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 Un inspecteur de l'ordre, une enquêtrice privée et deux morts, ça fait ... ! [Sofia Ashley]

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Quelle agréable journée. Il est 05 h 00 du matin, le soleil brille, la température est douce et on n’entend pas encore trop les collègues et les voitures à l’extérieur. Je suis au quartier général de la milice de l’ordre. Je suis dans ce pays que depuis quelques jours. N’ayant pas un appartement, j’ai pris mes quartiers ici dans l’une des salles de pause. Il est vrai que la qualité du confort peut être légèrement spartiate. Pour ma part, cela me rappelle mes années à l’école militaire et, par la suite, mon service. On a appris à se contenter de ce que nous avions et à faire avec les moyens du bord. Comme il était convenu dans l’accord réalisé par nos pays dont la Russie d’où je viens et les USA où je suis aujourd’hui. J’ai rejoint l’ordre afin de mener une enquête pour retrouver des fugitifs russes qui sont venus se réfugier ici de façon illégale. En contrepartie, je devais mettre mes compétences au service de l’ordre. Ainsi soit-il, je m’étais porté volontaire, je n’allais pas me plaindre. J’aurais sûrement des milliers d’occasions de le faire par la suite.

Je pris mon petit café du matin avec mon petit bonus présent dans ma flasque bien à l’abri dans ma poche droite de mon pantalon. Je m’affalais sur le fauteuil de mon bureau en soupirant profondément. Je pris mon arme de service, ce brave pistolet Oudav qui a un magasin de 18 cartouches de calibre 9 x 21 mm avec une portée de 200 m, mais il faut faire attention au recul. J’ai de quoi faire respecter la loi avec ce petit bijou. Je contrôlais l’état de mon arme et les chargeurs. Il faut être prudent, ne sait-on jamais sur qui ou quoi on va tomber quand on sort dans la rue.

Tout allait bien, jusqu’au moment où un des nombreux responsables me fit signe de venir à son bureau. Je levais mon sourcil droit et je rangeais mon arme dans mon holster après avoir mis la sécurité. Je me suis levé et je me dirigeais vers le bureau du chef d’un pas nonchalant. Je rentrais dans son bureau, fermais la porte derrière moi et m’assis sur la chaise en face de son bureau. Je dis d’un ton calme :

-Bonjour chef. Comment allez-vous en cette nouvelle journée ?

Le chef de service tenait des papiers dans les mains. Il les tria à la va-vite avant de les poser dans une range document et se poussa sur le fond de son fauteuil en se frottant le menton.

-Monsieur Jou…

-Je l’interrompis dans son lancé aussi poliment que je pouvais.

-Inspecteur Joukov, c’est inspecteur.

Il leva un sourcil, me fixa droit dans les yeux avant de prendre une grande respiration comme pour garder son calme et reprit d’un ton un peu plus sec.

-Inspecteur Joukov. Je viens de recevoir un appel de la police centrale. Nos collègues auraient découvert deux corps dans une ruelle à Watts après un appel téléphonique d’un anonyme. La police est déjà en place avec le médecin légiste. Il aurait une forte préemption que des surnaturels seraient impliqués dans cette affaire. Et comme vous le savez, tout ce qui concerne des surnaturels de près ou de loin devient une affaire de l’ordre. Je sais que vous venez de débarquer, mais je n’ai personne d’autre sous la main. De plus, ça va vous permettre de vous exercer dans notre pays et de nous montrer ce que vous valez.

Tiens donc. On veut me refourguer cette affaire parce qu’il n’y avait personne d’autre de disponible. Je sais que je suis nouveau ici, mais je ne suis pas un débutant. Il veut voir ce que je vaux ? Je vais te montrer ce que je vaux. Je me grattais le dessous du menton avant de me lever et de me diriger vers la sortie de son bureau.

-Très bien chef. Je m’en charge. Par contre j’y vais comment sur le lieu du crime ?

Effectivement, j’étais venu en avions dans ce pays avec une valise, je n’avais pas de logement ni de voiture.

-Ne vous n'inquiétez pas pour ça inspecteur, William vous déposera en chemin et n’oubliez pas de prendre votre nouvel insigne.

Je réfléchis deux secondes à ce qu’il venait de me dire avant de prendre la porte. Je le saluais de la main avant de fermer la porte derrière moi. Je me frottais les yeux lentement pour les masser avant de me diriger vers mon bureau, prendre ce fameux insigne et ma plaque d’identification d’agent. Tout beau et tout neuf. Je fis un dernier contrôle pour voir si je n’avais rien n’oublier :

-William ! On y va !

C’était une jeune recrue. Je savais que je pouvais avoir une voix qui porte et le ton pouvait être entendu comme agressif à cause de mon fort accent russe. Je ne savais pas qui s’était, mais j’ai pu le découvre lorsqu’un jeune homme tomba de sa chaise surprit de mon appel.

-Oui mons… Inspecteur Joukov.

Je me dirigeais vers la sortie avec la recrue qui avait reçu ses directives du chef. On monta dans l’une des voitures du service et c’était parti. Le trajet se passa dans le calme avec comme accompagnement une station de radio plutôt tournée rock. Nous avions à peine discuté. Je n’étais pas spécialement un grand bavard.

Après quelques heures de route, nous voici arrivés sur le lieu du crime. La police avait déjà balisé la zone, bloquant l’accès à la scène de crime des civils un peu trop curieux et des journalistes. Les journalistes, de vrais charognards à l’audimat et près à tout et surtout à n’importe quoi pour avoir le scoop du mois ou même de l’année. Ils m’insupportent. William se rapprocha au plus près et s’arrêta.

-C’est bon William, je descends ici. Tu peux aller faire ce que tu as à faire.

-Bien inspecteur.

Je descendis de la voiture, saluais William qui repartit et je me dirigeais vers les policiers postés devant le cordon de balisage avant de les saluer en leur montrant ma plaque :

-Bonjour messieurs. Inspecteur Boris Joukov, milicien de l’ordre. J’ai été envoyé pour vous assister dans cette affaire.

Un des policiers vérifia attentivement la plaque. Avant de regarder son collègue et d'acquiescer. Avant de lever le ruban pour me permettre de passer.

-Bonjour inspecteur Joukov. On nous avait averties de votre arrivée. L’inspecteur Lee vous attendait. Je dois vous avertir que nous avons demandé l’assistance d’une de nos collaboratrices. Ne soyez donc pas surpris.

Je le fixais dans les yeux en fronçant les sourcils. Nous avions la police, l’ordre et encore quelqu’un d’autre pour cette affaire ? Ça ne fait pas beaucoup d’individus juste pour deux corps ? Enfin bon. Je ne suis pas là pour remettre en question l’organisation. On m’a dit de venir, je suis là, on verra pour la suite.

-Merci agent.

L’entrée de la ruelle n’était pas large, du moins pas suffisamment pour laisser une voiture passer. Au bout de 6 mètres, nous avions comme une cour d’intérieur, un grand carré avec un chemin en paver en son centre qui menait un peu plus loin à un bâtiment abandonné. Ce qui faisait le contour du carré était de grands murs en béton de 5 mètres de haut à peu près sans fenêtre ni porte. Malgré le beau temps d’aujourd’hui, la ruelle était plutôt humide. Les rayons du soleil ne pouvaient atteindre le lieu à partir de 11 h 00 ou midi, lorsqu’il était au plus haut. La zone était plutôt sale et de grosses poubelles étaient renversées et leur déchet renversé. On pouvait voir deux corps, deux hommes dans la vingtaine caucasienne. Un était assis dans le coin du carré, arme à la main, tête baissée sur la droite et on pouvait voir une jolie entaille dans la gorge. Le second était allongé sur le ventre avec plusieurs petites blessures sur le dos à quelques mètres du premier, mais vers le centre du lieu. Je n’arrivais pas à voir plus de détails que ça d’où j’étais. Je m’approchais de ces trois individus à côté du corps allongé sur le ventre. Il y avait le médecin légiste, sur ses genoux en train d’inspecter le corps. L’inspecteur de police Lee avec son imperméable marron et une femme. Ça devait être cette fameuse collaboratrice de la police dont on m’a parlé. Je m’approchais d’eux, d’un pas léger et silencieux et lorsque j’étais arrivé à deux mètres d’eux, je dis :

-Bonjour, inspecteur Boris Joukov de la milice de l’ordre. On m’a envoyé ici pour vous assister.

Tout ce beau monde pouvait voir un homme avec chemise blanche à manches longues, jeans bleus, chaussures de ville cirée et un holster en cuir brun avec son pistolet dedans, sécurité mise pour ceux qui ont l’œil avec les bras croisés, les regardant d’un air sérieux et droit. J’attendais maintenant la suite de leur part.
Boris Joukov

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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



Mon cœur battait à tout rompre, je venais de me réveiller en sursaut, au milieu de la nuit. J'étais en sueur et, d'un coup, sans prévenir, je fondis en larme. Encore ce même cauchemar qui m'empêchait de dormir. Je rentrais à la maison après une journée de travail, prête à être accueillie par mon fiancé. Sauf que ce jour là, la porte de la villa était ouverte. Dans le salon, installé sur une chaise, le corps sans vie de Roy, égorgé comme un animal. Dans ce cauchemar, Roy était cependant encore en vie, bien qu'une profonde entaille visible sur sa gorge était visible. Je l'entendais me hurler dessus, sans arrêt, à me demander pourquoi il était mort, pourquoi je n'étais pas là pour le sauver, pourquoi je n'avais pas abandonné l'enquête... Il me hurlait dessus, en m'accusant d'avoir causé sa mort.

Il me fallut un certain temps pour me remettre de mes émotions. Je regardai l'écran de mon téléphone, il était seulement trois heures du matin. Impossible pour moi se retourner dormir alors que j'étais toute transpirante. Je me levai péniblement pour aller prendre une douche. Comme toujours, quand je me réveillais ainsi, Aris me demanda si j'allais bien. L'eau chaude coulait sur ma peau, ce qui me fit le plus grand bien. A nouveau propre, j'enfilai ma robe de chambre et ouvrit mon armoire pour récupérer de nouveaux draps. Je retirai les anciens, que je considérais à présent comme impropre. Je descendis dans la buanderie pour mettre les draps dans le panier à linge. Bon, avec tout ça, je n'avais plus sommeil et, à dire vrai, je n'avais plus le courage de retourner dormir, par peur de refaire ce mauvais rêve. Je demandai à Aris de me faire chauffer de l'eau pour un café. J'allumai mon PC pour consulter mes mails et autres dossiers en attentes. Mon téléphone sonna, selon Aris, c'était le lieutenant de police. Bizarre, normalement c'était le Capitaine qui m'appelait...


"Allô ?"

"Miss Ashley, bonjour... Je suis vraiment désolé de vous appeler au milieu de la nuit..."

"Bonjour Lieutenant. Aucun problème, j'étais déjà réveillée."

"Deux corps ont été trouvés, dans le quartier Watts. Je vous transmets l'adresse sur votre téléphone. D'après les premiers éléments, il s'agirait d'un meurtre impliquant des surnaturels.... Donc forcément, l'Ordre veut s'en mêler. Mais j'ai réussi à les convaincre de vous laisser les aider. En fait, pas difficile de les convaincre. Sachant que c'était vous, ils ont de suite acceptés."

"Vous me flattez, Lieutenant. Je..."

"Miss Ashley... ? Vous allez bien ? Oh, je suis un idiot, avant de vous mettre sur l'affaire j'aurais dû vous demander votre accord avant....Je suis vraiment désolé..."

"Tout va bien Lieutenant, vous avez très bien fait, j'aurais évidemment accepté. Je me mets en route. Passez une bonne nuit. "

Je raccrochai et me dirigeai vers ma cuisine pour faire couler mon café. Heureusement, j'étais déjà douchée, j'allais gagner un peu de temps. Je reçus une notification sur mon téléphone, un SMS sur lieutenant avec l'adresse. Je l'envoyai vers la Mustang, pour préparer l'itinéraire. Je bus rapidement mon café et mangeai un biscuit, histoire d'avoir quelque chose dans le ventre. Un rapide tour dans la salle de bain pour me faire belle, un minimum présentable. Je m'habillai, d'un petit haut noir à dentelle, très chic. J'enfilai ma paire de bas en coton noir, de mon short en jean noir et mes chaussures. J'accrochai mon katana à ma ceinture, mon arme, un USP 45, à ma cuisse. J'attrapai un petit gilet, vu l'heure, il faisait encore frais. Il me fallut une heure environs pour arriver sur les lieux.

La police était déjà là, les gyrophares des voitures éclairaient les environs. Tout était balisé, le médecin légiste était également présent. Je garai ma voiture non loin, on me conduisit aussitôt auprès des deux corps. Les ondes négatives étaient très fortes, les deux victimes avaient soufferts. Quelle horreur... Tout était si sale ici. Nerveuse, j'approchai des corps. Un était assis dans un coin, une arme à la main et la tête vers la droite. L'entaille à la gorge me fit frissonner d'horreur, elle me rappelait celle de mon fiancé. L'autre corps était allongé sur le ventre avec plusieurs blessures sur le dos. Je m'apprêtai à absorber les ondes présentes pour revivre la scène, mais un homme arriva à ce moment.


"Bonjour, inspecteur Boris Joukov de la milice de l’ordre. On m’a envoyé ici pour vous assister"

La première chose qui me frappa chez cet homme fut son accent. Aucun doute, il venait d'un pays de l'Est de l'Europe. Il semblait plutôt âgé, mais je n'arrivais pas à déterminer exactement. Toujours aussi mal à l'aise à cause de ces ondes et de la crasse, je me tournai vers lui. Je joignis mes mains contre mon bas ventre et m'inclinai poliment en avant.

"Bonjour, inspecteur Joukov. Je suis Miss Ashley. La police m'a confié cette enquête, en collaboration avec l'Ordre. C'est un honneur de pouvoir vous aider."

Je me redressai et lui offrit un doux sourire sincère. Je me tournai vers les deux et absorbai les ondes. Au moins, je n'avais plus cette désagréable sensation à présent. J'assimilai les souvenirs qui se formèrent ensuite autour de moi. Evidemment, j'étais la seule à pouvoir regarder tout cela. La scène se mit en place avec les deux victimes qui faisaient face à deux autres personnes. L'une d'elle avait un couteau en main. La victime qui tenait l'arme fut rapidement prise pour cible, l'homme au couteau avait littéralement fondu sur lui à très grande vitesse. Un vampire ? En tout cas, son coup trancha net au niveau de la gorge. Mais un coup de feu fut tiré. Je suivis alors les traces, pas une seule goutte de sang au sol... Mais l'assassin avait subit une blessure qui le fit reculer pour percuter les poubelles et chuter. Lorsqu'il se releva, il regarda son compagnon qui s'était déjà occupé du second, plusieurs coups de couteaux dans le dos. Les deux tueurs, dont je vis le visage, disparurent rapidement. Vu la vitesse à laquelle ils décampèrent, il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de vampires. Je m'approchai des poubelles renversées, en suivant les traces visibles grâce à ma vision. Je demandai alors à l'un des policiers de ... fouiller dans l'une d'elle.

"Je vous demande pardon ?" Fit-il, presque outré.

"Je vous demande sincèrement pardon, mais... Je ne peux le faire moi-même. Les traces au sol et..."

Il me fixa, pas convaincu. Non... J'allais devoir le faire moi-même !? Il n'avait clairement pas envie au vu de l'expression sur son visage.

"Cette poubelle, celle-ci. Je la désignai du doigt. Elle se trouve juste en face de la victime contre le mur. Elle a été renversée comme si quelqu'un avait trébuché dessus."

Il soupira et enfila des gants pour aller fouiller. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver un couteau. C'était celui que le tueur avait utilisé, oui. Il y avait encore du sang sur la lame. L'arme du crime fut aussitôt rangée dans un sac plastique, numéroté, pour être envoyé en analyse plus tard. Je continuai de suivre les différentes traces que j'avais vu dans ma vision, sans me soucier pour le moment des corps.
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Qu’avons-nous là. Il y avait une personne qui sortait de l’ordinaire dans cette petite équipe d’investigation. Une femme un petit peu plus petit que moi, moins de la trentaine, je suppose. Sa tenue était originale, même pour une civile. Je remarquais qu’elle était armée d’un katana attaché au niveau de sa ceinture. Une arme blanche ? Dans un conflit armé à notre époque ? Pourquoi pas. Ce qui pouvait me sembler étrange avant a trouvé une explication lorsque je l’ai vue se présenter. Cette posture pour saluer, ce code de conduite, elle semblait assez protocolaire. Je suis prêt à parier une tourner général au bar qu’elle ou ses parents étaient des Japonais. De ce fait, j’avais mon explication sur certains points relevés sur elle.

Donc ma collaboratrice pour cette enquête était une Asiatique de nom d'Ashley qui est une habituée dans ce genre de travail. Je répondis à sa présentation d’un geste de la main en gardant une posture neutre. Je ne savais pas trop comment agir à son sourire donc je ne fis rien de plus en réponse. Je l’observais faire et j’empruntais une paire de gants au médecin légiste pour pouvoir interagir avec la scène de crime sans la compromettre avec mes empreintes en faisant attention où je mettais les pieds. Je fus interpellé par le fait que notre enquêtrice s’était plus concentrée sur l’environnement qui nous entourait que sur les corps des victimes qui étaient une importante source d’information généralement. Peut-être avait-elle vu quelque chose d’intéressant. Je ne saurais dire, je ne suis pas dans sa tête. Alors que je regardais plus en détail notre homme armé assit contre le mur pour chercher d'autres marques de blessures comme des coups de griffes ou de morsures, j’entendis la miss Ashley parler avec un des agents de police présente et de poubelle. Je n’avais pas suivi la conversation, mais en un instant, une arme a été découverte dans une des poubelles. Un couteau imprégné de sang

Je fus impressionné par la tournure de cette enquête. En peu de temps, nous avons trouvé une arme qui était certainement l’arme du crime, mais il va falloir attendre le résultat d’analyses pour en être certain et espérer qu’il y a une empreinte exploitable pour identifier un suspect. Je me suis demandé si c’était notre enquêtrice qui était très chanceuse pour avoir trouvé ce couteau dans cette poubelle ou si notre ou nos meurtriers étaient un débutant pour avoir laissé son arme ici sachant qu’on allait embarquer ou un peu des deux. Je fis arrêter le policier qui transportait le couteau dans son sachet sellé pour le regarder à travers plus en détail, le modèle du couteau, sa forme, s’il y avait un quelconque symbole sur la manche ou la lame avant de le rendre au policier. Je me tournais vers Ashley avant de lui dire d’un ton de voix plus ou moins amical :

-Je ne saurais dire si c’est de la chance ou du professionnalisme, mais en tout cas excellent travail.

Bon, il fallait bien que je me montre un minimum social avec celle qui allait travailler avec moi pour cette enquête. Il va falloir que je me force un peu dans ce pays, j’y suis pour un minimum d’un an avant de retourner au pays. En-tout-cas, elle continuait son investigation, c’est quand même fou, on dirait qu’elle regardait bien quelque chose et qu'elle suivait sa trace alors qu’en fait, je ne voyais rien de spécial, du moins d’où j’étais. Je la laissais faire avant de me tourner vers l’inspecteur de police et le médecin légiste après avoir fait un tour d’horizon.

-Dès que possible et si personne n’a d’objection, je vous invite à rapatrier nos deux victimes ainsi que toutes les preuves trouvées pour analyse. Nous avons besoin de savoir précisément de quoi ils sont morts, s’il y a des traces de lutte, si l’arme à feu a été utilisée, identifiée nos deux morts et voir s’ils sont dans notre base de données. Sans oublier le couteau, identifier le sang dessus ainsi voire s’il y a une emprunte et si ça nous donne quelque chose. Je veux savoir si ce sont des citoyens lambda qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment où s’il s’agissait d’un règlement de comptes.

Je pris le temps d’observer attentivement les deux corps, leur posture, leur distance ainsi que le lieu où nous étions. Je croisais mes bras avant de me frotter le menton lentement avec ma main de gauche. Je respirais profondément, je fermais les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en gardant les bras croisaient.

-Pour moi, soit nos deux individus ne connaissaient pas le ou les agresseurs et ils ont été pris de court et n’ont pas eu le temps de réagir, soit c’est un règlement de comptes et leur adversaire était plus fort qu’eux.

La théorie d’un seul agresseur me semblait peu viable. C’est en gardant les deux corps et leur blessure qui me fait penser qu’il y avait deux agresseurs.

-Au vu des corps, je pense qu’il y avait deux agresseurs. Un qui est très agile et précis *je pointais du doigt notre victime assis contre le mur avec une seule coupure visible au niveau du cou * et un deuxième moins subtil *je montrais le second corps sur le ventre avec ses multiples coups dans le dos * ou bien, un seul agresseur qui élimine en premier celui qui a le revolver avant de s’attaquer au second qui essaye de fuir. Il faut être plutôt rapide vu la distance qu’il y a entre les deux corps.

J’interrompis ma réflexion. Nous avions pas mal de théorie sous la main déjà et j’espérais que les analyses allaient pouvoir réduire leur nombre et nous donner des éléments pour nous diriger vers un ou plusieurs suspects.

-Nous allons partir sur la théorie de deux agresseurs minimums et assurez-vous qu’il n’y a pas de trace de poudre sur les mains de nos victimes, peut-être qu’ils étaient tous deux armées et que l’un de leurs agresseurs soit parti avec son arme.

Il était encore tôt, mais je ne pense pas que notre enquête va se terminer en une journée surtout si pour avancer, nous étions dépendants des résultats des analyses. Ne sait-on jamais. Cette fameuse Miss Ashley est plutôt talentueuse. Nous verrons bien pour la suite. Je me suis dirigé vers le centre de notre scène de crime pour balayer du regard la zone en cherchant des éléments qui sortent de l’ordinaires avant de reposer mon regard vers ma collaboratrice.

-Vous avez trouvé quelque chose d’autre ma chère ? Ils vont bientôt emmener les corps. Si vous voulez les voir, c’est maintenant.

Je lui demandais au cas où. L’équipe finissait de prendre les photos, de ramasser les éventuelles preuves et à préparer les sacs mortuaires pour nos deux invités refroidis. C’était aussi l’occasion d’émettre ses théories et regarder une dernière fois les éléments de preuves avant que tout ça ne parte pour analyse.
Boris Joukov

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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



L'inspecteur Joukov semblait assez distant. Son visage était plutôt fermé, presque froid. Il regarda lui aussi la scène du crime, un double meurtre, avec deux assassins, ce n'était pas courant. Je reposai ma main sur le pommeau de son katana, pendant que mon coéquipier du jour se dirigeait vers le policier qui tenait la probable arme du crime.

"Je ne saurais dire si c’est de la chance ou du professionnalisme, mais en tout cas excellent travail." Commenta-t-il.

Je lui souris à nouveau, amusée par sa remarque. Je m'inclinai en avant pour le remercier de son compliment. De la chance. Dans un sens, on pouvait dire ça en effet. J'avais la chance de pouvoir mettre mon don au service de la justice. Je me tournai vers la scène de crime, il y avait beaucoup d'éléments et c'était difficile pour moi de tout voir en une seule fois. Je me repassais donc la scène, encore une fois. Cette fois, c'était plus douloureux. Je pouvais sentir une lame froide glisser sur mon coup, pendant que des picotements désagréables firent frissonner mon dos. Rien d'insurmontable heureusement.


"...vous invite à rapatrier nos deux victimes ainsi que toutes les preuves trouvées pour analyse... précisément de quoi ils sont morts... l’arme à feu a été utilisée...citoyens lambda...s’il s’agissait d’un règlement de comptes."

Les paroles de l'inspecteur résonnaient à mes oreilles comme si j'étais dans un lointain brouillard. Lorsque je revins à moi, je m'approchai de Boris, qui avait les bras croisés, l'air songeur. Il se frotta le menton et regarda attentivement la scène.

"Pour moi, soit nos deux individus ne connaissaient pas le ou les agresseurs et ils ont été pris de court et n’ont pas eu le temps de réagir, soit c’est un règlement de comptes et leur adversaire était plus fort qu’eux." hypothétisa-t-il.

Toujours silencieuse, je l'écoutais. Ce qui, pour moi, était une évidence, ne l'était pas pour lui. En un sens, j'avais déjà plus ou moins résolue cette affaire. J'avais les visages des deux tueurs, le mobile, les faits. Je devais apprendre à me mettre à la place des autres, qui devaient travailler à partir de rien.


"Au vu des corps, je pense qu’il y avait deux agresseurs. Un qui est très agile et précis... fit-il en pointant du doigt la victime contre le mur. et un deuxième moins subtil"

Il désigna le corps allongé au sol.

"Ou bien, un seul agresseur qui élimine en premier celui qui a le revolver avant de s’attaquer au second qui essaye de fuir. Il faut être plutôt rapide vu la distance qu’il y a entre les deux corps."

Je hochai la tête, toute sage, souriante, à l'écouter émettre ses théories. Il était doué en tout cas, il arrivait presque aux mêmes conclusions que moi.

"Nous allons partir sur la théorie de deux agresseurs minimums et assurez-vous qu’il n’y a pas de trace de poudre sur les mains de nos victimes, peut-être qu’ils étaient tous deux armées et que l’un de leurs agresseurs soit parti avec son arme."

Nous hochement de tête, sereine. Je le suivis alors qu'il s'avança vers le centre de la scène. Il semblait chercher des derniers éléments qui auraient pu nous échapper. Il se tourna ensuite vers moi.

"Vous avez trouvé quelque chose d’autre ma chère ? Ils vont bientôt emmener les corps. Si vous voulez les voir, c’est maintenant."

Je niai de la tête. J'avais déjà tout vu.

"Vos théories sont pertinentes, inspecteur. Elles m'ont permises de me conforter dans mes idées." Déclarai-je.

Un moyen de le flatter, pour ne pas qu'il se sente ridiculisé par la suite. Je voulais toujours éviter de faire perdre la face aux autres, à cause de mon don. Parfois, certains se trompaient sur toute la ligne. C'était délicat de devoir démonter leurs théories -fausses- sans les faire passer pour des incompétents. Je m'approchai du mur contre lequel se trouvait la première victime.


"Cette personne fut violemment projetée contre le mur. Le médecin légiste pourra confirmer en vérifiant son dos. Il a été surpris par la vitesse de son agresseur et n'a pas eu le temps de tirer avant de se faire toucher. Les traces au sol, derrière, indiquent que quelqu'un a effectué de grandes foulées, jusqu'ici."

Je marquai une pause et regardait le mur, couvert de traces de sang.

"Si on analyse ces traces de sang, nous pouvons vite comprendre, selon la direction des éclaboussures, que le coup porté à la gorge de la victime était particulièrement violent. Les traces partent vers le haut, comme si ça avait giclée. Ca arrive si on frappe avec une réelle violence. L’agresseur est donc, en plus d'être rapide, très fort. "

Je marquai une nouvelle pause et regardai vers le sol. Dans ma vision, la douille du pistolet était tombée juste à côté de la victime. Elle avait ensuite rebondit au sol pour rouler... Juste ici. Je pris un stylo dans l'une de mes poches pour soulever un tas de vieux journaux. La douille était bien là.

"Juste avant de s'effondrer, il avait appuyé sur la gâchette de son arme. Il était alors en train de glisser contre le mur, si on suit les traces de sang. Ce qui veut dire que, selon l'angle de tire... "

Je regardai vers l'opposé et m’accroupis légèrement pour regarder le mur d'en face, pour simuler rapidement un angle entre contre-plongée. Je l'éclairai avec une petite lampe torche, jusqu'à repérer un trou dans la pierre, en hauteur.

"La balle a traversé le tueur, comme celui-ci était très proche de la victime. Hélas, si c'est un vampire, son corps a probablement déjà cicatrisé. Et aucune chance de trouver du sang, également. Cependant, il se peut que sur la balle logée dans ce mur, il reste des traces."

Je me redressai et éteignis ma lampe torche pour la ranger. Je regardai ensuite le second corps. Les policiers, eux, s'occupaient de ramasser la douille au sol et d'installer une échelle pour aller récupérer la balle coincée dans le mur.

"Quant à lui, surpris de voir son ami de faire tuer de la sorte, il a probablement tourné le dos au second agresseur. Ce qui explique les coups dans le dos. Le nombre de coups et leur violence montre qu'il s'agit d'un acte fait avec haine, ou colère. Un règlement de compte semble en effet être la cause de tout ceci."

Il n'y avait plus rien à récupérer ici. Il ne rester plus qu'à attendre les analyses du légiste et des scientifiques pour continuer. Hélas, il n'y avait aucune caméra ici, aucun moyen pour moi de justifier logiquement le fait que je puisse connaître le visage des tueurs.
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Il y a des jours comme ça, qu’on regrette de s’être levé, car la journée est infernale. Je vivais tout l’inverse. J’aurai été très déçu de rater ce début de journée. Je viens d’être témoin d’une démonstration d’enquête des plus fascinantes.

Je suivais du regard notre charmante enquêtrice se mouvoir sur la scène de crime. Je dois avouer que lorsqu’elle complimenta mes théories, je ne m’attendais pas à une telle suite. Elle prenait chaque élément de notre enquête et elle fit une analyse et une mise en scène ce qui s’était passé, du moins comme elle le pensait. Nous n’étions plus vraiment l’étape théorie avec elle, mais dans une affirmation de ce qui s’était passé.

Elle parla d’abord du premier corps contre le mur, qui aurait été projeté en affirmant que l’autopsie du corps confirmera ses dires. Elle argumenta ses idées avec les traces visibles sur le sol comme la trace de sang sur les murs. Elle affirma que notre victime à l’arme à feu avait tiré une balle en expliquant qu’il était en train de glisser sur le mur vu la forme de la tâche du sang sur le mur. Mais le plus beau dans tout ça, c’est qu’avec les éléments sous la main qu’elle avait et sans l’assistance de la police scientifique, qu’elle nous a trouvé la localisation de la balle ! Elle insinua même que si l’agresseur était un vampire, notre agresseur serait déjà cicatrisé et bien sûr pas de sang visible de cette blessure de balle. Bien sûr, il y avait une petite chance que des éléments soient présents sur la balle retrouvée. Pour finir, elle conclut avec notre deuxième victime avec l’idée d’un second agresseur et la nature de l’attaque.

Au début, j’étais un peu sceptique de son analyse. Bien que le doute s’effaçât progressivement à fur et à mesure qu’elle utilisait des éléments visibles sur la scène pour confirmer ses dires. Ce qui m’a achevé, c'est d’avoir retrouvé cette balle dans le mur. J’étais scotché. Mon visage, d’une grande neutralité digne d’un Suisse, montra une première émotion d’étonnement. J’ouvris un peu plus les yeux, la surprise pouvait être visible. Même ma posture, qui trahissait mon ancienne vie de soldat, changea. Ma main gauche était posée au niveau de ma hanche avec le bras fléchi et ma main droite frottement doucement l’arrière de mon crâne.

Vous devez bien comprendre de ce que je viens de voir. Nous n’étions pas devant une explication d’une théorie avec des mouvements saccadés où on recherche vite fait les éléments dans le décor. Là, c’était comme voir un félin se mouvoir dans son environnement naturellement qui avait son itinéraire dans sa tête et qui se déplaçait, sans aucune hésitation ou doute. Cette femme nous avait raconté la scène de ce qui s’était passé, comme si elle avait vu ce qui s'était produit. Sa façon de se déplacer, d’affirmer sans l’aide du légiste ou de la police scientifique ses dires. Bien sûrs, nous devons attendre le rapport officiel des laboratoires pour affirmer haut et fort les dire de la dame. Mais vraiment incroyable de ce que je viens de voir et comme si de rien n’était. J’avais l’impression d’être un des seul surpris ici. Soit les autres y étaient habitués soit c’est moi le problème

Je repassais ses explications dans ma tête en me frottant le front et je laissais sortir un petit rire discret. Un petit sourire apparu et je secouai doucement la tête de droite à gauche avant de me remettre droit et de mettre ma main gauche derrière le dos et laissant celui de droit le long de mon corps. Je me tournais vers Miss Sofia et je m’inclinais légèrement en avant de dire amicalement :

- Miss Ashley, je peux dire que votre réputation vous précède et je peux le dire sans aucune hésitation que votre réputation n’est pas exagérée.

Je me redressais. Ça faisait un certain temps que je n’avais pas souri, et même rit. Cette personne que je viens de rencontrer à su attirer mon attention, plutôt qu’elle piqua ma curiosité. Si tous les enquêteurs du Japon sont comme elle, ça expliquerait le taux de criminalité bas qui a au pays. Je m’approchais doucement de l’enquêteur de police Lee tout en lui disant d’une façon légèrement amusée :

-Encore une ou deux personnes comme Miss Ashley et nous serons au chômage.

Je ris doucement en tapotant l’épaule de l’inspecteur Lee en passant. Je partais dans la direction de la rue principale en me disant :

-Fascinant tout cela.

Je m’arrêtais comme si j’avais oublié quelque chose. Je me retournais vers la Japonaise. Mon expression faciale s’était un peu adoucie. Je lui dis avec une pointe de professionnalisme :

-Je vous remercie d’avoir exposé votre vison de notre scène de crime qui s’est montrée d’une grande qualité et précision. Bien plus que les miennes.

Il n’y avait pas de rancœur ou d’irritation dans mes mots. Je savais me montrer de mauvaise foi et orgueilleux de temps en temps, mais là, j’ai reconnu la supériorité de son travail d’analyse. Pour ma défense, ça fait que 3 ans que je suis enquêteur de police. Avant cela, j’étais dans l’armée de terre en Russie. Enfin bref, je repris en regardant ma montre sur mon poignet droit :

-Mais avant tout, attendons de voir les résultats d’analyse et les rapports de la police scientifique ainsi que du légiste.  

C’était un petit rappel pour dire que c’est bien beau d’avancer des théories ou des affirmations, mais il fallait des preuves confirmant tout ça avant de pouvoir les exploiter et les présenter devant un tribunal. Rien de méchant en réalité. Je ne savais pas grand-chose d’elle à part que c’est une enquêtrice privée travaillant souvent avec la police locale. Je ne connaissais pas ses années d’expérience, son âge, son vécu, ses ambitions, ses motivations. Je voyais qu’elle était plus jeune que moi, n’est-il pas le travail des plus anciens de les aider à devenir meilleures ? Bon, il est vrai que mon orgueil a été chatouillé, mais c’est comme ça.

Il était 13 h passés et je dois avouer que je commençais à avoir faim. Notre travail ici était a priori terminé. Nous devions attendre les résultats de nos recherches et découvertes. Je tirais la manche de ma chemise pour recouvrir ma montre avant de me frotter le poignet et de dire en regardant tout ce beau monde :

-Je vous remercie à tous pour votre excellent travail ! Inspecteur Lee tenait moi au courant dès que vous recevrez les résultats d’analyses. Si Miss Ashley a raison sur toute la ligne. Ça risque d’être un sacré foutoir. La vengeance appelle la vengeance avec toutes les conséquences qui vont avec. Plus vite, nous attraperons le ou les coupables, plus nous aurons la chance d’éviter un second drame.

Sur la fin, ma voix s’était un peu endurcie. Le danger dont ça dégénère était bien présent. Un conflit entre humain et surnaturel incontrôlé pouvait engendrer des guerres de gangs ou de famille en mettant en danger les adultes comme les enfants de chaque camp et des malheureux qui ne sont pas au bon endroit en bon moment. Sans oublier le nombre de rapports et de  formulaire à remplir. Enfin bref, je levais mon regard dans la direction de la Miss et je lui demandais d’un ton naturel :

-Puis-je me permettre de vous inviter pour le repas de midi madame Ashley ? Une façon à moi de vous féliciter pour votre participation et faire plus ample connaissance.

Je ne sais pas pourquoi je me sentais observé de loin. Je sais que je peux être légèrement paranoïaque, mais depuis que j’étais dans la petite allée qui menait à la rue principale, je sentais un petit, je ne sais quoi qui faisait doucement redresser les poils sur mon bras. Je ne la laissais pas finir de répondre à ma question que je dis :

-Veuillez m’excuser un instant.

Et d’un pas soutenu, je me dirigeais vers l’entrée de la rue, au milieu de la zone balisée et j’observais attentivement les gens derrière le cordon de police, les gens sur le trottoir en face, dans les voitures, les fenêtres de maisons, les toits plats, je recherchais ce qui pouvait me déranger autant. C’était peut-être moi, j’avais besoin de me l’assurer. Naturellement et sans vraiment me rendre compte, ma main droite tapoter mon pistolet dans mon holster qui était du côté gauche. Ce n’était pas un geste agressif, mais plutôt sur la défensive. Je balayais attentivement la zone sans trop faire attention ce qui était proche de moi.

Je ne sais pas si je délire ou si c’était la faim. En-tout-cas, soit ça partait en course-poursuite soit en pause déjeuner pour la suite de la journée.
Boris Joukov

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Tick Tock Tick Tock
The Unexpected comes to visit you
Tick Tock Tick Tock
Will you come out of it unscathed?


N'est-il pas connu qu'un meurtrier revient toujours sur les lieux du crime ? Si certains aiment narguer la police, d'autres n'hésitent pas à leur mettre des bâtons dans les roues afin éviter qu'elle remonte jusqu'à eux. C'est d'autant plus véridique lorsque le meurtre en question a été commis par un gang. Des règlements de compte à Los Angeles sont légions, surtout entre vampires et lycans.

Les coupables vous observent Boris, ils veulent votre peau mais ils comptent aussi refroidir Sofia qui a été un peu trop douée dans ses analyses pour eux. L'un d'eux est sur un toit, un sniper cherchant le bon angle pour tirer, l'autre se dissimule parmi les policiers, une seringue de poison à la main.

Boris, vous allez tirer un dé de 1 à 10 (1d10) :
Si le résultat se situe entre 1 et 3 : Le sniper vous touche (sans vous tuer, à vous de déterminer la zone)
Entre 4 et 6 : Il rate son coup
Entre 7 et 10 : Il n'a pas le temps de tirer qu'il est débusqué

Sofia, vous allez tirer un dé de 1 à 10 (1d10) :
Si le résultat se situe entre 1 et 3 : Le membre du gang détenant la seringue est arrêté avant d'avoir attaqué
Entre 4 et 6 : Il vous touche, ce qui vous paralyse petit à petit (sans vous tuer bien sûr)
Entre 7 et 10 : Il attaque mais touche par mégarde un autre collègue

A vous de jouer !

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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



A présent, il fallait quitter cet endroit au plus vite. L'odeur et le désordre commençaient à fortement me déranger. Je risquais de perdre contenance assez rapidement et je ne voulais pas perdre la face devant Boris. Je m'approchai de mon collègue pour lui faire part de mon désir de quitter la scène de crime. Je le vis alors rire doucement en se frottant le front. J'inclinai la tête légèrement sur le coté, comme pour essayer de comprendre ce qu'il trouvait drôle. Mais son rire semblait davantage nerveux, avec le recul.

"Miss Ashley, je peux dire que votre réputation vous précède et je peux le dire sans aucune hésitation que votre réputation n’est pas exagérée." Annonça-t-il.

Oh... C'était très flatteur de sa part. J'ignorais avoir droit à une quelconque réputation, également. La police préférait rester plutôt discrète quant à mes interventions. Depuis le meurtre de Roy, le capitaine essayait de me protéger de son mieux. Cela passait donc par la discrétion. Ceci-dit, mes jours prirent une teinte plus rosée que d'habitude. J'étais de nature assez timide et humble, les compliments avaient tendance à me mettre dans l'embarra. Boris s'approcha de l'inspecteur Lee, son visage avait l'air toujours plus détendu qu'avant.


"Encore une ou deux personnes comme Miss Ashley et nous serons au chômage."

Il tapota l'épaule de son collègue et moi, derrière, qui le suivait, m'inclinai auprès de Lee, comme pour présenter mes excuses. J'étais surtout gênée, mon but n'était pas de les faire passer pour des incompétents. Il se contenta de me sourire, je suivis à nouveau Boris qui s'arrêta après quelques pas, comme s'il avait oublié quelque chose et se tourna vers moi.

"Je vous remercie d’avoir exposé votre vison de notre scène de crime qui s’est montrée d’une grande qualité et précision. Bien plus que les miennes."

Vraiment, c'était trop... N'importe qui pourrait en faire autant avec un don comme le mien. Même si je préférais le garder secret le plus possible. Je n'avais pas honte d'être une éveillée, au contraire même, j'en étais fière. J'avais cette douce sensation s'appartenir à une famille, avec des gens d'horizons différents mais, au final, tous semblables. Je ne voulais pas parler de mon don par crainte de voir la police se reposer entièrement dessus. S'en servir pour choisir le chemin de la facilité et de les voir se relâcher. Car un jour, comme tout le monde, j'allais rejoindre mon époux dans l'autre monde.

"Mais avant tout, attendons de voir les résultats d’analyse et les rapports de la police scientifique ainsi que du légiste." Ajouta l'inspecteur.

Je hochai la tête. Une fois qu'on aura les preuves grâce aux analyses, on pourra avancer plus vite dans cette enquête. Boris regarda sa montre, puis l'ensemble des policiers présents.


"Je vous remercie à tous pour votre excellent travail !" Lança-t-il, haut et fort.

Il demanda ensuite à l'inspecteur Lee de le tenir informé de la suite des événements. Selon lui, cette histoire de vengeance était loin d'être terminée. Il avait raison, si les membres du gang auxquels appartenaient les deux victimes décidaient de rendre les coups, on risquait d'avoir d'autres cadavres sur les bras.


"Puis-je me permettre de vous inviter pour le repas de midi madame Ashley ? Une façon à moi de vous féliciter pour votre participation et faire plus ample connaissance."

"Miss... Miss Ashley, s'il vous plait..." Fis-je timidement.

J'ignorai s'il m'avait entendu, puisqu'il se tourna pour regarder autour de lui. Il avait l'air aux aguets cette fois-ci. Il s'excusa pour se diriger vers l'entrée de la ruelle. Ah bah tant mieux, c'était par là que je me rendais aussi, pour quitter au plus vite cette zone de désordre. Je m'arrêtai un peu derrière lui, silencieuse et, surtout, moins nerveuse. Il y avait encore beaucoup de curieux derrière les banderoles de police, qui se demandaient ce qu'il se passait ici.


"Non ! Attention ! Arrêtez-le, lui, là ! Miss Ashley, derrière vous !" Entendis-je soudainement.

Que se passait-il ici... ? A peine tournée, je vis un type courir vers moi, une seringue à la main, qu'il leva dans le but de me piquer avec. Je déglutis, prise de court, sans rien comprendre. Boris eut davantage de sang-froid et s'interposa pour repousser mon agresseur. Moi, j'étais là, la main tremblante sur le manche de mon katana, prête à dégainer. Deux policiers se jetèrent aussitôt sur le type pour lui passer les menottes.


"L...Lieutenant Disher ? Que faites-vous ici ? Et... C'est qui, ce type ?"

Le lieutenant reprit son souffle, les mains sur les hanches. Il remercia Boris pour sa réactivité. Confuse, je me tournai alors vers l'inspecteur pour m'incliner très bas, reconnaissante.

"Merci, inspecteur Joukov... Sans vous..."

Je regardai le type se faire embarquer par la police, tandis qu'une autre personne se chargea de ramasser la seringue, pour analyse.

"Le Capitaine m'a envoyé ici, il m'a demandé de veiller sur vous et de ne pas vous quitter des yeux." Répondit le lieutenant Disher.

Toujours aussi prévoyant, le Capitaine. En tout cas, nous avions à présent un élément plus que solide pour continuer notre enquête. Le visage de ce type, c'était celui d'un des deux tueurs que j'avais vu dans ma vision. Alors.... Le second, il était où... ?


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Cette enquête était pleine de surprises, autant de notre côté avec Miss Ashley que du côté de nos fugitifs. L’enquête commençait à s’éclaircir, nous avions un nombre correct de preuve pour analyse, des bons éléments sur le terrain à priori. Il est vrai qui nous manquait un petit quelque chose pour très bien finir cette étape de l’enquête. Un suspect à interroger. Ce petit bonus serait toujours bon à prendre. Surtout pour avoir quelques réponses plus rapidement sur notre affaire. Il faudrait attendre au moins 24 h pour avoir une réponse si nous passons en urgence, sinon 48 heures, en temps normal. Dans tous les cas, il va falloir faire preuve de patience. En-tout-cas, l’équipe commence à mettre les corps dans les sacs mortuaires, à finir de prendre les photos et les prélèvements avant de rassembler l’ensemble. Nous allions encore garder la zone sous les scellés pendant l’enquête en cours. La zone sera réouverte lorsque le dossier sera clôturé.

Alors comme dit, je me sentais observé et j’essayais de trouver l’origine de ce trouble. J’étais sur mes gardes, les sens en éveil, prêt à agir. La menace était proche, j’en étais presque sûr. Je cherchais, je cherchais balayant la zone de mon regard. Les policiers autour de moi virent bien que je n'étais pas serein, ils commencèrent à chercher un élément sortant de l’ordinaire, qui ferait tache dans le décor, qui serait suspect. Pour le moment rien en vue. Alors que j’étais en train de me dire que je me faisais des idées, j’entendis des collègues signalant un danger envers l’enquêtrice Ashley. Je me retournais donc dans la direction du signalement. Miss Ashley m’avait suivi jusqu’ici et mon regard se leva un peu plus jusqu’à voir un individu armé d’une seringue se dirigeant dangereusement vers ma partenaire du jour. La cible de cet individu dangereux était bien l’enquêtrice privée. Et je puis vous assurer que lorsqu’on fait partie de mon équipe, que je vous apprécie ou pas, je ferais tout ce qu’il faut pour que tu rentres chez toi après le travail. Instinctivement et d’un mouvement-éclair, je me mis devant elle tel un rempart, l’effleurant légèrement dans mon déplacement. Je fixais froidement l’agresseur, je me mis sur mes appuis, à ce moment-là, ce n’était plus l’inspecteur Joukov, mais le camarade soldat Joukov. Ma respiration était lente, mon corps tendu. Mon attention se posa sur sa main armée de la seringue. Je m’assurais que Miss Ashley était bien derrière moi.

Ça y est, l’ennemi était à porter, comme je l’étais de sa seringue. D’un geste rapide de ma main gauche, je lui attrapais le poignet de la main où il avait la seringue pour dévier la trajectoire en utilisant sa vitesse d’approche, avec mon poing droit, je lui assénais un coup au niveau de la tempe pour le déséquilibrer et avec mon pied-droit, je lui fauchais ses jambes pour le faire tomber à plat ventre sur le sol. Je reculais de quelques pas de l’agresseur en emmenant Miss Sofia avec moi et restant entre elle et l’agresseur. Ce geste a permis au lieutenant Disher et ses hommes de mettre les fers à notre invité surpris et de l’embarquer. J’apprends dans le même cas que notre enquêtrice privée avait droit à une équipe de sécurité personnelle. Ben dit donc, c’est assez rare ce genre de situation, du moins dans notre cas, après je suppose que le capitaine avait ses raisons que j’ignorais.

En-tout-cas, voilà qui résout mon désir d’avant. Nous avions un suspect à interroger, comme tomber du ciel. J’étais partagé entre satisfaction d’avoir un suspect et crainte, car c’était une attaque plutôt suicidaire. Il aurait pu se faire abattre vu le nombre de policiers présent ici pendant et après son attaque. C’était très audacieux, car je ne m’attendais pas du tout à cette situation. Vouloir agir ainsi, se mettre en danger ainsi pour mettre des bâtons dans les roues. Est-ce que cette petite scène nous en cache une bien plus grande ? Où est-ce de la bêtise tout simplement ? Aurions-nous quelques éléments de réponse avec notre nouvel invité après l'interrogatoire ?

Maintenant, que cette histoire est terminée, je vis Sofia s’incliner bien plus bas que la dernière fois qu’elle l’avait fait en me remerciant. Je lui fis un petit sourire avant de lui répondre d’un ton calme :

- Ce n’est rien ma chère. Il y aurait été très regrettable qu’il vous arrive quoi que ce soit. De plus, n’est-ce pas mon travail de veiller sur le bien-être des citoyens ?

Je me suis tournais vers les policiers emmenant notre suspect et d’un ton autoritaire, je dis :

- Faites attention avec celui-là. Ne soyez jamais seul avec le suspect. Emmenez-le au poste et mettez-le en garde à vue. Nous n’avons pas encore terminé avec lui.

Il fallait faire d’une grande prudence avec ce genre d’individu et je préférais l’avoir au plus tôt en cellule pour diminuer ses chances de s’enfuir. Je finis par quitter la ruelle pour me retrouver sur le trottoir de la rue. La cible était Sofia. Ils ont vu en elle un danger et ont essayé de s’en débarrasser. De plus en plus intéressant tout ça. Alors que le levaient les yeux vers le ciel bleu, quelque chose attira mon attention. Il y avait comme une lueur, un reflet qui me fit clignoter les yeux. C’était sur le toit de l’une des maisons surplombant un autre juste en face de moi. Bon sang, ma respiration s’arrêta, ma main droite alla chercher mon pistolet et d'une voix forte, je hurlais :

- SNIPER !

Ce reflet que je voyais, ce n’était pas un reflet classique, c’est ce qui se passe lorsque les rayons du soleil se reflètent sur la lunette d’un fusil. C’était le point faible de tout tireur embusqué s’il ne faisait pas attention, ce genre de chose vendait leur position. Je peux remercier mon expérience dans l’armée pour avoir pu identifier rapidement ce danger. Mon annonce et ainsi voire un agent avec son arme à la main avait eu comme un effet de dispersion de foule et de faire bouger mes collègues. Je profitais de l’effet de panique pour prendre mon arme avec mes deux mains pour plus de stabilité, viser notre tireur, plus ou moins disons-nous, et tirer dans sa direction. L’action a été faite en moins de 20 secondes. La foule qui courait de partout, les policiers qui se mettaient à l'abri et moi, debout tirant à trois reprises qui incitèrent notre tireur embusqué à se mettre à l’abri. Je courrais dans la direction de la maison où notre tireur s’était positionné et je criais mes ordres à ceux qui l’entendaient :

- Tireur sur le toit de la maison bleu surplombant celle en rose ! Bouclez le quartier, appelez des renforts ! Je veux un hélicoptère pour quadriller la zone ! Je le veux en cellule avant ce soir !

Ben Dieu ! Mon ancienne vie de militaire faisait surface. Je ne savais pas si j’allais avoir tout ce que je voulais, mais je voyais certains policiers courir vers leur voiture et prendre la radio, d'autres prendre la voiture et partir pour sûrement surveiller la zone pour essayer de voir si le suspect essaye de fuir en voiture. Je continuais ma course accompagnée par deux autres policiers. Nous étions rentrés dans la rue d’en face qui menait à la fameuse maison. Je doutais bien qu’il n’allât pas rester tranquillement sur place en attendant notre arrivée. Mais par contre, nous avions une chance de le voir fuir. Il était armé, dangereux et sûrement déterminé. Deux assassins pour Miss Ashley ? Où avaient-ils une autre cible en tête ? Je ne saurais dire. J’étais sûr d’une chose, deux suspects à interroger, c’est mieux qu’un et ce n’est pas dans mes habitudes de laisser s’échapper ceux qui menacent les forces de l’ordre !

Nous avions nos armes en mains et on recherchait dans chaque rue, recoin, levant les yeux de temps en temps vers les toits. J’entendais les sirènes des voitures de police autour de nous. J’entendais à travers la radio des policiers que le suspect était vu un peu plus loin sautant de toit en toit. Où est-ce qu’il est mon hélicoptère ? Je me disais dans mon for intérieur. Il nous le fallait vivant de préférence et nous allions y mettre les moyens, mais s’il fait le crétin, il risque de se faire abattre. J’espère que mes autres collègues s’assurent que notre enquêtrice privée soit sous protection.
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Dernière édition par Boris Joukov le Mer 27 Avr - 21:25, édité 1 fois
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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



J'étais encore un peu secoué par ce qu'il venait de se passer. Là, sous mes yeux, un homme qui en voulait à ma vie était en train de se faire maîtriser, comme si ce n'était qu'un bout de chiffon, par Boris. Mon don pouvait résoudre des enquêtes que les autres jugeaient impossibles à élucider. Mais là, l'instinct de survie de cet homme, son incroyable sang-froid et sa capacité à avoir remarqué quelque chose de louche dans cette foule venait de me sidérer. Ce type, c'était un pro, il en avait clairement vu d'autres. J'aurais pu mourir. J'aurais pu mourir. Cette phrase martelait ma tête. J'aurais pu mourir. J'étais toujours plus ou moins consciente du danger auquel je m'exposais en acceptant des affaires de ce genre. Mais le constater, le vivre, de mes propres yeux, ça venait de me retourner l'estomac. Je tremblai encore, terrifiée, paniquée, la main sur la garde de mon sabre que je n'avais même pas pu dégainer. Je venais d'avoir une frousse qui m'avait paralysée sur place. L'équipe de policier emportait l'agresseur, je posai mon regard sur Boris qui faisait comme si de rien n'était. Quel homme.

"Ce n’est rien ma chère. Il y aurait été très regrettable qu’il vous arrive quoi que ce soit. De plus, n’est-ce pas mon travail de veiller sur le bien-être des citoyens ?" Répondit-il naturellement.

Il se tourna ensuite vers les policiers. Les jointures de ma main étaient totalement blanches, tant j'étais crispée. J'inspirai et parvins à reprendre contenance, retirant mes doigts de la garde de mon arme.


"Faites attention avec celui-là. Ne soyez jamais seul avec le suspect. Emmenez-le au poste et mettez-le en garde à vue. Nous n’avons pas encore terminé avec lui."

En effet, même si pour moi il était clair que cet homme était l'un des deux tueurs, il fallait tout de même l'interroger pour essayer d'obtenir des éléments, voire, au mieux, des aveux. Boris s'en alla vers le trottoir d'en face et leva les yeux au ciel. Là, à nouveau, mon cœur rata un battement quand je vis son visage blêmir alors qu'il se saisit de son arme.

"SNIPER !" Hurla-t-il.

Aussitôt, la foule se mit à paniquer et à se disperser. Je n'eus pas le temps de me mettre à l'abri que j'entendis un coup de feu, d'un puissant calibre. La balle du sniper toucha le sol et fit voler en éclat la dalle de béton. Des éclats volèrent dans tous les sens, certains touchèrent mon visage que je protégeai avec ma main. Boris fit feu à son tour pour essayer de déstabiliser davantage le tireur embusqué. Avant même de réaliser ce qu'il se passait, une main agrippa violemment la manche pour me tirer précipitamment vers une zone à couvert.


"Miss Ashley, bon sang, foutez-vous à couvert!!"

C'était Disher, qui me plaqua contre un mur. Il sortit son arme à son tour, mais ne me quitta pas d'une semelle.

" Tireur sur le toit de la maison bleu surplombant celle en rose ! Bouclez le quartier, appelez des renforts ! Je veux un hélicoptère pour quadriller la zone ! Je le veux en cellule avant ce soir !" Ordonna Boris qui se précipita vers la maison dans laquelle le tireur était caché.

Je déglutis, j'ignorais si ce sniper me visait ou non, s'il y avait encore du danger ailleurs. Je restai auprès du Lieutenant Disher, et, même si je n'aimais pas du tout ça, je pris mon arme également. A ce moment-là, mes pensées se tournèrent vers Emy. J'avais peur de ne plus la revoir aujourd'hui. Merde... Quelle situation à la con quand même. Le lieutenant était en communication radio, pour boucler le secteur et s'assurer qu'il n'y avait personne d'autre. Il récupéra également son téléphone pour passer un coup de fil et réclamer le renfort aérien demandé par Boris.


"Miss Ashley, vous venez avec moi. On va prendre ma voiture, nous allons encercler la zone jusqu'à l'arrivée de l’hélico' "

Je n'étais pas franchement utile dans cette situation, je n'avais aucun droit d'intervention. Je craignais pour Boris, il avait foncé tête baissée à la poursuite du sniper. Soudain, Disher repéra le tireur qui courait sur les toits. Il passa aussitôt l'information via la radio. Pourvu que Boris en avait une avec lui... Au loin, on pouvait déjà entendre l'appui aérien s'approcher.
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Les courses-poursuites à pied étaient d’un fatigant. Je ne pouvais pas dire que j’avais la ténue adéquate pour ce genre d’activité. Comme je ne pouvais pas m’attendre que dès le premier jour d’enquête, nous allions devoir faire face à deux suspects venants littéralement se jeter dans nos bras, du moins pour un. Le deuxième était plutôt de nature à tenir ses distances. Maudit surnaturel ! Rapide, endurant et têtue. Je ne pouvais pas me permettre de le laisser partir. Pas celui-là. Il a bien essayé d’abattre un des nôtres. Certaines choses, je ne peux pas laisser passer et du moment que tu as atteint un certain niveau de dangerosité dans ma tête, il faut te mettre hors d’état de nuire. Nous ne pouvons pas espérer vivre dans une société stable si de tel individu vit en liberté. Je savais très bien que mon adversaire n’était pas humain et encore pire, c’était sûrement un de ces vampires. Les pires à mes yeux.

Je continuais mes recherches en courant dans les ruelles, en restant attentif à ce qui se disait à la radio via un des deux policiers qui m’accompagnait dans ma poursuite. Je commençais à marmonner en russe de ne pas toujours avoir un visuel sur notre fuyard. Mais un doux son arriva à mes oreilles. Un son sourd et lointain que je reconnus assez facilement, celui des palmes d'un hélicoptère fouettant l’air. Parfait ! Me dis-je. Nous allions avoir un visuel d’en haut. Nous allions avoir un avantage stratégique des plus grands en information. On va pouvoir le localiser plus facilement et précisément. Nous allons l’avoir, mort ou vif, je le jure sur ma vie.

Au bout de quelques minutes de course, je ralentis avant de me mettre à marcher pour mieux reprendre mon souffle. Je déboutonnais les trois premiers boutons de ma chemise, je remontais les manches, ; je commençais à avoir chaud. J’étais habitué au froid de Sibérie, j’ai toujours mieux supporté le froid que le chaud. Je m’arrêtais et je fis signe de faire de même aux deux autres, tout en reprenant mon souffle, je dis :            

- Arrêtons-nous un instant. Inutile de courir à l’aveugle. Nous savons qu’il se déplace de toit en toit et d’en bas, nous ne voyons rien. Prenez contact avec l’hélicoptère et demandez lui s’il a un visuel sur notre cible.

L’agent à ma droite acquiesça de la tête avant de prendre sa radio :

- Ici l’agent Stéphan. Je suis avec l’inspecteur Joukov de l’ordre. Nous demandons l’assistance aérienne pour localiser le suspect en fuite. À vous !

- Ici hélicoptère de police numéro 159, nous voyons le suspect se diriger vers l’ouest du quartier en logeant la rue principale, il se dirige vers les nouvelles résidences. À vous.

- Ici l’agent Stéphan, bien reçu. Terminer.

L’agent de police me regarda, je le regardais en levant un sourcil. On garda le silence. L’information était très utile pour ceux sachant où était la rue principale et où se trouvaient les nouvelles résidences. Mais nous qui étions plantés au milieu d’une ruelle, entourée de palissades, c’était un peu plus compliqué. Je me grattais l’arrière du crâne en respirant profondément avant de m’étirer le dos vers l’arrière, levant mon regard vers le ciel et là. À ce moment-là, précis, je vis une ombre, non plutôt une silhouette humanoïde passer au-dessus de nous. Je le suivais du regard et après deux secondes de réflexion, j’ouvris grand les yeux et je dis comme si c’était l’évidence même :

- Черт ! (bon sang) C’est notre gars ! On se bouge !

Et sans attendre une seconde de plus, je repris ma course et pris la première ruelle qui était à deux mètres de moi qui allais dans la même direction que notre coureur professionnel. Je n’avais pas fait attention si les deux collègues me suivaient. Je ne voulais pas perdre cette opportunité. Courant comme si je courrais après ma vie et fixant les toits autour de moi, évitant les poubelles, les ballons abandonnés, les cartons et tout autre objet pouvant se retrouver dans une ruelle, je repérais une ombre sur le toit, à ma gauche. C’était lui, il n’y avait personne d’autre dans le secteur qui se baladait de toit en toit poursuivi par je ne sais combien de policiers. Il allait bien s’arrêter un jour de courir. Je recommençais à souffler, à avoir trop chaud, je crois même que j’avais un point de côté. Et zut, pour rester poli, il allait m’avoir à l’usure l’enfoiré. Je commençais à ralentir sentant que mon souffle ne suivait plus avant de le voir descendre du toit, juste devant moi et entrer dans une ruelle à droite. Je n’entendais plus rien. Plus de radios de policier, en même temps, je n’en avais pas. J’entendais aux loin les sirènes de police, le bruit sourd de l’hélicoptère. J’étais essoufflé et en sueur. Je me frottais, avec mon avant-bras gauche, mon front pour enlever les gouttes de sueur avant qu’elles ne coulent sur les yeux. La sueur dans les yeux, c’est plutôt gênant. Je respirais profondément et pris mon arme à deux mains avant de me diriger vers cette ruelle.

Je m’avançais lentement. Je ne l’entendais plus ni ne le voyais courir. Je m’enfonçais encore un peu plus avant d’apparaître dans une cour centrale. J’étais arrivé dans la construction de la nouvelle résidence qui formait un carré avec une cour intérieur centrale, cela me rappelait quelque chose. Et il était là, face au mur du fond. Il se tenait droit, le fusil tenu par sa main gauche et l’autre bras se balançant le long de son corps. Que faisait-il ? Avait-il renoncé à la fuite ? Attendait-il un complice pour fuir ? Avait-il besoin de reprendre son souffle ? Je n’avais pas de réponse à mes questions, mais je savais une seule chose, il se tenait là, devant moi. Je n’étais pas dans le meilleur de ma forme. Cette course à pied m’avait fatigué. Je finis ma marche et je pointais mon arme vers sa direction. Je lui dis d’un ton légèrement énervé et fatigué :

- On arrête les conneries maintenant. Il est temps de déposer ton arme et de te rendre. Le quartier est bouclé. Nous avons un hélicoptère qui surveille la zone, il t’est impossible de fuir. C’est terminé ! Jette ton arme à terre, ventre à terre et les mains derrière la tête !

Je prenais la plus grande prudence à garder une bonne distance entre lui et moi et de ne pas à avoir mes yeux au niveau des siennes. Ces saletés pouvaient hypnotiser leur victime. Mon arme dirigée dans sa direction, tenue à deux mains, un œil fermé pour améliorer le visé visant le milieu du dos. En cas de tir, je voulais éviter le cœur ou la tête. Il nous était plus utile vivant que mort. La balle était dans son camp. Allait-il suivre mes instructions ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’en doutais. Il ne dit rien, il tourna légèrement sa tête sur le côté et là, je vis un petit sourire carnassier. Et là, dans un moment de lucidité, peut-être parce que je respirais profondément pour m’apaiser de la course et garder l’esprit clair dans ce moment tendu, je compris. Je compris l’homme stupide que j’étais. Je me suis fait manipuler depuis le début de cette course-poursuite. Il n’essayait pas de fuir, mais d’attirer une victime. Sa course, ses déplacements, ses disparitions et apparitions, c’était pour nous fatiguer, nous disperser, nous isoler. Tel un prédateur qui disperse ses proies pour en isoler un et faire un face-à-face sachant qu’il aurait l’avantage. Ad i proklyatiye (enfer et damnation), le prédateur est devenu la proie et la proie est devenue le prédateur. Mon cœur se serra, ma respiration fut perturbée pendant quelques secondes. Cette révélation hypothétique me fit remarquer que j’étais seul, les deux collègues ont dû me perdre de vue quand je suis parti en trombe à la poursuite de notre ami ici présent. L’hélicoptère ne pouvait avoir de visuelle seulement s’il se trouvait au-dessus de nous.

Cette prise de conscience me fit comme un effet de décharge électrique qui longea le long de ma colonne vertébrale. Ma respiration s’accéléra en même temps que les battements de mon cœur et ce n’était pas dû à l’effort de la course, mais bien à la situation où je me trouvais. Était-ce de la peur ? De la colère envers moi-même ? Un peu des deux ? Mes mains serrèrent un peu plus fort l’arme, mon regard resta diriger vers le suspect souriant. Je savais qu’il n’allait pas se rendre. Je savais qu’ici et maintenant ça serait la victoire ou la mort. Je sentais comme un étau serrant mon cœur. Je ne pouvais pas me permettre d’avoir peur, je ne pouvais pas douter ni faire marche arrière. Je sentais que ma vie était misée. J’étais partagé entre peur, colère, doute en la victoire. La peur de la mort ? De l’échec ? De ne pas pouvoir revoir mon pays, ma belle Russie ? Peut-être. Mais cette peur était maîtrisée par une réflexion qui me maintenait debout, car une peur n’était pas présente. La peur de l’être chère à nos yeux. Si on me demandait qui pleurerait ma mort ? Je pourrais répondre, pas grand monde, pour ne pas dire personne. Pas de famille, pas de réel ami, pas une aimante attendant mon retour ou d’enfant attendant leur père. Je ne manquerais à personne. Je pense que la seule personne, si on peut appeler cela une personne, qui me pleura, car un de ses enfants est mort, ça serait ma Rodina qui me donna tout et à qui je devais tout. Même si pour certains, ses dires pourraient être tristes, en réalité, c’est un apaisement en soi, ça enlève de la culpabilité et une peur inutile.

Suite à cette réflexion et une prise de conscience, qui ne durera que quelques secondes, ceux là me permirent de reprendre, en grande partie, le dessus sur mes émotions et je répondis avec un petit sourire moqueur. S’il pense que sa victoire sera simple, il peut l’oublier. Je pensais avoir compris ce qu’il avait manigancé. Mes idées étaient plus claires maintenant. J’avais presque repris mon souffle. Il y avait comme un silence pesant dans l’air. Je n’entendais plus les sons extérieurs de la zone. Ma vision se figea sur le surnaturel en face de moi et ma vision périphérique devint floue. Je ne sais pas combien de temps passa avant de me décider de tirer sur le suspect. Je réussis à tirer trois fois avant de sentir deux douleurs.

Une première douleur au niveau de ma poitrine en haut à gauche où la balle me traversa et un second au niveau de mon flanc gauche où la balle m'avait frottait en laissant une entaille. La première douleur fut la plus terrible et me coupa la respiration, ma mâchoire se serra et un long juron en russe m’échappa. Je me sentis vacillé et je reculais en arrière jusqu’à être plaqué contre un mur. Une tache rouge fit son apparition sur ma chemise blanche et grandissait de plus en plus. Ma main gauche lâcha tout seul mon arme. Je manquais de force et de souffle et mes jambes se faiblir. Je sentis mon corps glisser contre le mur jusqu’à me retrouver assis contre le mur taché de mon sang. Il m’avait touché le mudak (grossièreté). Mon cœur battait la chamade suite à la douleur, ma respiration s’accéléra. Je clignais des yeux régulièrement voyants ma vision se troubler de plus en plus rapidement. Je gémissais de douleur, je maudissais celui qui m’avait fait ça. Je recherchais du regard le suspect et je le vis allongé au sol, un peu plus loin. Il faut croire que j’étais meilleur tireur que lui. Je pense qu’il avait essayé de toucher mon cœur, mais mes tirs ont dû le perturber et il a tirer au-dessus du cœur. Malgré mon état déplorable et ma fierté blessée de m’être fait avoir si facilement, je ne puis m’empêcher de sourire devant ce spectacle, et même de rire dans la douleur.

Ma satisfaction de l’état du gars en face ne fut que de cour durée. Je le vis bougé et se redresser difficilement. Shlyukha (grossièreté), ça ne meurt pas facilement ces choses ! Je sentis une légère panique parcourir mon corps. Je n’étais vraiment pas dans mon meilleur jour à ce moment-là. Je ne réfléchis pas une seconde de plus et je lui dis avec difficulté et en russe car, j’avais perdu mon anglais :

-Yesli by ya umer segodnya. Uveryayu tebya, chto voz'mu tebya s soboy, i ad primet dvukh novichkov, ublyudok ! (Si je devais mourir aujourd'hui. Je t'assure que je t'emmène avec moi et l'enfer accueillera deux nouveaux arrivants, enfoiré !)

J’utilisais le peu de vision que j’avais et la dernière force dans mon bras droit pour viser l’individu dangereux et tirer une quatrième fois. Vu le son émis, je l’avais touché, mais où ? Telle est la question. Je n'en pouvais plus, émotionnellement et physiquement parlant, j’étais très près de la limite. Ma main droite, tenant mon arme, se posa au sol. Je posais ma tête contre le mur et levais encore une fois les yeux vers le ciel. Ma vision se troubla, mon ouïe faiblit aussi rendant de moins en moins clair le son de mon environnement. Je crois que j’étais en état de choc. Je vis une ombre d’une assez grande taille flottée au-dessus de la cour où j’étais. Après, je remarquais des formes difformes bougées autour de moi et dans la direction du suspect. Je ne comprenais pas les bruits autour de moi. Je sentais moins la douleur. Avais-je perdu trop de sang ? Les dégâts, étaient-ils plus importants que je le pensais ? Je revoyais dans ma tête le visage de mes camarades mort et celui des personnes a qui je leur avais apportés la mort. Je me sentais partir. Non, ce n’était pas prévu ça. Je me sentais comme en détresse. Je devais me ressaisir, mais la force me manquait de plus en plus. Je sentis quelque chose sur ma droite, je ne savais ce que c’était et par réflexe, je l’agrippais et serrai avec le peu de force qui me restait comme si c’était une corde pour ne pas tomber. Je marmonnais des choses en russe, moi-même, je ne savais pas ce que je disais. J’étais sûr d’une chose. Qu’est-ce que je hais les vampires.
Boris Joukov

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Né(e) le : 17/10/2005
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Situation amoureuse : Célibataire
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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



Le lieutenant Disher m'informa rapidement que Boris n'avait pas de talkie-walkie avec lui. Dans la précipitation, il l'avait peut-être oublié. Ca rendait la communication plus difficile, les hommes qui essayaient de le suivre lui passaient les informations.

"Ici l’agent Stéphan. Je suis avec l’inspecteur Joukov de l’ordre. Nous demandons l’assistance aérienne pour localiser le suspect en fuite. À vous !"

"Ici hélicoptère de police numéro 159, nous voyons le suspect se diriger vers l’ouest du quartier en longeant la rue principale, il se dirige vers les nouvelles résidences. À vous."


L'hélicoptère avait repéré le suspect, le lieutenant se dirigea vers les lieux sans attendre. Au bout d'un moment, silence radio, nous n'avions plus de nouvelles. Après seulement deux ou trois minutes, un des policiers signala avoir perdu la trace de Boris, qui poursuivait le suspect sur les toits. Nous étions arrivés au niveau des nouvelles résidences, les curieux regardaient par la fenêtre pour voir toute l'activité animer soudainement leur rue. Je demandai au lieutenant Disher de s'arrêter, il fallait poursuivre à pied et retrouver Boris au plus vite. J'avais un mauvais pressentiment, je connaissais assez les vampires pour les savoir fourbes et plutôt malins. L'équipe de policiers se mit à ratisser la zone, très organisés. Au minimum en binôme, tous inspectaient à la loupe les ruelles. Puis des coups des feux, mon cœur se mit à accélérer. Je courus en direction du bruit et, à mesure que je m'approchais, je pouvais ressentir les ondes négatives qui s'élevaient dans les airs suites à cet échange de tir.

Elles étaient faibles, ce qui voulait dire que personne n'était mort. J'arrivai au niveau d'une ruelle, j'étais tout proche, j'en étais certaine. Arrivée dans une cour centrale, je vis Boris à terre - plutôt contre un mur - et un homme s'approcher de lui, arme à la main. C'était le second tueur, je reconnaissais son visage. Sans réfléchir, je fonçai droit sur le vampire et dégainai mon sabre. Quelle idiote j'étais, à me jeter ainsi sur un type qui pouvait me coller une balle à tout moment. La lame de mon katana dévia l'arme à feu, dont le tir fut heureusement dévié avant qu'il ne puisse achever Boris.


"Aris, transmet nos coordonnées à Disher !"

"Tout de suite, Miss Ashley"

Mon IA se chargea de prévenir Disher, qui à son tour allait pouvoir passer l'information au reste de l'équipe. Le vampire braqua son arme sur moi et tira. Vu la distance faible entre nous, une arme à feu n'était plus aussi efficace, je pouvais bouger assez rapidement pour l'empêcher de viser correctement. Je parvins à le désarmer en touchant son avant-bras, une entaille profonde qu'il allait pouvoir soigner assez rapidement. Mais c'était suffisant, je ne pouvais pas prendre le risque de le blesser davantage. En colère, ma lame sectionna les muscles du tueur, au niveau des jambes et des genoux. Il s'écroula à terre, incapable de bouger.

"Aris, appelle une ambulance !"

Encore une fois, il s'exécuta alors que les renforts arrivaient. Une équipe mis en joue le suspect alors que les autres se précipitèrent vers Boris pour lui prodiguer les premiers soins. Au bout du fil avec les urgences, je leur demandai d'intervenir rapidement suite à une fusillade et qu'un agent de l'ordre était touché. Une fois terminé, je raccrochai et nettoyai mon sabre avant de rengainer. Soucieuse, je m'approchai de Boris pour voir son état. Il respirait encore, mais le vampire l'avait tout de même touché au niveau de l'épaule gauche, il saignait beaucoup. Je prévins les autres que j'ai déjà appelé une ambulance et qu'ils étaient en route.

Les collègues sur place faisaient de leur mieux pour limiter l'hémorragie, Disher m'éloigna alors pour me demander si j'étais blessée. Je niai de la tête, j'étais surtout inquiète pour Boris, même si le lieutenant m'affirmait qu'il ne risquait rien de grave, aucun point vital n'était touché. La sirène de l'ambulance se fit entendre, leur intervention fut très rapide, dans la mesure où le Martin Luther King Jr. Community Hospital se trouvait non loin. Une chance. Le suspect, maîtrisé et menotté, fut conduit lui aussi à l'hôpital, pour y subir les soins nécessaires. Je demandai à Disher de me ramener à ma voiture, ce qu'il fit. Je pris alors la direction de l'hôpital, même si j'avais horreur de m'y rendre. Le nombre d'auras négatives présentent dans ce genre d'endroit était insoutenable. Je pris cependant sur moi et patientai dans la salle d'attente. Une infirmière s'approcha de moi.


"Madame, nous allons transférer monsieur Joukov dans la chambre 2-B. Si vous voulez, vous pouvez l'attendre à l'intérieur déjà, le médecin est en train de le soigner."

Je lui souris aimablement, la remerciai, et pris la direction de la chambre. Elle était... acceptable. Mais pas assez à mon gout. Équipée de mes lingettes, je passai un coup sur chacun des meubles, soigneusement. La télévision également, sans oublier le lit. D'ailleurs, j'en profitai pour le refaire, plus convenablement et sans le moindre faux pli. Je perdis soudain l’équilibre, la présence de ses ondes négatives commençaient à me perturber, j'avais des nausées et une sensation de migraine. J'avais beau essayer de résister, mon estomac était trop retourné à présent. Je me précipitai vers les toilettes pour vomir. J'avais le ventre vide, donc, par miracle, rien n'en sortais, si ce n'était que de la bile. Tremblante, je commençai à paniquer. Pour me calmer, je devais vite me brosser les dents, me nettoyer le visage et les mains et, surtout, nettoyer les toilettes. Ce que je fis, tant bien que mal. Après une heure, Boris arriva dans la chambre, encore un peu dans les vapes à cause de l'anesthésie et de la morphine.

"Ca ira, il va s'en sortir avec une belle cicatrice." Fit le médecin.

Je lui souris doucement et m'approchai du lit sur lequel ils couchèrent Boris. Il n'allait probablement pas rester longtemps ici, juste le temps de s'en remettre un peu... Quand les médecins quittèrent la chambre, je m'installai à coté du lit, dans le fauteuil. On avait eu chaud, aujourd'hui... Avec tout ça, j'en oubliais même que j'avais drôlement faim... Mais je ne voulais pas m'en aller et laisser Boris ici tout seul. Les autres avaient sûrement des rapports à rédiger, la chambre du suspect à surveiller, tout ça...

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Quel paysage magnifique. Une toundra enneigée en cette période d’hiver. Un calme apaisant où les seuls sons qu’on entendait était celui du vent sifflant au gré des rafales. Il est vrai qu’il faisait froid, nous étions dans les -40 degré Celsius. J’étais debout, me tenant bien droit dans mon uniforme d’officier. J’avais une cagoule en fibres de laine, une chapka sur la tête, un épais manteau kaki, un pantalon rembourré kaki aussi et une paire de bottes chaude hautes. Je profitais de ces instants où tu es seul avec la nature. La sensation de ce froid mordant les jougs et les doigts même couverts d’une paire de gants. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais une étrange sensation qui parcourrait mon corps. Une sensation de légèreté et d’un manque de sensibilité au toucher. Je me mis un chantonné une chanson classique du pays « Poljuško-Pole » qui peut se traduire par « Plaine ma plaine ». Je me sentais apaisé, soulager et calme. Ça faisait combien de temps que je ne me suis pas sentis ainsi ? Je ne pourrais pas le dire. On pouvait entendre au loin le crie des loups. Il y avait une petite meute de loups blancs de Sibérie qui gambadait dans la zone. Qu’est-ce que c’est bon.

Je marchais dans la neige en me tournant vers mes camarades de ma brigade. Une belle journée pour la Rodina aujourd’hui. Des éléments hautement dangereux ont pu être arrêtés. Nous les avions mis à genoux dans la neige, les mains attachées derrière le dos, des gardes les tenaient en joue pour les dissuader de toute tentative de fuite. C’était étrange. Je ne voyais pas leurs visages, ils étaient comme floutés et j’avais beau me frotter les yeux, je n’arrivais pas les voir clairement. Mais je ne me posais pas plus de question que ça. Je donnais l’ordre de rapprocher les camions pour le transport des prisonniers à la base la plus proche pour les mettre en détention et laisser les FSB s’occuper de l’interrogatoire. Les camions se rapprochaient, il se rapprochait en marche arrière guidée par des soldats. On ouvrit les portes arrière et alors que j’allais donner l’ordre de les embarquer, le camarade responsable de la communication courut vers moi et me tendit un téléphone satellite. Je levais un sourcil et je lui demandais qui s’était, il disait qu’il ne savait pas, mais qu’a priori, c’est un haut placé. Je pris le téléphone et je me présentais.

La discussion ne dura pas longtemps, il me dit une liste de noms et une description de personne avec des signes distinctifs pour être sûr de les identifier, en gros des tatouages. Il me dit après un certain nombre de mots code ce qui me permit de savoir que cette femme au téléphone avait un haut niveau d'autorité et de secret-défense. Ce qui voulait dire que remettre en question ses directives, c’était comme demandé une retraite anticipée. Elle dit ses directives et raccrocha. Ma joie, mon moment d’apaisement avait pris fin. Je me frottais énergiquement le menton et puis le front avant de dire de laisser nos prisonniers sur place pour le moment. Je commençais à les inspecter un par un. Il y avait sept prisonniers. Je fis embarquer quatre et trois restèrent les genoux dans la neige. Je fis partir les camions et les autres et je gardais avec moi, mes trois plus fidèles camarades. Nous avions deux vampires et un humain. Je pris mon arme de service, mon fidèle pistolet Oudav. Ma respiration était nerveuse, je sentais de la tension dans mes mains, mon cœur battait fort. Je fixais les prisonniers, je rapprochais le canon de mon pistolet vers le front d’un des prisonniers et là !

J’ouvris les yeux d’un coup, je respirais fortement, je voyais une lumière blanche avant de voir un plafond blanc, une odeur propre aux hôpitaux. J’ai voulu me relever d’un coup, mais une douleur à l’épaule m’en dissuada, je dis douloureusement :

-  Shlyukha !

Et je me rallongeais, je refermais les yeux et je me concentrais sur ma respiration pour m’apaiser au plus vite. Lorsque je m’étais apaisé, je remarquais une silhouette à côté de moi et je tournais mon regard vers cette personne et je vis Miss Sofia. Je le fixais quelques secondes, encore un peu ensuqué par l’anesthésie et l’anti-douleur. Je refermais les yeux, je n’étais pas en forme, mais plus que quand j’étais contre mon mur. Je respirais profondément avant de la regarder à nouveau et de lui demander paisiblement :

- Miss Sofia... Non pas que votre présence ici soit une gêne, mais… Que faites -vous ici ? Vous devrez aller vous reposer, ce n’était pas une journée facile.

Je pouvais en parler de cette journée. Maudite journée. Ce n’est pas le fait d’être blessé qui me dérangeait, mais plutôt la tournure. J’espérais que personne d’autre n’avait été blessé surtout par ma faute. Dans une autre vie, j’avais trop vu de braves camarades perdre la vie et me dire que j’aurais préféré être à sa place. Des pensées inutiles car c’était irréversible. Je cherchais la commande du lit pour me faire redresser. En cherchant la commande, je demandais à Sofia :

- Dans quel hôpital nous sommes ? Et que s’est-il passé ?

Mes derniers souvenirs, c’était ce tête-à-tête avec notre tireur embusqué, un échange de politesse et la douleur. Puis ce rêve avant de me réveiller ici. J’avais ce soulagement de me dire que je ne suis pas mort loin du pays et que ma coéquipière temporaire avait l’air d’aller bien. Même si sa présence me rendait légèrement perplexe, je ne m’attendais pas pour voir quelqu’un à mon réveil et pas elle de surcroît.
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Un inspecteur de l'ordre,

une enquêtrice privée

et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris



Ma tête tournait toujours, mon estomac refusait de se calmer. En même temps, j'étais plongée dans un lieu où la souffrance et la mort régnait. Une infirmière, qui venait s'assurer que Boris allait bien, me regarda et vit mon visage particulièrement blême. Elle me demanda si j'allais bien et, en lui évoquant mes nausées et migraines, elle partit chercher de quoi m'aider à me soulager. C'était très aimable de sa part, même si, hélas, je doutais de l'efficacité des médicaments face à des symptômes causés par un don d'éveillé. Mais le pris tout de même les comprimés, dans le doute. L'infirmière s'en alla et me laissa à nouveau seule avec Boris. Je croisai mes jambes en m'enfonçant un peu dans le fauteuil, téléphone à la main. Pour passer le temps, je repris la lecture d'un livre numérique que j'avais déjà entamé. Après plusieurs minutes, je m'absentai pour me rendre au rez-de-chaussée. Je me disais qu'à son réveil, il allait avoir faim. Au distributeur, je pris alors un paquet de biscuits et retournai dans la chambre pour continuer ma lecture.

"Shlyukha !" Entendis-je soudainement.

Je sursautai, faisant tomber mon téléphone sur mes cuisses. En le récupérant, je regardai l'heure. Il s'était écoulé environs une heure et demie. Rassurée de le voir réveillé, je me levai doucement pour le rejoindre. Il voulait se redresser mais la douleur à son épaule le rappela à l'ordre.


"Miss Sofia... "

"Miss Ashley." Le repris-je, avec beaucoup de douceur ceci-dit.

"Non pas que votre présence ici soit une gêne, mais… Que faites-vous ici ? Vous devrez aller vous reposer, ce n’était pas une journée facile. "

Il semblait chercher quelque chose, probablement la télécommande pour redresser son lit. Elle était posée sur la table à coté de lui. Je la récupérai et appuyai sur le bouton pour placer Boris plus confortablement. Tandis que le lit se souleva, je me penchai au-dessus sur lieutenant pour regonfler son oreiller, le mettre plus à l'aise et lui éviter des douleurs à cause de sa blessure. D'ailleurs, en le voyant en sueur, je récupérer l'un de mes mouchoirs propres pour éponger son front. La climatisation était en route dans la chambre, il ne faisait pas chaud. Il avait peut-être fait un mauvais rêve.

"Dans quel hôpital nous sommes ? Et que s’est-il passé ?" Demanda-t-il, perdu.

Je me dirigeai vers la poubelle, proche de la porte de sortie, pour y jeter le mouchoir. Mes talons claquaient sur le sol carrelé de la chambre. En passant, avec mon coude, j'appuyai sur le distributeur de gel hydroalcoolique et me frottai les mains.


"Nous sommes à l'hôpital Martin Luther King Jr."

Je lui offris mon plus doux des sourires, pour le rassurer, et m'approchai à nouveau du lit. Une carafe d'eau était à disposition sur la table, ainsi qu'un verre propre. Je le remplis et le tendis à Boris pour qu'il puisse boire.

"Grâce à vous, le second suspect est arrêté. C'était imprudent de vous éloigner seul, sans radio. Je me suis fait du souci pour vous."

Le ton de ma voix était toujours très doux, il n'y avait aucun reproche dans celle-ci. Je m'installai à nouveau sur le fauteuil et fouillai dans mon sac à main pour récupérer les biscuits que j'avais acheté plus tôt. Je l'ouvris et le posai sur la table que je fis rouler au-dessus de Boris. Je regardai en direction de son épaule, dont le bras était solidement maintenu contre torse grâce à des bandages et une écharpe. A cause des films, la croyance populaire voulait qu'une balle dans l'épaule, ce n'était pas grave. Mais la réalité était toute autre, une balle dans l'épaule pouvait avoir des conséquences plus graves. Heureusement que ça n'allait pas être son cas, Boris fut pris en charge assez rapidement.
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Bon sang, ce n’est pas la première fois que je me retrouvais dans un hôpital et j’avoue que j’avais plus l’habitude des hôpitaux militaires de Russie. C’est toujours aussi assommant ces anesthésiants et anti-douleurs. Je n’arriverais jamais à m’y habituer. Cette sensation de ne pas être maître de tout son moyen, ce sentiment de vulnérabilité avait tendance à me tendre un peu, mais je dois dire qu’il m’était difficile d’être tendu vu mon état. Enfin bon, je suis donc à l’hôpital Martin Luther-King Jr. J’en avais entendu parler de cet homme, un sacré idéaliste de pasteur se battant pour les droits des afro-américains. Qui a mal terminé si je me trompe. Nous les humains, nous sommes déjà terribles et lorsqu’on pensait qu’il n'y avait que nous, ça allait, mais là, de nos jours savoir qu’il peut y avoir pires et plus dangereux que nous, ça change la donne. Nous pensions être au-dessus de la chaîne alimentaire, quelle grave erreur. Enfin bref, un hôpital civil américain. Je n’ai pas encore vu le résultat de leur soin pour donner une opinion sur leur professionnalisme. En-tout-cas le bandage est propre et l’immobilisation de mon bras et épaule est correcte.

Cette Miss Ashley, quel personnage. Nous nous connaissions que depuis aujourd’hui et elle est là, à agir comme si nous étions des partenaires de boulot de longue date. Je suis perplexe par autant d’attention de sa part, je n’y suis vraiment pas habitué. Elle remarqua la raison de ma recherche et elle redressa le lit à l’aide de la télécommande que je cherchais. Et là, d’un coup, elle se rapprocha de moi et se pencha au-dessus de moi. Qu’est-ce qu’elle voulait faire ? Je levais un sourcil un peu dérangé de cette approche. Je compris qu’elle en avait après l’oreiller qu’elle regonfla avant de m’essuyer le front avec l’un de ses mouchoirs, pendant toute cette opération, je ne bougeais pas d’un poil. J’ai du même détourner légèrement le regard de Sofia en attendant qu’elle finisse. Bien que son style vestimentaire soit des plus originaux, il faut aussi dire que dans cette situation précise, sa tenue laissait apparaître en partie sa poitrine. C’est l’inconvénient ou l’avantage de ces tenues. Mais ces gestes, ses paroles, le ton de sa voix et ses manières montraient que tout était fait dans la gentillesse, l’innocence et l’empathie. Je n’avais aucune pensée des plus dérangeantes et déplacées et déplacée à son égard. Mais il est aussi vrai que ce genre d’attention à mon égard est assez nouveau. D’où je viens, ça aurait été des moqueries, un petit coup dans la blessure pour charrier et un « dépêche-toi de sortir, on a du travail ». Il est vrai qu’avec Miss Ashley, c’était une tout autre ambiance. Elle m’offrit un verre d’eau en plus de tout ça que j’acceptais naturellement. C’était vraiment différent avec mes camarades de Russie.

La troisième réponse de l’enquêtrice m’intrigua légèrement. A priori grâce à moi, notre deuxième criminel a pu être interpellé. De souvenir, j’ai été allongé, blessé et il bougeait encore un peu le saligaud. Donc, il se peut que je l’aie allongé et que les renforts l’aient menotté. Sauf que c’était un vampire l’individu et si c’était si facile à stopper, le monde serait mieux je pense. Alors que j’étais en réflexion sur sa réponse, je fus interrompu par une table de chambre qu’elle fit rouler au-dessus de mon lit avec des biscuits. Bon sang. Elle ne s’arrête jamais la Miss avec ses actions de bienveillance et de bonté ? C’est très bien, de nos jours ça se fait rare et espérons qu’elle reste ainsi longtemps, mais j’avoue, je me sentais légèrement gêné de toute cette intention. Je la regardais faire avant de me gratter l’arrière de la tête et lui dire d’un ton calme :  

- Miss Ashley, je suis content de savoir que notre deuxième suspect a pu être arrêté et que vous alliez bien.

Il est vrai que la remarque sur mon imprudence me fit rappeler que j’ai peut-être agi de façon légèrement irréfléchie. Je pris un gâteau, puis deux gorgées d’eau avant de reprendre :

- Il est vrai que la course-poursuite en étant seul et sans radio n’était pas la meilleure stratégie du moment. Mais nous nous en sommes bien sortis malgré ce petit contretemps à l’hôpital.

Je regardais un instant le verre d’eau et les gâteaux. Je suis resté ainsi quelques secondes avant de la regarder avec un petit sourire :

- Je voulais vous remercier pour votre présence et pour toute votre gentillesse et compassion en mon égard. Mais je vais très bien, soyez-en rassuré. Vous n’avez pas à faire tout cela. Vous savez, ce n’est pas mon premier séjour dans un hôpital et jusqu’à présent, j’ai toujours eu de la chance. Un grand merci pour tout, mais pensez à prendre soin de vous-même aussi.

Je repris un deuxième et troisième gâteaux avant de finir le verre d’eau. Il est vrai que je m’étais un peu forcé à manger. Après ce genre de réveil, l’appétit n’était pas au rendez-vous. Mais je ne voulais pas me montrer ingrat envers sa générosité. Je n’avais pas l’habitude de me comporter ainsi et être traité ainsi. J’étais un homme de force, de brutalité à qui la vie s’est montrée aussi dure que je me suis montré envers d’autres. Je devais faire preuve de civisme et de délicatesse en plus, je n’étais pas dans mon meilleur état, mais je n’étais pas en danger donc ça aller. Je remarquais par la pâleur de notre enquêtrice que ce n’était pas la grande forme pour elle, j’avais même l’impression que j’étais en meilleur état qu’elle. Je regardais autour de moi avant de reposer mon regard sur elle et de lui demander :

- Pourriez-vous me rendre un service en plus de ce que vous avez déjà fait pour moi ? J’aimerais que vous alliez à l’accueil et que vous demandiez que le médecin en charge de mon dossier vienne me voir, je dois m’entretenir avec lui pour mon état et pouvoir sortir d’ici au plus vite, nous avons une enquête à clôturer et j’ai un repas à vous offrir si je ne m’abuse. Lorsque vous serez à l’accueil, aller prendre l’air, manger quelque chose, marcher un peu, vous reposer. Prenez soin de vous et je vous recontacterai par l’intermédiaire de la police pour la suite.

Je pensais qu’elle avait besoin de prendre un peu de temps pour elle. Je remarquais aussi le fait qu’elle s’était désinfecté les mains après m’avoir essuyé le front. Ce n’est qu’un détail, mais cela me donnait une information complémentaire sur la partenaire d’enquête dont je ne savais pas grand-chose. En-tout-cas, je pense que lui donner un peu de temps pour elle-même ne sera pas de trop et j’avais besoin d’être un peu seul avec moi-même. Il s’en est passé des choses depuis notre début d’enquête.
Boris Joukov

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Un inspecteur de l'ordre,

Une enquêtrice privée

Et deux morts, ça fait ... !



Avec Boris Joukov



" Miss Ashley, je suis content de savoir que notre deuxième suspect a pu être arrêté et que vous alliez bien."

J'ignorai où exactement se trouvait ce second suspect. Il se faisait simplement soigné, sa chambre était gardé, puis il allait se trouver derrière les barreaux en attendant son interrogatoire. Je n'aimais pas souhaiter le malheur aux autres, mais là c'était mérité. Si ce vampire était prêt à ôter la vie de Boris, il ne méritait pas de vivre au milieu des autres.  

" Il est vrai que la course-poursuite en étant seul et sans radio n’était pas la meilleure stratégie du moment. Mais nous nous en sommes bien sortis malgré ce petit contretemps à l’hôpital."

Je hochai la tête et lui offris un sourire avenant. L'essentiel dans tout ça, c'était que l'inspecteur n'avait rien de garde et qu'il allait s'en sortir sans séquelles. Il avait eu beaucoup de chance.  Il prit un petit gâteau et but deux gorgées de son eau. Me voilà rassurée de le voir capable de manger quelque chose.

"Je voulais vous remercier pour votre présence et pour toute votre gentillesse et compassion en mon égard" Déclara-t-il.

J'agitai doucement mes mains devant moi et m'inclinai en avant.


"Ne me remerciez pas, c'est normal." Répondis-je rapidement.

" Mais je vais très bien, soyez-en rassuré. Ajouta-t-il. Vous n’avez pas à faire tout cela. Vous savez, ce n’est pas mon premier séjour dans un hôpital et jusqu’à présent, j’ai toujours eu de la chance. Un grand merci pour tout, mais pensez à prendre soin de vous-même aussi. "

Voir le sourire sur le visage des autres, savoir que j'étais utile en leur rendant service, d'une façon ou d'une autre, c'était ma propre façon de prendre soin de moi. Et je n'attendais rien en retour. Je voulais tout simplement agir pour le bien, pour essayer de faire rayonner la journée des autres. Ca me faisait oublier que, au-dessus de mon propre ciel, de gros nuages gris flottaient en permanence. Qu'au fond de moi, je cherchais à me faire pardonner, pour mes erreurs passées. A chercher une quelconque rédemption. Pour avoir impliqué mon époux dans l'une de mes enquêtes. Pour avoir précipité sa mort. La main de Boris qui récupéra un biscuit me rappela à la réalité. Je levai alors les yeux sur lui.

"Pourriez-vous me rendre un service en plus de ce que vous avez déjà fait pour moi ?"

Je hochai aussitôt la tête et fis un pas en avant, prête à exhausser la moindre de ses demandes.

" J’aimerais que vous alliez à l’accueil et que vous demandiez que le médecin en charge de mon dossier vienne me voir, je dois m’entretenir avec lui pour mon état et pouvoir sortir d’ici au plus vite, nous avons une enquête à clôturer et j’ai un repas à vous offrir si je ne m’abuse"

Je lui souris et hochai à nouveau la tête. Un repas, en effet, que j'avais hâte de partager en sa compagnie, une fois qu'il sera remis sur pied. Je m'apprêtai à tourner les talons mais stoppai mon élan en l'entendant rajouter quelque chose d'autre.

"Lorsque vous serez à l’accueil, allez prendre l’air, manger quelque chose, marcher un peu, vous reposer. Prenez soin de vous et je vous recontacterai par l’intermédiaire de la police pour la suite."

Une façon très courtoise de me mettre dehors, pour mon bien. Je lâchai un petit rire discret, j'appréciai cette attention. Je fouillai dans mon sac à main et en sortis ma carte de visite que je déposai sur la table juste devant lui.

"Si vous avez besoin d'aide, ou de la moindre chose, n'hésitez pas à m'appeler. Je vous souhaite un bon rétablissement, Inspecteur Joukov."

Petite courbette, je reculai de quelques pas pour ne pas lui tourner le dos tout de suite. Je sortis finalement de la chambre, pour me rendre au rez-de-chaussée et indiquer à la dame de l'accueil que Boris souhaitait voir le médecin en charge de son dossier. Pour ma part, je passai un coup de fil à l'un des restaurants du coin pour commander quelque chose à manger. A emporter, car je devais à présent me rendre au commissariat où était détenu le premier suspect.

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