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 Encore des problèmes (Boris Joukov)

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Encore des problèmes
ft. Boris Joukov


02/05/2036



Quoi de mieux que de se poser dans un café après une bonne journée de travail ? Aujourd'hui j'avais dû faire passer des auditions  dans mon ancienne école, celle qui m'a permis de de réaliser mon rêve et qui a fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Je m'étais donc rendu à Ramon C. Cortines School Of Visual And Performing Arts. Les auditions ont duré toute l'après midi. J'étais super heureuse de revoir mes anciens professeurs et de découvrir les nouveaux élèves. Il y avait des jeunes très prometteurs et j'avais vu de très belles choses. Non franchement, j'étais très satisfaite d'avoir pu participer aux sélections en tant que jury. Mine de rien c'est assez fatigant, il faut rester concentrer de A à Z pour ne rien louper des performances mais c'était toujours intéressant. Les auditions ont fini dans les alentours de 19h. J'avais envie de grignoter un petit quelque chose avant de rentrer chez moi. Après tout, le temps était clément, il faisait très doux, le soleil se couchait plus tard donc je pouvais bien en profiter un peu. J'avais donc opté pour une petite pause au Starbucks qui fort heureusement pour moi n'était pas fermé. Je me pose quelques instants le temps de savourer un bon muffin et de boire mon frapuccino. Bien sur, j'avais fait en sorte de passer incognito: cheveux relevés, robe sweat à capuche, lunettes, bref je faisais en sorte de ne pas attirer l'attention. J'avais vraiment envie d'être tranquille. Le résultat était satisfaisant, j'avais pu profiter de ce petit moment sans la moindre encombre. Une fois que j'ai fini, je débarrasse mes déchets, je récupère mes quelques petites affaires et je me remets en route pour chez moi. Cependant, à peine sortie du Starbucks, j'étais juste à côté je me sentis mal à l'aise. Une sensation plutôt étrange me traversa, je me sentais comme observée. La nuit commençait à tomber un peu plus. Je regarde l'heure, 20h30. Bon allez, il faut que je rentre. Quand soudain on me saisit par le bras, Je pousse un cri de terreur qui est très vite interrompu par une main couvrant ma bouche. Que se passe-t-il ? Je suis attirée dans une ruelle, juste à côté du Starbucks mais celle-ci est un peu plus sombre. Je suis plaquée contre un mur avec une certaine force. L'homme est armé d'un couteau. Cela me rappelle de terribles souvenirs. J'ai peur, je suis comme paralysée par la peur. Je suis incapable de bouger. Je me sens trembler de tout mon être et impuissante.

Allez bouge toi ! Donne tout c'que t'as. Téléphone, argent, allez grouille parce que sinon...


Dit-il tendant son couteau vers mon visage. J'ai peur, j'ai envie de le supplier de me lâcher mais aucun mot ne sort de ma bouche. Je veux commencer à fouiller dans ma sac à main mais la peur grandissante en moi me fait vriller. Je me sens perdre le contrôle. Mes yeux prennent leur couleur jaune. Aie... J'ai mal... Je sens mes os se briser, j'ai l'impression que mon corps se fait transpercer par mille et unes épines. Mes habits se déchirent. Après une minute qui me parut interminable, j'ai achevé ma transformation. Je suis sous ma forme lupine, le pelage blanc, je commence à grogner sur mon agresseur espérant le faire fuir, essayant de me contrôler un maximum pour éviter que tout ne me retombe dessus...



 
Keira Alexanderson

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Dernière édition par Keira Alexanderson le Lun 16 Mai - 10:36, édité 2 fois
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Quelle belle journée. Une journée des plus agréables, car c’était mon premier jour de repos, et qu’est-ce que c’est bon ! Non pas que je n’aime pas mon travail, mais à force de patrouille, de contrôle, d’enquête, d’arrestation, de coup et blessure, il est bon de se dire, aujourd’hui laissez-moi tranquille !

Depuis mon arrivée de Russie, je n’ai pas vraiment pris le temps de visiter, de découvrir les environs. Enfin, avec le travail si, mais pas dans un état d’esprit détendu, propice à « apprécier » ce qui m’entoure. Sacré pays quand même. Mes impressions étaient partagées entre la surprise « Ah oui quand même » à la perplexité « ils abusent non ? ». Je ne m’étais pas familiarisé avec les pensées et les méthodes des ricain. A priori, je devais lever le pied et faire les choses plus calmement. Ils disent que j’ai une approche plutôt agressive. Je dis que c’est plutôt adapté vu à quoi on a à faire, ce ne sont pas des enfants de chœur et c’est capable de t’étriper en quelques secondes si on ne fait pas attention. Il est vrai que mon expérience avec nos amis lycans, vampires et démons et surtout vampires et lycans, m’ont laissé un arrière-goût des plus amers que même la plus forte vodka et rhum n’arrivent pas à m’enlever cette sensation. Je fais l’effort d’essayer de ne pas généraliser nos amis surnaturels et de me dire que la majorité soit des honnêtes citoyennes. Il est très difficile pour moi de penser ainsi.

Enfin bon passons. Aujourd’hui, c’est la pause comme dirait certain. J’ai pu faire la grâce mâtinée. Prendre mon temps pour déjeuner, me laver ainsi que m’habiller comme dans mes habitudes, une chemise blanche au col français, un jeans bleu, chaussures de ville ciré marron et bien sûr mon indispensable holster en cuir avec mon pistolet 9mm Oudav ainsi qu’un pistolet à impulsions électriques. Par précaution, avec une arme non létale sur soi, ce n’est pas plus mal. Si je peux éviter de blesser ou pire tuer quelqu’un en cas de légitime défense, ça m’évitera de devoir remplir moult formulaire et rapport suite à ce genre d’incident ou d’accident. Ça peut vous paraître étrange, peut-être est-ce une déformation professionnelle entre mes années dans l’armée et maintenant dans l’Ordre, mais sortir sans arme, c’est comme sortir sans sous-vêtement. Cela ne va pas t’empêcher de sortir ou de vivre, mais tu sens qu’il manque quelque chose et ce n’est pas agréable, une sensation de vulnérabilité, voilà ce que je cherchais comme mot. Alors que là, je me sens bien et rassuré.

Je pris ma voiture de service pour quitter le quartier général de la milice, car oui, je loge là-bas le temps de trouver un appartement à moi. On me fit remarquer que normalement, je ne suis pas censé prendre une voiture de service si je ne travaille pas. Mais connaissant ma situation, sans voiture ni appartement, il me faisait une fleur et que je devrais faire le plein d’essence à mes frais. S’il n’y avait que ça pour leur faire plaisir, je n’allais pas me plaindre. En plus, je restais dans la zone du centre, je n’allais pas vider le plein. On m’avait conseillé d’aller faire un tour dans le Downtown Los Angeles. Il y avait pas mal de choses à visiter, il y avait aussi des restaurants, des bars et toute autre chose. Il fallait bien commencer ma visite quelque part, ben ça sera là-bas.

Je fis un premier tour de voiture pour prendre mes repères avant de me garer non loin d’un Starbucks. C’était le début de l’après-midi, j’allais me balader dans le coin en repérant bien où j’étais garé. En chemin, je croisais des collègues policiers en patrouille, j’allais les saluer et discuter un peu avec eux. La police est l’ordre avait l’habitude de travailler ensemble, il y avait une bonne coopération. Alors qu’on parlait de tout et de rien, un des collègues m’avertit qu’il y avait eu plusieurs plaintes de vol à main armée qui se passait en soirée dans la zone. Encore une racaille qui n’a rien de trouver de mieux à faire de ses soirées. Bon sang, certaines choses ne changent pas. Je les remerciais pour cette information et je les laissais reprendre leur ronde. Cette histoire de voleurs ne m’étonnait pas plus que ça. C’était un endroit assez plutôt fréquenté où les gens venaient dépenser leur argent. C’était effectivement un bon endroit pour ce genre d’activité. Espérons qu’on l’attrapera vite celui-là avant que cette activité ne donne mauvaise réputation dans la zone et qu’il y est un blessé ou pire.

En-tout-cas, ça n’allait pas m’empêcher de profiter de mon premier jour de repos. Je m’installais dans un des petits restaurants du copain pour un menu de midi avant d’aller visiter les boutiques, un bar, les lieux de divertissement classique. Je vagabondais dans la zone sans réel but et à force de marche et de découverte, le temps passa jusqu’au soir. Il était environ 20 h 30.

Une bonne journée, j’en avais profité pour m’acheter un manteau mi-long à col tailleur de couleur noire. La journée, il faisait bon, en soirée ça se rafraîchissait assez vite, la chemise était presque limite, inutile de tomber malade. En remontant la rue, je vis une personne sur le trottoir d’en face un peu plus loin. Cette personne attira mon attention par sa façon d’être habillé et de marcher. On pouvait croire qu’elle essayait de ne pas être reconnue et surtout, elle semblait inquiète. Je ne savais pas trop quoi penser. Après, elle était seule et ne semblait pas dangereuse, suspecte mais pas dangereuse. J’étais légèrement méfiant avec cette histoire de voleurs qui se baladait dans le coin. Alors que chacun marchait dans la direction de l’un et l’autre, je vis cette personne comme se faire happer dans une petite ruelle. J’entendis le son de sa voix, c’était une femme. Mince, est-ce que je viens d’être témoin d’un kidnapping ou à une agression ? Pendant ma période de repos ? Sérieusement ? Bon ben, c’est parti. Je me suis dirigé vers cette fameuse ruelle où avait disparu la femme d’un pas léger mais rapide tout de même, il ne fallait pas se faire repérer, mais il ne fallait pas non plus traîner pour éviter le pire, du moins, si ce n’est pas déjà trop tard.

J’étais arrivé à destination, dos contre le mur, je pris mon pistolet à impulsions électriques avant de rentrer dans la ruelle sombre. Je pouvais entendre deux voix maintenant, celui de la fille et celui d’un homme. Je n’ai pas tout compris, mais je crois qu’il demandait de vider ses poches. Tiens, tiens, tiens… Ne serait-ce pas notre voleur recherché ? Je suis sûr que si je n’étais pas en repos, je n’aurais pas résolu cette affaire aussi vite. Je m’approchais de la cible et de la victime avant de les avoir en visuelle avant de voir quelque chose des plus gênants. La demoiselle en détresse était une lycane et elle s’était transformée, notre agresseur par contre ne s’attendait pas à ça vu sa réaction et le regard de paniqué. Parfait, nous voilà dans une situation des plus délicates où l’agresseur pourrait devenir la victime et la victime devenir l’agresseur. Pour le moment, il n’y a pas eu de drame, je devais intervenir au plus vite. Avant que la situation ne dégénère et que nos deux amis de soirée qui sont en position défensive se décident à passer en mode offensive, je dis d’un ton sec et autoritaire :

- Inspecteur de l’Ordre ! Personne ne bouge !

Punaise de réflexe. Ce n’était pas l’approche que j’imaginais faire, c’était sorti tout seul. Bon ben, notre voleur se tourna vers moi, surprit de me voir et là ! J’utilisais mon pistolet à impulsion électrique sur l’homme ce qui l’électrocuta, fit tomber son couteau et il s’écrasa au sol sur le dos avec des convulsions. J’attendis quelques secondes avant de lâcher cette première arme quand le premier problème était mis hors d'état de nuire. Toute mon attention se tourna vers la bête. Qu’est-ce que c’est grand quand même ces lycans. Je pris une grande respiration, la main gauche levée et ma main droite lui montrait ma plaque prouvant mon identification d’inspecteur de l’ordre. D’une voix calme, d’un ton apaisant, je lui dis :

- Je suis l’inspecteur Boris Joukov de l’ordre. Tout va bien. Je suis là pour vous aider. Il n’y a plus rien à craindre.

Je gardais quand même une distance de sécurité. Ils ont tendance à être instable sous cette forme et je voulais avoir une chance de dégainer et de tirer si elle venait à me charger. L’objectif, c'était de la calmer et d’espérer qu’elle reprenne forme humaine. Je continuais à lui parler toujours aussi calmement :

- Il serait bon pour tout le monde ici présent que vous repreniez votre forme humaine. Vous ne risquez rien, vous n’aurez aucun problème. Vous êtes la victime et il est souhaitable que cela reste ainsi.

Bon, nous avions plusieurs possibilités dans notre histoire. Soit elle me charge sous la panique et je me défends et qui vivra verra. Soit elle fuit en tuant ou pas son agresseur ou bien elle se retransforme et on reprend le contrôle de la situation. Je gardais une apparence calme, même si mon cœur battait fortement et ma respiration était de plus en plus profonde. Je la fixais dans les yeux, prêt à agir si besoin. Je n’aurai pas pensé de finir ma journée ainsi.
Boris Joukov

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Encore des problèmes
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02/05/2036


J'ai peur... Comment vais-je me tirer de ce mauvais pas ? Je suis seule face à cet inconnu armé. Je n'ose pas bouger. Et pourtant l'instinct lycan en moi avait enclanché ma transformation. Sous ma forme de louve, j'étais bien plus impressionnante que le pauvre couteau du voyou. Je pouvais le ratatiner en deux secondes mais celui-ci avait l'air humain et je n'avais aucune envie d'avoir des problèmes. La louve en moi essayait de garder le contrôle, je me sentais tellement instable, j'avais l'impression que je pourrais le dévorer en deux secondes. Ma lutte interne devenait de plus en plus compliquée. Comment j'allais m'en sortir ?  L'image de Lisandro me revenait en tête... Non il n'était plus là pour m'aider, j'avais décidé de tout arrêter, je devais compter uniquement sur moi maintenant. Je suis à deux doigts de perdre le contrôle je le sens. Je vais bientôt charger sur mon agresseur. Soudain une voix autoritaire se fait entendre, ce qui me permet de reprendre un peu mes esprits. Est-ce un deuxième agresseur ? Est-ce qu'ils se connaissent ? Est-ce qu'il se fait passer pour un inspecteur de l'ordre pour que je baisse ma garde ? Je suis méfiante. C'est alors qu'il tend sa carte. Non ce n'est pas une manigance, il fait vraiment parti de l'ordre. Intérieurement je suis un peu rassurée, je ne suis plus seule, il est là, il va m'aider. Je n'aime pas devoir compter sur les autres mais au vue de la situation, toute aide était la bienvenue. Peu à peu je m'apaise, le fait de savoir que l'on est soutenu aide beaucoup psychologiquement. Il m'incite à me retransformer. C'est quelque chose que j'ai encore beaucoup de mal à gérer. Je m'approche doucement du monsieur, baissant la tête vers lui en signe de remerciement. Je me sens plus détendu et arrive à reprendre ma forme humaine. Sauf que comme je devais m'y attendre je suis nue... Complètement nue devant un inconnu... Encore... Je m'accroupis et me recroqueville précipitamment essayant de cacher ma nudité avec mes cheveux et mes bras. Je regarde quelques instant l'inspecteur Boris avant de détourner le regard en rougissant.

Je... J'aimerais vous dire que je suis enchantée de vous rencontrer mais vu les circonstances actuelles comprenez que... Enfin... Je... Comme je n'ai pas de vêtements et... Enfin voila...


En soit je suis très heureuse qu'il soit arrivé à ce moment-là. Mais l'étape suivante où je me retrouve debout, nue devant lui et que je dois me dépêcher de m'accroupir pour me camoufler en espérant qu'il n'ait rien vu me plaisait beaucoup moins. Quelle plaie... Il y a quand même des moyens moins gênant de faire connaissance. Je baisse alors la tête me sentant complètement idiote. Je m'étais retransformée sans réfléchir à comment me cacher. Bon... Il faut dire que je n'avais pas réussi à contrôler l'instant précis où j'allais me retransformer et pour le coup à part rester accroupie je ne pouvais rien faire de plus. Je finis par rajouter, toujours sans croiser son regard, toujours terriblement mal à l'aise, quelques remerciement.

Merci de m'avoir aidé et... de ne pas me juger parce que je suis une lycane.

Oui je le remerciais pour cela mais quand on voit un lycan face à un humain, le surnaturel est plus fort et il peut donc y avoir quiproquo entre l'agresseur et l'agressé. Par chance, il avait bien compris la situation et m'avait sorti de ce mauvais pas.


 
Keira Alexanderson

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Je ne saurais dire si c’est de la chance, si c’est le hasard ou si le bon dieu a décidé de se montrer miséricordieux envers moi, car la situation s’est désamorcée de façon propre. Je n’ai pas eu besoin d’utiliser mon arme de service. Personne n’a été blessé. Le suspect a été immobilisé au sol sans être blessé ou à peine à cause de sa chute suite à l’électrocution. Et nous avons notre victime lycan qui s’était transformée en loup et qui s’est retransformée en humaine. J’appelle ça du bon travail.

J’avoue que j’avais un doute au départ, je m’attendais à devoir tirer sur le lycan et passer le reste de ma soirée et une partie de la nuit à écrire un rapport d’incident sur le fait d’avoir utilisé mon arme de service sur un lycan. Mais en fait non. J’ai même eu droit à un remerciement et ce petit quelque chose de plus que seuls nos amis lycan nous offrent après chaque transformation, leur nudité !

Il est vrai que sur le coup et dans le feu de l’action, mes préoccupations de m’assurer que la situation était bien sous contrôle ne me firent pas remarquer le nudisme de la demoiselle. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation, mais malgré tout, on ne s’y habitue pas vraiment. C’est toujours un peu la surprise. Le réflexe naturel est de détourner le regard pour un minimum de respect pour la fille. Par contre, sa réaction me surprit un peu. La plupart du temps, ils ne sont pas vraiment pudiques, la nudité entre eux, n’est pas un problème en soi dans la nature si on peut dire, dans la société humaine, c’est une autre histoire.

En-tout-cas, tout va pour le mieux. Nous avons un petit problème qui pourra être résolu assez facilement. Je constatais que les anciens habits de la dame n’étaient plus utilisables. Heureusement que nous étions dans une ruelle, en soirée. Il y avait moins de monde en circulation maintenant. Pour commencer, je répondis d’un ton plus détendu et amical pour détendre l’atmosphère :

- Il est vrai que cette première rencontre est des plus originaux.

Après deux secondes de réflexion, je n’avais plus de choix. Il va falloir que je donne de ma personne pour la couvrir. Mon manteau que je venais d’acheter. Il m’arrive juste au-dessus de mes genoux. J’ai pu constater lorsqu’elle était debout qu’elle était plus petite que moi. Ce qui veut dire que mon manteau allait lui arriver un peu plus bas que ses genoux, ce qui était plutôt bon pour notre situation. Je soupirais doucement et je m’approchais d’elle d’un pas lent en enlevant mon manteau. Elle me remercia pour mon intervention. Je pense plutôt que c’est notre ami criminel allongé qui devrait me remercier, je ne sais pas jusqu’à où serait allé dans cette histoire sans une intervention extérieure et encore, j’avais de la chance, l’homme à l’air d’être un humain. Gérer un surnaturel ça peut être compliqué seul, alors deux, je ne vous en parle pas. Après, tout dépend de l’humain et du surnaturel que nous avons en face. Le lycan n’avait pas l’air d’être une sauvagesse ou brute. Elle était plutôt coopérative et gênée.

Je me suis mis à côté d’elle et je déposais mon manteau sur ses épaules et avant de la prendre délicatement par le bras et de l’aider à se relever doucement :

- Inutile de me remercier, je n’ai fait que mon travail après tout. Remercier plutôt votre chance que j’aie été au bon endroit et au bon moment. Je n’ai aucune raison de vous juger, vous vous êtes juste défendu et vous vous êtes montré très coopérative et je vous en remercie pour cela.

Lorsqu’elle était complètement debout, je l’assistais pour qu’elle mette mon manteau correctement et je la fermais. Mes gestes étaient naturels et délicats afin de rassurer au mieux la lycane, car une lycane calme est une lycane qui ne se transforme pas. Et ça, c’est bien. Une fois que le problème de l’apparence naturelle de notre victime a été résolu, je l’invitais de se mettre juste à côté pour l’éloigner de notre agresseur.

- Je vous demanderais de bien rester là, le temps que je m’occupe de votre agresseur.

Je la laissais là, debout avec mon manteau sur elle et je me penchais sur notre gagnant du jour. Je le mis sur le ventre avant de lui prendre les mains et de les mettre derrière le dos avant de lui mettre des menottes que je sortis de la poche de mon pantalon. Qu’est-ce que je fais avec des menottes moi alors que je suis en repos ? J’ai vraiment un problème de déformation professionnelle moi. Je me pencherais sur la question un autre moment. Pour le moment, j’ai d’autres choses à penser. Notre suspect a été menotté et je l’aidais à se relever, mais avec beaucoup moins de douceur. Je ne le brutalisais pas non plus, mais je n’étais pas tendre avec lui, il m’avait donné du travail alors que j’étais en repos, c’était un scandale. Je l’emmenais vers la sortie de la ruelle et en passant à côté de la louve, je lui dis :

- Veuillez me suivre jusqu’à l’entrée de la ruelle. Je vais appeler des collègues pour qu’il l’embarque et je m’occuperais de vous ramener chez vous. Nous regarderons pour prendre votre déposition ainsi que votre plainte. Vous n’êtes pas vraiment disposé pour que ça soit fait au poste directement.

Effectivement, emmener une victime nue sous mon manteau au poste de police pour prendre sa déposition et sa plainte n’était pas vraiment des plus pratique. Surtout pour elle. Je sortis de la ruelle avant de prendre mon portable avec ma main gauche tout en tenant mon prisonnier de l’autre main fermement. Je composais le numéro du poste de police la plus proche, merci internet.

- Allô ? Bonsoir, c’est l’inspecteur de l’ordre Boris Joukov. J’aurais besoin que vous m’envoyez une voiture sur ma localisation pour emmener un suspect pour vol à main armée. La victime va bien, je vais la ramener en lieu sûr et prendre sa déposition. Merci et bonne soirée encore.

Il ne fallut pas attendre longtemps avant qu’une voiture de police qui patrouillait dans la zone ne vienne prendre ne charge notre homme. Je les remerciais de leur rapidité et leur souhaitais bon courage pour la suite. Après cela, je me retournais vers la lycane :

- Ma voiture est garée pas loin, je reviens tout de suite. Je vous prie de rester ici un instant.

Je partis en trottinant vers ma voiture, il était à une trentaine de mètres d’ici. Il m’a fallu moins de quatre minutes pour que je réapparaisse devant la ruelle où attendait notre victime du jour. Je m’arrêtais, je mis le frein à main avant de descendre de la voiture et de lui ouvrir la porte arrière droite de la voiture :

- Je vous prie, veuillez monter.

Je l’assistais à monter dans la voiture et je m’assurais qu’elle avait bien mis la ceinture de sécurité avant de fermer la porte et de remonter du côté conducteur.

- Où dois-je vous emmener ?

Il est vrai que je ne savais rien d'elle, même pas son prénom ou nom et encore moins une adresse. J’attendis patiemment qu’elle me donne une adresse pour que je puisse régler le GPS et de l’emmener à l’endroit voulu. Je ne me souvenais plus quand c’était la dernière fois que je m’étais retrouvé dans une telle situation. Travaillé dans l’ordre public, ce n’était pas de tout repos et on vivait de sacrées journées par moments. Celui-ci était déjà pas mal et ce n’était pas encore terminé.
Boris Joukov

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Encore des problèmes
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02/05/2036



Cette rencontre est des plus originales... Clairement. Je crois que je ne me ferais jamais à la vie de lycan et au fait de finir nu n'importe où et n'importe quand. Le malaise que je ressentais était palpable et heureusement que j'avais en face de moi une bonne personne. En effet, il retira son manteau qu'il retira et déposa sur mes épaules avant de m'aider à me relever. Il s'occupa de ne fermer de lui même. Il y avait une certaine douceur qui me rassurait et peu à peu je me détendait. Le manteau de l'homme était un peu grand pour moi mais au moins, comme ça, il me couvrait parfaitement et j'avais enfin une tenue décente. Adieu la gêne ! Je reste silencieuse. Il me demande de rester sur place à l'attendre le temps qu'il s'occupe de mon agresseur. Je me contente d'acquiscer et j'attends qu'il revienne. Ensuite nous avançons jusqu'à l'entrée de la ruelle. Apparemment il allait me déposer chez moi puis nous verrions pour la plainte plutôt que de m'emmener au commissariat. Il avait raison, je n'étais pas vraiment en bonne posture et puis cela me rassurait. Quand on appartient au showbiz, débarquer dans un commissariat pour déposer plainte et surtout vêtue de juste un manteau c'était prendre le risque de faire face à plein de rumeurs. Franchement, l'idée qu'il me redépose chez moi me rassurait et m'arrangeait énormément.  J'acquiesce une nouvelle fois d'un simple signe de tête. Je suis un peu plus timide et il faut dire que la situation dans laquelle j'avais été juste avant n'avait rien arrangé. Il appela des collègues à lui, mon agresseur partit avec eux puis il alla chercher sa voiture. Je ne disais toujours rien, m'enfermant dans un silence. Une fois de retour avec sa voiture, il m'ouvrit la portière de cette dernière, je monte dedans, le remerciant puis j'attache ma ceinture. Ça y est, je me sens enfin réellement en sécurité. Il faut dire que n'être vêtue que d'un manteau, ça n'aide pas à se sentir en sécurité dehors. Et puis même, il fait meilleur à l'intérieur et je risquais beaucoup moins de croiser quelqu'un qui pourrait me reconnaître. Non franchement, je me sentais beaucoup mieux dans le véhicule même si j'étais face à un inconnu. Mais bon, il fait parti de l'ordre, il a montré sa carte, je n'ai pas a m'inquiéter. Il me demande alors où il doit me déposer. Effectivement, avoir mon adresse peut-être pas mal si je veux qu'il me ramène chez moi.

2230 Egdemont St.


Répondis-je tel un robot. Je ne suis pas spécialement bavarde... Peut-être devrais-je essayer de faire un effort ? Il m'avait quand même beaucoup aidé et il faisait pas mal de choses encore pour moi. Je soupire comme soulagée. Je me mords la lèvre avant d'ajouter:

Veuillez m'excuser si j'ai l'air un peu froide mais la situation que je viens de vivre n'aide pas trop... Maintenant que je suis en lieu sur ça devrait aller mieux.


J'esquisse un léger sourire, un peu timide. Il m'a dit son nom tout à l'heure il me semble, non ? Peut-être devrais-je me présenter aussi ? Mon vrai prénom ? Un autre prénom ? Si je veux pouvoir déposer plainte il va bien falloir que je lui dise la vérité. De toute façon il n'a pas l'air de me connaître et c'est tant mieux.

Vous vous appelez Boris Joukov c'est bien ça ? Je m'appelle Keira.


C'est tout ce que j'arrive à dire de mon côté. La transformation m'a pas mal fatiguée, il faut vraiment que je m'y habitue. Nous arrivons finalement à destination, devant ma grande villa. J'ouvre le grand portail pour qu'il puisse se garer à l'intérieur du terrain. Nous descendons de voiture et je l'invite donc à me suivre jusqu'au salon.

Installez-vous, je vais préparer du thé.


Je vais ensuite à la cuisine, je fais bouillir de l'eau puis je prends plusieurs parfums de thé pour qu'il puisse choisir celui qu'il préfère. J'emmène également un peu de sucre. Je reviens vers Boris avec le plateau en main et je le dépose sur la table basse, devant lui.

N'hésitez pas à vous servir., je reviens dans cinq minutes.


Je l'abandonne quelques instants pour rejoindre ma chambre à coucher. Son manteau me couvrait très bien mais j'avais quand même bien envie de récupérer des vêtements à moi. Arrivée dans ma chambre, j'enfile rapidement une robe noire qui se noud dans le cou avec un décolleté en V. Je reviens ensuite vers l'inspecteur en pensant bien à lui ramener son manteau. Je pose le manteau à côté de lui puis je viens prendre place à mon tour sur le canapé. Je rougis légèrement.

Je... hum... Pour le manteau... S vous voulez je peux l'emmener au pressing dès demain ? Comme je l'ai porté... En plus j'étais complètement nue... Enfin... Je... C'est comme vous voulez.


Est-ce que c'était gênant ? Pas vraiment. Est-ce que j'avais rendu cela gênant ? Oui je crois...  Bref, il faut que je change de sujet. La nourriture, c'est bien, non ? Il a peut-être faim après tout. Bref, j'utiliser cette perche comme échappatoire.

Oh heu peut-être avez-vous faim ? Vous voulez quelque chose à manger ? Vu l'heure qu'il est vous devez mourir de faim. et puis... C'est la moindre des choses que je peux faire pour vous remercier ?

Je souris timidement. Je suis hyper mal à l'aide face à cet inconnu. Il avait l'air gentil et pourtant c'est plus fort que moi. Ma timidité semble prendre le dessus.


 
Keira Alexanderson

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Nous avions une destination pour la suite. J’ai pu programmer le GPS avec l’adresse indiqué par notre lycan de la soirée. Je sentis dans sa façon de parler et d’agir qu’elle était en état de choc léger de sa mésaventure. Ce qui était tout à fait compréhensible, bien que pour un lycan, c’était plutôt rare, du moins de ce que j’ai pu voir de mes yeux. Dans la plupart du temps, c’était l’humain qui était victime d’un surnaturel. Comme quoi rien n’est figé et qu’on peut encore être surpris dans ce monde.

Je pris la route alors pour la ramener chez elle et m’assurer qu’elle ne vivrait plus de situation délicate pour aujourd’hui, demain, c’est un autre jour. Je me ferais pointer mes heures d’intervention aujourd’hui, je suis censé être en repos et voilà que je travaille. Après comme dit, que nous soyons policiers, pompiers, ambulanciers et toutes autres choses, nous le sommes tout le temps et si nous pouvons agir, nous agissons, qu’importe si nous sommes en poste ou pas. Cela s’appellerait le sens du devoir à ce qui se raconte. Il ne faut pas oublier non plus la « non-assistance à personne en danger » qui peut engendrer des poursuites.

Chacun a ses raisons d’agir. En-tout-cas, nous voilà en route pour son logement. La circulation était fluide, quelque ralentissement à cause des feux. On allait être à son domicile en moins de quinze minutes, ce qui n’était pas plus mal. Durant le trajet, je levais les yeux, de temps en temps, dans le rétroviseur intérieur pour veiller sur ma passagère. Elle avait l’air un peu moins angoissé qu’avant, mais ce n'était pas encore ça. Et là, elle prit la parole pour s’excuser de son comportement actuel et quelques instants plus tard elle donna son prénom. Lorsqu’elle fit cette excuse, je levais un sourcil de perplexité. S’excuser parce qu’elle se comportait comme une personne ayant vécu une mauvaise expérience ? J’étais surpris, car je ne pense pas avoir montré un quelconque mécontentement de notre trajet. Je sentais qu’elle n’était pas dans son assiette et que cette situation l’avait bien secoué. Entre l’agression, la transformation et être retrouvé nu dans une ruelle face à deux inconnus, il est vrai que ça peut être perturbant. Je réfléchis deux secondes avant de lui répondre tout en gardant les yeux rivés sur la route :

- Oui, c’est bien ça, Boris Joukov, mais vous pouvez m’appeler Boris. Ne vous en faites pas, vous n’avez aucune raison de vous excuser pour quoi que ce soit. Votre comportement est tout à fait normal vu ce que vous venez de vivre. Respirez profondément, plus rien ne peut vous arriver et nous sommes bientôt chez vous.

J’espérais qu’en réduisant de la distanciation sociale cela allait l’aider à être moins tendu. Le but est de créer un contact amical pour qu’elle soit moins sur la timidité. Je pouvais comprendre son état, sa réaction et je n’avais aucune animosité à son égard. Montrons calme et patient. Nous étions arrivés à destination et je ne pouvais qu’être impressionné par sa demeure. J’avoue que je ne pensais pas arriver à un tel endroit. En voyant comment était vêtue Keira avant son agression, je ne l’imaginais pas aussi aisé. Elle ouvrit le portail à distance pour me permettre de garer dans sa propriété et de me rapprocher de sa porte d’entrée. Je coupais le moteur puis je descendis avant d’aller lui ouvrir la porte et l’aider à sortir avant d’être invité à l’accompagner jusqu’au salon. Elle m’invitait à prendre place sur le canapé avant de m’emmener une eau chaude avec un assortiment de thés et tisane avant de signaler qu’elle revenait.

Je ne m’attendais pas que la soirée allât continuer ainsi. Ce n’est pas la première fois que je déposais quelqu’un à son domicile, mais par contre qu’on m’offrait une boisson chaude à la suite, je crois que c’est une première. Donc, je m’assis sur le canapé et choisis un de ces thés à la menthe avec des épices comme de la cannelle. Elle me signala qu’elle allait revenir, sûrement pour se changer. Je lui dis amicalement :

- Je vous remercie de votre hospitalité et prenez votre temps.

Je profitais de mon thé en regardant autour de moi. Le style architectural, la décoration, l’immobilier, la grandeur, le style de sol, les lumières et le reste. Et alors que je finissais la tasse de thé, je la vis revenir avec une robe décolletée noire. J’ai été légèrement surpris sur le coup, je ne m’attendais pas à ce genre de tenue en soirée et en la présence d’un semi-inconnu. Je toussais un coup avant de déposer la tasse vide sur la table basse. Elle posa ma veste à côté de moi et s’assit à son tour sur le canapé. Je la voyais gênée et elle commença à me demander si je voulais qu’elle emmène ma veste au pressing pour un nettoyage à sec vu qu’elle l’avait porté sur elle sans habit. Je voyais qu’elle essayait de s’en sortir, de s’apaiser et d’animer la conversation. C’était très gentil de sa part, même si elle ne s’aidait pas vu le changement rapide de conversation. Cela m’avait fait sourire et rire doucement, elle était maladroite, c’était sa meilleure soirée, il fallait faire quelque chose. Je me tournais vers elle pour lui faire face et délicatement, je lui pris ses mains et je les enfermais dans les miennes et je posais mon regard dans le sien avant de le dire avec un petit sourire et d’une voix aussi apaisante que je pouvais malgré mon fort accent russe :

- Avant tout Keira, j’aimerais qu’on prenne le temps de discuter un peu vous et moi. Pour commencer un grand merci de votre coopération et de votre attitude qui a permis que tout cela se finisse très bien, je voulais vous féliciter pour ça. Ne vous inquiétez plus pour ce qui s’est passé ou pour mon manteau, il n’y a aucun problème à ce sujet. Et un grand merci pour le thé. Vous êtes une charmante demoiselle qui n’a rien à se reprocher. Essayez de fermer juste un instant vos yeux et respirer profondément et concentrez-vous sur votre respiration, ne pensez plus à rien d’autre qu’a votre respiration pendant quelques secondes. Tout va bien, détendez-vous.

A priori, avec la respiration, on peut, plus ou moins, retrouver un semblant de calme, du moins c’est ce que disait la formation pour la prise en charge des victimes un peu en panique. Elle ne semblait pas être une mauvaise fille. Elle était perturbée par sa mésaventure, gêné par cette rencontre à nu si on peut dire et elle était de nature timide. Avec ces éléments en ma possession, je me demandais si elle ne faisait pas partie de cette catégorie de lycan d’origine humaine. Ces réactions me font penser à cette hypothèse. Je ne suis pas un grand spécialiste dans la gestion des personnes, je suis plutôt le policier brut qui secoue les personnes. Il fallait bien que ça m’arrive un jour cette situation. Je la laissais faire pendant une trentaine de secondes avant de lui lâcher ses mains et lui dire :

- C’est avec plaisir que j’accepte votre invitation pour dîner, mais ne vous prenez pas la tête, je ne suis pas difficile.

C’était vraiment une première cette situation. Ce n’était pas dans mes habitudes de faire tout ça et j’avais même hésité de refuser son invitation, mais je craignais de la mettre encore plus mal à l’aise et de la laisser dans cet état, je ne savais pas si c’était vraiment bien, même si je savais que ma présence était en partie la cause de son mal-être du fait de sa timidité. Il n’y avait pas vraiment de solution miracle, que je reste ou pars, il y aurait eu un mal-être quelque part. Alors je décidais de rester encore un peu, pour être sûr que tout aller bien, discuter un peu et m’assurer qu’à mon départ tout irait bien pour elle.
Boris Joukov

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Encore des problèmes
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02/05/2036


Plus la soirée avançait et plus j'avais l'impression de m'enfoncer. J'essayais de reprendre le contrôle de la situation mais le fait est que je n'y arrivais pas du tout. Je réussissais à me mettre dans l'embarras toute seule. Mon dieu, pourquoi communiquer avec les gens en dehors du travail et de signer des autographes me paraissait si compliqué ? Boris m'avait confirmé son identité, j'avais bien retenu son nom et son prénom. Il me permis de l'appelé uniquement par son prénom. Tant mieux. Cela rendait les choses un peu moins formel et me mettait un chouilla plus à l'aise. Mais un chouilla seulement. Il faisait de son mieux pour me rassurer et je faisais de mon mieux pour me détendre mais il est vrai que c'était un peu compliqué et c'était vraiment que une fois chez moi que je réussi. Il n'y a pas à dire, on ne se sent jamais plus en sécurité que chez soi. Je lui avais apporté du thé et lui avais dit que je revenais. Il m'avait remercié pour mon hospitalité. J'avais trouvé ça plutôt normal. Après, il fallait avouer que c'était la première fois que je recevais un policier chez moi pour un dépôt de plainte et je ne savais pas trop comment me comporter. Et puis… Quitte à rester, autant rendre les choses un minimum plus agréable. Et puis… Cela me permettrait peut-être de me détendre réellement. Rien de tel qu'un bon thé et ça va tout de suite mieux, non ? Alors qu'en revenant je m'étais installée à ses côtés, déposant son manteau, il avait dû me sentir assez mal à l'aide et intimidée, puisqu'il prit les devants pour détendre l'atmosphère. Il prit mes mains dans les siennes. Attendez quoi ?! Je pensais que l'on allait passer aux choses sérieuses, au dépôt de plainte mais finalement il préférait d'abord discuter avec moi. J'affichais une mine surprise avant d'esquisser un sourire timide. Je suis rouge comme une pivoine  Je l'écoute attentivement, assez embarrassée mais je ne le repousse pas. Il me félicite et me dit que je suis une charmante demoiselle. Je rougis encore un peu plus. Est-il possible d'être encore plus rouge que je ne le suis actuellement ? Je ne crois pas. J'essaye de faire tout ce qu'il me dit, de fermer les yeux, de respirer profondément, de me concentrer sur ma respiration, de me détendre mais vu la situation, je n'y arrivais pas. Je ne le connaissais pas mais il avait déjà le don de me faire perdre mes moyens rapidement. Je n'aime pas ça. Il finit par me dire qu'il acceptait mon invitation à diner. Je dégage alors mes mains des siennes et je bondis du canapé, profitant de cet échappatoire pour reprendre mon calme.

Parfait, je vais préparer à manger !


Je me précipite à la cuisine. J'enfile un tablier et je prépare un gratin de macaroni. Je fais d'abord cuir les pates, je les mets ensuite dans un plat, j'ajoute de la crème fraiche liquide, du fromage râpé et je mets le tout au four. Ce sera prêt dans vingt minutes. Parfait. Je retire mon tablier, Je prends dans le frigo une bouteille de jus de mangue. Je prends également deux verres. Je reviens vers Boris. Je remplis les deux verres de jus de mangue puis j'en tends un à l'homme… Sauf que je dois être encore tellement perturbée de la soirée que je renverse celui-ci sur sa chemise.

Oh non… C'est pas vrai. Ce n'est pas possible d'être aussi maladroite.


Je vais très vite chercher de quoi l'éponger mais ce n'est pas suffisant. Il en a sur la chemise et le pantalon.

-Ve...Venez. Suivez-moi.


Dis-je en évitant son regard. Je le conduis jusqu'à la salle de bain. Je sors une serviette d'un des placards puis je me tourne vers lui et je commence à déboutonner sa chemise. Après avoir détaché plus de la moitié des boutons je le regarde dans les yeux, je regarde la chemise, puis ses yeux, puis la chemise.

Mais.. Mais qu'est-ce que je fais moi. Je… Si vous voulez prendre une douche allez-y... Je… Je vais chercher des vêtements de rechange…


Je quitte rapidement la salle demain. Mon cœur battant plus vite. Quelle soirée ! Mon dieu ! J'ai commencé à déshabiller cet homme… N'importe quoi. Je vais dans ma chambre qui se trouve juste à côté. J'avais quelques vêtements appartenant à mes parents comme des fois ils viennent garder la maison quand je dois m'absenter longtemps pour le travail. Je pique un tee-shirt et un jean à mon père, il ne m'en voudra pas je pense. Avant de retourner à la salle de bain, je repasse à la cuisine pour arrêter le four. Je voulais être sure que le plats ne crame pas et apparemment elles étaient parfaitement cuite. Timing parfait. Je laisse cependant le plat dans le four pour qu'il conserve sa chaleur puis je retourne vers la salle de bain et je frappe à la porte.

Je… Je vais entrer… Je ne regarde pas…


J'entre dans la salle de bain sans savoir s'il avait décidé de prendre une douche ou non. De toute façon c'était une baignoire et il y avait un grand rideau de douche donc il était tranquille. Et moi… Eh  bien je restait tournée face au lavabo. Je dépose le pantalon et le tee-shirt sur le rebord du lavabo.

Je… Je suis désolée pour ça aussi… Je ne sais pas ce qu'il m'arrive ce soir… Il n'y a rien qui va. Je… Je vous ai trouvé un tee-shirt et un pantalon… Si… Si vous avez besoin de quelque chose… Dites le moi…


J'attendis sa réponse pour savoir qu'il avait besoin que je fasse quelque chose ou non. J'aviserais en fonction.


 
Keira Alexanderson

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Je viens d’être témoin de ce qu’on appelle une réaction en chaîne lente. Ma tentative, de calmer la victime a été un échec. Je sais reconnaître mes erreurs, mais aussi lorsque j’échoue. Il est vrai que je suis un peu mauvais perdant par nature, mais là, je me permettais de ne pas l’être du fait que ce fût ma première fois dans le suivi d’une victime. Je suis plutôt celui qui accompagne et gère les criminels et il est vrai que c’est bien plus simple pour une personne comme moi. Mais ce n’est pas grave. Je pensais que la situation allait se stabiliser d’elle-même lorsqu’elle partit cuisiner. Elle allait être dans la cuisine, tranquille et seule sans élément perturbateur comme moi. Du moins c’est ce que je pensais, mais peut-être étais-je un peu trop optimiste sur le sujet.

Après quelques minutes d’absence, elle revint avec deux verres contenant du jus de fruits vu la couleur de la boisson. Je voyais par son approche qu’elle était toujours aussi nerveuse. J’avoue que je pensais qu’elle n’allait pas réussir à venir jusqu’à moi sans renverser le verre. La suite me donna qu’à moitié raison, elle réussit à venir jusqu’à moi à me tendre le verre, mais un peu trop penché en avant ce qui a eu comme conséquence que c’est ma chemise et non moi qui savourai cette boisson. Je savais maintenant, grâce à l’odeur, que c’était du jus de mangue. Par réflexe, je me suis levé pour éviter que la boisson ne coule sur le canapé, il est plus simple de nettoyer des habits ou le sol qu’un canapé. Elle tenta bien d’endiguer la coulure de la boisson avec une éponge, mais mon pantalon fut atteint aussi par le jus de mangue. J’ai bien essayé de la calmer pour lui dire que ce n’était rien, mais elle était dans un tel état de gêne et de panique que je n’ai pas vraiment eu une ouverture pour communiquer avec elle.

Encore là ça va. Un jus de fruit renversé et des habits tachés, ça arrive. Elle m’invita à la suivre suite à tout ça. Je présume que ça une concordance avec les habits. Je la suivis donc et nous arrivâmes dans la salle de bain. Logique, pour se changer ou essayer d’enlever les taches, c’était le meilleur endroit. En 30 ans d’existence, on a vu et vécu un certain nombre de choses bonnes comme mauvais. Mais à ce moment-là, je ne m’y attendais pas du tout. Elle commença à me déboutonner ma chemise. Comme ça, sans prévenir. C’était vraiment dans la continuité de ses actions. Les choses se sont enchaînées tellement rapidement que le moment où j’ai pu réagir par une toux forcée pour attirer son intention sur ce qu’elle faisait. On s’échangea quelques regards avant de se demander ce qu’elle faisait, me dire que je pouvais me doucher pour me rincer du jus de fruit et qu’elle allait me chercher des habits de rechange. Elle sortit de la pièce assez rapidement ne me laissant pas en placer une.

J’étais un peu perdu dans cette situation. Je pris une grande respiration en me frottant le visage avant de regarder la chemise. Il ne restait que trois boutons de fermés. Je me demandais jusqu’où elle serait allée si elle n'en était pas rendue compte de la situation. La chemise ça va encore, le pantalon non. Cela aurait été la limite où je serais intervenu rapidement. Sacrée soirée. Je n’étais pas le plus à plaindre. La pauvre Keira, elle était complètement chamboulée. Ses agissements n’étaient, en aucun cas, pas agressif, mais ils étaient sources de possible situation délicate comme gênante. Faisons preuve de prudence et essayons d’éviter que la situation ne devienne plus gênante.

Bon, je commençais à déboutonner les derniers boutons et à enlever la chemise. Ça aurait moins embêtant si ça avait été de l’eau, ça ne tache ni ne colle. Mais ça va aller. Bon sang, en sortant de la maison ce matin, je n’aurais jamais imaginé que la fin de la journée se terminerait ainsi et je n’étais pas encore chez moi. Je pliais ma chemise avant de le déposer dans le lavabo, je voulais éviter de mettre partout du jus de mangue dont mes habits étaient imprégnés. Bon au moins les sous-vêtements ont été épargnés. J’enlevais le pantalon par la suite et de même, je le pliais et dans le lavabo avec la chemise. Je me suis dirigé vers la baignoire, je suis rentré dedans avant de tirer le rideau de bain et de m’y asseoir et d’enlever ce qui me restait de vêtement pour me rincer de la boisson. Ça allait être assez rapidement. Je lui empruntais un peu de gel douche, je me savonnais à la va-vite avant de me rincer au plus vite. On pouvait appeler cela une douche-éclair. Alors que je coupais l’eau, une petite question parvint à mon esprit. Où est-ce qu’ils sont les serviettes ? Mince, je n’avais pas pensé à ce détail avant de me doucher. Je me frottais le menton avant de me lever et de commencer à retirer le rideau de douche jusqu’au moment où j’entendis Keira frapper à la porte et annoncer qu’elle allait rentrer. Ni une ni deux, je tirais à nouveau le rideau et m’assis en urgence dans la baignoire. Le cœur m’avait donné quelques coups forts. À vrai dire, à ce moment-là, je me sentais plutôt vulnérable. J’étais nu, mon arme était dans la voiture et je n’avais même pas de serviette. Oui, ce n’était pas une position des plus rassurantes pour ma part.

Je l’entendis entrer et s’excuser de l’incident d’avant avec ma chemise. Elle m’annonça d’avoir mis à ma disposition un t-shirt et un pantalon et si elle pouvait faire quelque chose pour moi. Bon, pas de panique, la situation avait l’air d’aller vers le mieux. Je lui répondis des plus naturellement possible :

- Je vous assure, il n’y a aucune raison de vous en vouloir. Ce ne fut pas une journée facile pour vous et vous réagissez ainsi à cause de tout ça, donc inutile de vous sentir coupable de quoi que ce soit.

J’attendis quelques secondes avant de reprendre la parole :

- Merci beaucoup pour les habits de rechange. Pourriez-vous juste me préparer une serviette et le mettre sur les habits, je vous serais reconnaissant. Après cela, vous pourriez m’attendre au salon, je vous rejoins dès que j’en aurai terminé ici. Merci encore pour tout.

J’attendis qu’elle fasse ce qu’elle avait à faire et qu’elle sortit de la pièce avant de soupirer profondément et de me relever, de retirer le rideau et de sortir de la baignoire avant de prendre la serviette et de me sécher après m’être assuré d’avoir fermé la porte de la salle de bain à clef pour éviter tout autre incident. Je déposais la serviette sur le porte-serviette avant de remettre mes sous-vêtements et regarder les habits de rechange. La taille avait l’air de correspondre. Je m’habillai et fis un tour d’horizon devant le miroir au-dessus du lavabo pour voir si ça allait. Côté taille, c’était correct, côté style, ça changeait beaucoup de mes habitudes. Mais bon, je préférerais cela qu’être sans rien. Je sortis de la salle de bain et je me suis dirigé vers le salon avec les habits d’emprunt sur la peau et j’annonçais mon arrivée :

- Me revoici. Merci encore pour les habits.

Je sentis une agréable odeur provenant de la cuisine. Je pense que le repas était prêt à être dégusté. Quelle aventure cette soirée et ce n’était pas encore terminé, car après le repas, il fallait encore que je prenne sa déposition et sa plainte et que je les dépose au commissariat de la zone pour pouvoir enclencher la suite de la procédure. En vue de l’affaire sans oublier que j’ai été témoin de tout ce qui s’était passé, ça allait être vite réglé. Je la cherchais du regard avant de dire :

- Et merci pour votre invitation. Après le repas, je prendrai votre témoignage pour la déposition et votre plainte contre votre agresseur et je m’occuperai du reste. Vu l’affaire, vous ne risquez plus rien de lui.

Un petit mot d’encouragement et d’assurance, car n’oublions pas que cette agression est à l’origine de ma venue ici et peut être de savoir que la personne l’ayant agressé n’avait aucune chance de s’en sortir. J’attendis une réponse de la part de Keira pour la suite de la soirée.
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02/05/2036


La soirée était un désastre. Je faisais de mon mieux pour rattraper mes boulettes une par une mais finalement, j'en faisais ses nouvelles. Je soupirais intérieurement. Au lieu d'apaiser l'atmosphère  j'avais renversé du jus de fruit. Voulant rattraper mon erreur je lui ai proposé une douche et j'ai commencé a le déshabiller sans lui demander son avis et pour finir j'avais oublié de lui mettre une serviette à disposition. Bon il y avait une bonne nouvelle déjà, il ne m'en voulait pas et d'après lui je n'avais pas à me sentir coupable. Apparemment mes réactions réactions étaient normales par rapport à ce que j'avais vécu. Pourtant ce n'était pas la première fois que ce genre d'événement m'arrivait. Je soupire.

Pourtant ce n'est pas la première fois que ça m'arrive… je devrais m'y faire à force.

Il me demanda ensuite une serviette. Je fouille alors dans le meuble sous l'évier pour lui en sortir une. Elle était blanche et toute douce. Je la mets sur le bord du lavabo avec les vêtements.

Voilà c'est fait. Je vais mettre vos vêtements à laver aussi.

En attendant qu'il ait fini de se doucher et de s'habiller, je vais mettre ses vêtements dans la machine à laver. Ensuite je vais mettre la table et remplir deux verres de jus de mangue sans les renverser cette fois. Tout était prêt pour accueillir Boris. Il arrive et me remercie pour les habits et l'invitation. Je me contente de sourire  avant de répondre.

Vous m'avez en quelque sorte sauvé, je vous dois bien ça et puis… Merci à vous d'avoir accepté. Ça me fait un peu de compagnie.

Dis-je avec un sourire timide. Je le laisse prendre place à table et je vais chercher le plat qui est encore bien chaud. Je lui sers une bonne plâtrée de gratin de macaroni. S'il est policier, il doit sûrement pas mal manger et doit avoir besoin de prendre des forces. Je reprends place en face de lui puis je commence à manger.

J'espère que vous aimerez. Ah et au fait, tutoyez-moi je vous prie. Je ne suis pas si vieille et puis vu tout ce qu'il vient de se passer je pense que l'on peut oublier cette formalité.

Je rougissant légèrement. Bah oui  je lui avais tout renversé dessus puis j'avais commencé à le déshabiller alors bon… le vouvoiement n'est plus de rigueur. Après tout ce repas s'annonçait plus convivial que prévu alors autant réduire la barrière. Un long silence s'installe. Je le regarde quelques instants en espérant qu'il apprécie ma cuisine. Bon… Trouver un sujet de conversation. Je n'ai pas plus envie que ça de parler de moi alors peut-être lui poser une question on peu bateau.

Ça vous arrive souvent ce genre d'événement ?

J'attends quelques secondes avant de reprendre la parole.

Je veux dire… Ça vous arrive souvent de vous retrouver dans des situations gênantes comme celles que je vous ai fait subir ? Vraiment je ne le voulais pas et j'en suis encore une fois désolée. C'est même bizarre que vous ne soyez pas encore parti en courant. Vous auriez pu et je serais aller déposer plainte demain.

Je soupire. C'était un peu nul comme sujet de conversation.

Bon… je ne suis pas très douée pour faire la conversation non  plus.

Je continue de manger, fixant mon assiette. J'ai du mal à porter mon regard sur lui et encore plus à le regarder dans les yeux. On va supposer qu'il a raison et que ce sont les événements de la soirée qui jouent en ma défaveur.


Keira Alexanderson

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L’ambiance avait l’air de se détendre. Elle me répondit avec un petit sourire en me remerciant du fait de mon intervention avec l’agresseur et du fait que ça lui faisait un peu de compagnie en cette soirée. Voilà quelques heures, maintenant, que nous nous sommes rencontrés et nous avons vécu un certain nombre de situations des plus cocasses. Pour des personnes qui se connaissaient depuis peu, c’était déjà pas mal. En-tout-cas, la table était prête à nous accueillir. Je pris place à la table à l'endroit qui me semblait être ma place et je la vis revenir avec un plat de gratin de macaroni dont elle me servit une bonne portion bien généreuse. Je remarquais juste après le verre de jus de mangue. La deuxième tentative était la bonne pour le jus de fruit. J’en pris une gorgée en faisant attention que ça ne soit pas moi qui la renverse cette fois-ci, ne sait-on jamais.

Elle reprit la parole pour me dire qu’elle espérait que ce plat me conviendrait et que vu tout ce qui s’était passé précédemment, nous pouvions nous tutoyer. Il est vrai qu’un certain nombre de choses qui s’était passé avaient légèrement dénaturé le vouvoiement entre nous. Même si cela restait en soi une barrière sociale entre deux personnes. Pour deux inconnus comme nous, ça aurait été logique de se vouvoyer si nous n’avions pas vécu tant de chose en si peu de temps sans oublier que ce code peut être enlevé si les deux partis sont d’accord. D’un point de vue professionnelle, je préférais vouvoyer, dans notre cas particulier et sachant que je ne suis pas censé être en fonction mais en repos, je voulais bien transiger avec cette règle sachant que ça ne pouvait qu’être une bonne chose pour stabiliser la situation.

Je la regardais s’exprimer et réagir à ses propres mots. Il y avait des signes qui ne trompaient pas sur sa position émotionnelle de ce tête-à-tête. Des signes de gêne et de timidité apparaissaient que ça soi sur son visage avec des rougeurs ou l’ondulation de sa voix ainsi que ses gestes, ses manières ainsi que son regard. Je souris amicalement et je pris la fourchette avant de lui répondre calmement :

- Juste à l’odeur, je peux te dire que je vais apprécier ton plat Keira. Merci encore une fois et bon appétit à toi.

Il m’a fallu un certain temps dans mon esprit pour passer du vouvoiement au tutoiement avant de pouvoir dire cette petite phrase pour la rassurer sur le choix de son plat et ainsi sur sa demande de parler avec moins de protocoles. Je m’attends une petite réaction sur le fait d’avoir utilisé son prénom dans la phrase. Peut-être était-ce un peu tôt ou trop brute connaissant sa timidité envers moi. Parce que désigner une personne par « toi » ou « tu » et par son prénom, ce n’est pas la même approche. Je pris une bouchée de son plat, la savourais avant de lui dire :

- Je peux te confirmer maintenant que c’est excellent.

Le plat était classique mais bon et agréable. L’assaisonnement était suffisant, la cuisson juste bien. Je n’avais rien à redire. Je prenais mon temps pour être sûr de pouvoir bien finir l’assiette qu’elle m’avait servie. Nous étions l’un en face de l’autre, mangeant, buvant sans se parler spécialement, n’ayant que nos regards qui se croisaient de temps en temps. J’appréciais le plat, mais il est vrai que ce silence était légèrement gênant. Je savais qui briser ce silence serait bien, mais comment faire cela. Alors que je réfléchis à plusieurs sujets de conversation, Keira prit les devants et me demanda si ce genre de situation m’arrivait souvent avant d'argumenter sur le côté gênant que nous avons pu vivre elle et moi. Elle était même surprise que je ne sois pas toujours parti, car après tout, elle aurait pu venir demain au commissariat pour porter plainte avant de soupirer et de conclure comme quoi elle n’était pas plus douée pour faire la conversation.

Je l’écoutais attentivement avant de finir avec un sourire du coin des lèvres et un petit rire. Je la voyais tellement essayer de détendre l’atmosphère, créer un contact, mettre en place une conversation, mais très vite elle se fait rattraper par ses émotions qui la troublent. Sachant que je suis en partie l’origine de ses troubles. Je lui souris chaleureusement avant de lui dire :

- Si je peux te tutoyer alors je te le permets aussi. Mettons-nous sur un même pied d’égalité si tu le veux bien.

Si on fait dans un sens, autant de faire dans l’autre aussi car après tout :

- Tu sais, j’ai trente ans à vrai dire et en te regardant… Je me dis que tu dois avoir entre cinq et six ans d’écart avec moi. Donc ne te prends pas la tête, parlons tranquillement entre deux adultes autour d’une table.

Je pris quelques gorgées du jus de fruit le temps de préparer une réponse à sa question avant de reprendre gentiment :

- À vrai dire, c’est une première pour moi de m’occuper d’une victime. D’habitude, ce sont les collègues qui le font. Je suis plutôt celui qui accompagne les suspects au poste, en cellule ou qui les surveille en cas de transfert. Ce n’est pas du tout dans le même état d’esprit et approche. Il m’est déjà arrivé de me retrouver dans des situations des plus étranges et délicates avec des suspects, mais plus dans le côté dangereux.

Je fis une petite pause pour reprendre une fourchette de gratin et de lui laisser le temps de boire ou autre avant de reprendre :

- Tu sais, comme je le dis dans certaines situations, il n’y a pas mort d’homme. Il y a eu une suite de petits moments qui sort de l’ordinaire, mais il n’y avait rien de mal attentionné. Il faut aussi se mettre à la place de l’autre. Je ne connais pas comment s’est passée toute ta journée. Ce que je sais, c’est qu’à la fin, tu as été agressé, tu t’es retrouvé dans une situation délicate qui pouvait dégénérer à tout moment et à ce que j’ai compris, ça ne serait pas la première fois. Tu te fais aider par une personne que tu n’as jamais vue de ta vie qui t’a accompagné jusque chez toi et on partage un agréable repas, l’un en face de l’autre. Il y a bien plus de raison pour que tu sois ainsi qu’autre chose.

Je m’arrêtais un instant de nouveau pour finir tranquillement mon assiette et posais les couverts dans l’assiette vide avant de lui répondre avec un sourire :

- Dans mon métier, on en voit des personnes, de tous horizons et de toute race. Je croise des criminels et des suspects ainsi que des victimes et à force, on apprend à analyser et à faire un profil de la personne en face de nous. Et je peux le dire que tu es une femme gentille, attentionnée et timide. Tu n’as pas à t’excuser et j’aurai été un mauvais agent de te laisser comme ça sans m’assurer que tu ailles bien et que tu te remets de cette mésaventure. Tu as preuve de générosité à m’inviter à manger pour ce soir alors que tu n’avais aucune obligation à ce sujet, je n’ai fait que mon travail.

Je m’attendais encore une fois une réaction de sa part, car je lui parlais comme une bonne connaissance et je la complimentais, la remerciais, j’essayais de la rassurer sur tout ce qui s’était passé en disant que ce n’était pas grave, il n’y a pas mort d’homme. Mais vu sa nature gênée et timide de la situation et envers moi, je suis peut-être allé trop fort. Je verrais bien. Mais à force de discuter et a essayé de casser la glace si on peut dire, nous allions bien par finir de devenir des bonnes connaissances naturellement.
Boris Joukov

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02/05/2036


Quelle tournure allait prendre la soirée ? Allait-elle continuer à être massacrée ou est-ce qu'elle reviendrait à la normale ? Je préfère l'option numéro deux. Et de loin ! Je me demandais s'il allait aimer mon plat. Je n'avais pas fait quelque chose d'extraordinaire mais d'assez rapide pour qu'il n'ait pas à attendre trois heures. Et puis des pâtes c’est une valeur sûre. Je fus vite rassurée, déjà l’odeur lui plaisait, c’était un bon début. Le fait qu’il m’appelle par mon prénom me surprit un peu mais ce n’était pas désagréable au contraire. Et sans savoir pourquoi je lui souris. Je le regarde commencer à manger. Allait-il aimer finalement. Peut-être l’odeur était-elle bonne mais le goût décevant ? Pas de grimace pour le moment, ça a l’air d’aller puis finalement il me confirme que c’est excellent. Mon sourire, bien que timide, s’agrandit. Je commence également à manger. Le plat était à bonne température et je me régalais. Je lui avais demandé de me tutoyer et il me dit de faire de même.  J’acquiesce d’un signe de tête. Effectivement c’était assez cohérent que nous nous tutoyons mutuellement. Si ça n’avait été que dans un sens ça aurait été quelque peu étrange.

ça marche, faisons ça.


J’appris au passage son âge et il avait plutôt bien jugé le mien du moins je l’espère. Nous avons bien cinq ans d'écart mais j’espérais qu’il me voyait avec cinq ans de moi que lui et non de plus. Je n’ai pas spécialement envie de faire plus âgée que mon âge réel.

Bien joué pour les cinq ans d’écart. J’espère par contre que vo…tu  parles de cinq ans de moins et non de plus. Effectivement j’ai vingt-cinq ans. Je devrais y arriver, je travaille avec pas mal de monde et les repas entre collègues sont assez fréquents.


C’est vrai que je ne lui avais pas dit dans quoi je travaillais. Il n’avait pas l’air de me connaître et finalement je trouvais ça plutôt tant mieux. Pas de préjugés ni de profits de sa part. Je l’écoute attentivement. Je suis quelque peu surprise d’être la première victime dont il s’occupe. Il s’en sort plutôt bien je trouve. Je commençais à être rassurée de savoir qu’il s’était déjà trouvé dans des situations délicates mais… Ce n’était pas dans le sens que j’espérais. Bon… Finalement ce à quoi il avait eu le droit avec moi devait être plus facile à vivre.

Bon finalement une soirée comme celle-là doit être comme une pause pour toi. Pas de danger en vue. Sauf si un verre de jus de mangue est considéré comme un danger.


Il en rajoute une couche et… Il avait totalement raison, il n’y avait pas mort d’homme. Encore heureux ! Je me prends beaucoup la tête pour ce qui est au final peu de chose. Il était encore là et il dégustait un plat qui lui plaisait. Il faut que j’arrête de m’embarrasser pour si peu de chose mais c’est plus fort que moi. C’est dans des moments comme ça que j’aimerais être sur scène, je m’y sens tellement bien et ça me permet de me sortir de ce genre de situation déstabilisante. Bref. Il énumère toutes les raisons pouvant justifier mon état. Hmm Je suis sceptique. Je pense que c’est juste la moi habituelle qui agit. Bon, je ne suis pas forcément hyper maladroite au quotidien mais ça arrive, comme à tout le monde. Et il y a des journées avec et des journées. Aujourd’hui était une journée sans.

Je ne sais pas… Je pense que c’est… Juste moi. Enfin…Bref…


Je replonge ma tête dans mes macaronis et je continue de manger tranquillement restant attentive à ses paroles. Il me décrit comme une femme gentille, attentionnée et timide. Je ne peux m’empêcher de rougir. On dirait un ami à qui on demande de citer nos qualités. Je ne sais pas s’il m’a bien jugé, on n’est jamais très objectif envers soi-même. Ses paroles étaient à la fois bienveillantes et réconfortantes. Je lui souris timidement.

Je… hm… Je ne suis pas sûre d’être tout à fait comme vous… tu dis mais… enfin… Merci…


J’inspire un coup avant de reprendre.

J’aime bien cuisiner et… J’ai rarement l’occasion de cuisiner pour les autres alors…j’ai peut-être été généreuse mais c’était aussi pour mon plaisir personnel.


Je récupère son assiette vide, la mienne également. Je me lève pour me débarrasser. Une fois debout et de dos je dis à voix basse.

Pour une première avec une victime… tu t’en sors bien… Je me sens beaucoup mieux.

Je fuis ensuite en direction de la cuisine. Je mets le tout au lave-vaisselle puis je reviens vers Boris comme si de rien n’était, avec une tarte aux pommes faite maison et deux assiettes à dessert. Je découpe deux parts que je mets respectivement dans chacune des assiettes. J’en mets une devant Boris. Un silence plane. En regardant mon assiette, évitant une nouvelle fois son regard, je brise le silence.

Protecteur, calme, optimiste…


Je déguste une première bouchée de tarte aux pommes avant de reprendre.

C’est comme ça que je te vois et que je t’analyse. Protecteur parce que tu n’as pas hésité à venir à ma rescousse et que même si c’est ton métier je pars du principe que ce métier on le fait par vocation. Calme, les faits sont là, devant moi. Optimiste, Tu vois le côté positif des choses même face à ma maladresse et à cette soirée chaotique. Je peux rajouter bienveillant, tu l'es depuis le début dans tes paroles, dans tes actes et... C'est réconfortant...


J’ose à peine croiser son regard. Je rougis un peu plus, du moins s'il est possible d'être plus rouge que je ne l'étais déjà. Je me mords également la lèvre sans m’en rendre compte. En tout cas, c'était vraiment le ressenti que j'avais. Certes cela faisait que quelque heures que l'on se côtoyait mais c'est l'impression qu'il me donne.  


Keira Alexanderson

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Dernière édition par Keira Alexanderson le Lun 16 Mai - 10:38, édité 1 fois
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Je sentais une certaine amélioration de cette conversation. On progressait. On communiquait, nous nous sommes mis d’accord sur le tutoiement et en plus j’avais vu juste avec son âge. L’âge est très souvent un sujet délicat pour les femmes, mais je m’en suis bien sorti, je n’ai pas donné un âge trop élevé la vieillissant, je n’ai pas donné trop jeune qui pourrais être interprété que c’est une enfant. Comme quoi la persévérance ça récompense de temps en temps. C’était agréable de voir qu’elle reprenait le dessus sur sa timidité. Plus le temps passé, plus j’en apprenais sur elle. Je ne savais pas encore son métier, mais je comprenais qu’elle travaillait avec d’autres personnes, je suppose un travail d’équipe. En-tout-cas, vu la demeure, ça devait être un emploi rentable en vue de sa demeure. Non pas que je sois jaloux ou désireux, mais c’était juste une constatation.

Bien que je puisse supposer que c’est une personne aisée, elle ne restait pas moins une charmante femme amicale, et même serviable. Je sais qu’on a toujours une personnalité au travail et un autre hors travail. C’est pour ça que ce n’est pas toujours facile de travailler en famille, car mélanger nos deux états d’esprit finira, volontairement ou pas, créer une tension et après le conflit. Tout ça pour dire que la femme devant moi n’est peut-être pas la même au travail. Après tout cela n’est qu’un détail pour moi. Elle apporta son avis sur mes commentaires la concernant. A priori, elle n’était pas convaincue de mon analyse sur elle. Peut-être que sur certains points, je me trompais, qui sait ? Mais en tout cas, ce n’était pas une mauvaise personne. En-tout-cas sa remarque sur la soirée qui était comme une pause pour moi, je fis bien rire intérieurement, je n’ai pas pu tout retenir et un petit rire discret s’échappa de mes lèvres. Une pause ? Non, à ce niveau-là, c’étaient des vacances d’été pour moi.  

Sa remarque sur le fait qu’elle aime cuisiner, mais que ses occasions, de le faire pour les autres était assez rare montrait une vie assez solitaire, du moins dans le privé. Elle expliqua que derrière cet acte généreux envers moi, il y avait aussi du plaisir personnel. Que grand bien lui fasse ! N’est-ce pas des plus agréables lorsqu’on peut faire plaisir à l’autre autant qu’à soi-même ? C’est plutôt un bon compromis.

Après le repas, elle débarrassa la table. Se leva, se tourna et dit quelque chose à voix basse avant de filer à l’anglaise vers la cuisine. Je n’avais pas compris ce qu’elle avait dit. Il est vrai qu’un lycan aurait peut-être pu entendre, mais mon ouïe d’humain de trente ans, pas vraiment. Ce n’est pas comme si j’avais eu le temps de lui demander ce qu’elle avait dit, elle avait filé à peine finit sa phrase. Je suis donc resté à ma place. Je réfléchis sur ma journée, sur les événements et la continuité de la journée qui m’avait emmené jusqu’à ce moment-là. Je pris une grande respiration et souris du coin des lèvres en me frottant les yeux. On pense que plus grand-chose peut nous surprendre et pourtant cette journée a été pleine de surprise jusqu’à présent. Lorsque je rouvris les yeux, je la vis revenir avec deux nouvelles assiettes et en posai une devant moi. C’était une tarte aux pommes. C’était donc le moment du dessert. Elle avait fait un sans-faute jusqu’à présent, le repas et maintenant le dessert. Je la remerciais d’un sourire et je commençais à le gouter. Encore une fois, ce n’était pas une déception, très bonne et une la texture fort agréable.

Alors que je prenais ma première part, je l’entendis dire trois mots. Protecteur, calme et optimiste. D’accord, mais encore ? Je levais mon regard sur elle et je la vis prendre une bouchée de sa tarte avant de reprendre la parole. C’était son analyse à mon sujet qui était très éloquent et valorisant. Je la vis à nouveau dans un état de grande gêne, la couleur de son visage jusqu’à la voir se mordre la lèvre. Ce fut une surprise. J’avais plus l’habitude d’être dénigré que saluer. Je ressentis une certaine perturbation en moi. Je ressentais la surprise, le plaisir, mais aussi un sentiment de ne pas spécialement mériter tous ces mots. Au premier regard, on peut dire que je me suis conduit ainsi. Mais elle connaissait une version de moi à un moment précis. Elle ne me connaissait pas en totalité ni mon passé. J’étais loin d’être un saint à vrai dire. Je me comporte selon la circonstance, mais je peux être autant un sauveur, qu’un exécuteur. Mais cela est une tout autre histoire.

Malgré ces parts d’ombre de moi, elle n’avait aucune raison de voir ce côté-là de moi. Au contraire, elle me rappelait que le surnaturel n’était pas forcément le danger ou le monstre, l’humain pouvait l’être aussi et bien pire même. Je l’écoutais attentivement. Lorsqu’elle finit, je pris quelques secondes de réflexion en regardant ma tarte avant de fermer les yeux et de prendre une grande respiration. Je souris et redressais mon regard vers la sienne et je pris la parole d’une façon profonde mais amicale malgré tout :

- Je te remercie Keira pour cette charmante description de ma personne, ça me touche. Et cela me rassure et renforce ma volonté de devenir meilleur et à continuer à faire de mon mieux chaque jour, mais…  

À ce moment-là, mon regard fixa la table, mon sourire disparut doucement. J’avais posé le couvert et ma main droite se posa sous forme de poing sur la table. Sans y faire attention, l’index de ma main droite tapota ta table avec une fréquence fixe, deux coups puis un peu plus d’une seconde d’arrêt avant de reprendre. Ma respiration était lente mais profonde. Je fermais les yeux pendant quelques secondes avant de les rouvrir. Ma main, qui tapotait la table, se détendit et reprit la fourchette. Je reposais mon regard dans la sienne avec un sourire désolé et je repris calmement :

- Mais je ne pense pas être cette personne que tu décris, Keira, du moins ce n’est qu’une toute petite partie de ma personnalité. Tu sais, à force d’être confronté à de dangereux criminels, tu as tendance à t’endurcir, émotionnellement et mentalement pour continuer le combat contre le crime.

Mon visage reprit de la gaieté naturelle. Je lui souris amicalement avec un regard tendre :

- Mais je dois te remercier, car ce sont des personnes comme toi qui me rappelles pourquoi je fais ce métier.

Puis je repris une autre part avant de lui dire comme si de rien ne s’était passé :

- Savoureuse cette tarte !

Je ne savais pas trop si j’en avais trop dit ou pas. Mais j’appréciais cette personne et si je t’apprécie, je ne veux pas décevoir et donc je préfère avertir les personnes pour éviter de désarroi s’il venait de voir une autre facette de ma part, beaucoup moins gratifiante. J’espérais juste ne pas l’avoir trop perturbé avec cette déclaration.
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02/05/2036


Plus le temps passait, plus cette soirée prenait une tournure agréable. On discutait tranquillement de tout et de rien et surtout on donnait les impressions qu’on avait l’un de l’autre. Je trouvais ça plutôt marrant de découvrir ce que l’autre pense de nous et de savoir si ce qu’on pense d’une personne est vrai ou si on se fourvoie. Boris me remercia de la charmante description que j’avais faite de lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi il me remercie puisque c’est sincère et que c’est tout simplement l’impression qu’il me donne. Il veut devenir meilleur et faire de son mieux chaque jour… Du peu que j’en ai vu, il est sur la bonne voie, vraiment. Après peut-être que je le juge trop rapidement mais pour le moment c’est ce que je pense de lui. Je resterais tout de même sur mes gardes, j'ai de toute façon très souvent tendance à me méfier des gens en général et… Je ne vois pas pourquoi il ferait exception à la règle. Faire confiance aux autres n’est clairement pas une de mes qualités et c’est plus fort que moi. Finalement il reprend en me disant qu’il ne pense pas être la personne que je décris. Aïe. Me serais-je planté à ce point ? Ah il est possible que ce soit qu’une toute petite facette de sa personnalité.Je l’écoute continuer de parler. Je peux comprendre que son métier ait pu l’endurcir mais je pense qu’il n’en reste pas moins une bonne personne. De toute façon c’est un peu pareil pour tout le monde. Le vécu nous change, nous endurci et nous transforme. Je ne peux que le comprendre, je suis passée par là. Je n’ai pas vécu les mêmes choses que lui mais j’en ai vu d’autres et je me suis forgée une carapace pour faire face aux événements de la vie. Il m’avait également remercié parce que ce sont les personnes comme moi qui lui rappellent pourquoi il fait ce métier. Ah… Il va être déçu… Il reprend ensuite la tarte, bon il aimait et ça me faisait plaisir. Je me contentais d’un sourire mais celui-ci disparu assez rapidement. Je revenais sur ses paroles précédentes.

Je comprends mais… Ton fond est bon. Je pourrais te dire la même chose… La Keira que tu vois… C’est celle que tu as sauvé, la vulnérable… Mais je déteste ça. Tu as vu cette facette de moi que je montre rarement… J’ai encore du mal à garder le contrôle face à ce genre de situation. Donc ne t’habitue pas trop à celle que tu vois là parce que tu n’es pas prêt de la revoir.


Pourquoi est-ce que je me mettais sur la défensive ? Je ne sais pas vraiment, il n’a rien fait pour ça mais c’est plus fort que moi. Il m’a vu vulnérable et je voulais lui montrer que je n’étais pas une demoiselle en détresse, que je pouvais me débrouiller, qu’il est arrivé à un moment de faiblesse et c’est tout mais que je ne suis pas faible. Je commençais à me refermer sur moi-même. Ma peur de faire confiance aux autres revenait au galop. Alors que tout se passait bien, j’allais tout casser. Tant pis, de toute façon on connaît la suite non ? On va finir le repas, il va prendre ma déposition puis il retournera à ses occupations, moi aux miennes et on ne se reverra jamais. Il s’était montré amical, tendre, gentil et si c’était un piège finalement ? Pourquoi est-ce que je me prends autant la tête? Je suis un peu perdue. C’est tellement plus facile d’envoyer balader quelqu’un que de s’en rapprocher. En fait, fuir est tellement plus simple… Je me montrais de plus en plus froide et distante. Il allait voir une facette de moi qu’il n’avait pas vu depuis le début de la soirée. Je le regarde dans les yeux, un léger sourire en coin.

Après… Qui te dit que depuis le début je ne joue pas un rôle ? Peut-être que je me montre gentille pour t'amadouer ?  Je suis comédienne après tout. C’est facile pour moi.


Je ne sais pas mais j’ai l’impression que l’on est parti pour bien s’entendre et… Je ne veux plus être trahie, je ne veux plus faire confiance pour être déçue… ça fait trop mal… Et surtout… Il est humain… Je suis lycane et je ne me contrôle pas. Je ne veux pas prendre le risque de lui faire du mal. Oui, à  présent j’allais chercher à le faire fuir. Tant pis pour la déposition j’irais la faire plus tard ou… Jamais. J’en rajoute une couche pour appuyer mes propos.

Et arrête de me remercier, je n’ai rien fait. Ah si j’ai réussi à te faire perdre ton temps. Il est d’ailleurs temps pour toi de partir.


Est-ce que j'en avais réellement envie ? Pas vraiment mais je reste persuadée qu'il le faut. Nos deux assiettes finies, je les mets à leur tour dans le lave-vaisselle. Avais-je été crédible ? Je l’espérais. Mais est-ce qu’il allait trouver que mon discours sonnait faux ? Tu parles, il ne me connaît pas assez. De toute façon… C’est mieux pour lui. Je fuyais totalement, refusant de m’ouvrir à une potentielle nouvelle connaissance. Intérieurement j’étais plutôt désolée pour lui. Mais au vu de la soirée, notamment ma transformation non voulue, je me considérais comme un danger public.


Keira Alexanderson

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Dernière édition par Keira Alexanderson le Lun 16 Mai - 10:38, édité 1 fois
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En voilà un intéressant retournement de situation. Aurai-je, sans le vouloir, réveiller la bête ? Nous avons tous une part d'ombre et nos petits secrets. Je dois avouer que je suis plutôt surpris de ce changement de personnalité si on peut dire. Je suis passé d’une personne plutôt timide, gêner et serviable à une femme sûre d’elle, plutôt offensive et malicieuse dans ses propos. Au moins, je sais, c’est qu’elle faisait comme métier. C’était donc une actrice ou plutôt une comédienne comme elle me l’a dit. Intéressante, elle avança, avec sourire en coin, l’idée comme quoi elle avait joué le rôle de la victime pour m’amadouer et vu son métier, cela était d’une grande simplicité. Elle ajouta en plus le fait que je devais arrêter de la remercier, qu’elle avait réussi à faire perdre mon temps et qu’il était temps pour moi, je m’en allais. Bon, il progresse, chaque minute qui passe, on en apprend plus l’un sur l’autre, ses idées, son métier, sa personnalité. Ces petites soirées, où il y a de la surprise, sont plutôt appréciables. Ça occupe le temps et ça faire des histoires à raconter. Maintenant, que devais-je faire ?

Je l’écoutais attentivement, observant les expressions du visage, sa posture, ses gestes, l’ondulation de sa voix. Je restais assis, calme, sans montrer aucun signe de mécontentement, j’avais posé les mains sur la table entrecroisant les doigts et je la laissais parler, s’exprimer jusqu’au moment où elle prit les petites assiettes pour le mettre dans le lave-vaisselle. J’étais plutôt perplexe. C’était un changement assez radical. Je ne la connaissais pas assez bien pour savoir si c’était du bluff ou la vérité. Sa dernière phrase me fit tilter. J’étais chez elle, dans sa propriété et elle était en droit de demander de partir, policier ou pas. Refuser de partir suite à sa demande me mettait dans une position délicate, car je pourrais être réprimandé par la loi. Surtout dans ce pays, la propriété privée, c’est aussi sacré que se balader avec une arme. Je la regardais partir et je suis resté sur la table pendant une ou deux minutes. Il fallait bien réfléchir sur la suite et prendre en considération ses propos.

Je pris une grande respiration avant de soupirer profondément. Je me décidais à me lever avant d’un pas lent me diriger vers Keira. Je gardais une posture amicale, que ça soit dans ma façon de me déplacer, l’expression de mon visage, et même mon regard. Tout en m’approchant d’elle, je pris la parole tranquillement :

- D’accord Keira, tu es dans tes droits de me demander de partir. Nous sommes chez toi, je ne suis qu’un invité donc si tu veux que je m’en aille, je le ferais, mais…

Lorsque je m’arrêtais de parler, je me suis retrouvé derrière elle à un peu moins d’un mètre. Je me tenais droit, les mains croisées derrière le dos, un petiot sourire, la regardant :

- Mais je tiens à prendre ta déposition et ta plainte malgré tout. Et supposons que ça soit vrai, que tu m’as joué la comédie ou bien que la Keira que j’ai en face de moi et la vraie Keira. Et alors ? Ce n’est pas ton problème, mais le mien non ? Et je dois avouer que je suis impressionné par ta représentation Keira, je n’ai rien vu venir.

Nous avions un accord de principe. Je devais la raccompagner et elle me donnerait sa déposition et plainte pour son agression. Je me suis appuyé sur le rebord du plan de travail de sa cuisine avant de croiser mes bras et de la regarder droit dans les yeux si elle s’était retournée dans ma direction :

- En fait, je ne suis pas en service, je suis en repos pendant quelques jours, donc j’ai tout mon temps, tu sais ?

J’avais pris une posture plutôt défensive. Je gardais toujours une approche amicale envers elle, mais je commençais à montrer doucement mon côté homme têtu et coriace. Elle était tout à fait charmante et j’attendais de voir ce que valait cette « nouvelle » Keira. Je ne sais pas si c’est vrai ou faux ce qu’elle m’avait dit, mais si elle croyait m’avoir impressionné et fait chanceler, et ben il va falloir faire beaucoup d’efforts. Je voulais voir si tout cela était véridique ou de la comédie. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était quand même étrange ce retournement de facette, soit elle était très bonne comédienne ou elle avait un mal-être. Après elle pouvait toujours appeler police secourt ou me mettre elle-même dehors. Je n’allais pas lui souffler l’idée en tout cas.

Je repris la parole avec un petit sourire moqueur et je dis pour la taquiner :

- Il serait bien aussi qu’on regarde pour mes habits car *Je me regardais* Je porte actuellement tes habits de remplacement et les miens tournent actuellement dans ta machine. Donc voire comment on s’organise.

Une petite pique gratuite face à cette situation. Oui, je sais, je peux être gentil comme je peux être têtue et un tout petit peu désagréable, et encore, là, je suis sympa. Il est vrai que je ne la connais pas, mais elle non plus et elle pourrait être aussi surprise que moi, je l’étais. Elle veut se la jouer rentre dedans malicieuse, d’accord. Je peux aussi jouer, mais je suis plus bagarreur que malicieux. Après, je n’ai aucune mauvaise attention à son égard et je vais l’aider comme je peux, si elle me le permet bien sûr. Dans cette situation, c’est elle qui aura le dernier mot, vu que ça ne concerne qu’elle. Mais j’ai essayé de faire un peu de forcing, en restant dans la limite du respect et de la courtoisie bien sûre. Je ne vais pas lâcher l’affaire aussi facilement.
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02/05/2036


Boris allait-il mordre à l’hameçon ? Je suppose que oui. De toute façon, il est policier, je suis une victime, un cas parmis tant d’autre donc il ne va pas perdre son temps à déblayer le vrai du faux. Il va partir sans demander son reste et puis c’est tout n’est-ce pas ? Je l’écoute me parler. Effectivement je suis en droit de lui demander de partir. Ah. Il tient quand même à prendre ma déposition. Bon… Je veux bien faire ça quand même. C’est le mieux et avec mon emploi du temps de ministre c’est quand même plus pratique il faut bien l’avouer. Et puis il était quand même venu pour ça au départ. Il me félicita pour ma "présentation". J’esquisse un sourire en coin.

Merci bien.


Dis-je en prenant un air autant. J’essayais encore une fois d’être la plus crédible possible. La suite des ses propos me surprirent. Je ne m’attendais pas du tout à une telle réaction. Il me dit qu’il est en repos et qu’il a tout son temps. J’avoue être surprise. Je pensais qu’il le prendrait mal d’avoir perdu son temps pour rien. Mais non, rien de tout ça. A la place il me dit qu’il a tout son temps. Ma surprise doit se voir sur mon visage. Je ne m’attendais pas à ça. Mince il m’avait eu mais je n’allais pas me laisser abattre. Je dois rebondir avant qu’il grille que la fuite est une façon pour moi de me protéger. Je réfléchis. Qu’est-ce que je peux faire ? Je tente une réponse simple mais potentiellement efficace.

C’est bien ce que je dis, je te fais perdre ton temps. Tu es en repos et au lieu de profiter, tu es là avec moi à devoir prendre ma plainte. C’est un peu triste, non ? Il y a mieux comme journées de repos je pense. Je me trompe ? Mais très bien, si tu tiens vraiment à prendre ma plainte fais-le.


Je lève les yeux au ciel pour accompagner mes propos. C’est vrai qu’il m’avait pas mal déstabilisé. Il n’en restait pas moi amical mais je découvre une nouvelle facette de lui et… étrangement, celle-ci me plait. Pourquoi ? Parce qu’il a du répondant et que je ne m’attendais pas du tout à ça. Il m’intriguait de plus en plus. Boris qui es-tu réellement ?  Il évoque des vêtements que j’ai mis à laver un peu plus tôt.

Oh excuse moi j’avais totalement oublié ! Je m’en occupe tout de suite.


Aïe. La comédie a vite pris fin… J’avais oublié ce tout petit, minuscule détail. Ses vêtements étaient dans la machine à laver. Il avait vu juste et j’avais quelqu’un en face de moi qui ne lâchait pas l’affaire. Et moi de mon côté j’avais instinctivement repris ma facette du début de soirée. la moi quand j’ose m’ouvrir un peu plus à quelqu’un. Erf, je dois me rattraper avant qu’il ne grille ma comédie. Que dire ? Rien, je vais en direction de ma machine à laver qui avait fini de tourner. Je les mets à sécher sur l’étendoir mais je ne suis pas sûre qu’ils auront fini de sécher d’ici la fin du dépôt de plainte. Je reviens devant Boris, un peu embêtée. Je me mords la lèvre.

Je ne sais pas s’ils auront fini de sécher d’ici la fin de ma déposition…Tu pourras repartir avec les miens si tu le veux…


Je réfléchis quelques instants. Je regarde l’heure. Il commence à se faire tard et d’ici que la plainte soit prise, il sera encore plus tard.  Il y avait une potentielle autre solution mais celle-ci pourrait paraître étrange. Néanmoins je la propose quand même. Je repris donc, timidement.

Ou alors tu passes la nuit ici. D’ici demain ils auront sécher.


Je détourne le regard avant d’ajouter comme pour le rassurer:

J’ai une chambre d’amis ne t’en fais pas.


Je rougis légèrement. Ma comédie avait effectivement rapidement pris fin. Il avait, je pense, cherché à me déstabiliser et il avait clairement réussi. Je rougis légèrement, esquissant un léger sourire un peu embarrassée.

C’était idiot comme proposition, je n’aurais peut être pas dû.


Finalement, je vais m'asseoir sur le canapé, lui faisant signe de de me rejoindre. Sans le regarder dans les yeux, je tente de changer de sujet de conversation. Je perdais de nouveau le contrôle de la situation.

Je… Je pense que l’on… Devrait faire cette plainte…


Changer de sujet pour reprendre le contrôle de la situation ? Oui. Réussir ? Non Elle se fatiguait elle-même intérieurement, se disant que parfois elle ferait mieux de se taire. Elle n’avait plus qu’à attendre de voir ce que pensait Boris. Peut-être allait-elle finalement réellement réussir à le faire fuir ? Peut-être mais… à la fois elle l’espérait mais à la fois elle souhaitait en apprendre davantage sur lui appréciant, il fallait bien l’avouer, sa compagnie.


Keira Alexanderson

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J’en ai rencontré des personnes dans ma vie aussi bien agréable qu’épouvantable. Chacun avait marqué, à sa façon, mon esprit et ma mémoire. Quelquefois, il ne faut pas grand-chose pour attirer l’attention. C’est ce qui arriva avec la Keira ici présent. Pour commencer, une première rencontre plutôt inhabituelle en prenant en compte que je n’étais pas en service. Pour continuer, Keira était une femme à découvrir. C’était une personne qui avait eu son lot de mésaventure et qui pouvait se montrer aussi bien tendre que malicieuse et forte. Il est vrai que c’est une comédienne et que j’ai pu faire face à deux de ses facettes, la Keira timide et maladroite et la Keira forte et méfiante. Plus je la découvrais plus elle intriguait. Ce brusque changement de comportement et de paraître qui reflétait des parties de sa personnalité. Elle savait montrer les crocs, sans mauvais jeu de mots. Il est vrai que je me demandais encore ce que j’ai pu dire ou faire pour la faire réagir ainsi. Le problème, c’est qu’elle a beau être une lycane et avoir du caractère, il était de même pour moi et tout le monde sait qu’il n’y a rien de pire qu’un humain.

En-tout-cas, elle insistait sur le fait de me faire perdre mon temps. Que c’était triste de perdre mon temps pour prendre une plainte, qu’il y avait sûrement d’autres façons plus agréables de profiter de son temps libre et tout et tout. Elle s’exprima en levant les yeux au ciel. Elle savait accentuer ses propos pour les rendre un peu plus désagréables. Pour quelqu’un de susceptible, elle ferait un malheur avec lui. Quel dommage pour elle, je n’étais pas froissé ou irrité par ses remarques, mais plutôt intrigué.

Le plus beau était au moment de ma contre-attaque lorsque je parlais de mes habits. Je suis passé d’une personne à la manière arrogante à la « vulnérable » Keira, comme elle aime bien s’appeler. Je sentais un certain mal-être en elle. Vous savez quand on se dit vulnérable donc potentiellement en danger émotionnel et que d’un coup, on se braque et qu’on veut montrer que nous sommes fortes par le langage, la posture et les gestes et essayer de s’isoler en faisant partir ce qui nous entoure, cela montre de la crainte envers les autres et donc envers moi. Je ne suis pas psychologue, mais à force de travailler dans le crime et les interventions et que tu travailles avec des spécialistes qui t’assistent comme des profileurs ou des psychologues, à force de les écouter, on finit d’avoir de petites notions. Mais encore, ce sont des théories basées sur une faible connaissance de la personne. Ce qui m’intrigua, c’étaient ces changements rapides de comportement.

Le plus beau était au moment de ma contre-attaque lorsque je parlais de mes habits. Je suis passé d’une personne à la manière arrogante à la « vulnérable » Keira, comme elle aime bien s’appeler. Je sentais un certain mal-être en elle. Vous savez quand on se dit vulnérable donc potentiellement en danger émotionnel et que d’un coup, on se braque et qu’on veut montrer que nous sommes fortes par le langage, la posture et les gestes et essayer de s’isoler en faisant partir ce qui nous entoure, cela montre de la crainte envers les autres et donc envers moi. Je ne suis pas psychologue, mais à force de travailler dans le crime et les interventions et que tu travailles avec des spécialistes qui t’assistent comme des profileurs ou des psychologues, à force de les écouter, on finit d’avoir de petites notions. Mais encore, ce sont des théories basées sur une faible connaissance de la personne. Ce qui m’intrigua, c’étaient ces changements rapides de comportement.

Je la vis partir s’occuper de mon linge pour la faire sécher, je suppose. Je m’étais écarté du plan de travail de la cuisine pour me remettre droit et croiser mes mains derrière le dos avec un petit sourire aux lèvres face à cette intrigante Keira. Quelques minutes, plus tard, je l’entendis venir et je remarquais une certaine gêne sur son visage, le plus flagrant était le fait qu’elle se mordait la lèvre. Elle m’expliqua l’origine de son désarroi, le séchage de mes habits qui risquait de prendre un certain temps. Elle me proposa deux solutions. La première qui était la plus attendue et qu’elle me permettait de rentrer chez moi avec ses habits et par la suite, je serais revenu faire l’échange. La deuxième solution, qui était du plus remarquable et des inattendus pour ma part, était de passer la nuit chez elle et de repartir de lendemain avec mes habits. C’est, en effet, une solution pouvant éviter un aller-retour et de repartir avec mes habits. Elle fit même la remarque qu’elle avait une chambre d’ami, je ne devais pas m’en faire. C’était tellement adorable son approche même si en soi, il y avait le canapé, je m’en serais contenté si bien sûr, j’acceptais sa nouvelle invitation.

J’avoue que j’étais plutôt surpris, amusé et intrigué de tout cela. Cette situation était des plus originales du fait qu’elle m’invitât à dégager alors que maintenant, elle me proposait de rester et de passer la nuit dans sa demeure. Je ne sais pas pourquoi, mais cette situation m’amusait. Sa façon de communiquer, de changer, d’essayer de tromper son monde. C’était intéressant. Je suis prudent, mais cela ne m’empêche pas d’être curieux. Pourquoi était-elle ainsi ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’elle soit ainsi ? Je ne saurais dire. Par contre la revoilà gêner par sa demande. La pauvre, ce n’était pas une journée facile pour elle. Mais encore une fois, quelle surprise. C’est encore une première qu’on m’invite à passer la nuit sur place dans cette situation, et même en général. Cette journée était vraiment exceptionnelle, pas mal de nouvelle situation qu'il fallait apprendre à réagir et à gérer. Toute nouvelle expérience est bonne à prendre. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette expression, bien qu’aujourd’hui, il n’y ait rien à jeter.  

Elle finit par s’asseoir sur le canapé et me faire signe de la rejoindre. Nous allions passer aux choses sérieuses, sa plainte. Je récupérais mon portable que j’avais posé, en même temps que les clefs de voiture, sur la table basse. He oui, je ne voulais pas que mon portable et mes clefs de voiture passe à la machine. Je m’assis à côté d’elle avec mon portable en main. J’avais gardé un visage et un regard chaleureux. Je cherchais une application sur mon smartphone et lorsque je l’ai trouvé, je me suis tourné vers Keira Pour lui dire dans le calme et dans le respect :

- Très bien Keira. Je vais prendre ta déposition pour commencer et puis ta plainte si tu le veux bien. Je vais utiliser une application de traitements de texte qui va enregistrer ta déposition en audio et le retranscrire à l’écrit. Ne t’inquiète pas pour l’enregistrement, prends ton temps, si tu répètes des éléments ce n’est pas grave, si tu veux refaire après écoute, il n’y a aucun problème. Dans tous les cas, je le mettrais au propre et je le transférerai au service de police appropriée et je m’assurerai que ça va vite. D’accord ?

Je préparais le smartphone pour enregistrer ce qu’elle allait dire. Je fis de petits tests pour voir où je devais mettre le téléphone pour que l’enregistrement soit optimal et avant qu’elle ne commence, je lui dis normalement :

- Si ta proposition tient toujours, j’aimerais bien passer la nuit chez toi. Comme dit, j’ai du temps libre, je pourrais travailler sur ton rapport via mon smartphone, je pourrais récupérer mes habits et rendre les tiens. Et si tu as besoin de parler, d’en savoir plus sur le traitement de ta plainte ou autre, on aura le temps pour tout ça.

J’avais hésité d’attendre la fin de sa déposition avant de lui demander si sa proposition tenait toujours pour la nuit chez elle pour éviter de l’embêter ou de la perturber pour sa déposition. Mais après réflexion, je me suis dit, allons-y et on verra bien. Je sentais bien qu’elle était partagée, entre le fait de me mettre dehors ou de préserver ma présence. Je n’étais pas devin, je ne lisais pas dans les pensées. Mais quelque chose me disait d’essayer de rester et de voir pour la suite. Après, ce n’était pas faux, il commençait à se faire tard, on n’avait pas encore fini notre affaire. C’était aussi un choix de facilité.
Boris Joukov

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02/05/2036


J’avais proposé à Boris de rester dormir à la maison et je m’étais vraiment dit que c’était bête comme question, qu’il allait refuser parce qu’il avait mieux à faire. Et puis il ne faut pas oublier que l’on ne se connait que depuis quelques heures, il allait forcément refuser de rester dormir chez une inconnue. Pour changer de sujet je l’avais invité à me rejoindre sur le canapé pour faire la fameuse déposition. Il était là pour cela au départ et… On s’était bien égaré. Dans un silence, je le vois chercher une application sur son téléphone. En y repensant, même si j’avais déjà subi quelques agressions, je n’avais jamais eu le courage de déposer une plainte. Mais bref, là n’est pas la question. Il m’explique tout le procédé. J’essaye de me remettre les éléments en tête pour essayer d’être un minimum claire. J’acquiesce d’un signe de tête. Après quelques minutes de réflexion, j’étais prête. Je pensais qu’il avait totalement ignoré ma proposition de dormir à la maison et qu’il était passé à autre chose également de son côté pour éviter de créer un malaise. Mais finalement il n’en était rien. Il aimerait passer sa nuit chez moi. J’affiche un air étonné. Comment je me sens pas par rapport au fait qu’il ai accepté ? Plutôt bien fait même si je ne montre rien.

D’accord, ça marche. Faisons ça. Je m’occuperai du petit déjeuner aussi comme ça tu ne repartiras pas le ventre vide.

J’affiche un sourire timide. Je rougis légèrement. Bref. Son téléphone est prêt à enregistrer.

Je suis allée me poser au Starbucks. Quand j’en suis sortie, vers 20h30, il commençait à faire nuit  et je me suis sentie très vite mal à l'aise. J’avais l’impression d’être observée. Ensuite une main m’a saisi le bras et une autre m’a couvert la bouche pour m’empêcher de crier. J’ai ensuite été attirée dans une ruelle, juste à côté du Starbucks à l’abri des regards je suppose.... Je me suis retrouvée plaquée contre un mur avec force. L'homme était armé d'un couteau. J’étais paralysée par la peur, incapable de bouger. Il m’a demandé mon téléphone, mon argent et m’a menacé au couteau de me tuer si je ne le faisais pas. J’ai voulu lui donner ce qu’il me demandait pour sauver ma vie mais…

Je marque un temps d’arrêt. J’ai un peu honte d’avoir perdu  le contrôle et de m’être transformée même si en y repensant c’était totalement justifié mais…J’ai encore tellement de mal à assumer la lycane en moi. J'ai la tête baissée, hésitante mais je finis par raconter la suite des événements.

Pardon Je… J’ai ensuite perdu le contrôle et je me suis transformé sous forme lupine. J’essaye au maximum de me contrôler pour ne pas faire de mal à l’homme. J’ai essayé de le faire fuir par des grognements puis… Tu es arrivé. Voila… Je pense que c’est à peu près tout.

Bon, c’est fait. J’en suis débarrassée… Ce n’est franchement pas évident de raconter ce genre de chose. Je soupire. Je suis assez mal à l’aise par rapport à tout ça. Ce n’est pas ma première agression et je ne peux m’empêcher de repenser aux précédentes… Je ne peux m’empêcher de repenser à cette autre fois ou j’ai été menacée au couteau pour être abusée. Je commence à  trembler de tout mon être. Des images me reviennent… Je me sens mal… ça va mal finir… Je suis en train de perdre le contrôle. Je relevais la tête vers Boris, je le suppliais du regard, mes yeux avaient pris une teinte dorée. Je me levais d’un bon.

Boris, je t’en supplie va-t’en !


Je pars en courant en direction du jardin, avant que ce soit trop tard. Je me déshabille le plus rapidement possible, semant ma robe et mes sous-vêtements sur le chemin. Mon corps n’est que douleur. J’ai mal. Ma transformation est lente et douloureuse. Celle-ci s’achève. Je vais le plus au fond possible de mon jardin. J’ai de nouveau perdu le contrôle… Je ne suis pas sûre que mon corps soit assez fort pour subir deux transformations en une seule soirée. Je me couche sur l’herbe, une expression triste sur le visage. Je ne suis pas encore en capacité de reprendre ma forme humaine…


Keira Alexanderson

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Notre soirée progressait de façon optimale. J’avais son accord pour rester la nuit chez elle et de plus, elle m’offrait le petit déjeuner en prime. On peut dire qu’elle ne faisait pas les choses à moitié. Elle me rendait déjà service de pouvoir rester la nuit chez elle, mais elle offrait encore un petit plus qui était plutôt pratique. Je trouvais que c’était peut-être un peu trop même. Je veux dire, nous sommes deux inconnus qui se sont croisés aujourd’hui dans des circonstances inhabituelles. Nous nous sommes côtoyés quelques heures et nous voilà déjà dans une entente amicale, même s’il y a eu ce petit épisode de prise de distance soudain de la part de Keira qui prit assez vite fin. Je suppose que pour raison qui m’échappe, je devais la perturber par moments malgré moi. Je passais mon temps à l’observer pour essayer de me faire une première idée d’elle et un profil sur quoi me baser pour mieux agir avec elle, mais je n’y arrivais pas pour le moment. Le manque de connaissances et d’information envers elle faisait qu’elle restait imprévisible dans ses réactions, même s’il n’y a eu aucun signe d’hostilité ou d’agressivité à relever de sa part, mais plutôt de la timidité et de la méfiance sur un court instant.

En-tout-cas, nous y sommes. Keira enregistrait sa déposition via mon smartphone. Je restais à côté d’elle en contrôlant que l’enregistrement fonctionnait bien. Pour le moment, tout avait l’air de bien se passer. Quelque chose embêta Keira dans sa déposition. Au moment où elle expliquait s’être transformée sous l’effet de la peur pour se défendre contre son agresseur. Je la regardais discrètement dans sa direction à ce moment-là. Elle avait un grand problème avec le fait de se transformer. Elle ne la cachait pas, sa façon de tenir sa tête, son regard, ta posture générale. Je commençais à rassembler les morceaux et elle devait être une jeune lycane. La transformation involontaire semblait être un sujet tabou ou sensible pour elle.

La situation prit une tout autre posture. Je n’avais pas vu cette situation venir. Quelque chose avait provoqué sa transformation. Serait-ce la déposition ? Les souvenirs de cette agression ? Je pensais que prendre sa déposition chez elle avec un seul agent, allait lui être plus confortable et moins stressant pour elle. Il faut croire que mes dispositions n’ont pas suffi en voyant les yeux de Keira aller vers le doré. Je savais ce que ça signifiait, Keira savait ce qu’il se passait au vu de ses mots. Elle m’invita de m’en aller. Cette proposition, je l’ai acceptée assez rapidement cette fois-ci comparée à sa première demande dans la cuisine. Je m’éloignais d’elle assez rapidement dans un léger moment de panique en la voyant partir dans une direction qui menait au jardin. Je ne bougeais pas d’où j’étais, debout vers la cuisine, prenant de grandes et profondes respirations. Je ressentais plus l’effet de la surprise que de la peur. Même si ces yeux-là, j’ai pu les croiser à plusieurs reprises et ça signifiait que j’allais avoir des problèmes. Dans ce cas, ce n’était pas vrai. Il m’a fallu quelques minutes de réflexion avant d’agir. Pour commencer, je n’allais pas partir et la laisser comme elle l’était. Ce n’était pas raisonnable et surtout si elle décide de sortir dans la rue sous l’effet de panique elle pourrait blesser elle et les autres. Je réfléchissais sur ma position dans cette affaire. Je n’étais pas armé ce qui m’était dans une posture légèrement d’insécurité, mais de l’autre, je ne devais pas gérer une criminelle, mais juste une fille émotionnellement sensible et perdue qui n’a pas eu une bonne journée et qui sait d’autres. Je pense qu’une approche avec une arme sur soi n’était pas le meilleur des plans. Je pouvais plus empirer la situation et mettre vraiment la vie en danger en poussant Keira à agir offensivement envers moi que si je venais sans arme donc pas menaçante. Bon sang ! Des idées et des plans, c’est simple d’en avoir, par contre choisir le meilleur, c’est une tout autre histoire !

Je me frottais énergiquement l’arrière de mon crâne en baissant la tête avant de fermer les yeux. Je devais agir et aller au plus simple et après tout, qui vivra verra, amen. Je soupirais profondément avant de me diriger dans la direction que Keira avait prise. Je pris avec moi mon manteau pensant bien qu’il allait m’être utile si Keira reprenait forme humaine. Je regardais autour de moi prudemment et d’un pas lent, je marchais dans le jardin. Très rapidement, je remarquais qu’il y avait des habits par terre. C’étaient ceux de Keira et encore heureux, cela aurait été étrange si ce n’était pas le cas. Je ramassais progressivement ses habits. On aurait dit « Le Petit Poucet » sauf à la place de cailloux pour tracer le chemin, c’était des habits et sous-vêtements. Pour une question pratique, j’avais mis mon manteau pour me libérer les mains pour pouvoir tout récupérer. Je prenais tout mon temps et je la cherchais attentivement, il faisait nuit, l’éclairage de la zone n’était pas forcément à mon avantage. Je finis par récupérer le dernier vêtement de Keira. Elle ne devait pas être loin, du moins, je l’espère et une louve de cette taille, ce n’était pas facile à cacher. Je m’enfonçais de plus en plus dans le jardin. Je restais silencieux, j’essayais de l’entendre et de la voir. Je continuais mes recherches jusqu’à entendre quelque chose. J’avais l’impression que c’était de petit gémissement. Je m’en approchais en prenant une démarche moins discrète. Après avoir passé deux buissons, je la vis. Keira, la louve allongée dans l’herbe, le regard triste. Je la regardais dans les yeux, mon visage exprimait de la compassion et de la peine de la voir ainsi. Ce n’était vraiment pas son jour. Je restais prudent malgré tout, la taille de la bête était impressionnante et j’avais zéro arme sur moi. J’étais en meilleur état qu’elle, mais elle restait suffisamment forte pour me faire rejoindre mes camarades dans l’autre monde.

Plus je la regardais, plus je voyais sa peine, sa tristesse et je me demandais s’il n’y avait pas aussi de la détresse dans son regard. Ne voyant aucun signe d’agressivité, je m’approchais d’elle en ne faisant aucun geste brusque et lui disant calmement :

- Keira… Tout va bien. Je suis venu pour t’aider… Ça va aller… Ce n’est pas grave ce qui vient de se passer, d’accord ?

Je m’approchais d’elle calmement, avec un petit sourire au coin des lèvres pour montrer que de mon côté ça allait et que je n’avais pas peur d’elle ou que j’avais quelque chose contre elle. Calmer Keira, montrer que tout va bien et que je viens l’aider était les objectifs principaux. Il fallait la rassurer comme quand j’étais dans la ruelle plus tôt dans la journée en espérant que ça suffise. Une fois tout proche d’elle, je me posais sur mes genoux avant de tendre la main vers elle. Je ne voulais pas essayer un quelconque contact physique sans être sûr que ça soit approuvé. Une lycane qui mort ça fait mal, mais en plus, ça peut te transformer. Ce n’était pas prévu dans mon planning. Je continuais à la regarder amicalement :

- Keira, je suis là pour toi. On va prendre tout le temps qu’il faut, alors ne t’en fais pas.

J’enlevais ma veste et je la préparais pour recouvrir Keira si elle venait à se retransformer. Ma respiration était lente, mes yeux et gestes doux. Une approche des plus pacifiques mais restante sur mes gardes, ne sait-on jamais. Faire face à un lycan, n’était pas une première pour moi, mais être aussi proche d’un lycan transformé, c’était une première. J’espère juste que ça sera une bonne histoire à raconter et pas un drame. J’avais posé les habits de Keira à côté de moi et j’avais la veste en main, prêt à la recouvrir et à lui apporter une assistance si nécessaire. Être de l’Ordre, ce n’est pas toujours facile et ça ne finit pas forcément en fusillade.
Boris Joukov

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02/05/2036


Alors que la soirée semblait reprendre son cours normal, tout bascula. Je ne pensais pas que cette déposition allait raviver en moi tant de douloureux souvenirs… Encore une fois, j’avais perdu le contrôle, me retrouvant transformée à un moment impromptue. J’avais fuis aussi loin que je le pouvais tout en restant dans ma demeure, j’espérais avoir laissé suffisamment de temps à Boris pour qu’il parte. J’ai tellement peur de déraper et de me retrouver à faire du mal à un innocent et très franchement je n’en avais aucune envie. Surtout pas avec toute l’aide qu’il m’avait apportée. De plus, je l’avais déjà suffisamment embarrassé comme ça. Bref je m’étais réfugiée dans mon grand jardin, attendant… Attendant quoi ? Que ça se passe, tout simplement. Que Boris soit parti et que moi de mon côté je puisse reprendre forme humaine. Cependant, rien ne se passe jamais comme prévu. En effet, alors que je lui avait demandé ou plutôt hurlé de partir, il n’en fit rien et m’avait rejoint dans ma pseudo cachette de fortune. J’étais couché, triste, le regard plein de détresse. J’avais qu’une envie, me cacher, disparaître un trou de souris. J’avais honte d’être transformée sans avoir pu me contrôler un minimum. Tête baissée, je détournais le regard avant de le regarder une fois qu’il s’adresse à moi. Il essaye de me rassurer mais je me ferme. Je ne suis pas d’accord avec lui, j’ai perdu le contrôle une énième fois. Je me relève et recule légèrement, les oreilles baissées en arrière. Il insiste. Je m’arrête. Il tendait sa veste devant moi. Il était vraiment prévoyant et prévenant. Il avait tout prévu pour que je puisse reprendre ma forme humaine sans problème. Il se montre doux, n'effectue aucun geste brusque. Il fait tout pour me mettre en confiance et je le sens sincère. Je suis rassurée d’être tombée entre de si bonne main. Je finis par reprendre ma forme humaine mais ces deux transformations dans la soirée m’ont épuisée. Je titube, tombant sur les genoux aux côtés de Boris. Je me sens faible et je n’ai clairement pas la force de me lever. Je me sens tomber dans les bras de Boris. Ma tête contre son torse, je lui réponds enfin.

Pardon… J’ai de nouveau perdu le contrôle…Et.. Merci d’être là mais… Tu n’aurais pas dû rester. Tu te mets en danger… Tu ne sais pas de quoi je pourrais être capable...


J’ai tellement peur que la louve en moi prenne le dessus. Heureusement ce n’était pas arrivé mais comme on dit, on n’est jamais trop prévoyant. Je veux essayer de me lever mais la tentative est un échec.  j’en suis incapable. Je me sens vidée de toute mes forces, je n’ai plus aucune énergie. Je me sens vide, nue et terriblement vulnérable. Je ferme les yeux quelques instants en restant contre Boris. Je soupire.

C’est ridicule… Je n’ai même plus la force de me lever.


Je reste immobile. Il m’était totalement impossible de faire autrement. Je garde le regard fixé sur le dol. Décidément, je n’arriverai jamais à m’y faire à ces transformations.

Keira Alexanderson

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Dernière édition par Keira Alexanderson le Lun 16 Mai - 10:39, édité 1 fois
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Nous revoilà dans une situation qui me rappelait quelque chose. Heureusement que je commençais à connaître un minimum Keira, ce qui m’avait permis de faire le choix de cette approche. Une approche qui pourrait être jugée d’inconscient. J’étais une proie des plus simple pour un lycan. Je ne portais aucune protection et aucune arme, même pas un taser. On peut dire que j’étais à la merci de Keira et que je m’étais mon avenir entre ses mains. Avais-je peur ? Disons que j’appréhendais le danger possible. Suis-je confiant ? Ce n’était que la deuxième fois que je faisais face à elle dans cet état, je faisais confiance à mon jugement pour essayer cette approche avec elle. Il y avait trois finalisations possibles à mes yeux. Première finalisation et le mieux, elle reprend forme humaine. Deuxième possibilité un peu plus embêtante pour moi, elle m’attaque et elle me blesse ou tue. Troisième fin possible, elle s’enfuit.

Comme on peut voir, je pouvais autant bien m’en sortir comme prendre cher. Il est vrai que je pensais qu’elle allait fuir. Lorsque je la vis se relever et reculer avec les oreilles baissées, je me suis dit qu’elle allait filer à l’Anglaise. La voir réagir ainsi me rassura qu’à moitié. Je ne savais pas comment elle me considérait à ce moment-là et sa réaction montre une posture défensive. Si elle me considérait comme une gêne ou un danger, elle pourrait bien me blesser pour me dire de partir. Encore une fois, je n’étais pas en position de force et j’étais plutôt vulnérable en cas d’attaque de sa part. Notre amie Keira n’était pas de nature agressive, pas même ce côté prédateur. Je ne voyais qu’une surnaturelle dans la crainte et la détresse. Ça me changeait énormément de mes habitudes. La plupart du temps, je faisais face à des individus assez vénère aux forces de l’ordre et les interactions étaient plutôt virulentes. Dans mon cas-là, rien de tout ça.

Il faut croire que mon manteau savait l’apaiser. Elle finit par s’arrêter de reculer lorsque je présentais mon manteau pour l’accueillir une fois en humaine. Après quelques minutes d’attente à ses côtés, elle reprit forme humaine. Je la voyais vacillée avant de la voir tomber sur ses genoux, face à moi et de tomber dans mes bras. Je réussis à la réceptionner en douceur. Je la sentais si faible dans mes bras. Je ne sais pas à quel point ces transformations pouvaient être éprouvantes pour les lycans, mais voir son état, ça devait être quelque chose. Je la serrais doucement contre moi pour éviter qu’elle ne bascule et ne tombe à terre. Alors que je la tenais dans mes bras, je l’entendis s’excuser d’avoir encore perdu le contrôle puis de me remercier d’être là même si elle reprocha d’être venu en vue du potentiel danger qu’elle représentait. Il y avait du vrai dans ce qu’elle disait et j’en étais bien conscient. Après, j’ai choisi ce métier avec les risques qui vont avec. Je sais qu’un jour, je risque de payer le prix fort d’une de mes erreurs d’actions et de jugement. Ce n’était pas pour aujourd’hui. Du moins, je l’espère.

Je l’écoutais attentivement en la tenant dans mes bras avec un bras pendant que je préparais le manteau pour la couvrir avec l’autre bras. Elle reprit la parole en déclarant avec soupir qu’elle ne pouvait plus se relever. Elle se montrait dure envers elle-même et se réprimandait assez facilement. Je faisais face à une lycane qui ne s’assumait pas, du moins, ses transformations. Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ? Elle n’était pas à l’image de ce qu’on se faisait des lycans. Il y avait anguille sous roche. J’avais de la peine pour elle. Nous vivons dans un monde plutôt dur, pour ne pas dire cruel. Un monde où on espère des jours meilleurs pour le lendemain. Un monde où le faible devient vite une proie pour d’autres. Alors que je considérais la grande majorité des surnaturels comme une menace potentielle, d’un point de vue humain, je voyais Keira comme un de ces individus pouvant devenir une proie.

Je réfléchis quelques secondes avant de lui enfiler mon manteau pour la couvrir au mieux. On ne pouvait pas rester ainsi dans son jardin et vu qu’elle était bien trop faible pour se lever, il fallait bien que je l'aide pour la rentrer. Je laissais mon premier bras sur son dos avant de glisser le second sous ses jambes et d’un mouvement droit, je me suis relevé, la portant dans mes bras. Il faut croire que mon métier d’agent de l’ordre m’entretenait bien, j’ai pu la soulever sans difficulté particulière. Je m’arrangeais pour que sa tête soit maintenue dans le creux de mon cou, je voulais éviter qu’elle puisse se faire mal pendant que je la portais vers l’intérieur. Alors que je la portais et me dirigeais vers sa demeure en regardant devant moi, je lui dis de façon rassurante :

- Keira, Keira… Ne dis pas ça. Je sais reconnaître une personne dangereuse et tu n’en es pas une.

Je fis une pause dans mes propos et j’entrais dans sa demeure, la serrant un peu plus contre moi, pour m’assurer de ne pas la faire tomber avant de reprendre de la même façon :

- Ma chère… Tu parles à un agent de l’ordre voyons. Je m’y connais un minimum en surnaturel et je sais très bien de quoi est capable un lycan.

Je me dirigeais vers une porte fermée d’une pièce que je n’ai pas visitée. Je supposais que c’était la chambre. Je réussis à l’ouvrir et j’étais tombé sur la bonne pièce. Disons que j’avais fait par élimination vu que je savais déjà où était le salon, la cuisine ainsi que la salle de bain. Il est vrai qu’il pouvait avoir d’autres pièces complémentaires, mais j’ai eu de la chance de tomber sur sa chambre. Je rentrais donc dans la chambre et je m’approchais de son lit. Je me suis mis sur le côté et tout doucement, je la posais dans son lit. Je m’assurais de ne pas l’avoir mis trop près du bord du lit pour éviter qu’elle ne tombe au sol si elle venait à bouger. Après cela, je la regardais dans les yeux avec un petit sourire pour la rassurer :

- Et je sais très bien Keira que je ne serais jamais en danger avec toi…

Je vérifiais qu’elle allait au mieux, au moins confortablement installée sur son lit et ajustant l’oreiller sous sa tête avant de me diriger vers la sortie de la chambre. Je pris la poignée de la porte et je commençais à la fermer avant de lui dire :

- Je m’absente un instant. Je vais récupérer tes habits et fermer la porte menant au jardin. Essaye de te détendre et ne soit pas dure envers toi-même. Tu n’as rien fait de mal et tu n’as rien à te reprocher.

Je sortis de la chambre en fermant la poste derrière moi ne la laissant pas le temps de répondre. Je me suis dirigé vers le jardon afin de récupérer les habits que j’avais laissés dehors avant de rentrer à nouveau et fermer la porte menant au jardin. Je déposais ses habits, un minimum plié, sur sa table basse. Je m’assis sur le canapé et je pris mon smartphone pour voir si l’enregistrement était exploitable. Après écoute et lecture, je pouvais confirmer que c’était bon. Je déposais mon téléphone portable sur la table basse avant de prendre une grande respiration et de me diriger vers la chambre de Keira. Je me présentais devant sa porte et je toquais. J’attendis qu’elle me donne son accord pour rentrer.
Boris Joukov

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02/05/2036

Je me sentais de nouveau tellement vulnérable et je détestais ça. J'avais la sens d'être en face de quelqu'un de prévoyant et surtout de bien veillant. Il m'enfile son manteau et finit par me soulever et me porter dans ses bras. Bien entendu je n'opposais aucune résistance. De toute façon mon état ne me le permettait pas et je n'étais pas en posture d'exiger quoi que ce soit. Il me dit qu'il sait reconnaître une personne dangereuse et que je n'en suis pas une. Je suis sceptique. Il ajoute que comme il fait parti de l'ordre, il connaît un minimum les surnaturels et les lycans. Effectivement, il marquait un point. Il devait sans doute mieux connaitre les lycans que moi même. Je sais qu'il est humain, je sais que je suis une jeune lycane qui ne sait pas se contrôler et à cause de ça, je suis persuadée que je suis dangereuse pour lui. Il rentre dans ma demeure. Il ne me dépose pas sur le canapé du salon. Bon... Il cherche peut-être ma chambre. Je voulais lui indiquer la bonne pièce mais je n'en ai pas eu le temps. Il l'avait trouvé tout seul. Au moins cela me permettait de préserver le peu de force que j'avait. Il me déposa sur mon lit me disant qu'il sait qu'il ne sera jamais en danger avec moi. Il s'éloigne et je ne peux m'empêcher de rétorquer.

Tu es humain... Je suis une jeune lycane... qui ne se contrôle pas... A partir de ce moment-là... Tu es en danger en face de moi...


Il m'installe confortablement. C'est adorable, il est vraiment aux petits soins. Il s'éloigne... Peut-être a-t-il enfin pris conscience du danger ? Même si il est vrai qu'à l'heure actuelle, vu la faiblesse de mon corps, il ne risquait pas grand chose et... Mine de rien ça me rassurait. Je me trompais, il allait juste récupérer mes vêtements égarés et fermer la porte du jardin. Ah oui mes vêtements... Bon... Tant pis. Il me dit d'arrêter d'être trop dure envers moi-même et que je n'avais rien fait de mal. Je ne répondis rien. Alors qu'il sort, je ferme les yeux quelques instants, détendue. Ca fait du bien. Je réfléchis à ce qu'il vient de me dire. Suis-je vraiment trop dure envers moi-même ? Je suis plongée dans mes pensées alors que je l'entends frapper à la porte.

O...Oui entre...


Lorsqu'il entre dans la chambre, je me redresse légèrement. Je le regarde dans les yeux. Je lui fis signe de s'approcher. Je l'invite à s'asseoir à côté de moi. Je me mets avec difficulté en position assise.

Je ne pense pas être trop dure envers moi-même. Je suis juste. Imagine si je t'avais agressé ? Imagine juste ce que ça aurait pu donner. J'ai cédé à mes émotions et c'est quelque chose qui ne doit plus arriver... Je préfère être dure et rester sur mes gardes que de ne pas l'être et qu'il y ai des débordements.


Je soupire. Vraiment, ces transformations inopinées m'agaçaient au plus haut point. Je finis par ajouter.

Imagine aussi si je t'avais mordu et que tu étais devenu à ton tour lycan. Je pense que tu sous-estime le danger.


Keira Alexanderson

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Cette femme se voit comme une menace pour les autres dont pour moi, car je suis humain. Elle confirma mon analyse envers elle. C’était bien une jeune lycane avec ses inconvénients. Elle montrait des signes d’instabilité, mais qui étaient normaux vu son cas. Elle se focalisait sur un problème dit temporaire. Mais qui ne serait pas troublé et dans un état instable si nous étions à sa place ? La seule chose que je ne sais pas encore, c’est si sa transformation était volontaire ou non. Chaque chose en son temps.

Je fus légèrement surpris de son invitation à m’asseoir à ses côtés dans la situation actuelle. Je m’approchais donc de son lit d’un pas lent et je m’assis doucement à côté d’elle. Je m’installais de sorte d’être face à elle. Je ne décrochais pas mon regard de la sienne. Je gardais une expression du visage amical avec une pointe de profondeur du fait de ce qu’elle me disait. Elle était encore très affaiblie. Juste le fait de se mettre assit dans son lit avait l’air d’être une corvée. J’arrivais à comprendre son raisonnement, sa réaction, sa peur et ses craintes, d’une certaine façon. Je l’écoutais jusqu’au bout. Elle s'inquiétait plus pour moi que pour elle-même.

Je pris le temps de réfléchir un peu, de méditer sur ses propos. Je regardais le sol un instant avant de remonter mon regard vers elle en croisant mes doigts et en posant mon avant-bras sur mes cuisses avant de dire de façon calme :

- Keira. Ça serait un mensonge si je disais que je savais ce que tu ressens ou bien dire que je te comprends. Comme tu l’as fait remarquer, je suis humain et toi une jeune lycane. Et je ne me penchais pas sur la question d’être mordu et transformer.

Je détournais mon regard d’elle avant de le lever. Je lui fis face et délicatement, je tirais la couverture de son lit, l’aidant à se déplacer un peu de sorte de pouvoir tirer de dessous d’elle la couverture. Je restais silencieux le temps de faire cela. Je m’assurais de ne pas la brusquer ou de la gêner pendant la manœuvre. Une fois fait, je tirais la couverture sur ses jambes lui laissant la possibilité de se couvrir et d’enlever la veste plus tard.

Je me rassis à ses côtés en me frottant le menton. Je réfléchis à cette situation, du moins de la situation de Keira. Pour ma part, je me portais bien, bien mieux qu’elle. J’avais une certaine peine pour cette fille. Elle devait vivre avec une part sauvage d’elle-même. Une sauvagerie qu’elle n’avait pas le contrôle, car  elle n'avait pas assez d’expérience. Elle était tellement focalisée sur cela. Je laissais un petit toussotement de rire m’échapper. Je me frottais le visage, partant du front jusqu’au menton avant de la regarder droit dans ses yeux avec un petit sourire.

- Mais ce que je sais, c’est que ta peur de perdre le contrôle n’est que temporaire. Tu apprendras à te contrôler, tu apprendras à vivre et à savourer ta vie de lycan. Tu y arriveras comme tous les autres. Car je ne vois aucune raison que tu n’y arrives pas. Je pense que tu te sous-estimes. Tu as bien plus de volonté que tu le penses.

Je me frottais les mains doucement avant de s’asseoir pour faire face au mur et regarder légèrement vers le plafond. Je respirais lentement, mais profondément. Je restais silencieux un instant et reprit solennellement la parole en regardant le mur d’en face.

- Si tu n’as pas confiance en toi. Essaye d’écouter et de croire en une personne avec plus d’expérience et quelque connaissance sur les lycans. Tu sais, je suis ici de mon propre chef, je ne te crains pas et je suis bien confiant des possibles risques. Quoi qu’il puisse arriver à mon sujet, j’en serais le seul responsable et en aucun cas toi.

Je me relevais à nouveau et lui fis face. Je remis l’oreiller correctement et le tapotais pour le refaire gonfler. Je veillais à ce que la couverture ne fût pas bloquée et qu’elle pouvait bien la manipuler.

- Tu dois te reposer de cette journée. As-tu besoin de quelque chose ?

J’attendis debout à ses côtés en attendant de savoir si je pouvais encore faire quelque chose pour elle. J’avais de la compassion pour elle. Ce n’était pas simple et ses inquiétudes n’étaient pas une aide. Elle lui fallait du temps, je suppose pour pouvoir s’améliorer et voir sa situation autrement. Mais il est difficile d’être patient quand on est mal.
Boris Joukov

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02/05/2036


La soirée catastrophique était en train de reprendre une tournure normale. Il n'y avait vraiment que des hauts et des bas. Vivement demain. J'espère sincèrement que la journée sera meilleure. A l'heure actuelle je me demandais si ça pouvait être pire... mais oui, ça peut toujours être pire. Je reste immobile dans mon lit, mon regard ne quittant pas celui de Boris qui était vraiment aux petits soins avec moi. Je déteste avoir à me reposer sur quelqu'un mais... parfois ça fait vraiment du bien de pouvoir lâcher prise... il va peut-être falloir que je m'y fasse. Il me parle, tentant de me rassurer, de se montrer compatissant. Effectivement il ne peut pas comprendre ou pas totalement en tout cas. Ma peur de perdre le contrôle n'est que temporaire d'après lui. J'aimerais qu'il ai raison, j'aimerais en être sûre mais pour le moment je n'en suis pas convaincue. C'est trop tôt mais je l'espère de tout cœur. Je soupire.

J'aimerais te dire que tu as raison mais pour l'instant je n'en ai pas la certitude. Je me demande si de ton côté tu ne me surestime pas un peu. Mais bon... ça me fera un nouveau défi à relever. Peut-être qu'un peu d'aide ne sera pas de refus. De toute façon j'ai rejoins les pawnees. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise idée mais... je n'avais plus trop le choix, je me suis sentie submergée entre ma vie de lycane et le travail et j'ai eu besoin... de demander un peu d'aide...

Pourquoi je lui disais tout ça ?  Je ne sais pas. En y pensant, en les ayant rejoint ça montre mon envie de m'améliorer, de vouloir me contrôler, de vouloir apprendre. En fait j'avais fait un grand pas en avant. Je hausse les sourcils face à ses paroles. Écouter quelqu'un qui a plus d'expérience et quelques connaissances donc... l'écouter lui? Pourquoi pas en soit mais je reste sceptique. J'ai beaucoup de mal à faire confiance aux autres. Malgré toutes les bonnes attentions dont il avait faut preuve, j'avais encore du mal. Il est là de son propre chef... certes... il ne me craint pas... hm... D'accord mais jusqu'à quel point ?  Je reste silencieuse. J'ai une idée qui me traverse l'esprit. Je me dis qu'à la fois elle est horrible mais à la fois je veux voir jusque où il peut garder le contrôle de la situation. Je serais assez rassurée. C'est complètement fou. J'avais repris quelques forces. Le fait d'être restée allongée m'avait fait un peu de bien. Je profite d'être sous la couette, j'ai ma nuisette à portée de main, sur ma table de chevet. Je retire sa veste et je m'habille sous la couette. Alors qu'il est debout en train de me demander si j'ai besoin de quelque chose. Oui Boris, j'ai besoin de te tester.

Tu ne me crains pas hein...

Sans qu'il ne s'y attende, je bondis sur lui, attrapant ses poignets. Je le fais tomber au sol, je me retrouve au dessus de lui, maintenant ses poignets au dessus de sa tête avec toute la force que j'ai en moi. Je n'ai pas toute la force d'un lycan mais j'en ai toujours un peu plus qu'un humain. Mon regard et mon ton étaient froids. Cela changeait de la Keira d'il y a quelques minutes.

Et maintenant ? Tu es sûr ?

Oh non je ne comptais pas le lâcher. Je voulais voir ce qu'il pouvait faire ou non. En tant que force de l'ordre je ne m'inquiète pas trop mais j'ai besoin de le voir de mes propres yeux, d'en avoir le cœur net. D'autant plus qu'il n'est pas armé. Je rapproche ma bouche de sa peau, comme si j'allais le mordre pour le transformer. Bien entendu je ne le ferais pas mais lui il n'en avait aucune certitude.


Keira Alexanderson

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Il n’était pas simple de convaincre cette personne de changer sa vision des choses. Elle était plutôt têtue. Alors, je m’attendais bien à ne pas la changer en une soirée. Si nos chemins venaient à se croiser et si nous devions nous revoir, il y avait plus de chance de réussir cet objectif avec le temps. Il faudra faire preuve de grande patience avec elle pour détruire ses différents murs de doute et de méfiance. La question était, est-ce que je veux lui consacrer de mon temps pour le faire est-elle d’accord d’essayer de changer ? Dans ce cas, il faut que les deux parties soient d’accord pour espérer en une réussite. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’avec elle ça ne serait pas une partie de plaisir. En valait-elle la peine ou pas ? Là, je devais trouver la réponse à cette question. Au premier regard, j’ai envie de dire oui. Mais le premier regard n’est pas forcément le meilleur conseiller.

Je sentais dans sa parole un certain sentiment de gêne. Comme si le fait de demander de l’aide aux autres ça la dérangeait. Ce n’est pas surprenant en soi, car il n’y a pas mal de personne dans le monde qui préférait faire les choses par soi-même pour ne pas être dépendant des autres. Ne nous sommes-nous pas tous comme ça ? Être dépendant de quelqu’un ou de quelque chose pourrait être considéré comme de la faiblesse et dans la suite être un problème, pour ne pas dire une menace pour soi. Mais il était assurant de savoir qu’elle avait rejoint les pawnees. Ce choix des plus sages, même si c’était choisi avec difficulté ne pouvait être que bénéfique pour elle. Elle avait une certaine fierté coriace à vrai dire.

Plus la conversation et le temps avançaient plus je sentais que quelque chose n’allait pas. Après, il faut avouer que ce n’était pas sa meilleure journée. L’agression, deux transformations, être assisté par un inconnu qui de plus n’a pas peur d’elle et cela semblait l’irriter. Alors que je me présentais à elle pour voir ce que je pouvais faire pour elle, elle me répondit avec une phrase des plus suspectes qui me fît lever un sourcil. Elle avait l’air d’être gêné, intrigué, agacé par ma non-peur d’elle.

Je dois vous avouer que pour me surprendre, il faut y aller. J’en ai vu des choses en tente ans d’existence, mais là. Mais là ! Un mot apparut dans mon esprit, mais je réussis à ne pas le dire oralement, garce ! Je la pensais au bout du rouleau et en fait non. Elle surgit de son lit en nuisette et me plaqua au sol. Je n’avais pas eu le temps de réagir d’une quelconque façon, je ne pouvais que la laisser faire. Me voici sur le dos, plaqué au sol par Keira qui se retrouvait au-dessus de moi tenant mes mains, les bloquante au-dessus de la tête. À ce moment-là, je compris ma situation. Une situation des plus étranges. Mes ressentis étaient partagés. Une femme d’un certain charme en nuisette au-dessus de moi ce qui n’était pas désagréable en soi. Et de l’autre, Keira avec un regard et une tonalité de voix des plus froids avec sa bouche de mon corps comme si elle avait l’intention de me mordre. Dans certaines circonstances, je ne dirais pas non à ce genre de chose, mais là, l’atmosphère n’y était pas au rendez-vous.

Elle me demandait si j’étais sûr de mon jugement à son égard. Et si j’avais raison de ne pas la craindre. Je vois. Elle voulait jouer à ce jeu ? Je ne connaissais pas trop ses véritables attentions et disons que de voir sa bouche avec ses dents qui s’approchaient de ma peau ne me donnaient pas le temps pour une analyse approfondirent. Donc, dans le doute, je vais devoir agir en conséquence.

Moi aussi, je pouvais avoir un regard froid. Je n’étais pas du tout en position de force et je trouvais cette situation des plus ridicules ou dangereuse. Je ne pris la peine de lui dire quoi que ce soit. Ma respiration s’accélérait, mon cœur commençait à battre de plus en plus fort. Ma tension artérielle montait, mes muscles commençaient à se contracter. Elle était en position de force, oui, elle avait immobilisé le haut de mon corps, il est vrai. C’était bien pensé, mais elle manquait de technique et d’expérience dans le combat. Une partie de mon corps n’était pas immobilisée et pourtant, c’est un endroit où j’avais le plus de force, les jambes. En plus, elle me donnait un avantage pour les utiliser, tout le haut du corps était plaqué au sol ce qui me permettait de monter plus efficacement les jambes.

C’était parti, elle pouvait voir sur mon visage que je serais les dents. Oui, c’était dû que, brusquement, je levais mes deux genoux pour lui taper dans le dos ce qui la fit avancer sa tête vers la mienne. À ce moment, j’en profitais pour lui donner un coup de tête au niveau de sa tempe. Une zone sensible qui permettait de déstabiliser les personnes avec douleur. Il ne faut pas croire, je faisais preuve d’un minimum de retenue. Le but était de me dégager de son emprise, pas de l’amocher. Mais mes coups n'étaient pas faux. Mon coup de tête avait eu l’effet voulu, douleur et déstabilisation. Je sentis qu’un de mes poignets était moins bien tenu et je réussis à le dégager. À la seconde où ma main était libre, je glissais mes doigts dans sa chevelure avant de serrer le poing avec ses cheveux entre mes doigts. C’est très joli les longs cheveux et ils étaient doux, mais par contre ça donne de la matière à tirer et ça fait mal. J’ai pu la dégager de dessus de moi avec l’aide de sa chevelure entre mes mains et mes jambes.

Qu’est-ce que c’était difficile et sportif cette histoire, mais je ne pouvais pas m’arrêter maintenant. Il fallait soit me retirer soit l’immobiliser. Je pensais qu’elle méritait une petite leçon. Je le tenais toujours par sa chevelure et je me redressais rapidement me libérant la seconde main de son emprise. Je l’attrapais d’un même côté avec mes deux mains pour la retourner et la mettre sur le ventre. À la seconde où elle était sur le ventre, je me mis en califourchon sur ses fesses avant de lui attraper un bras après l’autre et de les tordre derrière son dos et faisant de petites pressions douloureuses pour l’inciter à ne plus bouger. Après quelques secondes d’immobilisation, je finis par la relâcher. Je me relevais en soupirant et en remettant un minimum bien mes habits et je marchais vers la fenêtre de sa chambre, les mains dans les poches de mon pantalon. Ma respiration était rapide. Ce n’était pas une respiration de récupération après l’effort, mais plutôt une respiration de colère. Je ne dis rien. C’était stupide. J’ai dû me montrer brut, violent envers une fille qui ne le méritait pas, enfin là… Non, pourquoi avoir fait cela ? Pour voir de quoi j’étais capable ? Jusqu’à où j’étais prêt à aller ? Je lui dis d’une voix retenant de la colère :

- Satisfaites ?

Je ne l’étais pas. Je préférais dire le moins possible. Elle m’avait fâché, je lui ai fait mal. Cette situation m’avait énervé. J’aurais pu être beaucoup plus dur, plus violent, lui faire bien plus mal dans une situation similaire. J’étais fâché de son comportement qui m’avait poussé à lui faire du mal.
Boris Joukov

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02/05/2036


Quelle idée j'avais eu de vouloir tester Boris ? J'en étais vraiment arrivée à ce point là parce que j'avais peur de lui faire du mal ? Je sais qu'il travaille pour l'ordre mais je veux quand même vérifier qu'il sait se défendre. Je veux le vérifier de mes propres yeux et pour cela je me servais de moi-même comme cobaye. A quel stade de masochisme étais-je arrivé. C'était de la folie mais je le faisais quand même. Je suis folle mais il paraît que la plupart des gens bien le sont alors... suis-je une bonne personne ? J'ai conscience que pour se défendre il risque de me faire mal. Je le sais mais je n'arrête pas pour autant mon manège. Tant pis, tous les risques sont bons à prendre mais peut-être qu'au moins ainsi je serais rassurée. Je suis toujours au dessus de lui, lui maintenant les poignets et attendant le moindre de ses faits et gestes. Serais-je en capacité de riposter ? Je n'en suis pas sûre. Mes deux transformations m'avaient affaiblies et j'étais loin d'avoir totalement récupéré. C'est alors que soudain je me pris un coup dans le dos, ce qui me fit perdre l'équilibre et ramena ma tête vers Boris. Je me prends ensuite un coup de tête au niveau de ma tempe. Je ne m'attendais pas du tout à ça et je suis déstabilisée. J'ai mal, un petit couinement avait dû se faire entendre. Suite à cela, il avait réussi à se dégager. Il empoigna ensuite mes cheveux et me degagea d'au dessus de lui. Je me mordis la lèvre très fort pour ne pas crié. Je pensais que c'était bon mais il ne s'arrêta pas là. Je me retrouve ensuite couchée sur le ventre. Il se mit à califourchon sur mes fesses pour m'attraper les bras l'un après l’autre et me les tordre derrière mon dos en faisant de petites pressions. J'ai terriblement mal. Je me mords tellement fort la lèvre qu'elle commence à saigner. Je suis totalement immobilisée, incapable de bouger. Il finit par se relever. Bon... il ne m'avait pas loupé mais je l'avais bien cherché il faut dire. Je me relève difficilement, je remets ma nuisette en place avant de me rasseoir sur le bord de mon lit. Si je suis rassurée ?  Bien sûr. Je lui réponds en toute franchise sans que mon regard ne le quitte une seule seconde.

Oui.

Dis-je avant de laisser planer un silence. Après quelques secondes je reprends la parole.

Oui je suis satisfaite... de ce test. Même si... ça a été douloureux. A présent je sais que tu es tout à fait capable de te défendre et de riposter face à moi. Je sais que si je pers le contrôle, que si je devais me transformer à côté de toi tu pourrais m'immobiliser et tu aurais le temps de t'enfuir le temps que je me transforme.

Je m'arrête quelques instants. Je me lève et je me rapproche de lui. Je lui fais face et je le regarde dans les yeux. Je ne suis qu'à quelques centimètres de lui.

Même si cette situation a dû te paraître ridicule, même si j'ai bien senti que ça t'a  agacé, je suis rassurée. Et maintenant je veux bien entendre que tu n'es pas en danger à côté de moi. J'en avais besoin, j'avais besoin d'en avoir le cœur net. Alors tu peux me détester autant que tu veux, je devais le faire.

Je lève les bras pour ma masser l'arrière de la tête et apaiser la douleur.

Tu n'y es pas allé de main morte. Et rassure-toi, je n'avais aucunement l'intention de te transformer. Je suis passée par là, je sais ce que ça fait que de devenir lycan. Et je ne le souhaite à personne alors jamais, jamais je ne transformerais un humain en lycan. Jamais.

Keira Alexanderson

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