Physique

Max a une carrure plutôt classique, assez musclée, mais moins qu'avant. Il arbore sous son mètre quatre-vingt-huit, une longue chevelure noire, en tout cas pour un homme, t'arrivant sur les épaules et faisant ressortir ses yeux d'un vert proche de celui de la mousse. En continuant sur son visage, on peut y remarquer deux cicatrices longeant de l'arrête du nez jusqu'à sa joue, faites lors de ses péripéties qui l'ont conduit jusqu'en Californie. D'autres cicatrices se trouvent sur ses bras, des traces ou plutôt des marques de propriété comme on pourrait le dire, faites par ses maîtresses. Max entretient son hygiène et son physique un minimum, mais sa nature et sa position sociale actuelle font qu'il ne cherche pas plus à s'embellir ou à paraître propre comme un sous neuf, préférant rester sous les radars. Il s'habille souvent d'un jean et d'un t-shirt assez simple, quand pour sortir, il porte souvent une veste en cuir et des chaussures, collant avec cela.

Caractère

Le caractère de Max a bien changé depuis qu'il est arrivé aux états-unie, là où il était un jeune homme plein d'espoirs, de rêves, souriant et prêt à aider son prochain, il n'en reste plus grand-chose, les rêves remplacés par un syndrome assez connu des gens séquestrés, à la merci des trois femmes qui ont droit de vie ou de mort sur lui. Il fera tout pour les satisfaire, quoi qu'il en coûte. Il peut toujours être sympathique, mais son regard n'affiche plus la même braise qu'avant et surtout, méfiez vous, il se pourrait qu'il soit en train de faire les courses pour ses maîtresses. Il sait se salir les mains depuis toujours. Il est toujours à l'écoute de celles à qui il appartient, serviable au possible, mais se retient de s'exprimer ouvertement la plupart du temps, ne voulant pas être vulgaire et donc être puni. Pour ce qui est le reste du monde, le masque est là. Souriant, avenant, prêt à donner un coup de mains, tant que cela ne le met pas en retard dans ses tâches envers la famille, il est loin d'être des plus désagréables à côtoyer et laisse croire que c'est un homme totalement libre et heureux.

Compétences, Connaissances & Spécialités éventuelles

Connaissance en mécanique et dans le bâtiment, très débrouillard de ses mains.

Intérêts & Loisirs

la mécanique, le sport, mais surtout, satisfaire ses maîtresses.

Avis sur le monde extérieur

Un monde froid et dangereux décoré d'illusions et de paillettes, un monde qui n'est plus celui qu'il voyait il y a quelques années, un monde qui ne lui plaît guère. Il n'avait jamais réellement connu d'autre race que des humains lorsqu'il était encore libre de lui-même, Mais sa captivité l'a confronté à ces dernières, et au début, il en eut peur. Puis il comprit que tout le monde était dans le même bateau, tout le monde se retrouvait à voir le vrai visage de ce monde à un moment. Les trois sœurs eurent également une certaine influence sur sa vision de ce monde, et de la place de chacun. En revanche, il se fit sa propre idée des anges, qui lui déplaisent. Pour lui, ils représentent l'injustice de ce monde et sa souffrance, car, s'ils sont réellement là pour éradiquer le mal, pourquoi celui-ci était-il toujours là, pourquoi avait-il eut à subir tout cela avant d'être " secouru " par les sœurs Van Helsinki ?


Max avait vécu un bon moment à Berlin, une enfance classique, une adolescence plus compliquée, des parents trop occupés avec leur carrière, tentant de le mettre en maison de correction ou en école privé, mais rien n'y faisait. Finissant par quitter l'école assez tôt pour travailler réellement. L'école n'était pas faite pour lui et lui n'était pas fait pour l'école. Il décida donc de partir de cette grande ville qu'il n'avait jamais vraiment aimé et pour être loin de ses parents sans qu'ils n'en aient vraiment quelque chose à faire, ayant bien mieux et plus rentable à s'occuper que lui. Il enchaîna donc les petits boulots à droite à gauche dans des petites villes bien plus conviviale. Tour à tour mécanicien, travailleur du bâtiment, laveur de carreaux, plongeur. Mais il aspirait à plus, il aspirait à percer dans ce monde et, depuis longtemps, de par les films, la télé et les bouquins, il voulait être une star de cinéma, dans ces grands films à gros budget, une grande maison avec une piscine géante et des bécanes à ne plus savoir quoi en faire.

Donc un jour, au détour d'une fin de journée, il avait choisi de faire ses valises et de partir. Il avait trouvé une agence qui avait accepté de l'engager et qui souhaitait le rencontrer. Mais là fut le piège de sa naïveté et de sa cupidité, ainsi que le début de sa descente en enfer. L'agence n'était en fait qu'un piège pour attirer des gens naïfs, les kidnapper et les revendre au plus offrant. C'est donc là que sa nouvelle vie commença.

Des semaines dans un container d'un bateau, mal nourri, jeté comme du bétail, montré à droite à gauche comme un vêtement en solde, tout ça pour, dans la plus grande ironie, finir là où il avait souhaité aller, la terre du cinéma américain, la Californie. C'est donc là, qu'il fut acheté, tel un chiot dans une animalerie, par l'une de ses maîtresses actuelles.

Les débuts avaient été très durs pour lui, torture, jeux sadiques, manipulation, rien ne lui était épargné sous le rire amusé de ses tortionnaires. Mais l'on ne casse pas ses jouets préférés trop vite chez les Van Helsinki et la belle Dushka trouvait donc un malin plaisir à le soigner et à le remettre à neuf entre chaque amusement pour en profiter le plus longtemps possible. Un jour, il avait réussi à s'enfuir, mais malheureusement, pas assez loin des griffes de ses bourreaux, ce qui lui coûta un douloureux souvenir, se retrouvant défiguré à vie pour apprendre que l'on ne fuit pas les Van Helsinki. Pourquoi était-il toujours vivant et non pas transformé en repas une bonne fois pour toutes ? C'est assez simple, les sœurs aiment son physique, mais surtout le goût de son sang, donc pourquoi gâcher tout cela en prenant tout d'un coup.

Les jours, les semaines et les mois passèrent et le Maximilien d'autrefois n'était plus qu'un lointain souvenir, un écho, devenu, par la force des choses et pour sa survie, un loyal serviteur de ses tortionnaires, ce qui apparemment, finit par adoucir son traitement. Il est maintenant libre de ses mouvements dans la demeure des Van Helsinki et, à même la liberté de sortir du manoir pour subvenir au besoin de ses maîtresses. Il y fait la cuisine quand cela intéresse les sœurs, il entretient le manoir de par son expérience dans le bâtiment, en fait, il s'occupe des tâches ménagère de la maison avec le reste des " employés " , nettoyage, repassage, entretien. Il a même l'honneur de pouvoir entretenir le parc automobile de la famille par lui-même, moment qui, parmi si peu d'autre, lui procure un temps de soulagement. N'étant pas seul enchaîné aux sœurs Van Helsinki, il peut discuter un peu lorsqu'elles ne sont pas là où dorment, mais, Maximilian, de par son syndrome, les trouves beaucoup trop vulgaire ou vil envers elles et ne comprend plus leur souhait de vouloir s'échapper du manoir, se retrouvant à être puni, puis à passer par les soins si particuliers de Dushka.

Sur ses rares temps libres, il en profite pour écouter de la musique, lire ou s'entretenir, mais ce dernier point et aussi une volonté très approuvée des sœurs , elles aiment leur jouet beau et performant et il parait que le gras n'est pas bon pour la santé.