Nous avions décidé ensemble de cette sortie au lendemain de son agression. Je pensais que sortir un peu lui ferait du bien, même si, une petite journée au calme chez elle, ne lui aurait pas fait de mal, mais elle n’était pas de nature à rester comme ça chez elle à ne rien faire. Je l’accompagnais pour aujourd’hui pour m’assurer que tout allait bien pour elle, qu’elle avait le moral et qu’elle s’était plus ou moins remise de son traumatisme, même si pour tout ça, il faudra plus d’un jour pour qu’elle puisse être guérie de tout ça et retrouver une vie normale, si on peut dire. Le chemin pour atteindre le centre commercial qu’elle avait choisi avait pris un certain temps, ce n’était pas la porte d’à côté. Je me laissais guidé par cette charmante Akira qui n’avait pas perdu de son sourire et de sa bonne humeur pendant tout le trajet, et même une fois arrivée à destination. C’était une grande, non, un très grand centre commercial avec ses multitudes de galeries et boutiques de tout genre, même des restaurants. Il y avait vraiment tout pour que le client reste en ce lieu. On sentait bien ce côté grandiose américain et leur système économique sur la consommation. Ce centre commercial était plutôt impressionnant, je n’étais pas déçu du trajet et de l’arrivée. Il faut dire que ma guide était une personne de nature agréable et surprenante par moments.

Une fois entrée en ce lieu, elle me demanda par quoi on allait commencer :

- Nous sommes ici pour toi Akira, je te laisse choisir et me guider. Ton choix sera le mien.

Je ne connaissais pas du tout les lieux et je n’avais pas vraiment d’envie particulière comme achat pour ma part. Comme dit, j’avais choisi ce lieu pour qu’elle puisse se détendre et s’amuser. Qu’elle puisse profiter pleinement de cette journée. Pour le moment, il faut croire que ça marche. Elle regardait autour d’elle ne sachant pas par quoi commencer. Il est vrai qu’il y avait beaucoup de choix. Bien plus que toutes les propositions qu’elle avait en tête avant de venir ici. Elle me déclara qu’elle était contente de passer ce moment avec moi. C’était bon de le savoir. C’était l’objectif de cette journée.

Elle ne perdit pas de temps dans sa recherche et elle me pointa du doigt une boutique d’habits pour jeunes filles. Elle expliqua qu’elle appréciait beaucoup cette boutique et qu’elle aimerait qu’on y aille faire un tour. Pourquoi pas ? Elle avait l’air tellement enthousiaste. Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, qu’elle dit de façon très concentrée et sérieuse comme quoi elle avait une idée de jeu. Qu’avait-elle derrière la tête ? Elle prit le temps avant de dire son idée. Son petit jeu n’était pas mauvais en soi. Je devais choisir une tenue pour elle, elle l’essayait et si lui allait, elle l’achèterait.

Je la regardais droit dans les yeux et pris un visage sérieux et me pinçant le menton et réfléchis quelques secondes avant de sourire doucement et de lui dire gentiment :

- Tu sais que tu peux me tutoyer Akira. Sinon, oui, je trouve que c’est une idée originale et je veux bien jouer le jeu.

Je ris doucement avant de l’inviter de rentrer dans la boutique avec un geste délicat de la main. Elle avait toujours ce sourire sur son visage qui était presque contagieux. Elle était une fille qui savait partager sa joie, cette fraîcheur et cette douceur. C’était une personne apaisante et tendre. J’appréciais ce moment, car elle me rappelait que la vie, bien que ça soit un champ de bataille, il y avait ses moments réconfortants et agréables où on pouvait sentir une certaine paix.

J’attendis qu’elle passe devant pour la suivre et l’accompagner dans ce magasin de vêtements et voir ce qu’il y avait de beau à voir et à lui proposer d'essayer. C’était une occasion pour moi de lui offrir un petit cadeau sans qu’elle ne s'y attende en espérant que cela lui apporte un peu plus de réconfort vu tout ce qu’elle avait vécu hier.

Qu’est-ce qu’elle était attentionnée cette brave Akira. Malgré ses mésaventures, sa solitude ainsi que ses problèmes de santé, elle s’inquiétait à mon sujet pour cette journée. Elle voulait que je passe une aussi bonne journée qu’elle et elle me prévint que pour le tutoiement ça ne serait pas simple et qu’il fallait faire preuve de patience envers elle. Elle prenait beaucoup à cœur cette journée, mais aussi mon appréciation de ce moment. Cette fille avait une telle joie de vivre et elle savait profiter de chaque moment que la vie lui donnait. Je veux dire que cette simple sortie au centre commercial, elle le vivait avec une telle énergie et plaisir et pourtant, c’était une activité plutôt classique et simple.

Effectivement, j’ai pu constater sa difficulté à me tutoyer, elle mélangeait les vouvoiements avec les tutoiements. Cela me fit doucement sourire. Elle remarqua elle-même sa difficulté, car elle se frottait l’arrière de la tête après sa tentative, on pouvait voir à travers sa posture et l’expression de son visage une petite gêne. Ce n’était rien, il n’y avait pas de raison d’être embêté pour cela. C’était pour essayer d’aplanir et de faciliter notre entente, être plus amical et moins formel, surtout que de mon côté, je la tutoyais. Ça prendra le temps qu’il faudra, à force, elle finira par réussir.

Après s’être gratté l’arrière de la tête et laissé planer un petit silence, elle m’attrapa le bras joyeusement et me tira dans la boutique avec enthousiasme. Je la laissais faire et le suivi sans résistance. Le magasin offrait un grand choix de style et de mode adapté à la saison. On pouvait voir qu’une nouvelle collection a été mise en exposition. Akira s’en alla en exploration dans la boutique regardant de tous les côtés. Il est vrai qu’il y avait beaucoup de choix avec des prix du plus raisonnable à « j’espère qu’à ce prix-là, c’est de la qualité et que ça tiendra jusqu’à la mort ». Après, je dois avouer que côté habit, j’étais très classique pour le travail et la vie de tous les jours. Là où je suis un peu plus coloré, c’est en vacances et en période festival en été.

Je parcourais la boutique d’un pas lent regardant les différents articles. Alors que j’observais les différents choix à notre disposition, j’entendis et vis revenir à moi, Akira avec un large sourire sur le visage et avec difficulté pour le tutoiement, elle me dit qu’elle allait avoir besoin de mon aide pour faire un choix, car à priori elle aimait tout ce qui avait en vente. Je souris doucement à sa déclaration avant de lui prendre les mains dans les miennes et de lui dire de façon amusée :

- C’est avec plaisir Akira que je vais t’aider pour choisir. Il est vrai que ce n’est pas le choix qui manque ici. Voyons voir ce qui pourrait sortir un peu de l’ordinaire.

Je lui lâchais doucement ses mains avant de parcourir les différents habits et robes. Pour chaque article qui avait attiré mon attention, je regardais la texture, la qualité du tissu, le style, l’étiquette pour connaître la constitution, l’origine et en tout dernier le prix. Mon regard se baladait entre les articles et Akira pour essayer de m’imaginer comment ça serait sur elle et voir avec elle pour la taille aussi. Au bout d’une petite demi-heure, je pris trois articles en main, trois robes. Je les gardais posées sur mon avant-bras et je me dirigeais vers les cabines d’essayage tenant avec mon autre main la main d’Akira. J’étais bien, c’était un moment agréable, calme et joyeux. On peut dire qu’Akira avait une joie et un optimisme contagieux. C’était apaisant, mon visage était marqué d’un petit sourire au coin naturel.

Lorsque nous étions au niveau des cabines, je lâchais la main de la charmante demoiselle et je lui donnais les trois robes et je lui dis gentiment :

- Je vais te laisser essayer ces trois robes, je serai juste à côté si tu as besoin de moi. Et dis moi lequel des trois que tu préfères, d’accord ?

Je la laissais répondre avant de la laisser rentrer dans une cabine et de me mettre à côté de l’entrée. Je ne savais pas trop si ces robes allaient lui plaire. Je n’étais pas du tout un spécialiste d’habit et de la mode pour hommes, alors pour femme. En plus en tant que célibataire, ça n’aidait en rien. J’espère juste qu’au moins un des trois allait la satisfaire et je pourrais passer à mon plan de lui l’offrir pour son anniversaire. Je pouvais au moins faire cela pour elle pour que cet anniversaire puisse se conclure proprement.


Robe 1 Robe 2 Robe 3

Vous savez, quand on parle de porter assistance à quelqu’un, on imagine aller sauver une personne agressée, qui fait un mélèze, qui s’est blessé dans un accident ou encore une personne faisant une quelconque crise comme cardiaque, épileptique ou d’angoisse. Bref, vous avez compris ma pensée. Mais quelques fois, nous n’avons pas besoin d’aller aussi loin, nous pouvons aider quelqu’un à choisir quelque chose ou à faire un choix. Actuellement, sous un jeu, je devais choisir pour notre charmante Akira une tenue, ou dans notre cas, une robe dont j’en avais choisi trois différents modèles.

Akira les essaya l’un après leur en me faisant une présentation de chaque tenue sur elle pour me montrer comment ça lui allait. La première robe avait une particularité, c’est qu’elle était recouverte de paillette donnant un effet visuel sortant de l’ordinaire par rapport aux autres robes. Il y avait une séparation bien visible entre le corsage et la jupe sous forme d’une bande. Le corsage semblait bien prendre la forme du haut, un peu comme un effet serré accompagné par des manches très légères pour ne pas dire transparent. Je trouvais que le style de la robe lui allait bien et elle sembla l’apprécier aussi. Je restais attentif à elle et la regarder faire avec un petit sourire en me frottant le menton. Je prenais le temps de regarder et lui demandait de faire un tour sur elle-même pour pouvoir voir en détail le rendu de la robe sur elle.

J’acquiesçais avec la tête tendrement quand j'en avais assez vu pour me faire une idée pour qu’elle puisse passer au suivant. Elle sortit avec la seconde robe maintenant. La seconde robe donnait un effet de légèreté que ça soit au niveau de la jupe que du corset. La dentelle était plus visible au niveau des bretelles. En fait, il y avait comme deux robes l’un sur l’autre que ça soit en haut qu’en bas. Un premier habillement ou le tissu était compact et plus court recouvert par un second habillement plus léger et transparent. On dirait que c’était une robe pour les soirées en période festival. Comme pour la première tenue, je restais attentif au détail et si ça lui allait autant dans le style que le confort.

Et nous voilà avec la troisième et dernière robe. Que dire de celle-ci ? Le tissu était plutôt épais et recouvert de motif. La jupe était ondulée et il y avait une partie plus longue à l’arrière. En fait, sans besoin de rentrer dans les détails, c’était une robe de soirée ou de bal. Elle était plus solennelle que les autres. L’inconvénient, c’est que je ne pensais pas que cette robe pouvait être utilisée pour le travail et pour une petite balade ou pour une sortie classique.

Akira me fit doucement rire lorsqu’elle déclara qu’elle avait l’impression d’être une princesse dans celle-ci. Il est vrai qu’elle faisait princesse comme dans certains dessins animés. Après avoir légèrement ri à sa propre remarque, elle me déclara qu’elle aimait les trois et elle me fit un compliment pour mon goût de choix de robe. J’étais plutôt flatté, car je dois vous avouer que je suis le très classique côté vêtement et je suis très loin de suivre la mode. Après, vous savez ce que c’est ? La mode ça change, aujourd’hui, vous ne l’êtes pas et quelques mois ou année plus tard, vous êtes à nouveau à la mode et sans avoir rien changé.

Je devais trancher sur la question des robes. Le problème, c’est que les trois lui allaient bien et chacun avait ses avantages et inconvénients, mais comme dit pour la troisième robe, c’était une robe de soirée pas de sorties si on peut dire. Je croisais les bras et plissais un peu les yeux, j’étais rentré dans une petite réflexion :

- Je te remercie Akira pour ton compliment. Je dois avouer que je n’y connais pas grand-chose en robe. Il faut croire que je ne suis pas si perdu que ça dans ce domaine.

Je ris doucement avant de reprendre chaleureusement :

- Le choix y est difficile… Ces trois tenues te vont si bien… Lequel choisir…

Je fermais les yeux en me pinçant le haut du nez. Je baissais un peu la tête en avant et réfléchis quelques secondes. En fait, il y avait une solution des plus simples, mais des plus coûteuses. Je rouvris les yeux et me frottais le menton doucement avant de regarder Akira dans les yeux et lui fis cette proposition des plus simples :

- Après réflexion, je choisis la troisième robe. Elle te va à ravir et tu es une telle classe dedans. Par contre j’aimerais savoir quelque chose. Entre les première et deuxième robes, laquelle des deux, tu aimes le plus ?

Laissez-moi vous expliquer ma stratégie et mes pensées sur tout ça. Nous n’allions pas sortir avec une, mais bien deux robes. Comme dit, les deux premières robes pouvaient être portées plus facilement pour aller faire un petit tour que la troisième. Je ne sais pas si elle avait l’habitude de sortir à des balles ou autres événements communautaires, mais je voulais qu’elle puisse avoir un cadeau qu’elle pouvait mettre plus souvent que quelques fois. Donc je chois la robe de soirée et je posais cette fameuse question pour prendre une deuxième robe où elle pourra mettre plus souvent. Lorsqu’elle m’aura donné son avis, je ferais en sorte de le prendre avec moi, le cachant sous la robe de princesse et une fois à la caisse, prendre les devants pour les payer et lui offrir les deux en cadeau d’anniversaire. C’est peut-être un peu déraisonnable ma réflexion, mais après tout ce qu’elle a subi, je pouvais faire un petit effort pour que son anniversaire, qui s’était mal terminé, puisse être un bon souvenir le lendemain. Je pouvais me permettre une telle dépense pour ce mois-ci, sachant que je squattais le quartier général de la milice pour me loger actuellement donc je peux vous dire que j’ai pu faire de sacrées économies pour le moment. J’attendis ma réponse d’Akira pour mettre en exécution mon plan.

Notre chère Akira était sensible au compliment. Je pouvais voir sa réaction qui était des plus charmantes entre son rougissement et le fait de s’incliner en avant. Surement un héritage de ses origines asiatiques que j’ai pu remarquer. Vous savez, la Russie, un des plus grands pays au monde, qui a des frontières en commun avec beaucoup de pays, on a tendance à croiser pas mal de gens de tout pays donc des Chinois et des Japonais. Vu son style et sa façon de faire certaines choses, je suis prêt à parier qu’elle a des origines japonaises. Ça donnait ce petit quelque chose en plus sur les autres personnes. Je ne pouvais que sourire à ses réactions. Elle dégageait cette innocence qui faisait chaud au cœur.

Akira fit la remarque comme quoi le choix de la troisième robe était un bon choix, même si elle ne sortait pas beaucoup, mais qui pourrait être une motivation de sortir un peu plus pour pouvoir porter cette robe. Elle en avait hâte et c’est un bon état d’esprit. Peut-être pourra-t-elle faire de nouvelles rencontres et agrandir le nombre de connaissances ou même d’amis. En-tout-cas, c’est ce que je lui souhaite afin qu’elle puisse combler ce vide qui l’entoure, du moins c’est l’impression que j’ai, même si je suis content de pouvoir compter parmi ses connaissances.

Elle finit par répondre à ma question par rapport aux deux autres robes. Elle posa son dévolu sur la première robe à paillettes. Il est vrai qu’elle était ravissante et originale. Donc voilà le choix d’Akira. J’avais tous les éléments en mains pour appliquer mon plan. Il manquait juste un petit détail. Il fallait détourner l’attention d’Akira le temps de passer à la caisse, ou comme elle dirait, chauffer la carte bleue. Mais ce n’est pas ce que j’avais prévu. Il va falloir réfléchir à un nouveau plan. Je me tournais vers la vendeuse qui s’occupait des cabines d’essayage pour récupérer la robe à paillet et le dissimulé derrière le dos. Je faisais comme si je marchais avec les deux mains derrière le dos. Je m’approchais d’un pas rapide dans la direction d’Akira avant de lui poser une main sur l’épaule pour la stopper dans son lancer doucement avant de lui dire avec un petit sourire :

- Dit moi Akira, on va bientôt rentrer en période festival. Il serait bien que tu aies un petit couvre-chef qui t’aille bien. Et si tu allais vite voir si tu trouves ton bonheur pour couvrir la tête contre le soleil ? Laisse-moi ta robe, je vais la porter pour toi le temps que tu ailles voir. Je dois vite aller à l’accueil du magasin, j’ai besoin de quelque infirmation complémentaire sur ceux qui vendent. Je t’attendrais vers la caisse et si tu trouves quelque chose, fais-moi signe d’accord ?    

J’espérais en son enthousiasme naturel pour accepter ma demande. Je pense avoir tout le temps nécessaire pour passer à la caisse et demander d’emballer les deux robes dans un paquet cadeau. J’observais gentiment Akira en lui souriant. Après tout, même si cette histoire de chapeau, ou tout autre couvre-chef, était une idée pour l’éloigner de la caisse et me permettre de lui faire un double présent, je n’avais pas tort. Il fallait bien qu’elle trouve quelque chose pour protéger sa tête du soleil et que cette protection soit un minimum compatible esthétiquement parlant avec une robe.

Mais comme dit, il fallait espérer qu’elle accepterait bien de faire chauffer un peu plus sa carte bancaire, car elle est convaincue que c’est elle qui va acheter cette robe et je ne sais pas si son budget lui permettrait de rajouter un chapeau. Sinon, si elle ne veut pas, j’irai droit au but et je lui dirais que je lui fais cadeau de ces deux robes. Un cadeau pour son anniversaire et le seconde pour notre rencontre et sa gentillesse.

Bien sûr, je gardais ma main derrière le dos tenant sa seconde robe hors de portée de sa vue et je tendis le second pour récupérer la robe de soirée qu’elle avait dans ses mains. Je restais naturel et conviviale dans mes paroles et geste espérant que le premier plan allait fonctionner.

Notre charmante Akira accepta naturellement d’aller s’enquérir d’un couvre-chef pour l’été qui tape à notre porte. Je dois avouer que cela m’arrangeait grandement. J’allais pouvoir faire ce que j’avais prévu, lui offrir un cadeau mérité. Il est vrai que cela avait un certain coût, mais ce n’était pas regretter et je n’avais pas d’hésitation à faire ce geste. Je le regardais s’éloigner en souriant. Elle se dirigea vers la partie accessoire du magasin. Lorsque je l’avais perdue de vue, je m’approchais naturellement vers la caisse et je saluais la caissière et lui présentais les deux articles. Elle me demanda si j’avais pu trouver mon bonheur dans le magasin. Je regardais les deux robes puis la caissière et je dis que oui.

Alors que la caissière faisait biper à la caisse les deux robes, je lui demandais s’il était possible d’emballer ces robes façon-cadeau, car c’était une surprise pour une amie. Elle me proposa différentes façons d’emballer en cadeau les robes et selon le style, il y avait un supplément dans la facture. Je pris le modèle paquet cadeau avec ruban. Ça faisait, limite, cadeau de Noël qu’on pouvait voir dans les vieux films américains avec les grands sapins et les gros paquets cadeau. Bien sûr, l’emballage était adapté pour des robes et la taille était plus petite, mais le style y était. Les robes étaient emballées et c’était le moment de passer à la caisse. Je n’avais pas de regret, mais cela ne m’empêcha pas de soupirer profondément avant de rentrer le code de ma carte de crédit.

Voilà qui était fait. Je mis le cadeau où se trouvaient les deux robes un peu sur le côté et j’attendis le retour d’Akira dans sa recherche de chapeau. Il faut croire que nous avions un bon timing. Il ne fallut même pas attendre une minute après l’achat que je vis Akira revenir d’un pas pressé dans ma direction avec un ravissant chapeau de paille dans les mains. Elle avait trouvé son bonheur, il faut croire. Elle me remercia pour l’idée et expliqua que ça allait lui être utile et ça lui éviterait d’avoir des soucis avec le soleil et ses effets possibles. Sans oublier que ça pouvait lui permettre d’avoir un nouveau moyen de protection en plus des ombrelles qui étaient efficaces, mais pouvaient se montrer un peu encombrantes par moments. Elle s’excusa pour avoir raconté tout ça, mais elle partagea sa satisfaction de cette découverte. Je souris du coin des lèvres et ris doucement avant de la regarder avec un petit sourire pour la rassurer :

- Ne t’en fais pas donc pour ça Akira. Je suis content que tu aies pu trouver ton bonheur et je dois dire que tu as fait un très bon choix. Ça t’ira à merveille.

Elle n’avait pas encore remarqué que les robes n’étaient plus là. Je regardais le chapeau passer dans les mains de la caissière et avant qu’Akira ait pu sortir sa carte bleue, je posais ma main sur la sienne doucement et je souris à Akira avant de lui dire :

- Inutile Akira. Je m’en occupe.

Je me tournais vers la caissière et je ressortis ma carte bancaire qui avait déjà pas mal sué avant et je payais le chapeau aussi. Une fois fait, je récupérais le chapeau ainsi un grand sachet du magasin qui contenait le cadeau pour mon invité d’aujourd’hui. Je saluais poliment la caissière quoi nous souhait la bonne journée. Bon sang ! J’espère que c’est de la qualité. Une fois sorti du magasin, je me suis tourné dans la direction d’Akira et je lui tendis le chapeau et le sachet et je lui dis souriant et gracieusement :

- Bon anniversaire à toi Akira. Je doute bien que tu saches déjà ce qu’il y a dedans et que c’était hier, mais je voulais t’offrir quelque chose et cette sortie dans cette boutique m’avait donné l’idée de faire cela. Ne t’en fais pas pour quoi que ce soit, c’est un plaisir pour moi de te faire ce présent.

Je gardais le petit sourire et attendis sa réaction. Je m’attendais à un minimum de surprise même si elle devait se douter de quelque chose quand je suis sorti du magasin avec le sachet. Je ne l’avais pas laissé pouvoir réagir qu’à ce moment-là précis. Je m’attendais bien à de la résistance de sa part si je l’avais laissée le temps de réagir. Maintenant, je lui laissais cours à toute action et réaction de sa part de ce que je venais de faire.

On pouvait dire que cette fille était renversante et je le dis en connaissance de cause. Alors que je lui avais donné son cadeau en lui souhaitant son anniversaire, même si c’était hier, elle finit par me sauter au cou après avoir regardé le contenu du cadeau. Je ne m’y attendais pas à une telle réaction de sa part que j’en perdis mon équilibre avant de tomber sur les fesses avant de me retrouver sur le dos, par terre, avec une Akira se serrant fort contre moi. Tout ça pour me remercier de ce présent et de s’excuser pour la petite chute. On ne dirait pas comme ça, mais elle avait de l’énergie à revendre.

Après m’avoir demandé si je ne m’étais pas fait mal dans la chute en rigolant légèrement gêné, elle se releva et me tendit la main pour m’aider à faire de même. Je lui souris et je lui pris la main pour me relever en faisant attention de ne pas la faire tomber à mon tour. Elle réaffirma que ce geste de générosité de ma part la rendait vraiment heureuse. Une fois debout et après avoir remis mes habits à peu près bien, je souris à Akira et je lui dis tendrement :

- Je vais très bien, ne t’inquiète pas, ce n’était rien cette petite chute. Je suis content de voir que ce cadeau te fait autant plaisir. Ça fait plaisir de te voir ainsi.

Je gardais un petit sourire réassureur pour qu’elle ne pense plus à cette histoire de chute, mais aussi, j’étais rassuré qu’elle se remît assez bien de sa journée d’hier, même si j’étais un peu surpris d’une telle remise sur pied. Je gardais un petit sourire réassureur pour qu’elle ne pense plus à cette histoire de chute, mais aussi, j’étais rassuré qu’elle se remît assez bien de sa journée d’hier, même si j’étais un peu surpris d’une telle remise sur pied. Je verrais bien durant la journée si tout allait bien pour elle ou non. Je l’observais attentivement un instant. Elle semblait bien, même très contente pour ne pas dire heureuse. Pourtant, ce n’était pas grand-chose en soit. Mais cela faisait vraiment plaisir et c’était rassurant de la voir ainsi. On pouvait assez bien voir ce qu’elle pensait et ressentait. Elle était une personne sincère, du moins, ses yeux ne cachaient pas ce qu’elle ressentait ou pensait. Étrangement, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un soupçon d’inquiétude. La nature d’Akira faisait d’elle une personne pouvant être facilement une cible pour n’importe quelle personne ayant de mauvaises intentions en vers elle et sa santé n’était pas aussi bonne qu’elle devrait à son âge à ce que le médecin de l’hôpital a pu m’en dire. Mais passons, aujourd’hui elle semblait bien et heureuse, continuons dans cette lancée.  

Je m’approchais d’elle et lui pris le sac du magasin et je lui tendis mon autre main avec un petit sourire :

- Laisse-moi te libérer la main de ce sac. Et si nous continuons notre petite sortie ? Qu’aimerais-tu voir maintenant ?

Il n’y avait pas de raison que je lui tends la main pour qu’elle puisse la saisir. Mais je pensais que cette proposition, de se tenir la main pour continuer notre moment dans ce centre commercial allait lui faire plaisir. C’était un simple geste, mais quoi pour certains pouvait beaucoup compter. Après tout, j’offrais cette journée à notre chère Akira ici présente. Je pouvais bien avec ce qu’elle avait vécu le jour de son anniversaire et ce qui a engendré par la suite un arrêt-maladie pour s’en remettre. Je pouvais bien lui faire un cadeau et marcher à ses côtés main dans la main si cela pouvait la rendre contente. Un bon état d’esprit et un bon moral aidaient souvent à mieux s’en remettre. Et il faut dire que la voir heureuse me rassurer et me faisait plaisir. Nous avions tous à gagner pour que cette journée se passe au mieux et dans la meilleure des conditions et ambiance.

Il fallait voir ce qu’on allait faire pour la suite. Il y avait tellement de choses à faire dans ce magasin et il n’était pas du tout tard, nous avions encore une bonne partie de la journée devant nous. C’était la journée d’Akira. Voyons voir ce qu’elle allait choisir pour la suite. J’étais là pour elle et son choix serait mon choix. Après tout, aider les gens faisaient partie de mes impératifs qu’importent leur rang social et leur race. Mais là, il y avait quelque chose de particulier, c’est que je faisais non pas devoir, mais parce que ça me faisait plaisir de le faire et ça change les choses un minimum.

Notre aventure dans ce centre commercial continua donc dans la joie et la bonne humeur générale. Du moins, c’est ce que je pouvais voir sur le visage d’Akira. Elle m’avait remercié d’avoir pris le sac avec les robes et le chapeau dedans avant de chercher autour d’elle notre prochaine destination. Comme dit, il y avait pour tous les goûts, les loisirs et envie de chacun. Ce n’est pas le choix et la diversité qui manquaient en ce lieu. Après quelques secondes de recherche, elle finit par choisir un magasin d'activité artistique diverse et variée en vendant des appareils, accessoires et consommables pour diverses activités comme la peinture, la couture, le dessein et je crois même la sculpture et autres métiers dans ce domaine large et varié qu’est l’art. Elle me demandait, en pointant le magasin du doigt, si je voulais bien l’accompagner, car elle aimait beaucoup ce genre d’activité et qu’elle avait besoin de se refaire le plein de fourniture. J’observais trois secondes le magasin avant de tourner mon regard vers Akira et de lui dire souriant :

- Mais bien sûr que je veux bien t’y accompagner Akira. Nous sommes ici pour ça non ? Je ne savais pas que tu étais une passionnée d'activée manuelle artistique.

Elle me prit donc la main que je lui avais présentée et nous partîmes dans la direction du second magasin. Elle fit un petit commentaire qui me fit doucement sourire et rire légèrement. Effectivement, elle partagea son impression de passer ce moment-là avec quelqu’un de proche. Elle me compara à un père, puis à un frère et pour finir à un ami. Et que c’était plaisant pour elle. Elle rit vite fait avant de me remercier. Cela me faisait drôle à l’intérieur d’avoir pu être comparé à un père et ou frère. En fait, je connaissais les mots et leur signification, mais n’ayant jamais eu ni l’un ni l’autre, il m’était difficile de savoir ce que c’était vraiment, du moins ressentir d’un avoir un et d’en être un. Alors que le mot ami m’était plus familier. J’ai pu en avoir quand j’étais à l’armée ou dans la police actuellement. Bon, le mot frère, je pouvais comprendre en surface, dans l’armée, on disait toujours que nous étions frères d’armes, mais comme dit, ce n’est pas le même lien qu’avec un frère de sang dans un domaine familial. Enfin, passons, c’était surprenant comme agréable ce commentaire, ce qui montrait l’appréciation qu’elle avait envers moi et que je pouvais dire que je partageais.

Enfin bref, nous finissons par rentrer dans le nouveau magasin. Akira semblait tout content. Elle observa les environs. Je ne savais pas ce qu’elle recherchait exactement et quel genre d’activité elle faisait dans le secteur de l’art. Alors que je regardais à mon tour ce qui était vendu ici, Akira tourna son regard vers le mien pour me poser une petite question. Elle me demanda ce que j’aimais faire dans la vie. S’il y a des activités manuelles que j’appréciais et qu’elle voulait bien m’offrir quelque chose pour se faire excuser de ce qu’elle avait fait, sans le vouloir, à mes chaussures à l’hôpital. Elle pensait encore à ça ? J’avais déjà classé cette histoire dans les archives de ma mémoire. Mais c’était gentil de sa part cette curiosité pour ma personne et vouloir s’excuser pour cet incident. Sinon, bonne question… Je fermais les yeux avant de me frotter le menton en fronçant les sourcils. Je dois avouer que je donne beaucoup de mon temps à mon travail et à me remettre de mes blessures. Il m'a fallu quelques secondes de réflexion pour rouvrir les yeux, regarder Akira et lui dire naturellement :  

- Je dois avouer que mon travail me prend pas mal de temps. Il n’y a que quand je suis en repos ou en vacances que je peux faire autre chose. Quand j’ai du temps libre, j’apprécie de visiter des musées pour apprendre l’histoire du pays où je suis. J’aime beaucoup me balader, découvrir des lieux que ça soit en ville, à la campagne ou dans la nature. J’adore visiter les zoos, car j’aime beaucoup les animaux qui se montrent bien mieux que les humains et sinon je sais jouer de l’accordéon. J’ai appris à y jouer à l’armée. Sans oublier de passer du temps en ta compagnie qui est plutôt agréable.

Je ris doucement à ma dernière phrase et je lui souris. C’était cadeau comme dirait certain, mais c’était pensé. J’appréciais ce petit moment calme et détendu. Ça faisait du bien, c’était apaisant et rafraîchissant pour l’âme et le cœur. Je repris la parole en lui souriant :  

- Ne te sens pas obligé de m’offrir quoi que ce soit pour l’incident qui a eu avec mes chaussures voyons, c’est de l’histoire ancienne. Mais si tu veux vraiment m’offrir quelque chose, je t’en prie, je te laisse carte blanche dans le choix. Je ne suis pas difficile de ce côté-là. Le plus important, c’est que ça soit fait et offert avec plaisir. Quand c’est fait avec de bons sentiments et attentions à la base, ça ne peut être que réussi.

Je voyais bien qu’elle en avait envie et c’était sa façon à elle de vouloir présenter des excuses. Autant la rassurer et l’encourager dans son entreprise et de la rassurer sur le fait qu’elle pouvait choisir ce qu’elle voudrait m’offrir. Chaque instant que nous passons ensemble, nous nous apprenons à mieux nous connaître. Après tout, n’est-ce pas l’objectif lorsqu’on passe du temps avec quelqu’un ?

Il était surprenant de constater une force de caractère dernière les mots de la petite blonde. Une petite réflexion me parvint à l’esprit. Si on regardait de plus près le personnage, malgré les imprévus de la vie, son état de santé plutôt fragile, elle gardait la tête haute et ne se laissait pas abattre par les coups durs de la vie. Comme elle l’expliquait, elle trouva des hobbies ou des passe-temps dans le domaine de l’art, ce qui pouvait sûrement l’occupait agréablement. Elle savait s’adapter et se montrer raisonnable après tout. Elle ne se découragea pas face à l’inaccessibilité de certaines activités de la vie et elle en trouva d’autres sans garder un état d’esprit râleur sur le fait de ce qu’elle ne pouvait pas faire. Elle se battait comme elle pouvait face aux difficultés et elle s’en sortait plutôt bien. Il est vrai que face à des criminels humains comme non-humain, elle aurait beaucoup plus de difficulté, mais heureusement, ce n’est pas tous les jours qu’on fait face à des hors-la-loi, du moins, je l’espère pour elle. Chacun a ses occupations et passions, il était bien qu’elle en eût trouvé plusieurs pour qu’elle puisse profiter d'un minimum de la vie avec un certain plaisir.

Elle était une adorable personne. Elle voulait absolument m’offrir un présent et faire quelque chose d’unique, fait de ses mains. Cela rajoutait de la valeur sur le cadeau, car c’était quelque chose d’unique, de personnel dans lequel elle va prendre du temps à le faire et a priori avec plaisir. Elle avait l’air d’être déterminé à faire ce cadeau. Qui suis-je pour l’en empêcher ? Je l’avais regardé parler et faire. Elle était si vive d’aller de rayon en rayon, de prendre ce dont elle avait besoin, avant d’apparaître à la caisse ne me laissant que peu de manœuvres pour agir envers elle. Mais c’était un plaisir de la voir ainsi après ce qu’elle avait vécu. Elle allait jusqu’à l’audace, j’ai envie de dire. Alors qu’elle proposa d’aller manger un petit quelque chose, elle posa son index sur mes lèvres pour m’empêcher toute prise de parole possible pour inciter sur le fait que c’est elle qui offrait la petite pause casse-croûte.

Je souris à ses paroles et agissements avant de poser doucement ma main sur la sienne avec laquelle elle me bloquait les lèvres et je lui fis descendre sa main tendrement avant de rire doucement et de prendre la parole amicalement :

- D’accord, d’accord, tu as gagné pour cette fois-ci. J’accepte volontiers ton invitation et avec grand plaisir.

Je lui souris et pris sa main dans la mienne chaleureusement avant de regarder autour de moi et regardant ce qui avait comme boutique et stand de nourriture. Il y avait comme une boulangerie développée avec gâteau, viennoiserie, sandwich, muffin, glace, milk-shakes, etc. C’était une enseigne assez connue, je crois, le nom et son symbole me disaient quelque chose. Je m’en approchais avec Akira à mes côtés et je regardais les différents choix avant de dire :

– Alors… Je vais me prendre une mauricette jambon fromage et un milk-shake vanille. À ton tour Akira, qu’aimerais-tu prendre ?

Il était vrai que faire les boutiques, ça pouvait donner l’appétit, aussi bien le fait de se balader de boutique en boutique, mais aussi le fait de passer devant les stands et magasin qui vendait de délicieuses choses à manger, entre leur apparence et leur odeur, si on n’avait pas faim, et Ben… Ce n’était plus le cas. Le temps passé si vite lorsqu’on était occupé et que le moment était agréable et en bonne compagnie.

Le sourire de l’ange

16/05/2036

La journée d'hier n'était plus qu'un lointain souvenir. Il paraît que lorsque l'on frôle la mort, on vit sa vie plus intensément. Je pense que c'est ce qu'il se passe pour moi. Je passais cette journée à fond, colle si c'était la dernière. Et puis, il faut dire que je m'amuse vraiment. Boris qui était un inconnu hier encore, était comme un très bon ami. Peut-être que ça ne sera que éphémère ou peur être pas. Je n'en sais rien, en tour cas je profite de l'instant présent. En tout cas, après ces achats, je commençais à avoir bien faim et j'avais proposé à l'agent de l'ordre d'aller manger un morceau que je comptais bien lui offrir. Bien entendu, il n'avait pas le droit de contester mon envie de le lui offrir. En tout cas il accepte ma proposition et alors que nous nous baladions dans la galerie, on trouve un endroit où se poser. Il y avait pas mal de choix en plus: sucré, salé, boissons, glaces, milkshake. Bref, de quoi ravir n'importe qui. Boris passe sa commande, il part plutôt sur du salé. De mon côté je réfléchis un peu. Qu'est-ce que je pourrais bien prendre ? Du sucré c'est sur mais j'avoue qu'un petit sandwich ne me ferait pas de mal. Je sens mon ventre gargouiller. Je souris au vendeur.

Bonjour, j'aimerais vous prendre un sandwich thon crudités avec un milkshake a la fraise ainsi qu'une petite tartelette au citron, s'il vous plaît.

Je suis gourmande, mais comment résister face à toutes ces bonnes choses ? Une fois la commande passée, je règle la note puis nous nous installons pour manger. Ce repas ? Il n'avait peut-être rien d'exceptionnel mais il est bon quand même. Avec Boris, on parle de tout et de rien tout en mangeant. Il y a quelques moments de silence aussi. Normal ! Il ne faut pas parler la bouche pleine. En tout cas, je finis assez rapidement de manger et je sens la fatigue me gagner. Avec les évènements de la veille, c'est normal je pense d'avoir quelques moments de faiblesses... Du moins, plus que d'habitude. Je tourne mon regard vers mon interlocuteur. La fatigue doit se voir sur mon visage.

Je suis désolée, je commence à fatiguer... Je crois qu'il serait préférable que je rentre. En tout cas, j'ai passé un très bon moment. Merci.

Je lui souris. Mes remerciements étaient sincères.

Codage par Libella sur Graphiorum

Une fois que les commandes ont été passées et servies, nous nous sommes installés à une table pour pouvoir profiter de notre repas. Ce petit moment simple s’était montré agréable, que ça soit par le fait de manger que par nos discussions. Ce petit moment simple se montrait apaisant. J’avais l’impression que le fait de s’être posé ici et mangé, nous avait donné un coup de fatigue. Je pouvais le sentir sur ma personne et le voir en Akira. Encore une fois, elle avança l’idée que j’avais en tête. J’avais l’impression que nous étions synchronisés en cette fin de journée.

– Inutiles de t’excuser pour cela voyons. Ce n’est rien et je suis dans le même état. Merci à toi Akira, j’ai passé un excellent moment à tes côtés. Je vais t’accompagner jusque chez toi et ce n’est pas négociable.

Nous avons fini de manger et nous avons rassemblé toutes nos affaires avant de nous diriger vers l’extérieur du centre commercial et j’appelais un taxi pour rentrer jusqu’à la demeure de la petite blonde. Je descendis et assistais la jeune fille épuisée et je pris les articles du coffre du taxi avant de l’accompagner jusque devant sa porte d’entrée et d’entrer avec elle pour déposer ses affaires dans le couloir et de m’assurer que tout allait bien pour elle.

– Et voilà ! Je te souhaite une bonne fin de journée encore et bonne nuit par avance.

Je lui déposais un bisou sur sa joue avant de lui sourire et de m’en aller en fermant bien la porte derrière moi avant de reprendre le taxi pour aller au QG de la milice. C’était un agréable séjour chez Akira. Une rencontre des plus rafraîchissantes et douces et douce. Allais-je la recroiser ? Qui sait ? Seul l’avenir me le dira, mais ça serait avec un grand plaisir de pouvoir la revoir.