Sofia Ashley. Voilà la personne que je devais rencontrer en ce jour. Une femme que j’imaginais d’un certain âge à vrai dire, que le Chapitre du clan Damballa m’avait envoyé dans le rôle de Conseillère. Voilà une chose dont j’avais entendu parler sans être réellement au fait de tous les tenants et aboutissants de cette « procédure », si je pouvais ainsi l’appeler. Le fait était que Madame ou Mademoiselle Ashley avait demandé un entretien. Bien sûr m’étais-je renseigné auprès du clan avant d’accepter toute demande, sécurité de mon clan oblige. Et les renseignements n’avaient fait que certifié son courrier. Mademoiselle Ashley était membre du clan Damballa et envoyée du Chapitre. Soit. Alors je la rencontrerais.
Dès le lendemain de la réception de la lettre, ainsi, j’avais envoyé un courrier de réponse. Court et précis. Une simple lettre qui, à vrai dire, me ressemblait : sans fioritures ni tergiversation.
Une lettre à mon image au vu, sans doute aussi, de la qualité de mon écriture. Au moins ne pouvait-on pas douter de mon métier.
Et le jeudi était ainsi arrivé, je me trouvais à la meute, dans mon bureau, lorsque l’un des lycans en charge de la ronde de surveillance m’indiqua qu’une jeune femme prénommée Sofia Ashley venait d’arriver. Jeune ? Surpris de cette information, je fis ainsi emmener la « jeune » femme jusqu’à mon bureau. Et oui. Elle était jeune. Bien plus jeune que je n’aurais pu l’imaginer pour un tel poste. Cela en était presque surprenant. Surprenant, certes, mais je n’allais néanmoins pas changer ma façon d’être ou d’agir. Ainsi, esquissant un sourire enchanté, je me levai de mon bureau pour l’accueillir et lui serrer la main chaleureusement.
- Mademoiselle Ashley. Enchanté de pouvoir faire votre connaissance. La saluai-je. Je vous en prie, installez-vous. Puis-je vous offrir un café ou un thé ?
La commande passée et l’une des loups gentiment envoyé faire le service, je me réinstallai à ma place pour faire face à cette jeune personne envoyée par le Chapitre.
- Bien. Commençai-je. Ainsi êtes vous en passe de devenir Conseillère pour notre clan. Repris-je afin de poser les bases. Puis-je vous demander ce qui vous a poussé à accepter ce poste ? Notre clan n’est pas un clan d’opposition, comme vous devez, je suppose le savoir. J’espère que vous n’espériez pas une place de choix dans la guerre que doit aujourd’hui supporter Los Angeles. Lâchai-je en souriant.
Bien sûr, il y avait fort à faire à la meute et notre position pacifiste nous obligeait à garder un œil sur bien des éléments. A vrai dire, la présence d’une Damballa parmi nous nous permettrait d’avoir un pied supplémentaire en dehors de la meute, ce qui serait un bien, pour sûr. Mais je ne voulais pas, comme pour mes lycans d’ailleurs, que cette jeune personne se fourvoie sur notre clan bien plus calme que d’autres.
Plusieurs jours plus tard, je reçus la réponse de Monsieur Rosenbach. Son écriture semblait approximative, mais le pied de page du papier contenait une information qui m'arracha un sourire amusé. Le Lycan travaillait dans un hôpital, ainsi, la légende selon laquelle les médecins avaient une écrire bien à eux semblait vraie. Il proposa donc une entrevue le jeudi suivant, qui arriva bien vite. Dans mon dressing, je cherchais une tenue adéquate pour l'occasion. Il faisait très chaud, mais je devais être présentable. Je choisis une robe chic, noire assez légère mais qui couvrait bien ma poitrine et mes jambes. Je ne voulais pas paraître grossière auprès d'un homme si important. Un maquillage fin et discrète, comme d'habitude, puis je me rendis dans ma voiture, y indiquait l'adresse du rendez-vous dans le GPS et pris la route. Je pris la direction de l'Angeles National Forest, en Californie. Bien caché au fond de la forêt, je trouvai le manoir des Pawnees. C'était chic, moderne, mais très proche de la nature. Un endroit qui me correspondait parfaitement. A l'entrée, je fus accueilli par un Lycan qui demanda la raison de ma venue ici. Je lui montrai la lettre de leur Alpha et me demanda de patienter. Il revint vite et m'invita à le suivre jusqu'au bureau de Monsieur Rosenbach.
"Mademoiselle Ashley. Enchanté de pouvoir faire votre connaissance. Je vous en prie, installez-vous. Puis-je vous offrir un café ou un thé ?"
L'homme qui me salua ainsi était donc leur Alpha. Il semblait avoir connu beaucoup d'aventure, il dégageait une aura de leader, très charismatique. Je regardai cependant la main tendue, la panique grimpa aussitôt. Je ne pouvais sciemment pas rejeter cette poignée de main. Alors, pas très sûre de moi, je la serrai doucement dans la mienne. Heureusement, il me proposa de m'asseoir, ce que je fis aussitôt pour récupérer, discrètement, une lingette et m'essuyer la main. Un geste que je savais maladroit, car Monsieur Rosenbach pourrait penser à juste titre que toucher une main de lycan me répugnais. Mais ce n'était pas le cas, j'agissais ainsi avec tout le monde, j'avais horreur des contactes physiques.
"C'est... Miss Ashley...Fis-je, toute timide. Puis je repris, souriante.C'est un honneur, Monsieur Rosenbach. Un thé me ferait plaisir."
Comme toujours, j'étais souriante, douce et ma voix posée. Une jeune lycane disparut pour préparer le thé et nous laissa seuls dans le bureau.
"Bien. Ainsi êtes vous en passe de devenir Conseillère pour notre clan.Déclara-t-il.. Puis-je vous demander ce qui vous a poussé à accepter ce poste ? Notre clan n’est pas un clan d’opposition, comme vous devez, je suppose le savoir. J’espère que vous n’espériez pas une place de choix dans la guerre que doit aujourd’hui supporter Los Angeles."
J'écoutai ses paroles, les mains posées sur mes cuisses. Le Directeur Damballa m'avait sagement conseillé les Pawnees. Justement car il connaissait ma nature pacifique, proche de la nature et calme. La meute de Monsieur Rosenbach semblait donc tout à fait indiquée.
"En effet, Monsieur Rosenbach. Les Damballa ont connaissance de la nature pacifique des vôtres. C'est justement pour cette raison que notre Directeur m'a conseillé de me rapprocher de vous. J'exacerbe toute forme de violence et, surtout, la guerre."
Lorsque la lycane revint avec le thé, je m'interrompis pour la laisser faire son service. Je m'inclinai, reconnaissante, quant elle versa ma boisson dans une tasse. Elle s'excusa puis nous laissa à nouveau seuls. Je laissai la tasse de côté, pour le moment, afin de laisser le thé refroidir un peu.
"J'ai hélas compris une chose... La guerre ne pouvait jamais mourir. Avec ou sans nous, le conflit finira toujours par éclater. Et nous serons malheureusement impliqués. Mais à nous de choisir de quelle façon. Cela peut paraître un peu utopique mais... Je prie pour que la diplomatie et l'amour apporte la paix."
Je récupérai ma tasse, glissai deux doigts dans la anse et plaçai mon autre main sous la tasse pour boire délicatement.
"Après tout, il n'y a pas vraiment de "méchants" ou de "gentils". Je vois simplement des dirigeants, des hommes, des femmes, avec des points de vue différents. Si nous partions tous sur ce principe de base, peut-être pourrions-nous privilégier la diplomatie et l'échange."
Je regardai le thé tournoyer doucement dans la tasse, un brin songeuse. Je servais Los Angeles dans ce but. Pour soumettre à la Justice ceux qui refusaient la paix.
"Dès lors qu'une lame sort de son fourreau, qu'une arme est hors de son étui, c'est un échec pour la paix. Et il faut des gens pour essayer de la rétablir. Pour essayer de faire ranger les armes."
Il n'y avait là aucune "belles paroles". Je pensais réellement ce que je disais. Même si j'étais moi-même armée, c'était par nécessité. Mon katana et mon arme de poing m'avaient déjà sauvé la vie. Je m'en servais toujours comme moyen de dissuasion, je n'aimais pas les utiliser pour blesser. Je souris à Victor et le complimentai sur la qualité de son thé. Il n'était évidemment pas à la hauteur de celui que j'avais à la maison, mais je devais tout de même reconnaitre qu'il était bon.
- L’honneur est partagé, Miss. Repris-je en souriant alors que je n’avais pas manqué son geste discret.
Ne pas la toucher, donc. Mon rôle de médecin à l’hôpital avait du bon, j’avais bien souvent du faire face à des personnes que je ne pouvais même pas ausculter du fait de leur exécration des contacts physiques. Bien. Je le notais donc pour commencer l’entretien que nous avions prévu sans la moindre fioriture. Après tout n’allais-je pas faire perdre du temps à cette jeune femme. Esquissant un sourire à sa réponse, je me mis doucement, alors à rire. Pas moqueur, non, juste légèrement amusé.
- J’oubliais les rumeurs selon lesquelles votre clan a des yeux et des oreilles partout. Dis-je avant de reprendre plus sérieusement. Il est vrai qu’il vaut bien mieux que vous exacerbiez toute forme de violence, Miss, mais puisque c’est le cas, j’en suis ravi.
Et cela se lisait sur mon visage. J’étais réellement ravi de voir que le clan Damballa était à l’écoute des besoins de chacun des clans. Non pas que j’eusse réellement besoin d’un conseiller, certes, mais cela ne pouvait être un mal, bien au contraire. Le thé servi, je laissai alors la jeune femme reprendre soupirant à ses mots.
- De sages paroles que voilà. Dis-je alors en hochant la tête. Vous avez raison. Malheureusement, nous finirons par être impliqués dans la guerre qui oppose les races à Los Angeles. J’aimerais reculer cette échéance mais nous n’aurons, un jour, pas le choix que de nous battre pour notre liberté et la paix. J’œuvre pour que la diplomatie nous aide à éviter la violence, c’est un fait et vous êtes donc là pour m’aider en cela et me conseiller, n’est-ce pas ? Esquissant un sourire entendu, je la laissai alors reprendre.
- Si vous appréciez notre thé, vous pourrez en avoir à foison, m’amusai-je alors. Nous le faisons pousser dans la forêt, mais je vous ferai visiter un peu plus tard si cela vous intéresse. Pour ce qui est de votre présence parmi nous, puis-je me permettre quelques questions ?
Attendant son accord, je repris alors, sérieusement, certes, et pourtant dans un ton particulièrement doux, presque comme si j’avais peur d’effrayer cette femme qui me semblait bien jeune.
- Qu’attend donc le clan Damballa pour nous offrir les services de l’un de leur Conseiller ? Commençai-je alors. Je suppose que cela n’est pas gratuit et j’ai bien trop d’expérience pour ne pas me méfier, malgré tout, des choses qui semblent justement gratuites. Secouant la tête je me mis à rire doucement. Evidemment, je ne dis pas que je me méfie outrageusement de vous, rassurez-vous, il s’agit d’une simple question de sécurité pour ma meute. Pour ce qui est de ma seconde question… Cela va certainement vous paraître intrusif et je m'en excuse, mais je suppose qu’il est important pour moi de le savoir. Quel est votre ou vos pouvoirs, Miss ?
La question était toute trouvée : si je devais me méfier de son clan, je devais aussi faire attention à elle car si je n’étais pas paranoïaque ou même méfiant à outrance, je devais garder en tête ma priorité : les Pawnees.
- Enfin, j’aurais une troisième question qui me permettrait de m’éclairer quelque peu… Quel sera votre rôle exact auprès de mon clan ? Demandai-je finalement.
Là était toutes mes questions. Si les réponses me convenaient, au moins pourrais-je non pas lui serrer la main, mais au moins lui faire visiter ces lieux auxquelles elle aurait accès rapidement après lettre d’acceptation de ma part… D’ailleurs… Quelle était la procédure d’acceptation ? Enfin. Nous verrions cela plus tard certainement…
Il se mit à rire doucement, à ma première réponse. Pas le genre de rire moqueur, que j'aurais pu reconnaître. Et puis, quand bien même, je n'aurais pas été insultée ou blessée. Ma nature pacifique et patiente me permettait d'encaisser beaucoup, avant de totalement perdre patience. Et, au vu de celle de Victor, je savais d'avance que j'allais me sentir à l'aise en sa présence. Il semblait lui aussi être une personne calme.
"J’oubliais les rumeurs selon lesquelles votre clan a des yeux et des oreilles partout. Rétorqua-t-il d'un ton léger. Il est vrai qu’il vaut bien mieux que vous exacerbiez toute forme de violence, Miss, mais puisque c’est le cas, j’en suis ravi."
Deux caractères pacifiques étaient compatibles, oui. C'était la raison même de l'existence des Pawnee. La conversation était facile avec lui, même si le sujet de la guerre et des conflits pesait lourdement dans mon cœur. Un point de vu qu'il partagea...
"De sages paroles que voilà. Vous avez raison. Malheureusement, nous finirons par être impliqués dans la guerre qui oppose les races à Los Angeles. J’aimerais reculer cette échéance mais nous n’aurons, un jour, pas le choix que de nous battre pour notre liberté et la paix. "
Le rôle de l'Ordre était de veiller à cette stabilité précaire, je repensai alors à Boris, qui était un agent de cette police des surnaturels. Mais à eux seuls, sans le soutien des groupes plus pacifistes, allaient-ils pouvoir maintenir cette paix ? J'avais un doute, sans remettre en cause pourtant leur qualité de travail et leur fiabilité. Encore une fois, Boris m'avait largement démontré la compétence des Hommes de terrain. J’œuvre pour que la diplomatie nous aide à éviter la violence, c’est un fait et vous êtes donc là pour m’aider en cela et me conseiller, n’est-ce pas ?"
Il sourit doucement et, de mon côté, je baissai légèrement le visage, remis en place une mèche de cheveux derrière mon oreille et souris, gênée.
"Je n'ai pas cette prétention, Monsieur Rosenbach..." Répondis-je, à nouveau timidement.
Peut-être étais-je intimidée par la prestance de cet homme, ou alors sa nature un peu "taquine", sans aucune méchanceté bien sûr, à laquelle je n'étais pas habituée. Je trouvais cela, malgré tout, assez mignon et... rafraîchissant.
"Si vous appréciez notre thé, vous pourrez en avoir à foison. Commenta Victor, amusée. Nous le faisons pousser dans la forêt, mais je vous ferai visiter un peu plus tard si cela vous intéresse."
Mes yeux s'illuminèrent alors, excitée à l'idée de pouvoir visiter cet endroit.
"Ca serait un honneur ! Répondis-je, un peu plus énergiquement.
"Pour ce qui est de votre présence parmi nous, puis-je me permettre quelques questions ?"Demanda-t-il, plus sérieusement.
Je hochai la tête. Je m'y attendais un peu, il n'allait pas simplement accepter sans essayer d'en savoir davantage. J'étais assez bien placée pour savoir qu'on ne pouvait pas faire confiance à n'importe qui. Et, pour le moment, à ses yeux, j'étais justement "n'importe qui".
"Qu’attend donc le clan Damballa pour nous offrir les services de l’un de leur Conseiller ? Je suppose que cela n’est pas gratuit et j’ai bien trop d’expérience pour ne pas me méfier, malgré tout, des choses qui semblent justement gratuites."
Pour détendre un peu l'atmosphère après cette question qui pourrait être mal prise, démontrant clairement un manque de confiance, il secoua la tête et rit pour chasser ces idées reçues qui pouvaient germer dans mon esprit. Mais je le comprenais, il devait agir avant tout pour le bien des siens. Je ne me sentais à aucun moment insultée.
"Evidemment, je ne dis pas que je me méfie outrageusement de vous, rassurez-vous, il s’agit d’une simple question de sécurité pour ma meute."
"Et je comprends parfaitement, Monsieur Rosenbach. Je vous enverrais la facture de mes services plus tard."Déclarai-je, blagueuse.
Comme quoi, je savais moi aussi faire des blagues !
"Plus sérieusement, nous cherchons simplement à vivre dans une ville sans morts à chaque coin de rue. Et si nous parvenons à entrer en contact avec les groupes qui se sont formées... Nous parviendrons peut-être à rétablir ou à consolider les liens. Aussi bien envers nous, les Damballa, que les autres. Et de cette façon, nous pouvons aussi nous faire une petite idée de ce que pense chacun des éveillés... S'ouvrir aux autres est notre meilleur moyen pour éviter d'inspirer la crainte. On a souvent peur de ce que l'on ne connait pas. On aimerait éviter des conflits à cause de l'ignorance."
Il me laissa répondre sans m'interrompre et, une fois ma réponse terminée, il enchaîna. Peut-être allait-il me donner son avis à la toute fin de cet "interrogatoire".
"Pour ce qui est de ma seconde question… Cela va certainement vous paraître intrusif et je m'en excuse, mais je suppose qu’il est important pour moi de le savoir. Quel est votre ou vos pouvoirs, Miss ? "
Question tout à faire légitime. Qui était justement en lien avec la fin de ma propre réponse. Si, d'ordinaire, je n'aimais pas en parler, ici, je devais agir différemment.
"Je possède un don qui me permet de ressentir la négativité présente des endroits que je visite. Ainsi, je peux savoir si quelque chose de tragique s'y est produit. Comme un meurtre, un enlèvement, un viol... J'absorbe ensuite ces ondes négatives et je peux recréer la scène s'y étant produite. Moi seule peux le voir et je peux, de ce fait, facilement voir le ou les coupables. J'en possède en effet un second. D'un contact des yeux, je peux projeter des souvenirs dans l'esprit d'une personne. Tout aura l'air terriblement réel, une parfaite illusion. J'ai le choix de chaque détail de cette illusion. Cela ne dure que quelques minutes, la personne réalisera bien vite ensuite n'avoir fait que rêver."
Nouveau petit silence, comme s'il assimilait tout ça, puis il poursuivit.
"Enfin, j’aurais une troisième question qui me permettrait de m’éclairer quelque peu… Quel sera votre rôle exact auprès de mon clan ?"
Une question plus simple à laquelle j'avais déjà une réponse. J'y avais déjà plus ou moins répondu avant.
"Comme dit, mon rôle ici est surtout de vous permettre d'avoir un avis extérieur et neutre, de vous écouter. Mais aussi de nous ouvrir aux autres et donc ne plus rester dans l'ignorance des aux surnaturels et humains de la ville. Je ne suis pas ici pour vous dire comment faire. Ca serait réellement déplacé de notre part." conclus-je dans un petit rire entendu.
Par la même occasion, je terminai ma tasse de thé et la posai délicatement sur la table, sans verser une seule goutte à côté. Il ne restait plus qu'à savoir si mes réponses allaient convenir à Victor.
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