Physique

Bethany Jansson : Décrire ma petite sœur ? Hm... Vous êtes vraiment sûr ? Non pas que mon avis soit très... Bon ok. Il ne sera clairement pas objectif. Mais vous me l’avez demandé, donc tant pis pour vous ! Alors... pour commencer, il y a une chose qu’on a tous de similaire entre frères et sœurs : nos yeux. D’un magnifique bleu ! On pourrait vous hypnotiser avec notre regard. Ensuite... Abygael est née avec la belle chevelure blond platine de notre père qui est suédois. Mais depuis quelques années... Cette petite garce a décidé de se teindre les cheveux en rouge. C’était ma marque de fabrique ! Du coup... On nous confond assez facilement. À la différence que je suis beaucoup mieux foutue qu’elle. Oh ? Vous voulez des détails ? Hm... Abygael n’est pas très grande et est assez mince. Sa poitrine est plus discrète que la mienne, mais elle a tout de même quelques formes par ci et par là, qu’elle ne met que très rarement en avant. Son style vestimentaire ? Ne m'en parlez pas... C’est une horreur. Elle ne met presque jamais de couleur. Toujours en noir, blanc ou gris. C’est d’un plat !

Que dire de plus ? Hm... Malgré tout, il faut dire les choses. Ma sœur est loin d’être vilaine. Elle tient de moi après tout. Au niveau de son charme... À l’époque, elle avait ce petit sourire doux, pétillant qui faisait craquer pas mal de garçons. Mais depuis... Elle a changé, son regard est bien plus mélancolique et absent presque. Je me demande toujours où est passé sa joie de vivre, elle qui respirait le bonheur. Mais bon... Cela faisait déjà presque trois ans qu’elle ne se montre presque plus. On peut voir de temps à autre quelques photos, elle a vachement maigri tout de même et elle est beaucoup plus pâle. Je me demande si elle s’alimente correctement. Sauf que je ne suis pas maman, ce n’est pas à moi de m’assurer si elle fait attention à elle. De toute façon, on ne s’entend plus assez bien pour que je me permette de lui faire la morale.

M’enfin, tout ça pour dire que ma petite sœur n’est pas un canon de beauté, mais elle se débrouille. Toutefois, elle restera toujours inférieure à moi qui suis un brillant soleil~

Caractère

Amos Jansson : Vous expliquer la personnalité de ma jumelle ? Hm... D’ordinaire, je n’aime pas trop parler à sa place. Mais il est vrai que je la connais très bien. Après tout, on est encore très fusionnels malgré son changement... Depuis sa transformation, elle n’est plus totalement la même... Qui ne le serait pas ? Ma pauvre sœur avait une vie toute tracée avant... Mais il a fallu que ce fils de... Ce malotru lui fasse ça. À l’époque, elle était un véritable rayon de soleil, elle faisait même de l’ombre à Bethany. Tout le monde n’avait d’yeux que pour elle. Elle était douce, altruiste et toujours prête à aider les autres. Elle avait même tendance à être si impliquée pour aider les autres que tout le bahut lui en devait une belle !

Malgré sa transformation, elle a gardé sa gentillesse, son assiduité et surtout son côté perfectionniste. Elle s’est malheureusement beaucoup plus enfermée sur elle-même et est devenue beaucoup moins sociable. À l’époque, elle sortait souvent avec des copines, elle allait parfois en soirée, mais a toujours été quelqu’un de sage et posé. Du moins, jusqu’à ce qu’elle le rencontre lui... M’enfin, elle est toujours quelqu’un sur qui on peut compter.
Des défauts ? Hm... Je dois vraiment en parler ? Elle est très famille... Enfin, elle l’était. Bon, pour dire vrai, elle l’est toujours avec moi. Elle cherche constamment à me protéger à cause de ma maladie. Un de ses principaux défauts... Elle est facilement jalouse. Même si elle ne le montrera pas, elle aura d’ailleurs tendance à chercher la vengeance pour vous punir. Elle le fera subtilement, bien entendu. Autre chose importante, elle est très... Mais alors très... Têtue ! Même quand elle a tort, elle aura tendance à vous faire dire le contraire. Et même si vous lui prouvez par a + b qu’elle a vraiment tort, elle vous fera son fameux “Ok.” Alors qu’en réalité, elle ne croit pas une seule seconde que vous avez raison ! C’est à rendre fou !

Toutefois, dans le milieu professionnel, c’est totalement différent. Je l’ai déjà vu travailler son comportement pour s’assurer d’avoir ses stages, c’est impressionnant... Elle s’adapte si facilement ! On pourrait presque croire qu’elle arrive à se dédoubler tellement elle bosse bien. Mais... elle aura tendance à s’enfermer dans son travail. Notamment pour oublier ses soucis car dans le fond... Elle a un profond mal-être qu’elle arrive à dissimuler aux yeux des autres avec ce petit air fier et parfois hautain, mais pas avec moi...

Je n’ai jamais eu l’occasion de la voir quand elle a soif... Mais de ce que j’ai cru comprendre, elle a tendance à devenir impulsive et cruelle... Mais elle se contient du mieux qu’elle peut pour éviter de montrer cette partie d’elle qu’elle méprise au plus haut point. Car si beaucoup de personnes pensent qu’être vampire est une bénédiction, pour elle, il s’agit surtout là d’une malédiction... Une tare qu’elle doit traîner chaque jour de sa vie... Ou plutôt de son éternité.

Compétences, Connaissances & Spécialités éventuelles

- Polyglotte (sait parler anglais, suédois, espagnol et mandarin)
- A une conscience professionnelle hors norme
- Est très diplomate et sait s’adapter à la personne en face d’elle.
- Est très souple (fait de la gymnastique)

Intérêts & Loisirs

- Aime tellement son travail qu’elle en oublie de vivre.
- Pratique la gymnastique depuis l’âge de six ans et continue de s’entrainer
- A ses heures perdues, aime écrire des romans.
- Adore faire des compositions florales, mais... ne l’assume pas vraiment.
- Aime passer du temps avec son frère jumeau Amos. (Joue donc aux jeux-vidéo et le pire ? C’est qu’elle se débrouille très bien.)

Avis sur le monde extérieur

Concernant son avis sur le monde extérieur, il est principalement neutre. Aby estime que chaque race est libre de vivre comme bon leur semble tant que cela n’empiète pas sur les autres. Toutefois, son avis sur la question est très personnel et elle n’en parlera pas. Pour la simple et bonne raison qu’elle a encore du mal à accepter sa nature de vampire et ne souhaite donc pas s’exposer sur le sujet. Il est souvent plus simple de se taire plutôt que de dire des âneries au risque d’énerver les mauvaises personnes.


Des paroles bien niaises n’est-ce pas ? Pourtant, je m’efforçais de les prononcer avec ce même rictus insouciant. J’étais loin de me douter que ma pauvre sœur subisse un jour un changement au point de haïr cette simple réflexion.

Mais avant même d’évoquer ce qui a tant changé sa vie, si on partait du début ?
Aby et moi sommes nés le 29 avril 2010 à Los Angeles, elle fut la première à sortir du ventre de notre mère. Nous sommes tous les deux nés prématurément. La grossesse fut compliquée pour notre mère qui avait frôlé la crise d’éclampsie d’où notre naissance un mois et demi à l’avance. Nous fûmes mis sous couveuse afin de finaliser notre croissance. Nous étions de beaux bébés... des faux jumeaux. Notre ainée Bethany était si heureuse de nous avoir enfin près d’elle. Elle qui craignait de ne jamais pouvoir être grande sœur. Beaucoup de frayeur, mais tout allait bien... Du moins jusqu’à ce que nous commencions à grandir.

Après un mois en service de prématuré, nous pûmes enfin rentrer à la maison. Mais les surprises allaient se succéder. À l’âge de trois ans, nous étions en train de jouer avec ma sœur et nous sommes tous les deux tombés du canapé. Aby s’est mise à pleurer, elle s’était cognée le haut du front sur la table et avait un joli bleu... Mais moi... J’avais subi le même choc, j’avais également un bleu sur le corps, mais pas de pleurs... Pas de douleur. Ma mère avait vu la chute et était étonnée de ne pas constater mes pleurs... Je ne me plaignais jamais d’avoir mal. À peine deux semaines plus tard, j’embêtais ma grande sœur et celle-ci a essayé de me pincer pour me voir couiner comme elle le faisait avec Aby... Mais pas de plainte. Ma mère ne tardait pas à s’inquiéter et j’ai dû subir une batterie d’examens... Le verdict était tombé : insensibilité congénitale à la douleur. Une maladie génétique qui ne pouvait être traitée. Nous avons appris cela à mes cinq ans. Aby a donc décidé depuis ce jour à assurer ma protection...

Ainsi, je l’observais vivre sa vie tandis que la mienne était plutôt monotone. Je la regardais sortir tandis que je restais le plus souvent enfermé. Elle a commencé à faire de la gymnastique pour tenter de faire des cabrioles et de m’impressionner à la maison. Faisant souvent des petits spectacles acrobatiques et ainsi me divertir de temps à autre. Elle était si gentille... Si prévenante. Elle me souriait tout le temps et me prenait constamment dans ses bras en disant que tout allait bien aller qu’elle était là pour me protéger et que jamais elle ne m’abandonnerait.

Nous étions malgré tout des enfants très studieux. Aby avait une grande facilité à apprendre, elle était très autodidacte et s’adaptait constamment. Il m’arrivait même de lui demander de l’aide pour quelques devoirs que je devais faire... Plus par plaisir de l’écouter m’expliquer que par réelle nécessité. J’admirais ma sœur. Si forte, si attentionnée et prête à tout pour moi. Nous étions très fusionnels.

Nous avons grandi dans un cadre familial plus que sain. Notre père était d’origine suédoise et il avait eu le réflexe de nous apprendre la langue naturellement. Nous parlions constamment suédois avec notre père et anglais avec notre mère. Avec Aby... Nous n’avions parfois même pas besoin de parler entre nous... De simples regards suffisaient pour communiquer. Ce qui avait le don d’agacer notre mère qui se plaignait de ne pas nous entendre assez...
Malgré cette maladie qui pesait sur ma santé, je faisais en sorte de ne pas trop incombé ma jumelle. Aby avait le droit de vivre et de s’amuser. De ce fait, je l’invitais souvent à aller s’amuser avec des copines et à se sociabiliser, mais elle était souvent en train de m’envoyer des messages avec des photos ou même de m’appeler en FaceTime pour me faire participer. Toujours attentionnée, je vous l’ai dit...

Toutefois, quelque chose vint à nous différencier réellement. Elle était une femme et moi un homme... À l’âge de douze ans, je l’ai entendu pleurer... Je l’ai vu se tordre de douleur à en vomir... Je ne savais pas ce qu’il lui arrivait et je ne pouvais comprendre ce qu’elle ressentait. Elle souffrait tant... Mais elle m’avait fait promettre de ne rien dire à Maman. J’ai tenu le secret... Jusqu’à nos dix-sept ans où je l’ai retrouvé en boule contre un mur en train de larmoyer... Cela était trop récurrent... Une fois par mois pendant presque cinq jours, elle était dans cet état... J’ai donc fait des recherches pour essayer de comprendre. J’en ai informé Maman... Elles sont allées chez le médecin spécialisé, le diagnostic fut long à tomber, elle dût passer une IRM. Et la cause de ses souffrances furent enfin diagnostiqué : endométriose. Cette maladie invisible qui ravageait le corps des femmes, leur causant d’horribles maux pendant leur période, et même parfois en dehors... Il arrivait souvent à Aby d’être très fatiguée... D’avoir très facilement des douleurs au niveau des reins et surtout... Elle m’avait même confessé qu’elle ressentait une véritable douleur pendant... Les étreintes. Autant dire que je me sentais bien bête... Moi qui ne ressentais jamais la douleur, ma sœur la subissait quotidiennement... Un paradoxe qui me rendait si coupable...  

Il semblerait toutefois que l’endométriose ne fût pas la cadette de ses soucis. Quand nous eûmes vingt-et-un ans, j’ai retrouvé ma sœur étendue sur le lit en larmes... Elle hurlait de douleur à s’en arracher la gorge. C’était plus que d’habitude... Je ne comprenais vraiment pas... Je suis parti en courant chercher ma mère et Aby fut emmenée à l’hôpital en urgence. Les examens déterminèrent que son ovaire gauche était particulièrement atteint par l’endomètre... Cela devenait trop dangereux pour elle. La décision des médecins fut unanime. L’ablation était nécessaire. Elle fut emmenée au bloc opératoire et à son réveil, on lui annonçait la triste vérité « Nous n'avions pas le choix, Mademoiselle... Il fallait vous le retirer... Mais ne vous inquiétez pas. Vous pourrez toujours avoir des enfants ! Ce sera très difficile et vos chances sont divisées par deux, mais ne perdez pas espoir... »
Ce jour-ci, j’ai pu voir un faux sourire se dessiner sur le visage de ma sœur qui riait nerveusement. On venait de lui annoncer qu’elle pourrait potentiellement ne jamais devenir mère. Non pas que c’était son désir le plus ardu, mais cette maladie avait presque gagné le combat. Toutefois, elle ne s’est pas apitoyée sur son sort et a décidé d’avancer malgré tout. Estimant que son mal à elle était bien moindre à côté du mien... La vérité était que je ne la comprenais pas sur ce point... Je ne pouvais pas avoir mal et elle... Elle estimait que son sort était plus enviable que le mien.

Heureusement pour elle, cette opération ne fut pas trop affligeante. Elle avait tout de même réussi à retourner à l’université après uniquement un petit mois de convalescence. Elle suivait les cours à la maison en attendant de cicatriser complètement. À son retour, elle fit comme si de rien était. Aucune de ses amis n’était au courant de ce qu’elle avait subi. Elle retrouvait son magnifique sourire et restait cette Aby rayonnante et enjouée.

Il semblerait toutefois que Dieu eût décidé de continuer de la mettre à l’épreuve... À l’université, on avait tendance à la regarder assez facilement... Il faut dire que dans notre famille, nous avons de très beaux yeux et un certain charme. Remercions notre père pour cela... Mais contrairement à Bethany qui profitait facilement de son charme pour coucher à droite et à gauche... Abygael avait tendance à refuser les avances. Estimant que les relations sérieuses étaient bien plus intéressantes qu’une simple lubie. Et elle eut le malheur de se refuser à la mauvaise personne.
Qui donc ? Un certain Marcus. Elle ne m’a jamais donné son nom complet. L’homme en question était apparemment beau comme un, je cite : ”Dieu vivant”, c’était elle-même qui avait faite les guillemets avec ses doigts. Car malgré son intérêt pour elle, il n’était pas à son goût. Certains ignorants pourraient dire qu’elle a été trop tranchante et qu’elle l’a rembarré un peu trop fort... Mais d’autres sauront que ce mec avait un sérieux problème... Aby n’était pas bête. Elle savait ce qu’il était... Un être qui se nourrissait de sang. Non pas qu’elle était raciste... toutefois son caractère instable ainsi que sa nature prétentieuse n’arrangeaient pas son cas. Ma sœur a refusé toutes ses avances, au début avec le sourire puis après elle a été beaucoup plus dure et elle lui a dit d’un ton sec « Il faudra m’hypnotiser pour que j’accepte une seule seconde d’être avec toi. Tu n’en vaux pas la peine. » Une réflexion qui piqua la fierté de ce vampire... Il entreprit donc de lui pourrir la vie. À chaque fois qu’elle sortait, il n’était pas très loin... Il la harcelait et la suivait... Elle ne se sentait jamais en sécurité. Pourquoi ne pas aller voir la police ? Qu’aurait-elle pu faire pour elle ? Et inquiéter nos parents ? Sûrement pas... Pendant plusieurs mois, il a continué son jeu de prédateur jusqu’à ce que la fin d’année soit annoncé. Malgré ce harcèlement, Aby était parvenue à faire la part des choses et se plongeait dans les études pour oublier cette situation. Mais un jour... Elle a complètement craqué. Elle a demandé à notre grand-mère si elle pouvait se rendre seule au chalet familial. Un endroit plutôt reculé qui pouvait lui assurer d’être tranquille pendant ses vacances... Sauf que ce buveur de sang n‘était pas de cet avis. Il l’a menacé et utilisé une de mes photos pour lui faire du chantage... « Si tu ne me dis pas où tu es, je tue ton frère. » Elle céda et lui donna l’adresse du chalet... Elle n’a pas voulu me raconter ce qu’il s’est réellement passé... Elle est restée très vague, la seule chose qu’elle a accepté de me dire, était qu’il a fait d’elle un monstre avant de s’en aller. « Tu es devenue la chose que tu repoussais depuis tant de mois. Assume donc ton rejet. » Voilà ce qu’il avait annoncé avant de lui balancer des poches de sang...  

La première année fut la plus difficile pour elle. Il fallait qu’elle se nourrisse de sang tous les jours... Heureusement pour elle, elle avait son appartement étudiant qui était loué par nos parents. Elle pouvait ainsi aller s’acheter des poches discrètement grâce à l’argent que nos parents lui donnaient pour ses courses. Malgré le fait d’avoir muté, elle s’efforçait de continuer à manger de la nourriture humaine... La douleur était indescriptible apparemment... Mais elle avait fini par s’y faire. Après tout... Sa transformation avait eu un seul bon effet sur elle. Plus d’endométriose et plus de périodes désagréables. Elle eut même un petit rire ironique en disant « J'aurais dû le connaître plus tôt, j’aurais pu sauver mon ovaire. » Bien entendu, le sarcasme était plus que présent dans sa voix quand elle m’a balancé cette réflexion... Elle tentait encore de relativiser même si c’était toujours aussi difficile...
Évidemment, son train de vie a totalement changé... Elle a réussi à avoir son diplôme d’assistanat directionnel en suivant les cours par correspondance en simulant une maladie. Heureusement qu’elle avait validé ses stages avant d’être transformée... Mais par précaution, elle a décidé de s’éloigner de nous... j’étais le seul au courant de ce qu’il s’était passé. Nos parents ainsi que notre sœur aînée ne l’ont jamais su...

Cela fait déjà trois ans qu’elle a cette vie nocturne et elle semble s’y faire... Du moins c’est ce qu’elle me dit à chaque fois que je l’appelle ou quand je viens la voir. La vérité est qu’elle est en proie à cette soif qui la gagne assez souvent puisqu’elle se nourrit au strict minimum... J’ai beau lui proposé de se nourrir de moi, elle a toujours refusé, craignant de ne pas savoir s’arrêter.
Elle m’a dit avoir trouvé un travail en tant qu’assistante de direction pour une grande entreprise. Apparemment, elle se noie dans ce travail pour oublier sa condition, mais il est encore difficile pour moi d’être parfaitement convaincu qu’elle est heureuse...