Physique

Siegfried et un homme grand et élancé, non sans manqué tout de même d’un minimum de musculature, ses yeux sont d’un vert profond qui contraste avec son visage plutôt pale et froid, même si, en les fixant, on se rend compte qu’ils ne sont pas plus chaleureux que ça. Il possède une chevelure noire assez longue qu’il vient plaquer en arrière avec de la brillantine, soulignant son visage carré. Une longue cicatrice parcourt son visage de gauche à droite, passant par son nez et sa joue droite pour s’arrêter juste avant son oreille.

Il se tient toujours très droit et sa démarche paraît toujours assurée, militaire en somme. Sa tenue vestimentaire reste quelque peu réduite ou peu imaginative aux yeux des gens, toujours une chemise, un pantalon et des chaussure en cuir, ainsi que d’un veston, le tout restant dans des couleurs assez sobre et peu tape à l’œil, comme du noir, du marron foncé, voir du kaki et en de rares occasions, une chemise blanche. Il porte aussi constamment une vieille montre russe à remontoir aux poignées, un vieux souvenir de jeunesse et porte aussi très souvent une paire de gants en cuir noir.

Caractère

Il est un homme assez solitaire, désormais peu enclin à se trouver dans des endroits bruyants ou mouvementés, sauf en de rares occasions ou en certains lieus. Il est assez strict est droit de par son éducation et de sa vie passée. Il n’aime pas le travail bâclé ni les fainéants et n’a pas sa langue dans sa poche pour le faire comprendre. Employer la force ou l’intimidation pour arriver à ses fins ne lui fait pas peur et faire couler le sang non plus. Il sait respecter une hiérarchie, mais étant à son propre compte, ne se gênera pas pour s’en écarter si cela va pour le nuire. Il déteste la musique moderne, surtout le rap ou toute musique sans réelle mélodie. Il déteste les arrogants, les personnes incapables de réfléchir plus loin que le bout de leur nez et ceux qui font valoir leur héritage plutôt que leur compétence, étant un adepte de la méritocratie. Il est un fumeur invétéré, mais boit peu d’alcool. Il aime l’action et l’adrénaline, c’est même cela qui l’a animé depuis sa transformation et qui l'a amené là où il en est actuellement. 

Compétences, Connaissances & Spécialités éventuelles

Sait se servir d’une arme à feux, possède plusieurs style d’entraînement militaire ( guerre de tranché, guérilla urbaine, combat à la baïonnette, au sabre ). Joue du piano à un niveau acceptable.

Intérêts & Loisirs

Écouter de la musique et faire son boulot son ses principaux loisirs, mais il se retrouve aussi à pratiquer l’escrime de temps à autre, plus par nostalgie que par envie du sport. Il entretient sa forme physique principalement chez lui ou avec le boulot.

Avis sur le monde extérieur

Siegfried range toutes les créatures de ce monde, humain compris, dans le même panier, tout le monde est capable du meilleur comme du pire et il sait très bien que l’enfer est pavé de bonne attention. Pour ce qui est du monde, il trouve que même s’il n’a pas l’air d’être dans une guerre totale, cela reste un foutoir monumental.


L’histoire de Siegfried commence en Autriche, dans une famille aisé. Comme toute famille aisé de l’époque, tout devait être fait pour que l’honneur et les bonnes réputations, reste sur la famille, donc bien tôt, l’éducation du jeune Siegfried fut cadré aux millimètres près, que ce soient ses cours, ou ses activités extra-scolaire, tout était réglé comme du papier à musique, son «  temps libre » n’existant pas vraiment et servant surtout à son éducation. Natation, escrime, littérature et musique étaient les activités choisir par son père et sa mère et il n’avait pas vraiment de mot à dire la dessus.

Lorsqu’il eut fini l’école, il entra à l'académie militaire pour pouvoir entrer par la suite comme sous-officier dans l’infanterie, même si ses parents auraient préféré qu’il soit officier avant cela, mais un événement dramatique arriva pour en changer les plans.

L’assassinat de l’archiduc retenti dans toute la nation et la Première Guerre mondiale fut donc lancé, embrasant le monde dans une folie meurtrière. Le régiment où se trouva Siegfried fut envoyé sur le front de l’est, plus exactement dans l’actuel Pologne.

Les premiers mois de conflits furent déjà très éprouvants pour lui, mais ce qui allait l’attendre pour la suite était bien plus dur. Se retrouvant repoussés par les Russes, le régiment de Siegfried et bien d’autres, se retrouvent à se retrancher dans la ville fortifiée de Przemyśl. C’est dans cette ville que le destin du jeune Siegfried bascula.

Alors qu’il était de garde sur le front, une attaque en pleine nuit fut lancée sur leur défense, suivie par une artillerie poussée. Ce ne fut pas vraiment cela qui fut le plus dévastateur, mais plutôt ce qui était caché par ce bombardement. Remontant les lignes pour s’assurer que tout le monde la tenait, il se retrouva, lui et son unité à se faire attaquer par des créatures sortie de comte pour effrayer des enfants, De grande bêtes aux crocs acéré et au pelage plus sombre que la nuit se jetèrent sur eux, déchiquetant tout sur leur passage, se faisant jeter à terre alors que le soldat à ses coté se faisait réduire en charpie, il releva par réflexe son bras en l’air qui se retrouva dans la gueule béante d’un des bête qui lui fonça dessus. Dans cette situation, la seule chose qui le sauva de tout ceci, ne fut en aucun cas ses propres hommes, mais le tir d’artillerie ennemie, qui vint déchiqueter la dite bête et lui aussi, lui infligeant une blessure au visage dut au shrapnel et plusieurs autres au corps. 

L’assaut sur leur ligne finit et repoussé, il fut emmené à l’hôpital de campagne pour être soigné. Malgré ses blessures minimes par rapport à d’autres, les médecins durent faire attention à son état, pensant même le perdre au vu des paroles qui sortait de sa bouche sur ce qu’il s’était passé, mais prirent juste cela pour un effet secondaire dut à l’énorme fièvre qui l’assaillait dans ses premiers jours à l’hôpital.

Le temps de sa douloureuse convalescence, il put voir que d’autres hommes de son unité avaient survécu, certain dans des états critique, d’autre comme lui, guérissait bien de leur blessure. Les médecins furent assez stupéfais de cette guérison si rapide et efficace, mais ne s’en plaignaient pas vraiment, des lits libéré pour d’autre blessé et des hommes valide pour retourner sur le front, que demander de plus en des temps si compliqué ?

La première pleine lune fut là où il comprit que tout ce qui s’était passé était bien vrai et non pas, comme les médecins le disait, une hallucination due à la peur et à la maladie. La douleur, la rage et l’incompréhension de ce qui lui arrivait lors de sa transformation dans son trou de combat firent que la minute dont il suffisait à cela paraissait une heure pour lui. Ses autres camarades qui avaient été mordues eu aussi et renvoyé sur le front avec lui se retrouvait eux aussi devant ses yeux, D’abord, son instinct lui dit que c’étaient des ennemies, mais son odorat lui fit vite reprendre la raison, titillant son instinct qui lui montrait qui il avait en face de lui.

Malheureusement, certaines personnes durent payer le prix de les voir en cet état, disparaissant alors des lignes et passant pour déserteur aux premières heures du jour. De par son grade, il réussit à faire en sorte de regrouper tous les hommes qu’il connaissait et qu’il savait avoir été blessés cette nuit-là sous son commandement, puis entama une discussion avec eux pour savoir quoi faire de tout ceci.

En parler à leur supérieur était hors de question, car les chances d’être abattu s’ils étaient cru ou celle de se retrouver en asile s’ils ne l’étaient pas étaient bien trop haute à leur goût. Ils gardèrent donc ce secret pour eux et continuèrent leur devoir, Siegfried essayant de faire en sorte d’avoir le plus souvent des gardes de nuit pour limiter les dangers pour eux et les autres.

La suite de la guerre continua d’être mouvementé pour lui, se retrouvant fait prisonnier, s’évadant grâce à ses nouveaux dons, finissant la guerre sur le front. Il se retrouva à rentrer à sa ville natale.

Là il n’eut pas vraiment le temps de penser à tout ceci, au goût amer de la défaite, car encore une fois, sa famille était là pour reprendre le commandement de sa vie, se retrouvant à épouser la fille d’une famille amie de la sienne qu’il connaissait à peine et dont il se fichait éperdument. Lui n’était pas intéressé par tout cela, il se fichait désormais de tout ce que souhaitait sa famille, il voulait faire sa propre vie. Et ce fut la crise économique suivant la fin de la guerre qui lui permirent cela. Les affaires de sa famille coulant avec l’économie mondial, il profita de l’occasion pour faire comme beaucoup de monde, mettre les voiles tant qu’il le pouvait et partir à l’étranger.

La destination du moment, pour beaucoup de gens, était les états unie et c’est donc là-bas qu’il partit. Bien sûr, là-bas, la vie ne fut pas rose pour autant, devant faire des boulots ingrats pour une bouchée de pain, mais cela lui allait suffisamment, n’étant plus à cela prés. C’est d’ailleurs sur des chantiers à new york qu’il se retrouva à rencontrer de nouveau Lycan, développant ainsi ses dons et en apprenant un peu plus la dessus. 


La suite de sa vie continua à être mouvementée, enrôlée pendant la guerre du Pacifique, puis la Corée sous de fausses identités, mais après cela pouvoir retourner dans l’armée commençait à être compliqué pour lui. Le souci de son âge par rapport à son physique était facilement contournable avec de faux papiers, mais cela commençait à être de plus en plus compliqué avec l’évolution des technologies. Il ne pouvait plus être là où il se sentait lui-même, où il se sentait vivant et où il pouvait calmer ses instincts, risquant de se faire attraper par un gouvernement déjà beaucoup trop paranoïaque par rapport au communisme. Il se lança donc dans des boulots où son âge ne serait pas demandé, ou plutôt sa carte d’identité.

Il se retrouva bien sûr à être amené auprès de clan, de groupuscule Lycan, tout bien différent les uns des autres, mais il y avait toujours un truc qui clochait à ses yeux. Certain, beaucoup trop sanguinaire à son goût, d’autre trop bisounours, des groupes prônant leur supériorité au reste du monde et ceux voulant faire profil bas, comme s’ils étaient des lépreux. Mais aucun ne lui convenait. Ceux qui se cachaient, il pouvait les comprendre, ne pas vouloir se faire dépecer par le monde entier était une bonne chose, mais se voir comme malade ou maudit n’était pas son truc, pour les autres, ceux qui se pensent supérieur, il savait très bien où ce genre de chose allait mener, oui, ils étaient différents, mais pour lui, il restait tout de même humain. S’il y avait bien une chose qu’il avait appris, c’est qu’humain ou Lycan, il suffisait d’un bout de métal au bon endroit pour faire passer de vie à trépas. Bien sûr, ce n’était pas pour ça qu’il restait totalement à l’écart des autres, bien au contraire, il gardait contact, ce qui lui permit d’ailleurs de trouver son travail actuel, celui de chasseur de primes.

C’était un métier fait pour lui, il fallait du flair, de la réactivité, de l’endurance, de la patience et du sang-froid, tout ce qu’il avait en somme.

C’est donc, en voyageant à travers les différents états du continent, contrat après contrat, qu’il se retrouva en Californie.