J'avais écouté attentivement tout ce qu'avait dit Janna. Cette petite était beaucoup trop mignonne. J'étais impatiente d'arriver aussi, j'espérais pouvoir m'amuser et passer du bon temps avec elle. Mais malheureusement le coup de froid que j'avais pris se montrait plus récalcitrant que je ne le pensais. Je me disais que ça allait passer, que ce n'était qu'un petit rhume de rien du tout mais j'ai toujours tendance à oublier que je rattrape toujours les maladies de tout le monde et souvent en plus féroce. J'essaye de ne pas passer pour la jeune fille fragile mais malheurement je ne peux rien y faire, la fragilité de mon corps me rattrape sans cesse. Peut-être aurais-je du le dire à Meyer que je ne me sentais pas très bien ? Mais je n'avais pas voulu l'embêter, j'étais là pour lui remonter le moral vu la tête qu'il tirait au cimetière et j'étais là pour passer du bon temps avec Janna. Mais si je lui avais dit... Peut-être qu'on aurait pu éviter que ça nempire trop ? Trop tard, le mal était fait. Ma fièvre avait eu raison de moi, je m'étais écroulée inconsciente. Le temps passa, je me reposais, essayant de me remettre tant bien que mal. Finis par me réveiller. Quelle heure est-il ?  Ça fait combien de temps que je suis inconsciente ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Une journée ? Une nuit ? Je n'en avais aucune idée. J'avais totalement perdu la notion du temps. Je regarde tout autour de moi. Ou suis-je ? Une chambre ? J'ai un linge mouillé sur le front. Je me souviens être descendue de voiture puis plus rien.  Il m'avait donc porté jusqu'ici ? Il m'avait allonge ici ? C'est adorable. J'étais réellement tombée sur quelqu'un d'honnête. Je me lève doucement. La fièvre a un peu baissée mais est toujours présente. Je me sens encore faible. J'essaye de sortir du lit. J'ai froid... Je m'emmitoufle dans la couverture, ne voulant absolument pas la quitter. Je marche lentement en direction de la porte, j'ai la tête qui tourne un peu mais c'est encore supportable. Je passe la porte. Je vais où déjà moi ? Je sors mais je ne connais pas la maison, je ne peux pas me déplacer où bon me semble. Ce serait impoli de ma part. Je regarde autour du moi, j'entends une petite voix dans la pièce d'à côté. Ce devait être la chambre de Janna. Je frappe à la porte.

Janna ? C'est Akira.

Avec son accord j'entre. Je viens a côté d'elle, faiblement, je m'assois par terre à ses côtés. Je n'avais pas osé partir à la recherche de son père. Elle était là première habitante de cette maison que je croisais et je n'avais pas osé aller plus loin et je n'en avais pas eu la force. De plus je me disais que Meyer passerait sans doute par la à un moment où un autre. J'étais contente de pouvoir enfin  passer un moment avec cette petite. Je joue avec elle, faiblement mais je fais de mon mieux même si mon état devait se voir sur mon visage, je faisais en sorte de profiter de l'instant présent.

Je suis contente de partager ce petit moment avec toi.

Je lui souris, espérant qu'elle apprécie elle aussi de jouer avec moi même si j'étais moins vivace que d'habitude.

Ce petit moment avec Janna me faisait vraiment chaud au cœur. Elle s'entraînait à faire des tresses mais elle avait du mal, j'allais faire de mon mieux pour lui apprendre, avec mes longs cheveux, faire des tresses était quelque chose de très courant chez moi et je n'aurai aucun mal à le lui apprendre. Je lui montre comment passer les différentes mèches et après quelques essais, elle y arrive parfaitement. C'est à ce moment là que son père arrive. Elle brandit sa poupée pour lui montrer qu'elle avait réussi à faire une tresse et je ne pouvais m'empêcher de sourire. Meyer s'approcha de nous et posa sa main sur mon front. Ce petit geste, aussi infime soit-il me fit rougir. Il me tutoya pour la première fois et je préférais largement ainsi. J'aurai dû rester couchée me dit-il. Pendant quelques instants j'eu une sensation étrange. J'eu l'impression que Janna était ma petite sœur et je voyais Meyer comme un père... La fièvre doit sûrement me faire délirer. Le fait qu'il soit blond comme dans les souvenirs que j'ai de mon père, la façon de se comporter, plusieurs choses en lui me fait remonter à des souvenirs lointain. A la fois c'est agréable et ça fait mal... Il me tendit sa main, ce qui me sortit de mes pensées, je la saisis. Je me relève et le suis jusqu'à la cuisine. Je m'assois là où il m'indique de m'assoir et j'attends patiemment, toujours la couverture sur mes épaules. Il me tend une tisane, elle sent délicieusement bon, c'est un ravissement pour mon odorat bien qu'à l'heure actuelle il ne fonctionne qu'à moitié. Je bois quelques gorgées, ce qui me rechauffa un peu. Mon corps fut parcourus de quelques frissons. J'étais désolée pour Meyer, j'ai voulu l'aider et en échange il se retrouve à s'occuper de moi comme d'une enfant. Il ne me ramènera quand j'irais mieux ? Je ne veux vraiment pas l'importuner. Je lui réponds un peu gênée.

Je.... Je ne veux vraiment pas vous importuner... C'est très gentil mais je vais déjà beaucoup mieux.

Je lui souris, essayant d'être la plus crédible possible. Je le regarde faire la cuisine et le visage de mon père ne cesse d'apparaître à sa place. Je commence à confondre la réalité et mes souvenirs... Je suis perdue... Est-ce lui finalement? Je délire complètement. Je me relève et je viens derrière lui, le prenant dans mes bras, me mains se fermant sur son ventre.

Pa... Papa...?

Non... Ce n'est pas lui... Mais... Qu'est-ce qui me prend... Je finis par le lâcher, reculer, rouge de honte, comprenant que mes souvenirs s'étaient mélangés à la réalité. Une larme coule le long de ma joue. Je m'incline pour m'excuser.

Je... Pardon... La fièvre... Me fait délirer... Je crois...

Je me sens vaciller. Je bascule et je me rattrape sur Meyer. Je dois être brûlante de fièvre. Je souffle entre mes lèvres.

Pardon...

La situation était devenue à la fois délicate et étrange. Cette homme que je venais de rencontrer aujourd'hui, je venais quand même de l'appeler papa... D'après mes souvenirs il lui ressemble et... à l'heure actuelle il s'occupe de moi comme un père s'occupe de sa fille malade. Tout cela mélangé à la fièvre... Voila c'est la faute de la fièvre, j'en suis persuadée... J'essaye de me rassurer comme je peux face à mon comportement. Mais quand même... Non je ne dois pas y penser. Aujourd'hui je perdais tous mes moyens. J'avais quand même beaucoup de chance d'être tombé sur Meyer, c'était vraiment une bonne personne, j'étais tombée entre de bonnes mains et... Vu mon état, c'était mieux ainsi. Si j'avais été chez moi aurais-je pu me soigner seule ? Je ne sais pas du tout. En voyant mes forces qui m'abandonnent encore et ma consistance déjà fragile, j'étais mieux sous surveillance. Je m'étais rattrapé sur Meyer, il était de plus en plus difficile pour moi de tenir debout. Finalement il avait raison, il aurait été préférable que je reste allongée. Je me sens bouillante, le mélange de chaud / froid est vraiment désagréable. Gentiment, il m'aidé à me rassoir puis il me donna mon infusion. Il était vraiment au petit soin avec moi. Il s'éloigne, comme il l'avait demandé je ne bougeai pas. Je vis Janna me rejoindre, je lui souris pour me montrer rassurante. Elle était si mignonne. Son père revient pour m'emmener prendre un bain. Je prends sa main et je me laisse emmenée. Quand il repart pour me laisser faire, je m'apprête à me déshabiller mais j'ai un nouveau vertige qui vient m'interrompre. Je m'assois par terre contre la baignoire. Je n'ai plus aucune force. Je suis là par terre, incapable de bouger... Je suis somnolente. Je me dis que ça va passer, j'essaye de me réveiller en me tapotant les joues mais je n'y arrive pas... Meyer revient me disant de me déshabiller mais je ne bouge toujours pas. Sa voix me semble lointaine, j'avais du mal à rester consciente. Je n'en pouvais plus, vivement que cette fièvre passe... Je suis prête à tout accepter pour aller ne serait-ce qu'un peu mieux. Meyer me déshabille et me porte nue dans ses bras pour me mettre dans le bain... Quelle situation délicate. Je ne le repousse pas, je ne le peux pas et je sais qu'il le fait dans le but de m'aider. L'eau tiède sur mon corps me fait du bien. Je ferme les yeux quelques temps, m'abandonnant au repos. Quelques instants passent. Quelques secondes ? Minutes ? Heures ? Je ne sais pas. J'ouvre les yeux. je suis réveillée ? Je dors ? Aucune certitude à ce niveau-là non plus. Où suis-je ? Je me redresse dans la baignoire. Je regarde autour de moi. Je suis un peu perdue... Oh il y a quelqu'un Papa ? Je sors de la baignoire avec le peu de force que j'ai. Je me sens encore faible. Une fois sortie de la baignoire, sans même me sécher ni me couvrir, toujours nue, je me précipite dans les bras de mon père(qui en réalité n'est autre que Meyer).

Père... Je vous aime tellement... Vous m'avez manqué...

Je dépose un baiser sur sa joue et je reste dans ses bras, fermant mes mains dans son dos. La serviette qui entourait mes cheveux était tombée lorsque je m'étais précipitée dans ses bras.

La fièvre m’était tellement montée à la tête que j’en ai perdu mes esprits. La réalité et le rêve semblaient se mélanger. Je suis perdue. Je suis nue dans les bras d’un homme que j’associe à mon père alors que je sais bien qu’il n’est plus de ce monde et que je ne peux pas être dans ses bras à l’heure actuelle. Pourtant, j’ai envie d’y croire, j’ai envie que ce soit vrai… Une petite voix me confirme qu’il n’est pas mon père et c’est celle de Meyer que j’entends au loin. Sa voix me semble être à plusieurs kilomètres… Je suis là mais à moitié dans les vapes, mes yeux à demi-clos, la respiration irrégulière. Il fallait que je retourne me coucher comme il le disait si bien mais le lit me paraissait loin. Il part, me laissant seule, je reste immobile quelques instants avant d’essayer de me sécher tant bien que mal. Il revient un peu plus tard, je suis d’une certaine façon soulagée. Il m’aide à finir de me sécher, j’avais un peu de mal même si je faisais au mieux. Il m’habille d’une robe avant de me porter. Je pose ma tête contre son torse, me laissant emmenée. Il me dépose dans le lit où j’étais un peu plus tôt, me demandant d’y rester le temps qu’il revienne. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il était déjà reparti. Je comptais bien obéir, il avait été si gentil avec moi, je ne voulais pas l’embêter plus que je ne le faisais déjà. Alors je me contente de remonter la couverture sur moi et de me tourner sur le côté. Je ferme les yeux quelques instants avant d’entendre un bruit extérieur. J’entends des miaulements de détresse. J’ouvre les yeux et je vois un chat passer devant la fenêtre. Sans réfléchir, je me redresse, je sors du lit, je m’approche de la fenêtre et j’ouvre cette dernière. Le chat est un peu plus loin, il continue de miauler et je constate qu’il est blessé. Ni une, ni deux, je monte sur le rebord de la fenêtre avant de redescendre de l’autre côté malgré la pluie. Je commence à marcher à quatre pattes jusqu’au chat. Je m’en approche doucement, je ne veux pas effrayer ce petit animal qui a l’air déjà apeuré. Celui-ci me donne un petit coup de griffe sur la joue. Je le prends dans mes bras doucement pour le câliner et le rassurer. Il semble se calmer peu à peu. Je reste donc quelques instants assis dans l’herbe, le chat dans les bras, le protégeant de la pluie. J’avais laissé la fenêtre ouverte derrière moi. Meyer n’aurait aucun mal à comprendre où j’étais passée.  

Je restais sous la pluie avec ce petit chat blessé que je gardais tout contre moi essayant de labriter de l'eau et de le rassurer. Il était doux, beau, mignon, adorable, un adorable petit chat que je ne laisserais pour rien au monde. Sa patte doit terriblement le faire souffrir. Mais comment l'aider ? Je réfléchissais mais je ne trouvais pas de solution directement. Je n'étais pas chez moi après tout et pas en forme, ce qui n'aidait pas. J'en publiais presque que Meyer s'attendait a me retrouver dans la chambre, au lit en train de me reposer. Combien de temps j'étais restée dehors ? Quelques minutes ? Plus longtemps ? Je 'e saurais le dire. Meyer arrive me demandant ce que je "doutais" là... Oups... Je vais me faire disputer moi... Je ne suis pas du genre des obéissante, bien au contraire mais l'appel du chat avec était beaucoup trop fort pour moi et mon amour pour les animaux m'avait obligé à aller le retrouver. Je me relève, il me sermone. Je baisse la tête.

Pardon, je ne le ferais plus.

Est image ressem lait trait pour trait à une enfant en trai' de se faire disputer par son père suite à une grosse bêtise. Et pour le coup, c'était une sacré bêtise que de sortir dehors par la fenêtre, sous la pluie en étant malade. Ce n'était pas dans ses habitudes mais le mal était fait. Il me porta jusqu'à l'intérieur de la maison et m'installa à table. Je finis par dire:

Je ne veux pas être une plaie pour vous. J'accepterais ma punition. Et si vous voulez me ramener chez moi je le ferais.

Oui j'accepterais ma punition. C'est ça qu'ont les enfants pas sages et qui n'obéissent pas, non ? En tout cas c'était comme ça quand j'étais en pensionnat. Je n'ai jamais eu le malheur d'être punie, peut-être qu'aujourd'hui allait être ma première fois ? Meyer veut regarder le chat. Je rassure l'animal qui voulait le mordre et il se calma rapidement. Moi de mon côté j'avais toujours la marque de griffure à mon visage... L'homme le soigne et je le regardais faire, le sourire aux lèvres, heureuse de le voir remettre le chat sur patte. Meyer lui fait un panier de fortune, lui donne à voir et le nourrit. C'est très touchant. Ensuite nous mangeons tous ensemble et il me dit ensuite d'aller me coucher. Jacquiesçai d'un signe de tête. Une fois finis de manger je vais débarrasser mon assiette puis je vais au lit.

Bonne nuit.

Je souris avant de repartir en direction de la chambre d'amis. En passant je vis ce qui devait être la chambre du papa. Bref, je vais a mon lit, la robe avait eu le temps de sécher pendant le repas. Je me couche et je m'endors rapidement, épuisée. Le temps passe, sûrement plusieurs heures. Il fait nuit noire et je suis réveillée par un horrible cauchemar. Je voyais l'accident de voiture de mes parents comme si j'y étais. Il y avait du sang partout, un spectacle macabre. Je me réveille en sursaut, dans un hurlement de terreur, tremblant, la respiration saccadée et surtout les larmes aux yeux. Quel horrible cauchemar. Je suis réveillée mais prise par la fièvre j'ai des hallucinations, je vois du sang partout autour de moi. Je suis tétanisée, horrifiée, les mains devant les yeux. Je ne veux pas pas voir, je ne veux pas regarder.

La nuit paisible avait laissé place au cauchemar. Un cauchemar qui m'avait fait me réveiller en sursaut, dans un cri strident. Ma respiration est saccadée, je tremble de tout mon être, j'ai les larmes aux yeux. Il faut que je me calme mais la peur m'emporte. Du sang… La fièvre me fait délirer, je vois du sang autour de moi. Au secours… J'ai si peur… La porte s'ouvre, Meyer arrive, il s'assoit à mes côtés, puis s'allonge, m'entrainant avec lui. Sa chaleur me fait beaucoup de bien, je suis rassurée à ses côtés et je me calme peu à peu. J'arrive à me rendormir et pour de bon cette fois. Le reste de la nuit se passe sans problème, je la fais d'une traite. Je n'entends même pas Meyer quitter la chambre. Mon sommeil est tellement profond et la fièvre m'a achevé. Le temps passe, je finis par me réveiller. J'ouvre les yeux. Où suis-je ? Je ne suis pas chez moi. Les souvenirs de la veille me reviennent en tête. Oui c'est vrai, je suis chez Meyer, je suis tombée malade et il a prit soin de moi. Je m'en voulais de l'avoir réveillé mais... la nuit s'était beaucoup mieux passée grâce à lui. Je me sentais un peu mieux. Je n'étais pas encore en parfaite santé mais il y avait quand même du mieux et c'était déjà un bon début. Je me lève alors, la robe quelque peu débraillée, les cheveux en pagaille et le visage encore ensommeillée. J'entends un peu de bruit dans la maison. L'homme devait être très occupé. Je passe dans le salon, le chat est toujours là, je le caresse donc doucement avant de rejoindre Meyer. Je baisse une fois et je me frotte les yeux, telle une enfant qui vient de se lever.

Bonjour...

Le réveil était difficile même si j'avais très bien imité la belle au bois dormant. J'avais envie de m'excuser de plusieurs petites choses. Déjà hier j'était partie très vite une fois mon assiette finie mais je m'étais sentie tellement épuisée que je n'avais pas pu faire autrement même si j'avais essayé de faire en sorte de ne rien transparaître. Il fallait aussi que je le remercie pour cette nuit. Il m'avait permis de mieux dormir et de me reposer et ainsi de guérir un peu plus vite.

Je tiens à m'excuser pour hier. Je suis partie très vite pendant le repas mais je ne tenais plus... J'ai eu peur de perdre de nouveau connaissance alors... J'ai préféré partir vite. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop et... Merci beaucoup pour cette nuit... Je suis désolée de vous avoir dérangé dans votre sommeil mais... Vous m'avez vraiment rassuré et je me sens mieux.

En fait je pouvais très clairement le remercier pour tout. Il avait fait énormément de chose pour moi. Il m'avait pris sous son aile, il m'avait aidé à me soigner, je lui devais vraiment beaucoup. Je m'incline alors face à lui.

En fait, merci pour tout. Vous avez fait énormément pour moi. Je vous serez à jamais redevable. Et je suis désolée pour mes comportements étranges à cause de la fièvre. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous remercier et me faire pardonner, alors je le ferais.

Je repensais au moment où je l'avais appelé papa. Je me mis à rougir. Mais il s'était réellement conduit comme le père que je n'ai plus et... cela m'a fait beaucoup de bien. Rien que d'y repenser, une petite larme s'égara sur ma joue. Je baisse la tête un peu gênée..

C'était quand même incroyable la tournure qu'avait pris cette rencontre. J'ai voulu lui rendre service en le protégeant de la pluie et en lui apportant à manger et je m'étais retrouvée malade et lui, a dû s'occuper de moi. Finalement tout est bien qui fini bien. Mais quelle situation quand même ! en tout cas ce monsieur et sa fille étaient deux très belles rencontres. Il pose sa main sur mon front, j'ouvre de grands yeux surprises, je ne m'y attendais pas comme je me sentais beaucoup mieux. La soirée avait été animée… Effectivement mais Janna était contente de me rencontrer. Je ne pu m'empêcher de sourire.

Promis la prochaine fois elle me verra plus longtemps et en forme.

Dis-je en pivotant sur moi-même pour montrer que j'allais déjà beaucoup mieux.

Enfin… Si il y a une prochaine fois… Enfin… Je… Je veux dire… J'aimerais beaucoup vous revoir…

Dis-je un peu embarrassée. Mais oui, j'avais très envie de revoir ces deux amours de personne. Je me sentais vraiment désolée de ne pas avoir pu plus jouer avec Janna alors qu'au départ c'était pour cela que j'avais suivi Meyer. Mais malheureusement, les circonstances ont fait que je n'ai pas eu assez de force pour le faire. J'ai essayé, j'ai fait de mon mieux mais je n'ai pas pu lutter contre ma fièvre. Il me dit qu'il ne travaille pas aujourd'hui, que je peux prendre mon temps et qu'il me ramènera à midi. J'acquiesce, toujours en lui souriant. Après qu'il eu fini ses tâches ménagères, nous nous installons dans le jardin. Je lui raconte un peu ma vie. Le fait que ma mère est japonaise et mon père américain, je fait que j'ai été dans un pensionnat pour jeune fille. Je raconte aussi l'accident de voiture de mes parents, le fait que j'ai vécu ensuite avec ma grand-mère puis que maintenant je vis seule. Il me raconte sa vie en retour et je suis toute ouïe. Quand il me parle de sa femme qui a eu un accident de voiture, j'ai une mine triste sur le visage. C'est à ce moment la que je me rapproche de lui, me mettant à genoux devant lui et que je le sers dans mes bras. Je me sens tellement proche de lui face à cet évènement que nous avons en commun. Je le sers dans mes bras, tout en frottant son dos. Ensuite je relâche mon étreinte. Il me raconte ensuite des anecdotes de son travail et je ne peux m'empêcher de rire avec lui. Une fois qu'il a fini je bondis à nouveau dans ses bras, le faisant tomber en arrière telle une enfant qui saute au cou de son père.

Merci. Merci pour votre confiance, de vous être ouvert à moi. Merci d'avoir pris soin de moi quand j'étais malade. Merci pour tout. Merci… D'avoir été comme un père pour moi… Depuis ces quelques temps où je vis seule, ça m'a fait du bien d'avoir pour une nuit… Une famille… Je sais que vous ne serez jamais mon père mais… Voilà je tenais à vous le dire.

Je rougis légèrement restant quelques instants contre.