. A mi-chemin, une voix : « Thanatos ! » Personne ne l’avait plus appelé ainsi depuis longtemps… Il suit cette voix, et cette ombre qui l’entraîne en souterrain. Et il la voit. Mary est là, allongée aux pieds de ce lycan contre lequel il s’est battu lors de son dernier combat six ans auparavant. Elle est ensanglantée, les vêtements à moitié déchirés, sans vie. Pourquoi viser Constantine ? Pourquoi lui arracher son premier et unique amour ? Parce que ce lycan toujours recherché doit passer sa vie à se cacher pendant que lui poursuit son existence normalement. Une vengeance injustifiée par la haine et la jalousie, qui replonge Constantine dans le noir.

Aujourd'hui, sa fille et lui ont emménagé dans une maison éloignée du centre-ville, éloignée de leur ancien appartement... Heureusement, Janna est encore là pour maintenir ce qu’il reste de l'humanité de son père. Mais pour combien de temps ?