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 Le début d'une nouvelle vie

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Le début d'une nouvelle vie
RP SOLO - Février 2026
Cela faisait bien une demi-heure que je tournais en rond dans le salon, à faire les cent pas. Je n’avais jamais autant stressé de ma vie. Que faire ? Comment faire ? Je n’avais jamais agi de cette façon. Je ne savais absolument pas de quelle manière je devais m’y prendre. C’était trop pour moi, je ne m’en sentais pas capable. Pourtant, je voulais le faire, je voulais qu’elle sache. Il le fallait. Ce serait un grand pas en avant pour nous. Je frissonnai. Cela faisait plusieurs jours que j’y songeais, quatre plus exactement. Depuis qu’elle avait découvert mes activités illégales. Ce qu’il s’était passé m’avait marqué pour le reste de mon existence. Je ne voulais plus lui mentir, ni rien lui cacher. J’avais été si terrifié à l’idée de la perdre à cause de mes conneries que cela avait suffi pour m’aider à prendre ma décision.
Maintenant, comment faire ? C’était bien beau de décider, encore fallait-il agir. Je soupirai, m’arrêtai un instant pour enfouir mon visage dans mes mains. Ces dernières tremblaient légèrement. Bordel, ça me mettait dans un état… Ce n’était pourtant pas la mer à boire ! Je me frottai les yeux, baissai les bras et serrai les poings. Allez, je devais me secouer ! Ce n’était pas en restant planté là que…


- Constantine ?

Je sursautai, me tournai vers Mary qui me regardait d’un air inquiet, sa main sur mon bras. Je ne l’avais pas entendue arriver.

- Qu’est-ce qui t…

Elle se tut, plissa les yeux en me regardant bien, soudain très observatrice.

- Tu as quelque chose à me dire.

Bon sang mais comment faisait-elle ? A ma grande surprise, elle sourit. Elle devait savoir que ce n’était rien de grave. Cette femme me connaissait beaucoup trop bien. Elle prit ma main.

- Passons la journée dehors, tu veux bien ? proposa-t-elle.

Je hochai vivement la tête. Un peu que je voulais ! Elle devait penser que cela m’aiderait à parler, et elle n’avait pas tort.


- Qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui ? demanda-t-elle en allant arranger le plaid qui se trouvait sur le canapé. Il y a le marché au MacArthur aujourd’hui. On peut commencer par ça.

Même pour un mois de février, il ne faisait pas très froid. Bien couverts, nous ne risquions rien. Ou plutôt, Mary ne risquait rien.

- D’accord, répondis-je simplement.

Quelques minutes plus tard, nous parcourions les rues de Los Angeles, et arrivions au MacArthur Park, à la lisière duquel s’étiraient de longs étalages de nourriture, vêtements, bibelots, fleurs et autres produits plus ou moins utiles à la vie de tous les jours. Mary avait passé son bras sous le mien et marchait à côté de moi, visiblement ravie. Bon, évidemment, ce n’était pas le bon moment pour lui dire ce que je voulais qu’elle sache. A mon avis, il valait mieux profiter de cette journée à ses côtés, faire en sorte qu’elle en garde un bon souvenir. A commencer par lui payer la jolie robe qu’elle repéra sur le mannequin d’un des nombreux stands. Le tissu était entièrement noir, plutôt épais et tombait de manière serrée au milieu des cuisses. Les épaules et la partie supérieure de la poitrine étaient en espèce de toile noire transparente. Deux rubans se croisaient en haut du dos.


- Merci ! dit la demoiselle avant de m’embrasser sur la joue.

Mon cœur répondit par des battements en trop. Une idée me vint soudain et je saisis l’occasion.


- Mets-la ce soir, déclarai-je d’un ton si décidé qu’elle en fut surprise. Je t’invite au resto.

L’étonnement fit place à la joie.

- OK ! Et… tu m’emmènes où ? demanda-t-elle intéressée.

J’eus un temps de réflexion, me grattai l’arrière du crâne, embarrassé.


- Ben… j’en sais rien, je viens de décider ça maintenant.

Elle éclata de rire et, sans prévenir, se jeta dans mes bras.

- Je t’adore ! s’exclama-t-elle, toujours en riant.

Je sentis le rouge me monter à la figure. Quelques passants nous jetaient des regards curieux, ce qui ne m’aida pas à calmer cette bouffée de chaleur qui m’envahissait tout à coup. Mary proposa de regarder sur Internet pour faire notre choix de restaurant, en supposant qu’il y ait de la place pour le soir même. A l’aide de mon téléphone, nous trouvâmes plutôt facilement un petit endroit sympa, semi-gastronomique et qui semblait à la hauteur de nos espérances. Pour midi, nous achetâmes un petit repas sur le marché et déjeunâmes au parc, assis dans l’herbe. Ensuite, nous restâmes une petite heure tranquilles. Allongé sur le dos, ma tête confortablement posée sur les cuisses de Mary qui était assise, adossée au tronc d’un noisetier, je la regardais tandis qu’elle caressait doucement mes cheveux. Chaque jour, je me demandais comment j’avais eu la chance de rencontrer une personne comme elle. Et chaque jour, je craignais que notre amour n’ait été qu’un rêve, ou que tout s’arrête, d’une quelconque manière.
S’emparant de son téléphone pour naviguer dessus, certainement pour jouer à son jeu de tower defense préféré, elle commença à fredonner une chanson. C’était un titre sorti en 2011, d’un groupe de heavy metal americain nommé Avenged Sevenfold : « So far away ». Je l’avais faite écouter à Mary, pour la consoler face au décès de son père qui nous avait tristement rapprochés. La chanson était écrite pour parler d’un être cher que l’on avait perdu. Bon, cela avait surtout eu pour effet de la faire pleurer, mais elle m’avait remercié car, malgré tout, c’était une belle chanson.



Mary adorait chanter. Et j’aimais l’écouter. Elle avait une jolie voix, douce, apaisante, frissonnante, chaleureuse. A chaque fois que mon moral était au plus bas – et elle le ressentait toujours, même quand je faisais tout pour le cacher – j’avais droit à une chanson, chantée ou fredonnée, et ça allait très vite mieux. Et quand je me sentais déjà serein, comme à ce moment précis, c’était tout aussi agréable. Je fermai les yeux pour en profiter davantage, appréciant également ses douces caresses sur le sommet de ma tête. C’était si reposant que je faillis sombrer.

- Schläfst du* ? demanda Mary à la fin de la chanson.
- Nein*… répondis-je sans ouvrir les yeux.

J’admirais et affectionnait son envie de vouloir communiquer avec moi à travers ma langue natale. En plus, elle se débrouillait vraiment bien. Rien à dire sur la prononciation, ce qui était déjà pas mal pour quelqu’un qui connaissait à peine la langue.


- On va marcher ? proposa-t-elle au bout de quelques minutes de silence.

Bonne idée. Je me levai, l’aidai à se mettre debout. Elle prit ma main et nous parcourûmes le sentier qui faisait le tour du parc, avant de rejoindre la grande rue.


- Puisque j’ai une robe neuve pour ce soir, il me faut des chaussures qui iront avec, dit Mary quand nous passâmes devant une flopée de magasins de vêtements.

J’aurais pu protester, lui dire que je n’aimais pas le shopping, que ce serait trop ennuyant de l’aider à trouver la paire parfaite pour sa robe. Mais Mary n’était vraiment pas du genre à faire ce genre d’achat régulièrement. C’était même plutôt rare, elle usait ses chaussures jusqu’à la fin avant de s’en procurer d’autres. Et, en général, elle y allait seule. Alors j’approuvai, et la suivis à l’intérieur d’une enseigne connue. Le choix fut plutôt rapide. Elle opta pour des escarpins noirs simples, à hauts talons larges.


- Je ne sais pas marcher avec des talons aiguille, c’est une horreur, commenta-t-elle en remettant ses chaussures. Pas touche à ton portefeuille ! protesta-t-elle aussitôt en me voyant sortir ledit portefeuille de ma poche. Tu as payé la robe, je paye ça !

Et il valait mieux ne pas la contrarier. Une fois sortis de la boutique, nous promenâmes encore un peu, et décidâmes de rentrer à l’appartement. Mary voulait se préparer convenablement pour le dîner. Je la laissai prendre soin d’elle dans la salle de bain, allai choisir ma propre tenue. Une chemise et un beau jean conviendraient très bien. En attendant que Mary ait terminé, je restai assis sur le canapé dans le salon, en stress. Et si je ne parvenais pas à lui parler, tout à l’heure ? Si je laissais passer l’occasion, et qu’elle ne se présentait plus ? Je ne savais pas si j’aurais le courage de recommencer. C’était ce soir ou jamais. Incapable de rester là plus longtemps à ne rien faire, j’allai dans la pièce insonorisée et m’installai derrière la batterie. Je jouai jusqu’à ce que la demoiselle me rejoigne, habillée et maquillée. Elle était si jolie que j’en eus un sursaut d’émerveillement, et l’une des baguettes que je tenais m’échappa pour rebondir contre le mur. Elle rit et alla la ramasser.

- Comment tu me trouves ? demanda-t-elle en faisant un tour sur elle-même.

Je me levai et l’attirai contre moi pour l’embrasser.


- Perfekt*, répondis-je en contemplant les quelques paillettes qui brillaient sur ses paupières.

J’eus droit à un beau sourire. Elle me rendit ma baguette.


- Tu joues bien, dit-elle. Tu devrais essayer de t’inscrire à un concours.
- Euh… je ne pense pas être assez bon.


En vérité, ce qui me gênait le plus, c’était me représenter devant du monde. Pour les combats, être le centre de l’attention ne me dérangeait pas. Pour faire de la musique… c’était autre chose.

- Je suis sûre que si, répondit-elle confiante.

Je réfléchis.


- Un jour, peut-être…
- Et je serai là pour t’applaudir.


Il était temps de me préparer à mon tour. Ce fut évidemment plus rapide. Une douche, un coup de peigne dans les cheveux et je pus rejoindre Mary dans l’entrée. Nous devions aller au restaurant en voiture. Il se trouvait à quelques rues d’ici et je ne voulais pas faire marcher la jeune femme avec ses talons hauts.


______________________
* Schläfst du ? Tu dors ?
* Nein : Non
* Perfekt : Parfaite

Codage par Libella sur Graphiorum
Constantine Meyer

Infos
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Messages : 600
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Réputation : 0
Race : Lycan
Né(e) le : 31/12/1917
Âge physique : 40
Situation amoureuse : Veuf
Taille / Poids : 1m96 - 103kg
Annexes
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Le début d'une nouvelle vie
RP SOLO - Février 2026
Nous arrivâmes une dizaine de minutes plus tard. On nous accueillit chaleureusement, je lançai un regard assassin au réceptionniste qui reluquait Mary jusqu’à ce que nous prenions place à table. Elle regardait tout autour d’elle d’un air curieux et appréciateur.

- C’est joli ici, commenta-t-elle.

Elle porta son attention sur moi.


- Mais j’angoisse un peu.
- Pourquoi ?


Elle plaça nerveusement une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- Je ne suis jamais allée dans ce genre de restaurant, avoua-t-elle. J’ai l’impression qu’on nous regarde de travers, qu’on sait que… nous ne sommes pas des gens riches.

Je pris sa main sur la table.

- On s’en fiche, la rassurai-je. On ne nous a pas refoulés à l’entrée, c’est déjà pas mal, non ?

Elle pouffa discrètement de rire, une main devant la bouche. Un serveur nous rejoignit bientôt pour énumérer le menu de ce soir. Nous commandâmes une boisson chacun pour l’apéritif, en attendant que le repas nous parvienne, et nous trinquâmes.

- Tu sais pourquoi il y a plein de fourchettes et plein de couteaux ? fis-je en désignant toute la vaisselle qui se trouvait sur la table.

Elle fit non de la tête.


- Ben moi non plus.

Nous échangeâmes un rire.

- Tout ce que je sais, c’est qu’il faut commencer par l’extérieur, et aller vers l’intérieur, plat après plat. Et ça, c’est pour le dessert, ajoutai-je en montrant la cuillère et la petite fourchette au-dessus de l’assiette.

Elle parut surprise.


- Où as-tu appris ça ?

Je haussai les épaules.

- Je ne sais plus, je l’ai vu dans un film, je crois.

Quand le repas arriva, nous prîmes le temps de déguster, y allant chacun de nos commentaires sur ce que nous préférions particulièrement, et aimions le moins. Entre temps, Mary me parla un peu de ses journées à l’hôpital, les patients dont elle aimait s’occuper, ceux qui rendaient certains moments plus compliqués, les collègues avec lesquels elle s’entendait le mieux, et le moins bien. Elle me demanda comment se passaient mes propres journées. J’évitai les détails peu appétissants, même si elle assurait que ça ne la dérangeait pas. Au contraire, comme il s’agissait souvent de situations plutôt comiques – comme la fois où le cadavre avait laissé échapper un énorme gaz – elle en riait volontiers. Le repas défila ainsi à la vitesse de l’éclair, et le dessert fut bientôt terminé.

- Je n’ai plus faim ! fit Mary à la sortie du restaurant, une main sur son ventre. C’était excellent !

J’approuvai. J’avais bien mangé aussi. Et j’avais passé un si bon moment que j’en avais presque oublié la raison pour laquelle je voulais lui faire plaisir aujourd’hui. Alors, de retour à la voiture, je décidai de prendre un autre chemin que celui qui nous ramènerait à l’appartement.

- Où allons-nous ? s’enquit Mary intriguée en le remarquant.
- J’ai… quelque chose à te montrer.
- Oh.


Elle n’insista pas mais un sourire impatient éclaira son visage tout au long du trajet. Quand je me garai sur le bord du trottoir, devant le perron d’une grande maison vingt minutes après, j’allai lui ouvrir la portière et elle descendit.

- Qu’est-ce qu’on fait devant chez ma mère ? demanda-t-elle étonnée.

Je pris sa main et nous montâmes les marches.


- Il est tard, elle doit dormir, dit-elle sans comprendre ce que je manigançais.
- On ne va pas la déranger, assurai-je.

Nous arrivâmes en haut du perron. Je lâchai sa main, lui dis de rester où elle était, et redescendis jusqu’au trottoir. Mary ricana.


- Mais qu’est-ce que tu fabriques ?

Commençant à trembler d’anxiété, je levai les yeux vers elle.

- Tu te rappelles de notre premier resto ?

Elle hocha la tête.

- Bien sûr. Il y a presque six ans, le 23 mai 2020 ! C’était un samedi.

Alors ça, je ne m’en souvenais pas. Je savais que cela faisait à peu près un mois que nous nous fréquentions. Mais la date exacte… Elle éclata de rire devant mon air complètement ahuri. Puis elle reprit son sérieux et attendit la suite. Je me raclai la gorge, stressé.

- Avant de nous quitter, tu as dit quelque chose quand tu te trouvais là, déclarai-je en lui montrant l’endroit même où elle se tenait debout.

Au début, elle fronça les sourcils en réfléchissant, le poing fermé sous son menton, le visage baissé vers le sol. Puis elle ouvrit à demi la bouche et me regarda, ébahie. L’air d’avoir retenu sa respiration tout ce temps, elle laissa échapper un soupir, avant de me gratifier d’un immense sourire. Même de là où je me trouvais, je vis ses yeux s’embuer de larmes. Elle avança d’un pas pour me faire face, et pointa un doigt décidé dans ma direction. Comme ce jour-là.


- Un jour, vous m’appellerez Mary Meyer, récita-t-elle mot pour mot.

Et comme ce jour-là, mon cœur ne put s’empêcher de s’affoler. D’une main tremblante, je fouillai dans la poche de mon jean, en ressortis une minuscule boîte de velours bleu roi. Je l’ouvris, dévoilant en son centre un joli anneau serti de trois petites pierres précieuses. Et je posai un genou à terre.


- C… c’est ce que je voudrais, répondis-je en sentant une immense bouffée de chaleur me carboniser la tête et le corps entier. A… Alors… est-ce que… tu…

Bon sang mais… je devais arrêter de bégayer, ce n’était pas le moment ! Patiente, Mary ne dit rien et m’encouragea d’un joli sourire. Je respirai un bon coup pour me calmer, et repris.

- Mary Anderson, veux-tu m’épouser ?

Je l’avais dit. J’avais réussi. Mon cœur battait tellement fort qu’il était prêt à sauter de ma poitrine à tout moment. Comme dans mes souvenirs, le sourire de la demoiselle s’élargit. Puis elle recula, prit son élan, courut et sauta de l’escalier. J’eus à peine le temps de refermer la boîte et me redresser. Je me précipitai, les bras grands ouverts, et réceptionnai Mary en parvenant à tenir sur mes jambes. Elle éclata de rire, croisa les chevilles dans mon dos et posa ses bras sur mes épaules. Je la soutins sous le bassin pour ne pas qu’elle glisse, et croisai son regard pétillant.

- Oui, Constantine Meyer.


[FIN]

Codage par Libella sur Graphiorum
Constantine Meyer

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Race : Lycan
Né(e) le : 31/12/1917
Âge physique : 40
Situation amoureuse : Veuf
Taille / Poids : 1m96 - 103kg
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