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 Il ne rentre pas ce soir [Lana]

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J’adooooore ce boulot ! J’adore me mettre sur la gueule avec les gangs rivaux pour m’assurer la confiance totale et complète de celui que j’infiltre. J’adore monter des coups tordus, me rouler dans la drogue, les armes sans numéro de série et l’argent sale et tout ça pour le bien de la nation. Être à la fois le super-héros et le super-vilain.
Ce serait encore mieux si ça ne me posait pas quelques soucis éthiques. Ou alors c’est mon éducation dans une famille humaine qui m’a rendu trop modéré. Toujours est-il que, si je suis ravi de voir les mafieux avec qui j’ai partagé des années de ma vie se retrouver en tôle grâce à moi, je le suis un peu moins quand je menace un pauvre gosse qui n'a rien demandé pour accélérer mes affaires.

Je ne pensais pas, mais ça me travaille cette histoire. Ca fait plusieurs jours déjà que j’ai traumatisé ce pauvre gars, plusieurs jours depuis qu’on est tombés sur Mikel et sa livraison d’armes au milieu de la nuit sur les docks. Comme quoi, je ne l’ai pas secoué gratuitement, juste pour le plaisir. Il n'empêche que je ne suis pas fier de mon arrangement avec le gamin. Et je suis sûre que de lui envoyer une corbeille de fruits pour faire passer la pilule ne serait pas bien interprété. Ce serait un coup à ce qu’il lance son petit-copain de lycan à mes trousses. Autant éviter.
Si je ne peux pas me donner bonne conscience, il ne me reste plus qu’à noyer cet embryon de culpabilité dans la tequila. Un très bon programme aussi. Bien plus festif.

J’avais dit Tequila… Alors qu’est-ce que je fous dans Chinatown à descendre des verres d’alcool de riz comme si c’était de la grenadine ? Qu’est-ce que je ne ferais pas pour ne pas payer mes conso moi-même… Prêt à suivre notre vice-président à l’autre bout de la ville, à passer une partie de la soirée à parler affaires avec la triade, tout ça pour me rincer à l'œil. Et le pire, c’est que je ne regrette rien ! Passé les 5 premiers verres, c’est plus si mauvais le Baiju.
La soirée file à toute vitesse, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous sommes forcés de quitter l’établissement. Il parait qu’ils doivent fermer…
Le hic, c’est que je n’ai aucune envie de terminer ma soirée. Le bon côté de la chose, c’est que je connais quelques personnes qui habitent plus ou moins près d’ici.

C’est pas beau ce que je fais… C’est pas beau ce texto copié-collé à : Cleo, Jane, Fanny, Jimmy, Abby, Georgia, Helen et Iris. Oh non, vraiment ça ne se fait pas. Mais qui a le temps, à 3 heures du matin, d’essayer un par un ses amants potentiels, d’attendre de voir si n°1 est éveillé et à envie de partager son lit avant d’essayer n°2 ? Personne !
Surtout pas quand la première personne à répondre est n°6 ! Georgia ce sera !
Guilleret et titubant, je prends la direction de son appartement, essayant vainement de taper un texto.

- Rah p’tain, ça m’soule !

Tant pis pour le texto en marchant. Plan B. Le pouce pressé sur l’écran, le téléphone devant la bouche, je roucoule.

- Tu n’aurais pas pu m’rendre plus heureux ma belle ! J’suis chez toi dans un quart d’heure.

Je repose les yeux sur mon écran, lutte un peu pour rendre l’image nette, et envoie mon vocal.

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Il ne rentre pas ce soir
Mission du jour...enfin du soir, découvrir un peu plus en détail qui est ma cible et l’éliminer. Savoir qu’il aime ci ou ça, qu’il se trouve dans tel lieu pour son job ou qu’à cause de lui telle personne a été mise en prison, c’est bien beau mais moi je veux voir sa tronche, ses habitudes plus précises, connaître un peu le genre de personne qu’il est réellement, etc. Chose bonne à savoir malgré tout, ce type est apparemment un flic sous couverture. Je ne sais pas si c’est une simple rumeur ou si mon client l’a réellement découvert mais dans tous les cas, je ferais bien de vérifier ça. S’il s’avère que c’est vrai, je vais devoir adapter mon plan en conséquence.

C’est au Chinatown que je trouve ma cible. Heureusement que j’ai une excellente vue, ça m’a bien aidée pour retrouver la personne qui correspond au signalement que l’on m’a fait. Par chance, ce n’est pas un lycan. Je l’aurais senti dans le cas contraire. Je ne sais pas à quelle race il appartient mais j’aurai encore plus de facilité à l’immobiliser en cas de besoin. Et plus je l’observe, plus j’ai l’impression qu’il est en état d’ébriété. Pauvre petite chose. Il me facilite tellement la tâche. Il me la rend même beaucoup trop facile. C’en est navrant. Le problème c’est que j’ai envie de jouer moi.

Je me mêle aux autres jusqu’à dépasser ma cible, me cache dans une ruelle proche et lorsque l’homme est à portée, je le tire rapidement de mon côté grâce à ma force et ma vitesse de vampire. Je l’assomme puis l’embarque dans un bâtiment abandonné. J’hésite à l’attacher durant un instant mais au vu de son état, je ne pense pas que ce sera réellement nécessaire. De toute façon je suis plus forte et plus rapide que lui alors dans le pire des cas, il me sera facile de le remettre à sa place.

J’attends patiemment son réveil durant quelques minutes et lorsqu’il reprend enfin conscience, je l’observe assise dans mon coin. Mon masque est toujours présent sur mon visage et c’est d’un ton calme, peut-être même trop calme, que je m’adresse à lui.

- Tu te réveilles enfin. Je savais que l’alcool retardait les réactions mais je ne pensais pas à ce point.

Maintenant il me reste juste à savoir s’il pourra tenir des conversations « normales » ou si l’alcool l’a rendu trop ivre même pour ça. Remarque si c’est le cas, ça peut être drôle. Ou désespérant selon ce qu’on essaie de faire dire. Je suis curieuse de voir si je vais tomber sur la partie drôle ou désespérante. Je n’oublie toutefois pas mon objectif. Je l’éliminerai mais d’abord je joue avec.

- On va tester un peu si ton ivresse te fait perdre la mémoire ou non. Tu te souviens de ton nom, c'est bon ? Ta race, ton job, l'année actuelle ? Le cerveau fonctionne pour tout ça ?
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Je sifflote gaiement en avançant, de travers mais sûrement, sur le chemin qui me mènera chez Georgia. Je me remémore notre dernière soirée, mes lèvres s’étirent en un sourire gourmand. J’ai une bonne vingtaine d’idées pour passer notre meilleure nuit blanche depuis longtemps. Je ferme un instant les paupières en l’imaginant m’ouvrir la porte - drapée dans son petit kimono en dentelle - mais les rouvre en trébuchant, entraîné de force dans une ruelle.
Je n’ai pas le temps de discerner quoi que ce soit si ce n’est une douleur sourde à l’arrière du crâne.

A mon grand damne, quand je rouvre les yeux, je ne vois ni le kimono en dentelle de Georgia, ni sa longue crinière blonde, ni ses fesses.
Mes paupières papillonnent, s’habituent à l’obscurité, tombent sur une nana, tranquillement assise un peu plus loin. Je plisse les yeux un instant. Non, décidément, ce n’est pas Georgia. Je n’ai pas besoin de voir son visage. Georgia a plus de formes que celle-là. Et elle ne porte pas de masque. Puis, la voix ne colle pas non plus. Et si je branche mes deux neurones, même en me prenant par surprise, Georgie n’a pas assez de force pour m’attirer dans une ruelle sans que je ne puisse résister. Si je branche une neurone supplémentaire, il ne me reste plus qu’à déduire que j’ai affaire à une lycane ou une vampire. Est-ce qu’une lycane aurait choisi un masque de loup ? C’est d’un goût…

Je me redresse et m’assoie, plus ou moins confortablement, sur le sol, en me massant l’arrière de la tête pendant que mon hôte me fait une réflexion désobligeante sur la quantité d’alcool que j’ai dans le sang.
Elle est désagréable ou c’est mon mal de tête qui me rend ronchon ?
J’ouvre et referme les lèvres à plusieurs reprises, la bouche pâteuse, et tourne la tête pour regarder autour de moi, pour tenter de voir où nous sommes, tout en répondant à ses questions, prudent, derrière mon ton jovial.

- Ouais ça va, j’m’en souviens. Et toi ?

Ambiance immeuble désaffecté, très sympa…
Ca pue un peu cette histoire. Je ne sais pas qui est cette minette mais je n’ai pas l’impression qu’elle me veuille du bien. Autant éviter de mettre tout de suite de l’huile sur le feu en lui disant de s’occuper de ses fesses.

- On dirait le début d’un enterrement de vie de garçon. Sauf qu’après m’avoir kidnappé, t’es censée virer tes fringues et commencer à danser. Nan ? Elle est où la pole ? Remarque, j’me marie pas… C’est pour ça qu’il n’y a pas de musique ? Et que tu es si couverte ?

J’ai la voix trainante et le sourire idiot de celui qui a trop bu. Et c’est sans parler du discours… Et le mieux dans cette histoire, ce que je n’ai même pas besoin de surjouer pour lui faire baisser sa garde…
Putain j’espère vraiment qu’elle ne compte pas me dépecer… Je serais capable de frapper à côté en tentant de me défendre et de me bouffer un mur si je dois me tirer en courant… On n’a pas idée de se faire enlever en étant torché.

- C’est quoi ton p’tit nom ?

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Il ne rentre pas ce soir
Victime trouvée, victime embarquée dans un lieu plus discret. Seul bémol, le bonhomme est ivre et me facilite beaucoup trop la tâche à mon goût. Je veux m’amuser et je le ferai même si pour ça, je dois remettre son élimination à un autre jour. Je ne suis pas pressée. Le client non plus. Enfin il l’est un peu plus parce que c’est une cible à éliminer de sa vie et de celle de plusieurs autres personnes mais il n’est quand même pas pressé au point de ne pas pouvoir attendre un ou deux jours de plus. Ou une petite semaine. Tant que le travail est fait, ils peuvent bien attendre un petit délai. Ca me laissera encore plus d’occasions de trouver ses point faibles. Il faut savoir prendre son temps parfois. Et si le client n’est pas satisfait, tant pis pour lui, je le tuerai aussi.

L’homme rouvre enfin les yeux. Il était temps. Okay j’y suis peut-être allée un peu fort au moment de l’assommer mais je ne pensais pas qu’il mettrait autant de temps à se réveiller ce con. En plus il est encore alcoolisé alors il y a une chance sur deux pour qu’il ne sache pas tenir une conversation et que ça parte en un truc what the fuck. Je lui pose donc plusieurs petites questions simples afin de jauger un peu sa capacité de discussion. Ca a l’air d’être pas trop mal. J’en serais presque déçue tiens.

- Oui oui, ne t’en fais pas pour ça.

Le ton reste neutre tandis que je l’observe encore depuis mon coin. Wow...un enterrement de vie de garçon ? Il y a va loin le jeunot. Surtout pour un type qui ne se marie pas.

- Non seulement tu ne te maries pas mais en plus je ne suis pas stripteaseuse. Navrée de te décevoir très cher. Quoique je peux toujours me déshabiller mais si je le fais, toi aussi t’y passes.

Bon. Vu son sourire idiot et du style de discours qu’il semble pouvoir tenir, il doit être de la catégorie « alcool drôle ».

- Mon nom n’a aucune importance pour toi. Je doute qu’on se reverra après cette nuit, Ambroise.

Je finis par me lever et m’approche de ma victime en gardant tout de même une distance raisonnable. Sait-on jamais s’il aurait un regain d’énergie pour me sauter à la gorge. Je m’amuse à tourner autour de lui en marchant tranquillement, comme un vautour qui tournerait autour de sa proie. J’étudie. Je réfléchis à la meilleure façon de l’achever. Lui trancher la gorge serait rapide et efficace mais...pas amusant. Je pourrais peut-être lui ouvrir les entrailles. Risqué dans un lieu pareil cela dit. Le bâtiment a beau être abandonné, ça n’empêche pas d’avoir certains drogués qui s’échouent là-dedans.

- Est-ce que tu aimes les films d’horreur ? Je te propose de jouer une scène de ce style. Ca pourrait être marrant, qu’en dis-tu ?
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Elle n’a pas l’air de vouloir répondre à mes questions, c’est triste. J’aurais bien voulu en savoir un peu plus. Si je dois me faire étriper dans ce bâtiment désaffecté, j’aimerais bien savoir à qui je le dois.
Je fais la moue, réellement déçu parce tout ce qu’elle me dit. Pas de prénom, pas de mariage, pas de striptease. Quelle soirée… Et dire que j’ai râté Georgia pour une minette qui ne fait aucun effort pour se rendre agréable. Oh, quoi que ? Qu'entends-je ? Une proposition pour épicer un peu la soirée ?

- Ah mais t’es juste pudique en fait ? T’inquiètes ma grande, rega’de… Mes mains cherchent les boutons de ma chemise et mes doigts s’affairent, en y mettant beaucoup d’énergie, pour tenter de les défaire un à un. C’est laborieux, mais petit à petit, je vais y arriver. On n’a pas idée de faire des boutonnières si compliquées aussi ! S’il te faut juste un encourag’ment, j’t’accompagne.

Je m’arrête à mi-chemin, soulé de ne pas réussir à me défaire de ces boutons avec autant de facilité que d’habitude. C’est pour ça que je mets des débardeurs d’habitude. Et ce soir je comptais sur les doigts agiles de la belle Georgie pour m’aider. Ou au pire je les aurais arrachés. Mais bon, je crois que je sais au plus profond de moi que ça ne sert à rien d’arracher mes boutons pour celle-ci.
Je grimace de nouveau en écoutant ce qu’elle a à me dire.

- Alors t’es comme ça ? Du genre à disparaître au p’tit matin sans laisser de mot ? Je secoue la tête en soupirant, et la remet très vite droite en réalisant que la pièce se met à tourner quand je fais ce genre de mouvements. Tu trouves pas qu’c’est un peu déséquilibré ? Tu connais mon nom et t’veux pas m’donner l’tien. J’t’appelle comment moi ? Loupiotte ? Ca te va pas mal, avec ton joli masque. T’la trouvé où ? Etsy ? Un p’tit créateur d’la région ? Nan, j’sais, une aprem travaux manuels avec ta p’tite soeur ! Si c’est ça, z’êtes douées ! Tu m’en f’rais un ? Hummmm, une tête de… Une tête de con là tout de suite. Oh t’m’en ferais un avec une tête de bull terrier ? J’serais assorti à ma chienne comme ça !

Elle se redresse et s’approche, je lève la tête avec un large sourire aux lèvres pour la regarder, mais ne suis pas tous ses mouvements des yeux, elle me file le tournis, et le tournis me file la gerbe. J’pense pas qu’elle apprécierait que je vomisse sur ses chaussures.
Bon, pendant qu’elle fait son petit numéro, comment j’me sors de là moi ? Avec mes réflexes diminués et des marteaux-piqueurs qui jouent de la musique dans ma tête ?

- Ah nan, c’est si cliché les films d’horreur ! Puis tu f’rais une mauvaise méchante. Les méchants, dans les films, ils passent toujours dix minutes à raconter leur vie et à expliquer leurs motivations. Quoi que, peut-être pas les méchants de films d’horreur… On est sur quel type de film d’horreur ? Plutôt loup-garou mangeur d’homme ou vampire-suceur-de-sang ? Ou alors immeuble infesté de pièges mortels et caméras dans toutes les pièces ?

Je me gratouille le menton en la regardant avec ce sourire idiot de mec bourré. J’sais pas si j’vais pouvoir gagner du temps très longtemps, et je sais pas ce que je vais en faire de ce temps gagné, parce que là, j’suis pas franchement en état de me battre.

- T’sais ce que j’aime bien en ce moment Loulou ? Les documentaires sur les insectes ! On peut aller se chercher une fourmilière et regarder les allers et venus ! Ou s’tu préfères, un docu animalier, vu qu’t’as un masque de loup-lou…

Je m’étire les bras et fais machinalement craquer mes doigts sans la quitter des yeux, et sans me défaire de ce rictus alcoolisé.

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Il ne rentre pas ce soir
Il boude vraiment là ? Pourquoi ? Pauvre petite chose pathétique. De toute façon il ne va plus vivre assez longtemps pour regretter quoi que ce soit. Il n’a cependant pas l’air de l’avoir compris ça. Le voilà qui se déshabille maintenant. Enfin...qui tente de le faire. Quelques boutons et il abandonne déjà. Vu la difficulté qu’il rencontre pour déboutonner un seul truc, je comprends qu’il ait abandonné en cours de route. Si ce n’est que ça, je vais l’aider tiens.

- T’es mignon à vouloir essayer de te déshabiller en sachant que ton état d’ébriété te complique grandement la tâche.

Je l’observe encore, esquissant un petit sourire derrière mon masque.Il est plutôt drôle dans son état actuel. Un peu concon, presque innocent et naïf, maladroit et si peu vif d’esprit. Il m’amuse, je l’avoue. J’ai presque envie de faire durer le truc encore un moment.

- Ca a l’air de te décevoir, pauvre chou. Je l’ai trouvé sur un site mais je ne me souviens plus du nom. Enfin t’en fais pas, tu peux le trouver dans à peu près n’importe quelle boutique. Enfin si tu tiens vraiment à pouvoir me donner un nom, tu peux m’appeler Nikki.

Faux nom bien entendu mais je suis en plein travail, il n’aura donc pas mon nom réel. Je m’approche de lui en réfléchissant à la manière dont je vais m’y prendre pour l’achever mais ne perds pas une miette de ce qu’il raconte. Même quand il comprend qu’il est dans la merde – quoique j’ai un doute sur ce point-là quand même – il continue de sourire comme un gros idiot. Alors comme ça je ferais une mauvaise méchante ? Pour être bonne, je dois donc raconter ma vie durant de longues minutes ?

- Tout dépend du méchant mais oui, dans les films d’horreur ils préfèrent généralement passer plus de temps à torturer plutôt qu’à raconter leur vie. Cela dit, blablater peut-être une forme de torture.

Je m’accroupis devant lui et sors un couteau que j’utilise pour lui couper le reste de ses boutons de chemise. Je finis son travail de manière radicale. Je pourrais aussi bien lui planter l’arme blanche dans la chair mais j’ai envie de m’amuser encore un peu avec ma proie. Sa stupidité est vraiment appréciable. Je me demande jusqu’à quel point il peut être idiot. Pendant que je coupe ses boutons de chemise un à un, je reprends la parole en gardant mon sourire et une distance raisonnable afin qu’il ne tente pas de retirer mon masque.

- Je pensais plutôt à un truc du style victime qui se fait découper la chair lentement et très douloureusement. Ta fourmilière va donc devoir attendre.

La chemise est enfin ouverte. Je me recule un peu et tourne un peu autour de l’homme tel un vautour guettant son futur butin. Je me demande quel goût a son sang tiens. Sans doute pas terrible avec l’alcool. Mon petit tour se termine alors que je me tiens derrière lui. Je m’abaisse à nouveau à sa hauteur et passe mon couteau sur son cou sans faire pénétrer la lame dans la peau.

- Bon allez, tu m’amuses. Je vais te laisser une chance de voir ta vie défiler plus longtemps devant tes yeux. Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te trancher la gorge tout de suite.
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J’ai l’impression de l’amuser. Si je ne le vois pas, j’entends un sourire dans sa voix. Ou alors je me fais des films et espère qu’elle s’attache à moi et me rejette dans la nature comme elle sauverait un pauvre chaton. L’avenir nous le dira…
Quoi que… J’la connais pas, ça j’en suis sûr à 88%. Et si une nana que je ne connais pas veut m’éplucher et me dépecer, c’est que quelqu’un lui a demandé. Donc que c’est son boulot, parce qu’on ne demande pas à la première créatrice de masque venue de descendre quelqu’un. D’autant plus qu’elle ne l’a pas fait elle même son masque. Quelle déception. Bref. Si c’est une pro, elle ne va pas me relâcher juste parce que je lui fais les yeux doux… Zut. Je ne suis même pas sûr qu’ils soient si doux que ça, mes yeux, ce soir. Humides, sans doute.

Je n’arrive pas à me retenir de pouffer quand elle me donne son prénom. Pouffer et fredonner.
Quel besoin a mon cerveau de me chantonner un générique de dessin animé à ce moment précis ? Est-ce que vraiment c’est le meilleur moment ? Le meilleur endroit ? Le meilleur public ? J’ai un doute !

Une ombre file dans la nuit
C'est un assassin qui s'enfuit
Et comme un démon il sourit
Son crime restera impuni

Malgré le jukebox incontrôlable dans ma tête, j’essaie de suivre la conversation. On sait jamais, peut-être qu’elle va me dire quelque chose comme “Si tu me dis le mot magique je te laisse partir sans encombre” puis “le mot magique c’est pantoufle”. Mais je n’y crois pas trop.

Avec un haussement d’épaule, j’apporte ma maigre contribution à sa conversation.

- Ta voix n’est pas si désagréable que ça, torture, t’y vas fort.

Je recule un peu la tête alors qu’elle s'accroupit face à moi. Elle est trop proche, je la vois flou. J’ai un mal fou à faire le focus. Et tout occupé que je suis à rendre les contours de son masque plus nets, je ne remarque que bien tardivement le couteau qu’elle approche de ma poitrine.
Hé merde.
Alors c’est ça ? Je n’aurais même pas réussi à atteindre le siècle ? C’est drôle, je pensais me faire descendre d’une autre façon. Je ne sais pas trop comment, mais pas comme ça. J’y voyais plus de chaos. Là c’est bien calme quand même…
Et à force de tergiverser, je ne repousse même pas sa main, n’esquisse pas un mouvement de recul, la laisse approcher sa lame. Qui découpe net le fil qui retenait mes boutons au tissu de ma chemise.
Aaaaahh, mais si ce n’est que ça !

Une voiture qui surgit
Un coup de frein, des pneus qui crient
Un coup de feu qui retentit
La justice s'appelle Nicky

Je suis assez content qu’elle n’ai pas pensé à m’écorcher avant de me couvrir de miel et de me jeter dans ladite fourmilière. Mais c’est pas pour autant que ça me réjouit de me faire découper en petits morceaux. Bon, il est temps de trouver comment se sortir de là…

Dans la chaleur
De la nuit
Le mal est toujours puni

Pas sûr que ma douce voix qui fredonne à faible volume soit très efficace.
Je baisse la tête vers ma chemise ouverte comme pour vérifier qu’elle n’a fait que ça, et pendant ce temps elle disparaît de mon champ de vision pour se glisser dans mon dos.
Sa lame se pose sur ma gorge. Ma respiration se fait plus lente, comme pour limiter les mouvements qui pourraient m’entailler la peau. Et à vouloir m’éloigner du fil de son arme, je m’avachis contre elle.

- Oh, grand seigneur !

Une chance de vivre un peu plus longtemps. Est-ce que si mon argument est suffisamment convaincant, elle va me laisser partir pour de bon ?
Faudrait déjà que je trouve un argument…

- J’en ai plusieurs des bonnes raisons ! Si tu m’tues ce soir, tu vas rendre une petite chienne très triste ! Et c’est sans compter trois biquettes et… Une, deux… Attends… Je compte sur mes doigts à mesure que j’énumère les habitantes de notre basse-cour Angela, Bianca, Carlotta, Daniella, Erika, Frida… Six. Six oies. Tu vas faire d’une chienne, de trois biquettes et de six oies des orphelines. Sans compter qu’elles sont pas futfut et qu’elles vont pas survivre longtemps si j’rentre pas pour les nourrir.

Dalva s’occuperait d’elle si je venais à disparaitre. Mais ce n’est pas plaider ma cause que de lui dire que mes bestioles ont un plan de secour. Je relève le menton, avalant doucement ma salive pour ne pas trop bouger sous sa lame, et le regarde d’en bas.

- T’aurais pas l’coeur de rendre ces p’tites bêtes malheureuses ? Hein Louloup ?

Tout doucement, ma main s’approche de la sienne, de celle qui tient son couteau, dans l’espoir sans doute idiot de la faire baisser son arme. Sans aucune précipitation, et sans pression. De toute façon, je ne peux pas rivaliser contre sa force. Je peux juste l’encourager.

- Puis t’imagines ? J’étais attendu moi, c’soir. Elle doit se faire du souci. Ou penser que j’lui ai posé un lapin. Y’a une jeune fille qui doit passer une très mauvaise nuit, là, tout de suite. Pas qu’ça me déplaise de passer un peu d’temps avec toi, mais j’espère qu’tu lui as au moins envoyé un texto pour la prév’nir.

C’est Dalva qui va réellement se faire du souci demain, ou après-demain, quand elle va voir que j’ai découché plusieurs jours de suite sans la prévenir, sans revenir ne serait-ce que pour BamBam.
Mais je ne vais pas parler de Dalva à cette charmante tueuse, il ne manquerait plus qu’elle s'intéresse à elle par la suite.

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Il ne rentre pas ce soir
Une petite discussion sur des faits presque divers – ça concerne surtout le masque de loup que je porte – et je finis par quand même lui donner un nom. Mon pseudo professionnel. Ca serait complètement stupide de lui fourguer mon véritable nom dans l’hypothèse où il s’en sortirait ce soir. C’est déjà arrivé qu’une victime m’échappe pour une raison X ou Y même si au final, je la retrouve toujours et son destin reste funeste. En fait, plus elle m’échappe, plus ça m’amuse et plus leur mort est lente et douloureuse. Enfin tout ça pour dire que je ne peux pas me permettre de prendre un risque en révélant ma véritable identité. Il suffit qu’il s’échappe, qu’il porte plainte à la police, leur donne mon signalement et bim je serai vite retrouvée via mon prénom. Et ça mettrait aussi ma famille dans la merde. Alors oui, mes victimes doivent se contenter de mon faux nom. Enfin ça, c’est quand je fais l’effort de le leur dire. Ils meurent le plus souvent sans avoir pu le connaître.

Le voilà qu’il se met à chantonner maintenant ! Enfin à fredonner un air durant quelques secondes. Il répond tout de même à mes petites piques et...ben en fait j’ai presque envie de le laisser en vie pour continuer de le narguer et de voir s’il réplique aussi bien en étant sobre qu’en étant ivre.

- La voix n’est pas une torture mais qui sait, peut-être que te raconter ma vie en serait une.

Je ne le ferai pas cela dit. Il n’a pas besoin de la connaître et je n’ai aucune envie d’en inventer une. Une fois proche de lui, je m’occupe de lui détruire le reste de ses boutons de chemise avant de me mettre à lui tourner autour. Je ne sais pas si c’est la pression ou l’alcool mais cet imbécile s’est mis à chanter un peu. En plus les paroles sont mensongères. Le mal n’est pas toujours puni. La preuve étant que je suis encore à effectuer mon job. La lame de mon couteau se glisse devant sa gorge et cette fois, je suis suis sûre que c’est la pression pour lui. Mouahahaha c’était le moment d’avoir peur !

Je reste néanmoins bonne joueuse et lui laisse une petite chance de survivre à cette nuit. Seulement celle-ci. Il suffit juste qu’il me donne un bon argument. Je suis curieuse de voir quelles raisons il va me citer.

Donc je rendrais des animaux de basse-cour tristes ? Il me prend pour une abrutie là. Il n’a clairement pas une tête à posséder une ferme et encore moins des animaux. Il croit sérieusement que son discours va fonctionner ? C’en est presque mignon. Je m’approche de son oreille et lui susurre quelques mots sur un ton malsain.

- T’as raison, ça ne se fait pas de séparer un homme de sa basse-cour. Je me chargerai de leur permettre de te rejoindre avant même qu’elles ne se soient rendues compte de ta disparition.

Je suis sûre que sa basse-cour n’est composée que d’idiotes qui écartent leurs cuisses à la moindre occasion. Ca ne sera donc pas une grosse perte si elles disparaissent de la circulation. Ben tiens, en parlant de dinde, voilà qu’il devait justement en voir une ce soir. C’est con pour lui… Je l’observe faire alors que sa main se rapproche de la mienne.

- Si ce n’est que ça, je m’occuperai de son cas aussi pour que vous ne soyez pas séparés.

J’approche un peu plus le couteau de sa gorge, créant au passage une légère coupure.

- Allez, donne-moi un autre argument pour te laisser la vie sauve un peu plus longtemps. Et ne me raconte pas de bobard cette fois. Je sais que ta basse-cour n’est qu’une réunion de pouffiasses en chaleur chez qui tu veux tremper ton biscuit.

Je bloque sa main avec la mienne tandis que l’autre descend la lame du couteau vers le pantalon, menaçant la masculinité de ma victime.

- Je devrais peut-être te le retirer et l’envoyer à tes « animaux » en souvenir.

Ou alors je lui laisse réellement une chance de s’en sortir sans crever. Ca ne serait pas la première fois que je n’en ferais qu’à ma tête même pendant un contrat. Ce serait toutefois une première si je laisse une cible vivre. En même temps, c’est ma première victime qui m’amuse réellement. Rien que pour ça, je pourrais lui laisser le droit de continuer sa misérable petite vie et éliminer plutôt mon client. Il était trop hautain durant son appel de toute façon et je n’aime pas les gens comme ça. Néanmoins… Si je le laisse vivre, je vais devoir m’assurer qu’il n’aille pas tout balancer à la police. J’éloigne ma lame de la zone intime et tapote plusieurs fois sur sa petite tête avec la pointe du couteau.

- Dis-moi, sais-tu être reconnaissant ou c’est le genre de truc qui t’étoufferait ?

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Ce serait presque confortable, cette position. Moi avachi dans les bras de cette jeune femme masquée. Si on oublie le fil de la lame posé sur ma gorge. Et le faux nom. Et le masque. Oh, quoique, au final c’est pas si mal de garder un peu de mystère.
Je manque de m’étouffer en avalant ma salive alors qu’elle menace de tuer mes animaux.

- Mais quel genre de monstre es-tu ? T’vas pas zigouiller mes bestioles hein ?

Comme si ça ne suffisait pas, elle me propose aussi de régler son compte à la jeune femme qui devait me tenir compagnie cette nuit. Je devrais peut-être tourner 7 fois ma langue dans ma bouche avant de parler, mais on dirait bien que l’alcool m’enlève ce filtre pourtant si salvateur.

- Bah, Georgie ce serait dommage qu’elle y passe, elle a des jolies fesses et fait de bons pancakes, mais c’est le jeu. Par contre, pas les oies et les biquettes ! Ok ? On dit ça ?

Si Georgia entendait ça… Mais d’un autre côté j’y peux rien si j’accorde plus d’importance à la vie de mes animaux qu’à celle d’une minette somme toute charmante mais avec qui je ne partage rien de plus qu’une nuit de temps en temps.
Est-ce que ce que je viens de dire lui a déplu ? C’est pour ça que sa lame s’enfonce tout doucement dans ma gorge ?

Je retiens mon souffle, m'empêche d’avaler ma salive, me fonds encore un peu davantage contre elle - dans la gueule du loup ?? Oh allez, elle est bonne… Si seulement on n’était pas si tendus, je suis sûr que je pourrais tenter de la lui raconter et que ça la ferait sourire. Je suis sûr qu’elle est bon public au fond. Non ?
Non. Elle n’a d’ailleurs même pas l’air de m’avoir cru quand je lui ai parlé de ma simili basse-cour. Tout comme l’alcool me fait oublier de tourner 7 fois ma langue dans ma bouche, j’oublie de ne pas me formaliser des doutes qu’elle émet, et m’indigne, remuant sous la lame qui s’enfonce un peu plus dans ma gorge, traçant, nette et brûlante, une belle entaille dans ma chaire.

- Mais c’est dégueulasse c’que tu dis ! J’trempe pas mon biscuit avec les bêtes. J’serais bien curieux de te voir te prendre le bec avec les oies tiens. J’suis sûr que tu les sous-estimes, elles se laisseraient pas zigouiller si facilement. Même quand j’vais pour leur donner à bouffer elles sont hargneuses et elles chargent. Alors si t’arrives les mains vides, c’est même pas la peine d’espérer en ressortir avec les mollets entiers.

Tandis que je vitupère, son arme glisse pour menacer une toute autre cible.
Je ne sais pas ce que je préférerais, entre me faire égorger ou émasculer. Ce doit être le stress de devoir subir l’un ou l’autre, mais je ne peux m'empêcher de pouffer quand elle propose de me la couper pour l’envoyer aux animaux.

- Ah bah, pas folle, j’vois qu’t’as prévu d’aller les voir avec de la bouffe…

La lame jusqu’alors menaçante se fait taquine, tapotant mon crâne. Pas fort. Juste suffisamment pour déclencher un nouveau concert de marteau-piqueurs entre mes tempes. Je grimace mais profite de cette accalmie pour porter une main à ma gorge, tentant de juger de l'étendue des dégâts.
Je n’ai pas l’impression que ce soit si profond, mais ça saigne abondamment. La faute à tout cet alcool de riz que j’ai ingurgité. Et le pire dans cette histoire, c’est que bien que ma chemise soit ouverte, elle commence déjà à s’imbiber. Ça va être une tannée à récupérer…

Mes doigts sont toujours occupés à palper les bords de la plaie alors qu’elle semble se questionner sur mon sort.
Parce qu’on est d’accord, une fois mort, je ne pourrais plus faire preuve de reconnaissance ? Alors c’est qu’elle doute d’avoir envie de me tuer ?

- Qu’est-ce tu crois ? C’est mon deuxième prénom, Reconnaissance.

Dans l’espace de ses bras, pour qu’elle ne craigne pas que je tente de fuir en courant - de toute façon, moins vite qu’elle - je me tortille pour me retourner et lui faire face. J’aurais bien aimé pouvoir voir ses yeux, tenter de comprendre ce qu’il se trame dans sa petite tête à cet instant.

- Tu t’dis que j’ai l’air vachement plus sympa que ton client ? Hé dis ! Il t’a proposé combien pour ma tête ?

En le disant, je me rends compte que ça ressemble un peu à une proposition de racheter son contrat. Alors que c’était de la simple curiosité. Je serais sérieusement vexé si la personne qui veut me voir mort avait engagé une tueuse au rabais. J’espère au moins lui faire cracher la totalité de son compte épargne.

- Tu cherches quoi comme marque de reconnaissance ? S’tu veux qu’on s’enfuit tous les deux sur une île déserte, faut juste que tu sois consciente que les biquettes, les oies, et Bam-Bam vont nous accompagner.

Un sourcil haussé, mes lèvres s’étirent en un sourire joueur qui se mue rapidement en une grimace douloureuse alors que la peau de mon cou se tend pour suivre les expressions de mon visage. Ça ne m'empêche pas de poursuivre sur ma lancée. J’ai l’impression qu’elle apprécie le divertissement. De toute façon c’est bien la seule chose que j’ai pour moi à l’heure actuelle. Elle est plus rapide, plus forte, mieux armée, plus sobre, et si c’est une vampire et non pas une lycane, mon charme n’aura sans doute aucun effet sur elle.

- T’as vu ça ? Reconnaissant ET responsable ! Ahahaïeeeuuh

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Il ne rentre pas ce soir
Quel monstre je suis ? Sympa. Ce type n’est vraiment pas très reconnaissant. Je lui propose de tuer toutes ses groupies pour qu’elles ne soient pas abandonnées et je n’ai même pas droit à un merci.

- Où vois-tu un monstre ? J’te propose de ne pas mourir seul et d’avoir tes groupies avec toi. Tu devrais plutôt m’en être reconnaissant.

Le voilà qu’il me parle maintenant de sa conquête du soir. Donc d’après lui, je ne devrais pas l’éliminer sous prétexte qu’elle a un joli cul et qu’elle fait de la bonne nourriture ? C’est une raison de merde ça !

- Avoir de jolies fesses et savoir faire des pancakes n’est pas un argument valable pour la garder en vie, tu sais ? Si ça avait été le cas, ma liste de victimes ne serait complétée que par mes contrats.

Il y tient à ses « oies et biquettes » dis donc. C’est assez étonnant de tenir autant à des plans cul. Ou alors il est du genre playboy avec un harem. Ma lame lui coupe très légèrement la gorge avant que je ne décide de changer de place. J’aimerais bien qu’il arrête de me raconter des cracs. Son histoire de basse-cour me paraît trop peu crédible. Trop peu de personnes s’inquiètent à ce point pour des animaux. Depuis le temps que je vis dans ce monde, j’ai eu largement l’occasion de voir que les humains ont tendance à ne s’inquiéter que pour eux-mêmes et non pour leurs congénères ou les autres espèces. Cette race est pathétique et faible. Néanmoins celui-là m’amuse suffisamment pour que je sois d’humeur indulgente et me donner envie de le garder en vie peu importe la raison qu’il me refourguera. J’ai juste envie de lui faire un peu peur.

- Et bien si ta basse-cour est réellement faite d’animaux et non de groupies stupides qui gloussent à la moindre blague vaseuses, tes chères oies ne risqueront rien. Je n’ai pas pour habitude de m’en prendre à de vrais animaux.

Sauf les lycans. Ce sont des cas à part. Je tiens alors ma lame de sorte à menacer l’outil de monsieur. On va voir s’il est toujours enclin à me sortir des âneries même sous l’effet de l’alcool.

- De quoi tu te plains ? C’est toi qui veux qu’on prenne soin de qui déjà ? Ah oui, Angela, Bianca, Carlotta, Daniella, Erika, Frida, ta chienne et tes chèvres. Bon il faudra couper en plusieurs morceaux évidemment pour que tout le monde ait sa part égale. Et tu viens aussi de m’avouer que tes oies sont hargneuses si on n’a pas de nourriture à leur donner.

La menace sur son entre-jambe ne dure pas longtemps. Je tapote sa tête sans m’éloigner de lui pour autant. Je reste toutefois sur mes gardes lorsque je le vois se mettre face à moi. Alcoolisé mais pas totalement dépourvu de ses capacités. J’ai de quoi me méfier de ce bonhomme.

- J’me dis surtout que t’es la première victime à m’amuser autant, sois-en honoré. Quant à la prime, elle est de 50’000 dollars. Je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il a l’air de vraiment t’en vouloir pour me proposer une telle récompense en échange de ta mort. Y en a beaucoup qui en proposent beaucoup moins.

Pour ce type, je me serais plutôt attendue à dix fois moins élevé. J’en ai eu des cas comme ça au début de ma carrière. Et j’en ai encore quelques-uns de temps en temps. En principe je ne les accepte pas sauf si je m’ennuie vraiment. Ca m’occupe.

- Ne t’en fais pas, je ne vais pas jusqu’à te demander de fuir sur une île déserte. Je m’ennuierais trop sans personne à tuer.

Un petit sourire se dessine sur mon visage lorsque je le vois grimacer de douleur. Sa coupure doit le picoter légèrement. C’est douloureux de sourire avec une coupure, même légère, sur la gorge. N’est-ce pas ? Pauvre petite chose.

- Puisque t’es si reconnaissant, tu ne devras parler de notre petite séance à personne. J’espère que tu sais tenir ta langue car dans le cas contraire, je m’arrangerai pour qu’à notre prochaine rencontre ce soit ton coeur qui s’échappe plutôt que de simples paroles. N’oublie pas que les murs ont toujours des oreilles et crois-moi, se faire arracher le coeur est terriblement douloureux. Les personnes à qui j’ai fait subir ça ont bien hurlé avant de mourir.

Peut-être qu’elles auraient moins hurlé aussi si je ne m’étais pas amusée à les torturer avant. Je me lève et m’éloigne un peu de l’hurluberlu alcoolisé en rangeant mon arme. Je reste toutefois méfiante à son égard, observant le moindre de ses gestes. S’il devient une menace, il est mort.

- Allez remets-toi correctement, t’as l’air d’une loque à l’agonie là, c’est pitoyable. Si t’acceptes le deal, j’te laisserai partir mais tu devras tenir ta paroles sinon j’espère que t’as pensé à ta basse-cour dans ton testament. Et si tu refuses et bien peut-être que j’te laisserai un sursit, peut-être que j’te tuerai dans la minute qui suivra.

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J’ai l’impression qu’on se ne comprend pas. Entre la méprise sur les animaux, puis sur le sort qu’elle pourrait réserver à Giorgia, je n’arrive pas à savoir si je m’exprime mal, si elle n’écoute qu’à moitié, si elle entend ce qu’elle veut entendre, ou un mélange d’un peu tout ça. De toute façon, je doute que mon avis sur le sort qu’elle pourrait réserver aux oies où à Gorgie l'intéresse réellement.

J’aimerais bien avoir un harem de groupies qui gloussent au moindre de mes mots. Elle serait une très bonne scénariste de rêves. Si elle n’avait pas cette vilaine habitude de balader son couteau sur ma peau. Vu la quantité d’alcool qui coule dans mes veines, j’ai bien peur de perdre un peu plus de sang qu’en temps normal avec ce genre d’entailles. Va falloir que j’aille me faire soigner si elle ne me termine pas. Ça va être une galère… Mais j’ai bien l’impression qu’il y a une chance pour que je ne meurs pas pathétiquement ici ce soir. Et cette impression vient du fait qu’elle en parle presque explicitement. Ouais, c’est pas un soir où je peux lire entre les lignes. Elle est bien sympa de me mettre les sous-titres.

Alors comme ça, je suis une victime marrante ? Franchement, si ça peut me garder en vie, elle peut bien se foutre de ma gueule autant qu’elle le souhaite.
Je me tortille pour lui faire face et la regarder dans le masque quand elle m’explique à combien s’élève ma tête.

- 50 000 ? C’pas mal…

Qui pourrait bien être prêt à sortir cette somme pour me faire buter ? A qui ai-je fait perdre plus de cinquante mille ? Et elle va vraiment laisser tomber un contrat à ce prix là juste parce que je la distrais ? Elle doit en avoir de la thune la Louloup. Et elle doit aussi sacrément se faire chier.

Un sourcil froncé qui me brouille la vue, j’essaie de comprendre ce qu’elle me raconte. Elle veut me relâcher pour pouvoir me traquer ? Histoire que je l'amuse encore un peu ? C’est comme ça que je comprends sa proposition de non-exil pour qu’elle ne s'ennuie pas sans proies.
Franchement, si elle veut me libérer pour jouer avec moi comme un chat joue avec un lézard, je préfère qu’elle me termine maintenant. Hum, quoi que. C’est l’Ambroise flemmard et alcoolisé qui dit ça. Après avoir cuvé, je pourrais réfléchir à une façon de me mettre en sécurité si elle compte me chasser…

Ses paroles suivantes me laissent coi. Depuis tout à l’heure je me monte la tête ? Si je tiens ma langue, elle me fout la paix ? Je suis vraiment si saoul que ça pour ne comprendre qu’une phrase sur deux ?
La bouche entrouverte, je la regarde se lever, ranger son arme, s’éloigner.
Si je la ferme, elle me laisse vraiment partir ? Je vais pouvoir rentrer chez Dalva ? Je m’en serais voulu d’abandonner cette très chère Dalva vieillissante dans sa grande maison qui ne tient que grâce à mes bricolages.
Les paupières papillonnant, je n’arrive toujours pas à me convaincre que je peux ne pas y passer.

- T’es trop bonne. On t’a d’ja dit ça ?

La flatterie ne coûte rien en cet instant.

- J’serais muet comme une tombe. Et r’connaissant comme… Comme un gars super reconnaissant ?

Je lui adresse ce qui était censé être un mouvement de tête poli, mais j’ai la tête lourde et couine en sentant la peau de mon cou tirer autour de la plaie. C’est pas gagné pour me remettre correctement…
Je rapproche les bords de ma chemise, maintenant dépourvus de boutons, tâte les bords de l’entaille sur mon cou comme si j’allais pouvoir essuyer le sang, fluidifié par l’alcool, qui continue de couler doucement.
Je replace mes lunettes, laisse une trace de sang sur mon nez, tente de l’essuyer d’un revers de manche. Puis, comme un faon faisant ses premiers pas, je me hisse sur mes jambes un peu trop molles à mon gout.

- Et j’suis super honoré d’t’avoir amusée. On pourrait s’refaire ça à l’occase… Un silence, je réfléchis à ce que je viens de dire. Ou boire un café c’est bien aussi… Ouais, c’est mieux.

J’ai une folle envie de lui déposer ici, dans les jours à venir, une photo des oies et des chèvres pour lui prouver ma bonne foi. Mais on n’y est pas encore.

- Bon, du coup, si c’est bon pour toi, moi ton deal me va par-fai-t’ment ! On fait quoi ? Y’en a un qui part en premier ?

Allez, séparons nous et ne nous croisons plus jamais…

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Il ne rentre pas ce soir
Il n’en démord vraiment pas avec sa basse-cour. Soit il se fout de ma gueule et insiste pour m’embobiner avec un mensonge, soit il me dit la pure vérité. Je pourrai toujours aller vérifier plus tard s’il ne me dit pas des cracs. Pour le moment, je préfère me concentrer sur ma cible et sur ce que je vais en faire. La tuer ou la laisser en vie ? Ma décision a été de laisser vivre ce pauvre type. Sa tête vaut 50’000 dollars mais ce n’est pas comme si j’avais réellement besoin de cet argent. C’est plus une occupation qu’un job maintenant. De plus je ne sais pas, je ne le sens pas ce client. Il y a un truc qui me gêne chez lui.

J’explique donc à l’imbécile ivre que s’il sait tenir sa langue, il aura la vie sauve. Au contraire, s’il ne sait pas fermer sa gueule, il peut préparer son testament parce que ce sera un homme mort. Pour lui prouver ma bonne foi, je m’éloigne même de lui en rangeant mon arme. Si ça ce n’est pas un preuve de ma bonne volonté, je ne sais pas ce qu’il lui faut. Un petit rictus s’affiche alors qu’il tente la flatterie. Il essaie de gagner des points bonus pour rester en vie ? C’est mignon.

- Non, on ne me l’avait jamais faite celle-là. Enfin...pas dans ce sens-là du moins.

Je lui laisse le loisir d’imaginer le domaine dont je fais allusion si ça lui chante. Enfin il a néanmoins l’air d’avoir compris le message. Il fermera sa gueule si je le laisse fuir. Parfait. De toute façon il connaît son sort s’il ne tient pas sa parole. Je me retiens toutefois de rire lorsque je l’entends couiner de douleur à cause de la coupure. Elle est légère mais suffisante pour « picoter » dès qu’il fait un mouvement de tête. Le rire est plus compliqué à retenir lorsque je le vois essayer de tenir sur ses jambes. Tellement de maladresse.

- Oh mais je ne serais pas contre le fait de jouer à nouveau avec toi et un couteau.

Allez, il est temps que je le laisse filer. Pauvre victime. Il peine déjà à tenir debout, je vais faire preuve d’un peu de pitié.

- Ouais, vas-y j’te laisse filer, tu ‘as mise de trop bonne humeur.

Je le laisse donc partir en premier, l’observant en cachette pour m’assurer qu’il n’aille pas direct moufter. Je quitte les lieux au bout de quelques minutes et retourne dans l’ombre. Bon en fait je retourne surtout au manoir en toute discrétion.

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