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 Nop, on passe pas. [PV Stephen Scott]

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Y a des fois ou t'acceptes ou un boulot en sachant pertinemment que ça risque d'être la merde. Genre être agent de sécurité un jour d'ouverture des soldes, ou encore être policier un lendemain d'attentat.  Et cette introduction n'aurait pas de sens si aujourd'hui n'avait pas été un de ces jours pour Noïd. Ça faisait quelques jours qu'il n'avait pas eu de contrat, la période étant apparemment plutôt creuse.
En soi, ça avait été plutôt cool, il avait pu passer quelques jours avec sa fille qui n'en demandait pas tant, avait pu faire des trucs de luxe (genre des siestes en pleine journée alors que Mika était à l'école), et faire acte de présence en tant que parent auprès de l'école maternelle ou allait Mika.
Sur ce dernier point, fallait comprendre essayer de se saper pas trop mal (Eden s'était marré en voyant le résultat initial, avant de l'aider à mieux faire), tenter de se composer une gueule un peu différente de celle qu'il avait habituellement (ça n'avait pas été concluant) et se rendre à la réunion parents-profs que l'école organisait deux fois par an.
Au final, ça s'était pas trop mal passé. Y avait surprenamment personne à sa droite et à sa gauche, deux trois adultes avaient chuchotés en le voyant arriver, mais il avait pris sur lui et n'était rentré dans le lard de personne. Il avait également proposé d'être accompagnateur pour une sortie scolaire, promettant de négocier ça avec son travail. Si la plupart des personnes avaient tiré une drôle de gueule à cette annonce, il avait décidé de s'en taper, et ça avait été fait. Mika avait été ravie, et avec du bol, peut-être que les profs cesseraient d'éviter son regard après cette sortie.

Le résultat cependant était qu'il avait un peu du piocher dans ses réserves pour compenser la petite perte financière. Aussi, quand on lui avait proposé une nouvelle sécurité dans un bar, il avait pas eu trop le choix. Pourtant, l'offre puait clairement. Dans un bar, un client posait problème depuis plusieurs jours. Il avait tendance à se coller une caisse, à être « impoli » après avoir bien picolé (quand une annonce mentionne ce terme, ça a tendance à vouloir dire du gratiné), et provoquait une bagarre quasiment à chaque soirée. Ça aurait encore pu passer quelques temps, mais le fait que sa carte bleue ait été refusée a plusieurs reprises a incité le bar à penser que ce client ne valait pas le coup, et ils ont jugé préférables de s'en débarrasser. En faisant appel à une boîte de sécurité.

Dans ce genre d'annonce, généralement y a deux grands types de cas. Le premier est celui ou l'indésirable veut se taper une ou plusieurs serveuses, est persuadé qu'elles craquent pour lui, et est donc carrément chelou. C'est le cas le plus simple, rouler des mécaniques ainsi qu'une menace de plainte pour harcèlement suffit le plus souvent à ce que le type ne revienne pas. Le second cas, plus chiant, est quand un type résolument alcoolique, et souvent autre chose au passage, se sert de ce bar comme point de chute. Le combo de trucs qu'il a dans le sang a ce moment-là fait que les réactions sont imprévisibles, et ils ont le plus tendance à devenir violent. Et même si à ce jeu la, Noïd était très bon, c'était aussi les cas les plus chiants à gérer. Autant que possible, il aimait éviter de foutre des alcoolo par terre, ça lui procurait aucune forme de gloire personnelle.

Mais le boulot était le boulot, aussi il se retrouvait ce soir dans un bar. Pour éviter de faire fuir la clientèle, il avait troqué son uniforme de sécurité contre une veste en cuir noir qui planquait les accessoires (matraque et lampe torche) dont il avait besoin, un polo gris et un jean qui ne gênait pas ses mouvements. Juste ce qui fallait pour passer inaperçu.
Il avait du coup passé la soirée sur une table près de l'entrée, qui lui avait été réservée par le personnel. Régulièrement, les serveurs venaient lui apporter de l'eau ou un coca, mais il ne buvait que peu. Il aurait eu l'air malin si à force de boire il avait envie d'aller aux toilettes et que le type s'était pointé durant ce moment. Il arrivait généralement vers minuit, et c'était d'ailleurs l'heure qui pointait le bout de son nez.

- « Votre verre d'eau. Merci pour ce que vous faites. », lui dit une serveuse en déposant un gobelet en plastique près de lui.

- « Pas d'quoi, j'fais que mon boulot. Si ça pouvait rester aussi calme, ça ferait plaisir à tout le monde. »


Parce qu'en effet, il ne s'était pas passé grand chose. Si sa mission officieuse était de gérer le type qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez, officiellement il devait maintenir l'ordre. Et il ne s'était rien passé, donc la soirée avait été chiante. A deux reprises, il avait cru remarquer le gars en question, mais le gérant avait à chaque fois répondu par la négative.
A la troisième alerte, il fut néanmoins plus sûr de lui. Un type grand, comme on lui avait décrit arrivait par la rue bien éclairée. Un gars qui devait être beau au naturel, mais qui avait la gueule tellement défoncée par diverse substances à ce jour que ça lui donnait une tronche effrayante. Et aussi baraqué. C'était sûrement le casse-couilles de service. Noïd claqua des doigts pour attirer l'attention d'un membre du personnel, et pointa du doigt le gars qui arrivait. Le travailleur blanchit à vue d’œil, et fit un signe de tête affirmatif. Ok, c'était le moment.

Noïd se leva de sa table, secoua un peu ses jambes engourdies, et sortit du bar. Autant que possible, valait mieux éviter de faire l'esclandre à l'intérieur. Ça ferait une mauvaise pub au bar, et ça rendrait la maîtrise de l'alcoolo plus difficile si jamais y avait contact. Aussi il s'avança vers le type, et fit la grimace.
En plus de l'odeur de joint, de clope et d'alcool qui sentait bien chez le gars, y en avait une autre, bien caractéristique qui ressortait. Putain, ce type était un vampire. Ça, ça n'arrangeait clairement pas ses affaires. Fais chier.

Mais bon, il n'en était pas à son premier vampire taillé comme une armoire à glace, donc il en fallait plus pour lui en faire peur. Noïd se planta devant le gars, lui barrant soigneusement la route, et lâcha calmement :

- « Monsieur, ta présence n'est plus souhaitée dans ce bar. Dans l'intérêt de tous, je te demande de trouver un autre point de chute. »

Le vouvoiement n'avais jamais été son truc. De toute façon, il doutait que ça ait la moindre importance avec ce type de profil. Le gars avait encore la possibilité que ça se passe bien, qu'il trouve un autre établissement à faire chier, c'est pas comme si les bars manquaient dans cette ville.
Anonymous

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Oh que si j'passe.

23h30.
Oh bordel faisait chier ça… Ma tête me lançait déjà. Frénétiquement, je recherchai dans mes poches. Bordel. J’avais plus rien. Plus aucune dose de rien. Plus de beuh et encore moins de kétamine. Que dalle. Faisait chier. Et j’avais même plus de quoi acheter. Serrant les dents, je grondai contre moi-même. J’avais plus qu’un truc à faire. Aller me traîner là bas. Pourtant, ce soir, j’en avais pas envie. Non. Ce soir, j’aurais préféré rester tranquille dans la chambre de motel que j’avais payé. Enfin que j’devais payer, parce que j’avais encore rien payé, et que j’allais sûrement devoir partir en scred puisque j’avais pas une thune.
Fallait dire que j’avais pas bossé depuis mon arrivée à Los Angeles. J’savais même pas ce que j’foutais là et pourquoi j’étais pas resté à la Nouvelle Orléans. J’savais plus grand-chose fallait même dire. Mes gosses. Ah ouais. J’les avais foutu dans les pattes de la vieille rousse. Toutes façons j’pouvais pas m’en occuper. J’en avais pas les moyens. Pas les capacités. Plus l’envie. Et c’était comme ça depuis la disparition de ma fiancée. Tout mon putain de monde à la con s’était effondré, comme si rien d’tout ça avait eu d’sens.

En fait… Rien n’avait d’sens. La vie était un ramassis de merde comme ça l’avait toujours été. Et ces putains de John et Margaret à la con. Mes créateurs. Qu’est ce qui leur avait pris putain ? Pourquoi m’avoir donné une vie éternelle si c’était pour qu’elle soit aussi merdique que ça ?
Fallait dire que j’étais tombé bas. Presque plus bas que lorsque je m’étais tranché les veines en 73. Le jour de ma transformation. Aujourd’hui, j’me sentais plus bas que terre. J’avais plus de job, plus de famille, plus de thunes, même plus de dignité. Que dalle. Même plus d’amis tient ! Enfin y en avait bien encore, mais j’les tenais à distance respectable de ma vie actuelle. Histoire de pas trop les éclabousser d’la merde que je créais autour de moi.
Et en parlant d’merde… Ce soir serait pas différent des autres soirs. Et j’le savais pertinemment. C’est pourquoi j’avais pris la direction du bar. Trouvant, malgré tout, une clope au fond de ma poche. La délivrance. Pour quelques instants seulement. Il était près de 00h00 quand je débarquai devant le bar. Aussi chiant que d’habitude. J’allais y mettre de l’ambiance. D’autant que cette fois, ils avaient pas intérêt à me refuser la moindre goute d’alcool. J’paierais tout une fois que j’aurais trouvé un taf. UN de ce quatre. Mais en attendant. J’avais besoin de ce putain d’alcool. Encore plus ce soir puisque j’avais plus aucune conso à espérer.
Le visage fatigué, marqué par l’alcool autant que par tout ce que je pouvais prendre, je m’approchais enfin de mon but quand un abruti vint se poster devant moi. Grondant quelque peu, en grimaçant, je le toisai de haut en bas. C’était quoi ça ? Un gamin qui se prenait pour un cône de chantier à m’empêcher de passer ? Lui manquait l’orange et j’l’aurais vraiment pris pour un cône tellement il était blanc ce con. Plissant les yeux, je ricanai soudainement. Ah ouais ? Ma présence était plus souhaitée ? depuis quand ? Sale con. Soufflant, je croisai les bras.

- Ho, le cône de chantier là. Tu vas dégager d’ma route. J’suis pas d’humeur à bavarder tu vois. Alors tu fais un pas sur l’côté et moi j’vais aller poser mon cul dans ce bar sagement. Et tout ira bien.

Grondant de nouveau, et voyant que le cône décollait pas de sa place, ce qui était pas franchement étonnant pour un truc de chantier d’ailleurs, je fis moi-même un pas sur le côté pour le dépasser. Il pouvait rester planter là s’il voulait. Moi. J’avais besoin d’alcool.
Mal m’en prit. Je sentis soudain le main de l’enfoiré de cône m’attraper l’épaule pour me susurrer des mots doux. Furieusement, je me dégageai de son étreinte.

- Bon putain tu vas pas me faire chier longtemps connard ! J’ai plus de clope. J’ai plus de conso, j’ai même plus un putain de cacheton. Alors tu vas bien te faire foutre parce que je vais aller dans ce putain de bar à la con et j’vais me mettre une mine pour oublier ta gueule.

Est-ce que cela suffit à me faire passer ? Absolument pas. Et j’attrapai alors la gorge de cet enfoiré de cône de chantier pour le plaquer à un mur non loin, les yeux rouge de colère.

- J’ai absolument aucune envie de jouer mec. Alors si tu veux rester en vie, tu vas retourner chez ta mère et plus croiser ma route, c’est clair ?

Anonymous

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Pourquoi le monde pouvait pas être aussi simple que dans sa tête ? Genre, ça aurait pas pu être possible que l'armoire à glace balance quelques insultes histoire de paraître virile et se casse ? Nan, bien évidemment que nan. Avant même d'avoir ouvert la bouche, Noïd savait que y avait neuf chances sur dix que le gars pète un câble. Le type était fracassé, au vu de l'odeur, il avait du ingurgiter ou absorber une telle quantité de produits que le fait qu'il tienne debout relevait presque de l'exploit. Et surtout, au vu de l'expression de son visage, le gars était un concentré d'émotions pures à ce moment. Le loup albinos avait l'impression qu'il pouvait autant lui exploser à la gueule que fondre en larmes à cet instant.
Bon, la première possibilité restait plus probable.

Mais non, le gars râla un truc, lui intima de se bouger. En le traitant de cône de chantier. Noïd leva un sourcil, au moins il était imaginatif, on lui avait pas encore faites celle la. Peut-être qu'au final, ça pourrait bien se passer. Mais bon, il était hors de question qu'il se bouge, et qu'il laisse le gars aller se pinter la tronche et foutre le bordel dans un bar dont il assurait la sécurité. Aussi, il ne bougea, pas, et se contenta de planter son regard écarlate dans celui bleuté du type en face. Qui ne capta pas des masses le message, vu qu'il essaya de le contourner. Bon. Il allait falloir se montrer UN POIL plus persuasif.

- « J'ai pas du être clair... », commença Noïd en se tournant, et en attrapant sans ménagement le vampire par l'épaule, l'empêchant de faire un pas de plus. « J'ai dis non, tu passes pas. Si c'était pas évident, t'es plus le bienvenue ici, j'ai été embauché pour ça. Tu ne seras ni servi, et tu rentreras pas non plus. Donc tires-toi, et trouves-toi un autre bar. »

Il avait abandonné le langage protocolaire en partie pour un autre, plus direct. Le gars avait pas l'air d'être du genre qui écoutait les messages officiels. Avec un peu de bol, celui-ci passerait mieux.
Quand le type se dégagea brusquement avec un air furieux, Noïd se demanda comment, avec le boulot qu'il faisait, il arrivait encore à être optimiste.
Donc le gars se plaignait qu'il plus rien pour se shooter. C'était carrément une raison valable pour le laisser passer, hein (Ironie ma gueule). Pendant un instant, Nono envisagea de lâcher un bon « Qu'est-ce qui te fais croire que j'en ai un truc à cirer ? », pour illustrer à quel point il s'en tapait. Sans déconner, c'était une logique qu'il comprenait pas. Fallait être désespéré à quel point pour avoir une telle envie d'échapper à la réalité ?

Apparemment beaucoup. Et ça rendait con. Genre très con. Au point ou le gars, rapide malgré l'état dans lequel il était, chopa Noïd par le col pour le plaquer a un mur. Ce dernier sursauta. Il était sur ses gardes, mais pour le coup, il n'avait pas prévu que le type exploserait en un instant. Pendant une brève et folle seconde, en voyant le regard rouge vif du vampire, qui rappelait carrément le sien, Noïd sentit qu'il était dans la merde. Le gars était d'une instabilité telle qu'il en avait jamais vu. Il était dangereux, son regard montrait bien à quel point il était en rogne.
Donc y avait qu'un truc à faire.

- « Va te faire... foutre ! »

Pour le langage professionnel, c'était râpé. La, il était clairement en danger, et fallait qu'il se défende. On les tannait pour ne pas utiliser la violence sauf en cas d'extrême urgence, mais la c'était clairement un cas d'extrême urgence. Donc Noïd leva instantanément le bras, et colla un énorme pain dans la gueule du vampire. Sans se retenir, envoyant toute sa force pour étaler le colosse qui le menaçait. Si c'était pas possible de le raisonner et que le gars était violent, fallait le faire reculer, peut-être l'assommer.
Pendant une seconde, Noïd envisagea de sortir sa matraque. Mais tant que c'était pas vital, valait mieux éviter. Si le drogué se sentait menacé, ça allait dégénérer. Le temps qu'il se relève, Noïd s'était éloigné, et se remettait entre lui et le bar. Les personnes devant le bar avaient vu la scène et rentraient précipitamment  l'intérieur. Si ça empirait, ils allaient certainement appeler les policiers. Fait chier.

- « Dégage. Faut te le dire en quelle langue ? Je m'en tape que t'ai pas tes cachetons, ou tout ce que ce que t'as envie de consommer. T'auras pas la caisse que tu veux te coller ici, donc casse-toi tant que ça a pas encore dégénéré. Si ça continue, les flics vont débouler. C'est ce que tu veux ? »

Avec un peu de bol, l'argument ferait mouche. Les types à la rue ont souvent une trouille bleue des keufs.
Il avait pas parlé de son optimisme, y a quelques minutes a peine ? Il avait le sale pressentiment que ça allait pas être aussi simple.
Anonymous

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Oh que si j'passe.

Est-ce qu’un non allait me suffire ? Mais oui bien sûr. Autant qu’à un affamé à qui on refuserait verbalement l’accès à un immense gâteau. Sauf que mon gâteau à moi était un bar et une montagne d’alcool qui m’attendait juste derrière ce cône de chantier. Un gâteau tout ce qu’il y a de plus sain, évidemment. Que ce mec travaille ou pas pour ledit bar, je m’en branlais un peu, fallait bien l’avouer. Oh, j’avais ma p’tite idée sur le pourquoi on m’autorisait pas à passer les portes de cette connerie d’établissement. Fallait avouer que, du peu de souvenirs que je gardais de mes dernières soirées, j’finissais généralement par me faire emmerder, et quand j’me faisais emmerder… ça finissait mal. D’autant qu’il fallait avouer qu’il m’en fallait pas des masses pour m’agacer, surtout ces temps-ci. Mais bien entendu, alors que je tentais de passer tranquillement et de manière tout à fait civilisée, cet abruti blanc m’en empêcha. Mauvaise réponse. Ce fut mes nerfs qui répondirent et l’homme se retrouva plaqué à un mur.
J’étais en colère. C’était le moins qu’on puisse dire. En colère que cet enfoiré m’oblige à rester dans une réalité qui me plaisait franchement pas des masses. Je demandais qu’une putain de chose, une seule putain de chose à la con : qu’on me foute la paix et qu’on me laisse m’arracher la gueule avec tout ce qui pouvait me passer sous la main, et ça comprenait l’alcool. L’argent ? Ah ouais. J’avais déjà une sacré ardoise, mais bon, j’aurais bien un taf un de ces quatre pour tout payer n’est-ce pas ? Bien entendu. Au pire, j’aurais qu’à voler deux trois mecs pour leur blé, y avait que ça ici. Du blé.

Et ce petit con arrangea pas ma colère. Oh j’allais répliquer. Pour sûr. J’allais même lui bouffer la jugulaire. Lorsque j’pris une beigne dans la gueule. Droit sur le nez. Surpris et douloureusement, je reculai jusqu’à trébucher sur le trottoir, finissant à terre comme le déchet que j’étais. Il me fallut plusieurs longs instants pour reprendre mes esprits, assis là, comme un con, le nez en sang. Et cet enfoiré qui recommençait à parler.
Les flics qu’il disait ? Je ricanai un coup en me levant, quelque peu désorienté. Les flics hein.

- En quelle langue ? Dis-je soudain en essuyant le sang de mon visage du revers de ma manche. J’sais pas, essaie le mandarin.

Je ricanai un coup, mes iris rougeoyantes tombant sur l’homme alors qu’il venait me parler des flics. Sérieux ? C’était des menaces ? Des putains de menaces à la con ? Grondant autant de colère que de jemenfoutisme, j’haussai les épaules, arrachant le haut d’un panneau stop qui se trouvait juste à côté de moi.

- Tu crois sérieusement que j’vais flipper parce que des poulets débarquent ? T’crois que j’vais me mettre à pleurer parce que quoi ? J’risque quoi ? La taule ? Cool.

Dans un geste de pure colère, je lançai sur lui le panneau tenu en main. Une chance pour lui, j’étais certainement pas clean. Et en manque. Autant dire que j’avais beau être, avoir été, militaire, ma visée devait être celle d’un gosse de cinq ans, et encore j’étais optimiste en disant ça. Ainsi le panneau alla violemment frapper le mur à ses côtés.
Et maintenant ? Grondant, je me frottai la tête. Putain j’avais mal. J’avais super mal. Et ça refusait de passer. Me fallait ce putain de verre pour faire passer ce putain de mal de crâne à la con bordel.

- ‘Coute. On va faire ça simple le cône. J’veux emmerder personne là. J’veux juste ce PUTAIN de verre à la con. Dis-je en gueulant un peu trop violemment, signe de mon irritabilité autant que de mon manque de contrôle actuel. Alors tu vas fermer ta PUTAIN de gueule, recommençai-je et me laisser aller m’asseoir là-bas. J’sui fatigué des abrutis dans ton genre. Alors… Va t’faire foutre enfoiré.

Mais mes douces paroles ne semblaient pas avoir vraiment beaucoup d’effets en matière de conviction. Et le cône refusa ENCORE de me faire passer. Que ça soit son job ou pas, je m’en branlais assez sévèrement. Ça me regardais pas, tant qu’il me laissait passer. C’était pas l’cas ? Je passerais. J’avais aucune putain d’envie à cette heure là et avec cet gueule là de devoir chercher un autre bar. Lui j’connaissais la carte, j’aurais pas besoin de réfléchir pour commander.
Et ainsi fonçai-je. Pas franchement droit, mais « plutôt » en colère droit sur lui pour lui administrer une sérieuse raclée. Premiers coups dans le ventre, j’allais lui faire cracher ses intestins à cet enfoiré.
A cet instant précis, je regrettai sérieusement de pas être dans mon état normal. Pourquoi ? Parce que ce fut le mur qui prit mon premier coup au lieu de son ventre, et franchement, ça fit mal. Ne faisant que m’enrager un peu plus. J’allais lui décoller la gueule. C’était devenue ma seule envie.
P’tet qu’en fin de compte, ça allait me faire autant de bien qu’un verre d’alcool. M’enfin. Ca remplacerait certainement pas les autres verres. Alors après l’avoir mis à terre, il allait quand même falloir que j’aille boire "un" coup.

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Voir le type tanguer un peu en se relevant fut curieusement assez satisfaisant. Au moins, ce coup-là il l'avait senti passer. Encore une poignée d'autres de ce type, et il tomberait certainement dans les vapes. Où en tout cas, Noïd l'espérait.
Bon, en le voyant se redresser et le regarder avec son regard d'un rouge encore plus vif que le sien, il se dit que les possibilités que tout ça se règle à peu près bien diminuèrent drastiquement. Mais le bref espoir qui lui restait disparut complètement lorsque l'épave vampire qui lui faisait face arracha un panneau de stop. Genre de façon complètement normale, comme si y avait rien de chelou à ce comportement. C'est complètement connu que y a jamais d'accidents de la circulation, et que la signalisation sert à rien.
Ce type était complètement fracassé. Oh boy. Ça allait chier.


En faisait ça, il déblatérait tout un tas de conneries, comme quoi il avait pas peur des keufs. Et que la taule lui allait. Ok cool. Le seul argument qu'il pensait avoir venait de partir en fumée. Putain, fallait atteindre quel niveau de connerie pour se battre les couilles de tout à ce point ? Ce type devait avoir des proches à un endroit, non ? Des personnes que ça feraient chier de le voir en taule ? Genre sa mère, par exemple, ou bien est-ce qu'il avait buté toutes les personnes qui s'approchaient à coup de panneau de stop ?
Noïd s’apprêtait à ouvrir la bouche pour répondre que ouais, il devrait flipper et se barrer, mais ledit panneau de stop vola à côté de sa tronche à cet instant, et heurta le mur à côté de la tête de Noïd dans un DONG retentissant, qui fit penser au lycan que ça servait définitivement à rien d'essayer de le raisonner. Ce type de trou de balle, y a que la manière fortes qu'ils comprennent.

Ce fut à ce moment que le gars changea d'approche. Et tenta de le convaincre (lui ordonna plutôt) de le laisser passer, le tout enrobé d'une délicieuse couches d'insultes saupoudrées de colères. Ce gars avait du être absent quand Dieu avait distribué la dose de « savoir demander un truc avec bon sens ». Il voulait emmerder personne ? Ben voyons.

- « T'espère convaincre qui après m'avoir menacé, tenté de me buter et après avoir arraché un FOUTU panneau que tu m'as envoyé dans la gueule ? T'es pas juste défoncé en fait, t'es sincèrement con. J'donne pas cinq minutes pour que tu foutes le bordel si tu rentres la dedans, donc désolé de te casser ton trip, Dracula de mes deux, mais tu passeras pas. Casse-toi juste. »

Noïd n'était pas énervé, mais au vu du degré de compréhension du gars en face, il commençait à en avoir marre d'essayer de formuler a peu près poliment ses phrases. Son parlé naturel revenait au galop, alors même qu'il se demandait s'il allait pas finir par devoir se transformer pour gérer les conneries de l'abruti en face de lui. Enfin, il était dans un état pitoyable, suffisamment pour le louper avec le panneau.
Du coin de l'oeil, Noïd vit que ça s'agitait dans le bar. Y avait du monde avec des téléphones, et au vu des éclats de voix qu'il entendait, les flics étaient appelés. Si les gens avaient encore un doute, voir l'autre tache arracher un panneau avait du terminer de les décider. Maintenant, il allait passer de menace à vandalisme. Quel bel ascenseur social.

Et en le voyant charger (plus ou moins droit), Noïd se dit brièvement qu'on allait pouvoir rajouter violence pouvant entraîner la mort à son palmarès. Collectionnez-les touuutes, les conneries.
Par chance, le premier coup de poing qui lui aurait fait vomir son déjeuner finit dans le mur dans le mur, ce qui laissa le temps à Noïd de sortir sa matraque. Il avait un avantage sur le gars, c'est que lui était complètement sain d'esprit. Par contre, le désavantage c'était qu'il ne pouvait et ne voulait pas le tuer. Le type en face n'avait pas la même réserve, et vu le second coup qu'il prit dans le bide, il comprit qu'il était à cet instant dans la merde. Noïd se plia en deux, le souffle coupé, sous l'effet du coup et s'en pris plusieurs autres dans la tronche,

Le vamp était vénère. Il allait pas s'arrêter. S'il faisait pas un truc, au pire il était mort, au mieux il finissait à l'hôpital. Noïd abattit violemment sa matraque le bras du gars qui le frappait. S'il lui pétait le bras tant pis, mais la, ce type était un danger. Fallait le mettre hors d'état de nuire, en attendant les keufs. Reprenant avidement son souffle, Noïd recommença à taper, matraque en main.
Il avait l'impression d'être un foutu CRS, mais la il avait pas le luxe d'y aller mollo. Non seulement le type était un vampire, mais c'était également une putain de force de la nature. Rien que les tartes qu'il avait pris nécessiteraient un examen médical.
Mika allait faire la tête et s'inquiéter.

Noïd logea sa matraque dans la tête du vampire, et le força à reculer de plusieurs pas. Noïd s'écarta, continua à reprendre sa respiration, et cracha du sang par terre.
Sa tête tournait, il saignait du visage et son ventre lui faisait un mal de chien.
Putain, il l'avait pas loupé. Pourvu que les keufs arrivent vite.
Ce fut à ce moment qu'un client sortit du bar, et s'avança vers eux. Noïd écarquilla les yeux. Putain, fallait quel degré de connerie pour en arriver la ? Qu'on le laisse faire son boulot, bordel !

- « Rentrez-dedans, putain ! Je suis agent de sécurité ! Je gère, ce type est dangereux ! »

Le gars regarda la gueule fracassée de Noïd avait l'air caractéristique du type qui se dit que la violence n'est pas la solution, et qu'il devait être un primate pour en être réduit à ça, puis s'approcha du vampire d'un pas lent.

- « Cessez de vous battre, je suis sûr qu'on peut raisonner ce monsieur. La violence ne résout rien. »

A croire qu'il voyait pas les yeux rouge vifs du vampire. Ah merde, il en avait lui aussi. Noïd voulut le bloquer, mais une vague de douleur issue de son bide le submergea, et le bonhomme se retrouva à proximité du vampire défoncé.
Comment ce type avait survécu jusqu'à aujourd'hui, putain ?
Anonymous

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Oh que si j'passe.

Oh putain mais comment il me parlait ce connard là ? Grondant de colère je serrai les dents. Bon, ok, c’était l’hôpital qui se foutait de la charité, parce que niveau respect, j’étais plus proche du niveau de la mer que du sommet du Kilimanjatruc. M’enfin c’était pas une raison pour faire la même que moi. Et ça avait d’ailleurs une certaine tendance à me tendre davantage. Malheureusement pour moi comme pour lui, j’avais plus mon putain de panneau de merde dans les mains. Non. J’avais eu la bonne idée de lui balancer à la gueule, en le ratant, évidemment, sinon ça aurait été trop beau.

- Va te faire foutre putain de clebs !

Hé bah voilà pourquoi en plus il me revenait pas. J’venais de capter son odeur. Un sale clébard. Le même que ceux qui avait buté ma Berta. Si ça s’trouve, il faisait même parti de la même putain de meute à la con. Ouais… Bordel ouais. Il en faisait sûrement parti.
Pourquoi ce raccourci m’était venu en tête ? Aucune idée. Il me revenait pas, il me faisait clairement chier et j’avais une putain de haine contre tous ces clebs de merde. Alors ça avait été facile.

C’est d’ailleurs ce qui m’avait décidé à lui foncer dedans. Encore une fois, manque de chance, je le ratai, me bousillant grandement la main dans ce putain de mur à la con. Le poing en sang, il me fallut quelques secondes pour donner le second coup. Réussi. J’aurais pas été dans le feu de l’action que j’aurais limite fait la danse de la joie. Mais j’étais pas vraiment dans le mood. A la place, je frappai à nouveau, dans le pif tant qu’on y était. Et tant qu’on y était pas aussi d’ailleurs, je m’en branlais un peu d’où je touchais, tant que je touchai. Sauf que cette fois, ce fut moi qui fus touché. La matraque de cet enfoiré s’abattit sur mon bras. Une douleur plus qu’aigüe s’empara de ce dernier alors que je grondai fortement de douleur, une douleur étrangement étouffée pourtant, comme si je ressentais sans ressentir. Et j’avais même plus de Kétamine.
Pourtant j’en aurais eu besoin. Quelques instants plus tard, la matraque atteignit ma tête, me faisant reculer, ou plutôt tituber, de quelques pas en arrière. Putain… Aïe… Vraiment aïe… Pour un vampire, j’encaissais pas des masses. Ou peut-être trop ? Parce qu’un filet de sang était en train de tomber droit dans mes yeux avant de couler sur ma joue. Aïe. D’où on arrivait à me blesser comme ça là ?!

J’allais de nouveau me jeter sur le clebs lorsque j’aperçu du coin de l’œil le mec le plus con qu’on puisse rencontrer. Me redressant, je ricanai un coup alors que le blanc lui intimait l’ordre de rentrer. Dangereux ? J’étais dangereux ? Enfoiré. J’étais pire que ça. J’étais SUPER vénère. Et un Stephen super vénère, c’était pas joli à voir.
Mais l’espèce d’abruti ne fit rien et continua à s’approcher de moi jusqu’à être à quelques pas.

- Me raisonner hein ? Ricanai-je en croisant les bras. Putain t’as vu Dieu toi. J’espère qu’il t’a donné une sucette après t’avoir baisé parce que pour dire ce genre de connerie, il a dû l’faire bien profondément.
- Allons. Vous n’êtes pas idiot, vous savez tout aussi bien que nous que vous n’obtiendrez rien en agissant de la sorte.

J’arquai un sourcil. Non mais il était sérieux l’insecte là ? Une putain de poche de sang sur patte était réellement en train de me faire la morale ? Grondant, j’esquissai un sourire, dévoilant mes crocs. Il allait quand même comprendre que j’pouvais le bouffer en deux deux, non ? Visiblement pas. Cet abruti se planta devant moi.

- Ça suffit.
- Oh que ouais ça suffit. Grondai-je en l’attrapant.

Et un ballon en direction du clebs. Est-ce qu’il allait courir après la baballe ? Ça aurait été amusant, j’devais bien l’avouer. M’enfin il allait pas courir longtemps, puisque l’humain atterrit directement et plutôt violemment dans le mur.

- Oups. Abimée la baballe du chien. Ricanai-je alors que je sentais soudainement mon bras me lancer d’autant plus.

Putain. J’savais pas si c’était l’adrénaline ou les restes de merde que j’avais avalé, mais j’avais plus fait gaffe à ça, et voilà que j’devenais incapable de le bouger encore. Faisait chier. Comment j’allais soulever mon verre si j’pouvais plus bouger mon bras principal ? Grondant, je fusillai le chien du regard. Ok. Bon. Fallait malgré tout que je règle mon prochain problème : j’avais une putain d’envie de boire, et encore plus maintenant que j’avais démonté la gueule de l’humain, étendu, inconscient, par terre. Oh putain… Boire… J’avais soif. Super soif. Et j’avais un buffet devant moi.
Sans attendre, je me ruai droit devant moi. Mais cette fois, ce ne fut pas le clebs que je visai mais l’humain dont j’attrapai le cou pour planter allègrement mes crocs dans celui-ci. Putain, j’avais soif et bordel ce que ça faisait du bien. A croire que j’avais pas bu depuis des lustres. Mais d’ailleurs… Ca faisait combien de temps que j’avais pas bu ?...

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Donc dans la même soirée, il devait se coltiner le vampire le plus abruti de la terre avec l'humain de le plus con de la planète. Sans déconner, il avait fait du tort à qui pour mériter à ce point d'avoir une soirée de merde ? Impuissant maintenant que l'autre bouffon s'était planté devant l'apocalypse a crocs pointus, Noïd prit les secondes de répit qu'on lui offrit pour essuyer le sang qui coulait de sa tronche, et pour tenter de juguler la douleur qui irradiait depuis son ventre. Il préférait ne pas regarder la couleur qu'avait son bide à l'heure actuelle, car il s'attendait à être plus bleu que l'espèce à la con d'Avatar.

Pendant ce temps, le donneur de leçon a deux balles était en train de prendre le concentré de testostérone qu'il avait en face de lui pour un con. Il lui faisait la morale. Putain, il lui faisait la morale. Bordel, Noïd avait tenté de limiter la casse comme il avait pu, et malgré tout ils avaient quand même fini dans cet état ! Fallait pas être Einstein pour comprendre que ce genre de connard pouvait pas être raisonné, bordel !

- « Eloignez-vous, merde ! Vous comprenez pas à quel point ce gars est ag... »

Noïd ne termina pas sa phrase. L'excité du bulbe venait de choper Darwin Award du soir par le col, et venait de le balancer. Oh bordel, et pas du genre doucement. Le bruit qu'il fit en rencontrant le mur ne fut pas du genre sympathique. Noïd sentit sa gorge s'assécher. Oh merde merde merde merde merde. Ça devenait grave. Tant qu'il n'avait que lui à gérer ça allait, mais maintenant, y a une autre personne en danger de mort.

- « Put... Arrêtes! Ce gars est un con, mais il a rien à voir avec ça ! »


Non pas qu'il tienne un tant sois peu à ce type. Si ce gars avait eu un tant soi peu d'instinct de survie, on en serait pas la. Mais toujours est-il qu'il était innocent, et qu'il avait pas mérité de se faire massacrer parce qu'un enfoiré avait passé une mauvaise journée.
En soi, il savait pas pourquoi il lui disait ça. Le type n'avait pas écouté le moindre truc qu'il lui avait dit auparavant, y avait pas de raisons qu'il commence maintenant. Pire, il était suffisamment con pour l'attaquer juste pour le provoquer.
Nan, la fallait qu'il mettre l'humain à l'abri. Les flics étaient pas encore la ? Jamais la quand on avait besoin d'eux, putain !

Et évidemment, ce qui devait arriva. Le vampire se rua d'un coup vers l'humain, avec une énergie si soudaine qu'il réussit (encore) à surprendre Noïd. Ce dernier tenta tant bien que mal de lui barrer la route, mais rien à faire, la brute épaisse atteignit l'humain au sol qui gémissait en premier.
Noïd écarquilla les yeux en voyant ce qu'il allait faire. Nan putain. Pas ça.
Le cœur du lycan albinos manqua un battement quand il vit le vampire planter ses crocs dans le cou de l'homme qui gémissait au sol. Ça dégénérait, encore. Pourquoi la situation empirait de minutes en minutes ? C'était quoi la prochaine étape, une attaque nucléaire ?
Rapidement, le choc qui envahissait l'esprit de l'albinos se dissipa. Remplacé par une hargne de plus en plus présente. Non putain, il allait pas laisser ce type se faire buter. Il allait le sauver, et il allait REFAIRE LE PORTRAIT DE CE SAC A MERDE DE VAMPIRE FAÇON PICASSO !

Tout fatigue envolée, Noïd se précipita vers les deux hommes et flanqua une nouvelle fois sa matraque dans sa gueule, en arrivant par derrière. La, il était plus question de tenter quoi que ce soit pour le raisonner, ou juste le mettre hors de combat. Il allait juste lui péter la gueule.
Un coup, deux coups, trois coups. Puis il arrêta de compter, frappant juste le plus fort qu'il pouvait. Tous les coups ou presque visaient la tête, d'autres les épaules, maius à un moment il ne fit plus trop gaffe. A chaque fois qu'il avait donné une chance à ce connard, ça avait mal fini. Alors la, il allait juste le foutre par terre, en attaquant courageusement dans le dos.

Quand finalement il arrêta, le spectacle était pas beau à voir. Il transpirait, et le visage du vampire avait pas mal pris. Noïd résista à la tentation de lui foutre une nouvelle peignée, et se força à se concentrer sur l'humain, qui avait été éjecté pendant le combat.
Noïd s'approcha de lui, et contrôla rapidement son état. Il respirait. Il perdait du sang rapidement, mais il respirait. Noïd chargea le type sur son épaule, et se mit à claudiquer vers le bar.
Le plus urgent était de mettre cet imbécile à l'abri. Vu ce que l'autre vampire avait pris, il allait pas bouger tout de suite. Ou en tout cas, il l'espérait.
Noïd marchait d'un pas lent, le gars était lourd et malgré tout il avait salement été touché. Il saignait encore du visage, voyait pas très bien autour de lui, et tout ce qu'il pouvait sentir était l'odeur du sang. De trois sangs différents, à cette heure si étalés sur trois personnes différentes.
Quelle belle soirée.

Noïd causa un certain effet en entrant dans le bar. Dans un silence de plomb, il posa le type en sang sur une table, ordonna qu'on appelle les secours, et fut arrêté par le patron qui demandait un résumé. Noïd grogna un bref contre-rendu, et se prépara à sortir. P'tain, il avait mal partout. Pourvu que l'autre trou du cul aux dents pointus soit encore la, il entendait les sirènes arriver.
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Il y avait des journées où tout allait bien, où on se sentait en forme et capable de soulever des montagnes et puis arrivait un événement qui faisait tout basculer, au point d'avoir l'impression de chuter dans un gouffre sans fond. Grenait avant profité de sa journée de congé pour faire quelques emplettes dans le quartier de Los Feliz afin de s’éloigner de la cohue de downtown et puis, ce n’était pas les mêmes prix… C’est donc de bonne humeur que la vampire marchait sur le trottoir en direction de sa voiture où elle déposa ses paquets. Elle était garée non loin d’un bar où des clients étaient agités, certains filmaient avec leur téléphone, d’autres s’échappaient en courant. Curieuse de savoir ce qu’il se passait, la vampire s’approcha de quelques pas et elle resta figée sur place en découvrant les tâches de sang un peu partout. Est-ce que quelqu’un était blessé ? Elle regarda autour d’elle et remarqua qu’un homme couvert d’hémoglobine gisait sur le sol. Personne ne l’aidait, pourquoi tout le monde le regardait sans rien faire ? La bêtise humaine dans toute sa splendeur… Peu importe ce qu’il s’était passé, quelqu’un était mal en point et il fallait l’aider. Le scénario le plus logique était qu’il avait peut-être tabassé par une personne éméchée mais le coupable n’était pas là en tout cas, il avait sûrement pris la fuite.

“Poussez-vous !” Cria Grenat en essayant de se frayer un chemin jusqu’à l’homme. Elle ne savait même pas si quelqu’un avait appelé les secours jusqu’à ce qu’elle entende les sirènes. Elle se mit à genoux près du vampire qui était étalé sur le ventre alors que son corps tremblait légèrement sous l'émotion mais elle tenait bon.

"Hé, vous m'entendez ?"

Ce n’était vraiment pas beau à voir… Pauvre type, son agresseur s'était vraiment acharné. Ne voyant pas son visage, elle changea de position et ce fut un déferlement de toutes les émotions inimaginables.

“Steph ?...” Souffla-t-elle les larmes aux yeux.

Même avec tout ce sang elle le reconnaissait mais la jeune femme avait du mal à réaliser car les probabilités pour qu’elle tombe pile sur lui à cet endroit étaient faibles. Enfin, n’était-ce pas déjà arrivé ? Le destin semblait les réunir de n’importe quelle manière. Cependant, peu importe comment il s’était retrouvé là, il fallait l’en sortir. La brune ne pensait qu’à ça, aucune autre information n’arrivait à son cerveau si ce n’est que son ami n’était peut-être pas la victime dans cette histoire finalement… Et si c’était le cas, le vampire risquait d’avoir de gros problèmes avec la justice. Elle l’aida à se relever et le laissa se servir de son corps pour marcher, non sans mal. Heureusement qu’elle était vampire et que sa force dépassait celle d’un humain car il n’était pas léger. Un pas après l’autre, la barmaid l’emmena près de la foule pour le cacher de la police qui arrivait puis ils rejoignirent sa voiture discrètement. Elle ouvrit la porte côté passager et déposa l’homme délicatement sur le siège avant de prendre place au volant. Elle sortit ensuite une poche de sang de son sac qu’elle fit boire à Stephen.

“Je te ramène à la maison que tu le veuilles ou non.” Dit-elle l'air impassible, ce qui n'était pas forcément bon signe... Elle avait l'impression de revenir plusieurs années en arrière mais elle n'allait pas craquer cette fois.

Pourquoi fallait-il que l'ancien militaire se mette toujours dans ce genre de situation ? D'un côté, c'était un véritable soulagement que de le savoir en vie. Elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il ne tenait pas en place alors le kidnapper restait la meilleure des options pour le surveiller. Il fallait qu’il se repose et récupère mais surtout… Qu’il lui dise où étaient ses enfants. La voiture démarra et s'éloigna de tout ce tumulte.
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Nop, on passe pas. [PV Stephen Scott]
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